Ce que l'on est ne se choisit pas, mais se découvre. La véritable identité ne se construit pas, elle se dévoile.
Nous avons perdu de vue notre "Je suis", notre être essentiel, sacrifié aux intérêts de notre moi social.
Si nous sommes perfectibles, nous pouvons nous efforcer de nous améliorer, non pas pour devenir plus performants socialement mais pour devenir plus dignes humainement.
L'important n'est pas de tout connaître, cela est même sans doute impossible.
L'important, me semble-t-il, n'est pas l'exhaustivité mais l'approfondissement. Approfondir en suivant son fil intérieur.
Nous pouvons dire également que le moi est la partie de nous-mêmes dont on a spontanément conscience, parce que extérieure et visible, alors que le Soi est comprend aussi la partie invisible et secrète de notre être...
... Autrement dit, le moi serait notre substance et le Soi notre essence.
Le but de l'exercice spirituel n'est pas le bien-être mais le progrès de conscience.
Nous avons grandement besoin des autres pour devenir nous-mêmes.
Ainsi, je suis convaincue que si le capitalisme crée des gagnants et des perdants sur le plan matériel, il est égalitairement dévastateur pour nos âmes.
Penser par soi-même, ce n'est pas penser seul. Et nous penserons d'autant mieux par nous-mêmes, que nous saurons trouver des fondements solides parmi les grandes idées, les grandes pensées, dont nous avons la chance et le privilège d'être héritiers.
Se ré-aventurer sur les chemins de la connaissance de soi qui mènent à plus grand que soi.