J’ai découvert ce titre grâce à la merveilleuse chronique qu’en avait fait ma Fée Stelphique de *****Mon féerique blog littéraire!!!!!*****
En plus je me suis aperçue que Marianne, ma complice, me l’avait proposé à l’achat pour notre bibliothèque. Alors je n’avais aucune de raison de ne pas l’acheter et aussi de le lire. Et j’ai donc attendu qu’il arrive pour l’équiper, l’exemplariser et l’emprunter et enfin le lire.
Mais alors que nous raconte Ces femmes-là :
A West Adams, quartier délabré de Los Angeles, Dorian, Feelia, Essie, Julianna, Marella et Anneke vivent en marge, hantées par le souvenir d’un tueur en série qui, quinze ans plus tôt, a sauvagement assassiné treize prostituées noires dans l’indifférence générale. Mais voilà que les crimes recommencent.
Durant tout le roman nous allons passer d’une époque à l’autre.
Nous serons en 1999 avec Feelia qui est une victime du tueur mais elle s’en est mystérieusement tirée. Cependant elle garde d’énormes cicatrices de ce drame et pas seulement celle qui lui barre le cou.
Puis en 2014 avec d’autres protagonistes, Dorian par exemple, la mère d’une des victimes du tueurs de prostituées noires. Pourtant Lecia n’était pas une prostituée.
Il y a aussi Essie. Essie qui fait ce qu’elle peut pour aider ses femmes que tous méprisent, surtout ses collègues policiers. D’ailleurs notre petite policière par sa taille s’avère être une véritable femme forte et déterminée.
Mais il y a aussi d’autre filles comme Julianna. Elle, elle est jeune, souvent insouciante, même si la reprise d’activité du tueur aux prostituées la met mal à l’aise surtout depuis qu’il s’en est pris à l’une de ses copines.
Et puis on rencontre aussi Marella, Marella elle est artiste, elle aime saisir la marge, elle fait dans le subversif, ici la peur qui s’est installé dans le quartier est son sujet d’étude.
A travers toute cette série de personnages appartenant à diverses communautés, mais surtout à la communauté noire, Yvy Pochoda évoque le quartier de West Adams, un endroit délaissé et enclavé, au passé lourd de violence et d’où l’on rêve parfois de s’évader.
Elle nous propose ici une peinture réaliste qui interroge sur la possibilité d’une rédemption. Mais est-il possible de sortir de sa conditions quand on est une femme pauvre, noire et exploitable ?
C’est un roman chorale qui s’attache surtout aux victimes, notre auteur dresse le portrait de celles-ci. C’est édifiant de vérité et de sincérité.
C’est, surtout, un putain de roman noir que nous offre là notre auteure engagée, c’est sûr !
J’ai adoré !!! 🖤
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