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Citations de Jacques Auguste Simon Collin de Plancy (34)


Basile-Valentin, alchimiste, qui est pour les Allemands ce que Nicolas Flamel est pour nous. Sa vie est mêlée de fables qui ont fait croire à quelques-uns qu’il n’a jamais existé. On le fait vivre au douzième, au treizième, au quatorzième et au quinzième siècle ; on ajoute même, sans la moindre preuve, qu’il était bénédictin à Erfurt. C’est lui qui, dans ses expériences chimiques, découvrit l’antimoine, qui dut son nom à cette circonstance, que, des pourceaux s’étant prodigieusement engraissés pour avoir avalé ce résidu de métal, Basile en fit prendre à des religieux qui en moururent.
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Bobin (Nicolas), sorcier jugé à Montmorillon, en Poitou, dans l’année 1599. Il fit à peu près la même confession que Berthomé du Lignon. Il était allé comme lui au sabbat, et s’était donné au diable, qui lui avait fait renier Dieu, le baptême et ses parents. Il conte qu’après l’offrande le diable se montrait quelquefois en forme d’homme noir ayant la voix cassée d’un vieillard ; que, quand il appelait le diable, il venait à lui en homme ou en bouc ; que, lorsqu’il allait au sabbat, il y était porté par un vent ; qu’il y rendait compte de l’usage de ses poudres, qu’il avait toujours fidèlement employées à mal faire ; qu’il portait la marque du diable sur l’épaule ; que, quand il donnait des maladies, il les donnait au nom du diable et les guérissait au même nom ; qu’il en avait fait mourir ainsi, et guéri plusieurs …
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On a cru qu'en publiant cette histoire on contriburait encore à déraciner ces noires superstitions que tant de sages esprits s'appliquent à combattre. On l'a fait sans y attaché de gloire : d'ailleurs ce livre n'est qu'une compilation.
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La belle Austregilde obtint en mourant, du roi Gontran, son mari, qu’il ferait tuer et enterrer avec elle les deux médecins qui l’avaient soignée pendant sa maladie. « Ce sont, je crois, les seuls, dit Saint-Foix, qu’on ait inhumés dans le tombeau des rois ; mais je ne doute pas que plusieurs autres n’aient mérité le même honneur. »
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Hermeline, démon familier qui s’appelait aussi Hermione et Hermelinde, et qui fréquenta quarante ans Benedetto Berna, dont François Pic de la Mirandole rapporte lui-même l’histoire. « Cet homme, dit-il, buvait, mangeait, parlait avec son démon, qui l’accompagnait partout sans qu’on le vît ; de sorte que le vulgaire, ne pouvant comprendre le mystère de ces choses, se persuadait qu’il était fou. » Le vulgaire n’avait peut-être pas tort.
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Galilée ne fut pas censuré comme astronome, mais comme mauvais théologien. Il voulait expliquer la Bible. — Ses découvertes, à l’appui du système de Copernic, ne lui eussent pas fait plus d’ennemis qu’à cet autre savant. Ce fut son entêtement à vouloir concilier, à sa manière, la Bible et Copernic, qui le fit rechercher par l’inquisition. En même temps que lui, vivaient à Rome un grand nombre d’hommes célèbres, et le saint-siége n’était pas entouré d’ignorants. En 1611, pendant son premier voyage dans la capitale du monde chrétien, Galilée fut admiré et comblé d’honneurs par les cardinaux et les grands seigneurs auxquels il montra ses découvertes. Lorsqu’il y retourna, en 1615, le cardinal Delmonte lui traça le cercle savant dans lequel il devait se renfermer. Mais son ardeur et sa vanité l’emportèrent. « Il exigeait, dit Guichardin, que le Pape et le saint-office déclarassent le système de Copernic fondé sur la Bible. » Il écrivit à ce sujet mémoires sur mémoires. Paul V, fatigué de ses instances, accorda que cette controverse fût jugée dans une congrégation. Malgré tout l’emportement qu’y mit Galilée, il ne fut point intéressé dans le décret rendu par la congrégation, qui déclara seulement que le système de Copernic ne paraissait pas s’accorder avec les expressions de la Bible. Avant son départ, il eut une audience très-gracieuse du Pape ; et Bellarmin se borna, sans lui interdire aucune hypothèse astronomique, à lui interdire ses prétentions théologiques.
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Bas. Qui a chaussé un de ses bas à l’envers recevra dans la journée un conseil, — probablement celui de le retourner.
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Jédaï, divinité peu précise des Tartares de l’Altaï. Ils lui donnent cependant le titre de roi, et ils racontent qu’il possédait un briquet duquel il faisait jaillir des guerriers par centaines ; il en tirait aussi des ponts pour traverser les fleuves, et des vents qui lui frayaient une route à travers les déserts.
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Remords. Voici sur ce sujet, qui a produit bien des spectres, une ballade populaire allemande , dont nous regrettons de ne pouvoir nommer le traducteur :

