AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.84/5 (sur 64 notes)

Nationalité : France
Biographie :

James Holin est né à Paris. S’il passe son enfance entre le Palais royal et la porte Saint-Denis, son poste l’amène à voyager à l’étranger et en province. C’est à cette occasion qu’il découvre la Picardie et la baie de Somme. Charmé par les paysages de cette région, il s’en inspire pour Sacré temps de chien, son premier Polars en Nord. Mais l’auteur n’est pas novice : il écrit depuis plus de quinze ans des romans et des nouvelles. L’une d’entre elle, Le Porteur deTerre, fait partie des textes lauréats du concours de nouvelles 2014 de l’association Musanostra. En 2016, il publie son deuxième polar Un zéro avant la virgule, intrigue politico-financière à Deauville.

Son blog: http://www.jamesholin.net/

Ajouter des informations
Bibliographie de James Holin   (10)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Vidéo de James Holin


Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
« Tamara est une liane élancée et vigoureuse, toujours tendue vers les sommets. Un sourire turquoise qui flamboie sous le secret. Ses mèches dorées, courtes et piquantes comme un souffle d’oliviers, lui tressent une couronne de pensées effrontées. » (page 140)
Commenter  J’apprécie          40
Coucou! Chronique en service presse de «Pleine balle » de @james_holin_ que je remercie pour son envoi.

«Pleine balle » est un roman policier de 260 pages où l’on suit Camerone, un policier aux méthodes douteuses, dans sa poursuite contre un gangster manouche surnommé le Blond.

Ce roman est un bon polar urbain comme je les aime. L’originalité du roman est son unité de temps. Il s’agit en effet d’une course poursuite nocturne, dans la ville de Creil en plein hiver.

Camerone, le policier, va suivre son ennemi juré lors d’un casse, va le laisser s’enfuir et tenter de l’arrêter avec un maximum de faits sur le dos...

Camerone, flic à la fois adoré par son charisme et détesté par sa hiérarchie, n’a qu’un seul objectif, arrêter le fameux « Le Blond ». Pourquoi? Comment? Vous le saurez en lisant ce roman😉.

Camerone, obsédé par son némésis le Blond, va entraîner son équipe dans une spirale infernale.

J’ai toujours aimé les polars urbains, « à l’ancienne », avec un flic torturé, prêt à tout pour arrêter un gangster. « Pleine balle » remplit parfaitement ce cahier des charges. Le récit est intense et sombre comme la nuit glaciale où se déroule cette poursuite.

Le scénario n’est pas incroyable. Pas de retournements de situations tous les cinq chapitres, d’enquête à mille tiroirs. Mais le but n’est pas là.

J’ai aimé le fait que le récit se passe en région parisienne. Ça fait du bien de reconnaître certains lieux pour le Parisien que je suis😊.

L’ambiance est froide, sombre, on ressent vraiment la moiteur de la nuit et le suspens est présent tout au long du récit, avec un final assez touchant.

Je recommande donc ce roman à tout fan de polar bien écrit et à l’ambiance sombre.

Pour plus de chroniques, venez me suivre sur mon compte Instagram: @livres.n.roses !😉
Commenter  J’apprécie          10
Le vacarme et le caquetage, la guerre et la guéguerre, les Internationaux et les indigènes, toute cette gesticulation... Heureusement que tu es là, chère Ceca. Je t’offre une cigarette et tu me souris. Tu as envie de vivre.
Commenter  J’apprécie          30
- Un statut particulier ! Dans mon souvenir, il y a un agent comptable présent sur les lieux. Cela simplifiera. On aura les comptes sur place sans être contraints d’aller à la trésorerie.
- Oui, c’est exact, répondit Lacroix impressionné par les connaissances techniques de sa jeune collègue. Il s’appelle Jean-Guy Bougival. La directrice est une certaine Mme Bokor.
- Inconnue au bataillon !
Commenter  J’apprécie          20
« Il découvre une beauté allongée sur le sein vert du fleuve.Des cicatrices entremêlées lézardent ses hanches de cuivre chaud. Sa chevelure noire rassemblée d’une main douce jaillit par-dessus ses épaules dans un bouillon de vipères. Ses pommettes ont un goût de salicorne sauvage. »
Commenter  J’apprécie          20
Le dernier col franchi, on s’enfonce dans une vallée nervurée de jade. Les eaux endiablées de la Mariola gorgées de neige et d’écume sautent au visage comme des langues de jeunes chiens. Et puis, sans que la vallée ne s’élargisse, on arrive par hasard à Zatar.
Commenter  J’apprécie          20
À la place du mort, son vieux berger beauceron Anastase était couché sur un plaid écossais à carreaux rouge et vert destiné à protéger le cuir. Un filet de bave coulait de ses babines. La bête leva la tête en poussant un grognement quand un chercheur du CNRS prit la parole pour fournir une explication au phénomène. Maxime caressa la tête du chien de la paume.
– T’es comme moi, mon pauvre vieux, tu peux pas les sentir tous ces fumiers ! Je t’enverrai l’armée dans ces foutues cités, moi. Ça ferait pas un pli ! La situation serait vite réglée, je te le dis. Avec ces gens-là, c’est la loi du plus fort. Faut pas discuter. Il faut tout de suite rafaler à la 12,7 mm.
Commenter  J’apprécie          10
Teddy Anatrello prit un cure-dent, se leva. Il avait un ventre proéminent, un Bierbauch, auraient dit les Allemands. Pourtant, il était plutôt pinard que bière. Le commercial enfila sa veste. Tout en mâchonnant son bâtonnet, il regarda sa lourde montre en or. Il tenta le tout pour le tout.
– Bon, merci Gérard. Je vais être obligé de m’adresser à Raymond.
Le visage émacié du président Plankaert se pétrifia.
Teddy venait de sortir la bombe atomique. Au seul nom de Raymond, la bave monta à la bouche de Plankaert. Le Limougeaud Raymond Miribel, le seul gros concurrent qu’il n’ait pas réussi à absorber, était son pire ennemi.
Commenter  J’apprécie          10
Pas, trot, galop, trot, pas. La cavalière faisait travailler son cheval aussi nerveux qu’une Formule 1 en alternant les allures, à l’abri des feuillus. Au bout d’une heure, le cheval fumait. La forte chaleur ne l’aidait pas à récupérer.
Églantine lui flatta l’encolure et relâcha les rênes. Les naseaux dilatés, l’alezan baissa la tête à la recherche d’oxygène.
Ils descendirent le chemin qui conduisait à la maison. Églantine habitait la grande propriété de son père dans le village d’Aizier. Elle y demeurait seule, ses parents étant installés au Brésil.
Commenter  J’apprécie          10
– Douze tonnes de bœuf au max dans une semaine.
– Hein ! s’écria Plankaert. Mais c’est n’importe quoi ! Comment tu veux que je te trouve ça ! Impossible.
– Ils paient bien, Gérard, je te dis qu’ils sont aux abois. Ils sont prêts à balancer un gros paquet de thune.
Plankaert se leva de table. En dépit de ce qu’il mangeait et buvait, il était sec comme une barre Ovomaltine. Hyperactif, nerveux, il brûlait de la calorie à haute dose.
– Non, Teddy, faut rester raisonnable. Quatre ou cinq à la rigueur, mais douze, pas possible. Désolé mon vieux.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Holin (56)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Un zéro avant la virgule" de James Holin.

Comment s'appelle le cheval d'Eglantine de Tournevire ?

Baudelaire
Balzac
Montesquieu

10 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Un zéro avant la virgule de James HolinCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}