On croyait à l’époque que les bunkers et les passages souterrains suffiraient à se prémunir contre l’arme nucléaire. Depuis cette grande frayeur, la majeure partie de ces abris et couloirs construits sous la ville avaient été abandonnés.
Un train peut en cacher un autre, mais là, c’est le festival des fausses identités !
Une épée de Damoclès flottait au-dessus de la tête de Jérôme. Il allait devoir être meilleur que Lynda ne l’aurait été. Il allait devoir être parfait malgré toutes ses imperfections, sinon il aurait cette femme brisée sur le dos et il en subirait les contrecoups tout au long de sa carrière.
Dans les circonstances, il jugea qu’il valait mieux user de diplomatie.
Tout compte fait, son handicap lui avait beaucoup appris, beaucoup donné dans la vie. Et le plus grand de ces enseignements était la patience. Cela en faisait un homme robuste psychiquement, bien que diminué physiquement. Son infirmité lui servait de paravent pour cacher sa détermination maladive, son opiniâtreté crasse. Jusqu’à ce jour, la thalidomide l’avait somme toute bien servi.
La pièce était si étroite, si exiguë, qu’on pouvait aisément confondre accusés et témoins, voire se méprendre sur l’identité de la fautive.
On ne prenait pas les femmes tellement au sérieux à cette époque-là. Et encore moins lorsqu’elles se présentaient comme scientifiques !
Dernier volet de la trilogie du Cirque bleu, Un train de glace relate le retour de Marthe et Hugo vers Montréal, avec de fréquents flash-backs sur leur aventure de l'île d'Entrée. En effet, Marthe retrouve son vrai père, François Bérubé, qui l'attire sur son île au large des Îles-de-la-Madeleine, alors que s'annonce la tempête du siècle. Tout est si étrange… Son père est un mourant qui ne le paraît pas toujours. Il est un mouton noir parmi les anglophones mais trône en seigneur. Ses demi-frères François et David ont des attitudes bizarres, sans compter l'hostilité de tous les habitants. C'est à n'y rien comprendre !
Marthe voulait des réponses. Elle ne trouve que des questions. Que diable sont-ils venus faire dans cette galère ? Ils n'ont qu'un désir : rentrer chez eux, à Montréal, dans le cirque bleu.