La duchesse d'Orlamunde a deux enfants de son premier mari , qui l'a laissée veuve. Elle s'éprend du comte de Nuremberg; ce dernier lui dit qu'il ne peut l'épouser : il y a dans sa maison quatre yeux qui l'en empêchent ; ces yeux funestes sont ceux des enfants de la veuve. Poussée au crime par sa passion, elle charge un de ses gens, nommé dans le conte le chasseur farouche, de tuer les pauvres petits. La mauvaise mère détache de son voile de veuve les épingles que l'assassin doit enfoncer dans la cervelle des enfants, lorsqu'ils seront à jouer. Ainsi armé, il s'avance vers eux; il les trouve jouant dans la grande salle du château. Aujourd'hui même on a conservé le souvenir des rimes puériles que prononcent les enfants de la duchesse au milieu de leurs jeux ; elles sont encore répétées par les petits garçons dans la haute Lusace. La scène de l'assassinat des enfants est aussi touchante que celle où Shakspeare montre le jeune Arthur priant Hubert de ne pas crever ses petits yeux.

Le garçon promet au meurtrier son duché s'il veut lui laisser la vie. La petite fille lui offre toutes ses poupées, et enfin son oiseau favori. Il refuse. L'oiseau, devenu le persécuteur du meurtrier, le suit partout, en lui répétant le nom de l'enfant qu'il a égorgée. « Mon Dieu! mon Dieu! s'écrie-t-il , où fuirai-je cet oiseau qui me poursuit de tous côtés? Il ne cesse de me redire le nom de cette enfant! Ô mon Dieu! où aller mourir? »

Dans son désespoir, il se brise le crâne, et les deux enfants tués, dit la ballade, restent dans leurs cercueils de marbre, sans que la corruption défigure leurs petits corps innocents, dont la pureté défie la mort.
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Excréments. On sait que le dalaï-lama, chef de la religion des Tartares indépendants, est regardé comme un dieu. Ses excréments sont conservés comme des choses vénérables. Après qu'on les a fait sécher et réduire en poudre , on les renferme dans des boîtes d'or enrichies de pierreries, et on les envoie aux plus grands princes. Son urine est un élixir propre à guérir toute espèce de maladie. Dans le royaume de Boutan , on fait sécher également les plus grossières déjections du roi , et après les avoir renfermées dans de petites boites, on les vend dans les marchés pour saupoudrer les viandes.
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ART NOTOIRE.- le livre qui contient les principes de l'art notoire, promet la connaissance de toutes les sciences en quatorze jours.

Érasme qui parle de ce livre, dans un de ses colloques, dit qu'il n'y a rien compris, qu'il n'y a trouvé que certaines figures de dragons, de lions, de léopards; des cercles, des caractères hebreux, grecs, latins, etc.; et qu'on n'a jamais connu personne fût devenu savant avec ce livre.
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Cardan (Jérôme), médecin astrologue et visionnaire, né à Pavie en 1501, mort à Rome en 1576. Il nous a laissé une histoire de sa vie, où il avoue sans pudeur tout ce qui peut tourner à sa honte. Il se créa beaucoup d’ennemis par ses mœurs ; du reste, ce fut un des hommes habiles de son temps. Il fit faire des pas aux mathématiques, et il paraît qu’il était savant médecin ; mais il avait une imagination presque toujours délirante, et on l’a souvent excusé en disant qu’il était fou. Il rapporte, dans le livre De vita propria, que quand la nature ne lui faisait pas sentir quelque douleur, il s’en procurait lui-même en se mordant les lèvres, ou en se tiraillant les doigts jusqu’à ce qu’il en pleurât, parce que s’il lui arrivait d’être sans douleur, il ressentait des saillies et des impétuosités si violentes qu’elles lui étaient plus insupportables que la douleur même. D’ailleurs, il aimait le mal physique à cause du plaisir qu’il éprouvait ensuite quand ce mal cessait.

Il dit, dans le livre VIII de la Variété des choses, qu’il tombait en extase quand il voulait, et qu’alors son âme voyageait hors de son corps, qui demeurait impassible et comme inanimé. — Il prétendait avoir deux âmes, l’une qui le portait au bien et à la science, l’autre qui l’entraînait au mal et à l’abrutissement. Il assure que, dans sa jeunesse, il voyait clair au milieu des ténèbres ; que l’âge affaiblit en lui cette faculté : que cependant, quoique vieux, il voyait encore en s’éveillant au milieu de la nuit, mais moins parfaitement que dans son âge tendre. Il avait cela de commun, disait-il, avec l’empereur Tibère ; il aurait pu dire aussi avec les hiboux.

Il donnait dans l’alchimie, et on reconnaît dans ses ouvrages qu’il croyait à la cabale et qu’il faisait grand cas des secrets cabalistiques. Il dit quelque part que, dans la nuit du 13 au 14 août 1491, sept démons ou esprits élémentaires de haute stature apparurent à Fazio Cardan, son père (presque aussi fou que lui), ayant l’air de gens de quarante ans, vêtus de soie, avec des capes à la grecque, des chaussures rouges et des pourpoints cramoisis ; qu’ils se dirent hommes aériens, assurant qu’ils naissaient et mouraient ; qu’ils vivaient trois cents ans ; qu’ils approchaient beaucoup plus de la nature divine que les habitants de la terre ; mais qu’il y avait néanmoins entre eux et Dieu une distance infinie. Ces hommes aériens étaient sans doute des sylphes.

Il se vantait, comme Socrate, d’avoir un démon familier, qu’il plaçait entre les substances humaines et la nature divine, et qui se communiquait à lui par les songes. Ce démon était encore un esprit élémentaire ; car, dans le dialogue intitulé Tetim, et dans le traité De libris propriis, il dit que son démon familier tient de la nature de Mercure et de celle de Saturne. On sent bien qu’il s’agit ici des planètes. Il avoue ensuite qu’il doit tous ses talents, sa vaste érudition et ses plus heureuses idées à son démon. Tous ses panégyristes ont fait la part de son démon familier, ce qu’il est bon de remarquer pour l’honneur des esprits. Cardan assurait aussi que son père avait été servi trente ans par un esprit familier.

Comme ses connaissances en astrologie étaient grandes, il prédit à Édouard VI, roi d’Angleterre, plus de cinquante ans de règne, d’après les règles de l’art. Mais par malheur Édouard VI mourut à seize ans. Ces mêmes règles lui avaient fait voir clairement qu’il ne vivrait que quarante-cinq ans. Il régla sa fortune en conséquence, ce qui l’incommoda fort le reste de sa vie. Quand il dut avouer qu’il s’était trompé dans ses calculs, il refit son thème, et trouva qu’au moins il ne passerait pas la soixante-quinzième année. La nature s’obstina encore à démentir l’astrologie. Alors, pour soutenir sa réputation, et ne pas supporter davantage la honte d’un démenti (car il pensait que l’art est infaillible et que lui seul avait pu se tromper), on assure que Cardan se laissa mourir de faim.

« De tous les événements annoncés par les astrologues, je n’en trouve qu’un seul qui soit réellement arrivé tel qu’il avait été prévu, dit un écrivain du dernier siècle, c’est la mort de Cardan, qu’il avait lui-même prédite et fixée à un jour marqué. Ce grand jour arriva : Cardan se portait bien ; mais il fallait mourir ou avouer l’insuffisance et la vanité de son art ; il ne balança pas ; et, se sacrifiant à la gloire des astres, il se tua lui-même ; il n’avait pas expliqué s’il périrait par une maladie ou par un suicide. »

Il faut rappeler, parmi les extravagances astrologiques de Cardan, qu’il avait dressé l’horoscope de Notre-Seigneur Jésus-Christ : il le publia en Italie et en France. Il trouvait dans la conjonction de Mars avec la lune au signe de la Balance le genre de mort de l’Homme-Dieu ; et il voyait le mahométisme dans la rencontre de Saturne avec le Sagittaire, à l’époque de la naissance du Sauveur.

En somme, Jérôme Cardan fut un homme superstitieux, qui avait plus d’imagination que de jugement. Ce qui est bizarre, c’est que, croyant à tout, il croyait mal aux seules merveilles vraies, celles que l’Église admet. On le poursuivit à la fois comme magicien et comme impie. Delancre dit qu’il avait été bien instruit en la magie par son père, lequel avait eu trente ans un démon enfermé dans une cassette, et discourait avec ce démon sur toutes ses affaires. On trouve donc des choses bizarres dans presque tous ses ouvrages, qui ont été recueillis en dix volumes in-folio, principalement dans le livre de la Variété des choses, de La Subtilité des démons, etc., et dans son Traité des songes ...
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Quoiqu'on ait perdu l'habitude de croire au véritable amour, on le trouve pourtant encore quelquefois ; mais si rarement, qu'on le pourrait presque regarder comme un prodige.
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Moi, Turpin, je fus assuré ainsi que l'âme du prince mon maître avait été enlevée au ciel par les mains des anges bienheureux, par le poids de ses bonnes oeuvres, et par la protection des saints qu'il a révérés et servis durant sa vie. Aussitôt je fis venir mes clercs, j'ordonnai de faire sonner toutes les cloches de la ville; je fis dire des messes; je distribuai des aumônes aux pauvres; enfin, je fis prier pour l'âme de Charles, dans l'espérance fondée d'alléger son purgatoire. En même temps, je témoignai à tous ceux que je voyais que j'étais assuré de la mort de l'Empereur. Dix jours après, je reçus un courrier qui m'en apporta tous les détails, et m'apprit que le saint monarque avait été enseveli dans l'église que lui même avait fondée à Aix-la-Chapelle.
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Le désir d'écrire m'ayant repris tout récemment, j'ai encadré les légendes qu'on va lire dans des aventures auxquelles je ne dis pas que je sois étranger ; et j'ai cru devoir cet avertissement aux personnes qui auraient ouï parler (certainement en mal) de Jean de Septchênes, ou qui auraient été mal avisées pour lire autrefois quelque stupidité portant ce nom. Je désire que le public sache bien que je livre de tout mon coeur tous mes écrits passés aux seules fonctions qui leur conviennent, savoir de mettre le feux aux cigares à défaut d'allumettes, d'envelopper, sous forme de cornets, les pruneaux et le tabac, - etc., etc., etc.
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Dans ce 19e siècle, si grand, si éclairé, si remarquable par ses lumières, on aurait pu croire que les Vampires ne seraient regardés comme une monstruosité indigne d'un seul moment d'attention : lorsqu'on rit de pitié au récit des effroyables histoires des loups-garoux, des sorciers, des revenans et des spectres, devait-on penser que la France s'occuperait des Vampires, de ces morts qui sortent en corps et âme de leur cercueil pour venir sucer les personnes vivantes, leur donner la mort, et s'engraisser de leur sang !
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Il fallut plusieurs jours de combats opiniâtres pour occuper tous ces jardins. Les Français et les Flamands, et , parmi les chrétiens de la Palestine, les templiers et les chevaliers hospitaliers de Saint-Jean, se distinguèrent tous les jours. Le peu d'Allemands qui restaient faisait la réserve. Le jeune roi de Jérusalem combattait dans les premiers rangs.
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On le croyait mort, lorsqu'il reparut au milieu des siens, qui le reçurent avec d'ardents transports de joie. On avait cinquante lieues de chemins affreux à subir pour arriver à Satalie, on n'y parvint qu'après douze jours de combats et de marches pénibles.
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Jérusalem, la plus célèbre sans contredit et la plus mystérieuse des cités qui ont brillé sur la terre, était pour les Hébreux ce que Rome est pour nous : le centre auguste de leur nationalité religieuse et le point vers lequel ils tournaient leurs coeurs pour prier.
Tout enfant d'Israël devait avoir fait le voyage de la ville sainte, et tous ceux qui le pouvaient allaient chaque année y célébrer la Pâque. Là est donc le plus illustre et le plus antique des pèlerinages.
C'est dans cette enceinte qu'aux jours d'Abraham, le roi de Salem ou Solime, au pays des Jébuséens, Melchisédech annonçait le plus adorable de nos mystères, en offrant à Dieu, pour sacrifice, le pain et le vin. C'est là que Jéhova choisit plus tard son sanctuaire. Là tous les prophètes ont raconté cet avenir, écrit depuis dans les saints Évangiles.
Mais le peuple de Dieu, souvent infidèle, plus souvent ingrat, mérita souvent aussi ces grands revers qui témoignent si clairement du gouvernement temporel de la Providence. Plus d'une fois la ville de Jérusalem saccagée expia ses trahisons.
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Charles le Chauve, petit-fils dégénéré de Charlemagne, pendant trente-sept ans roi des Français, qui l'estimaient peu, empereur d'Occident pendant les deux dernières années de sa vie, était un prince qui mêlait à un grand respect pour la religion et l'Église bien des défauts et même des vices. Nous n'avons pas à le juger ici. Nous ne le citons que pour son voyage aux lieux inférieurs, aventure dont il a lui même écrit et publié la relation.
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