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Critiques de Jamie Sawyer (64)
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La guerre sans fin, tome 1 : Paria

Oui, enfin.





10 ans après la fin de la première trilogie, Krell et humains sont alliés, les SimOps sont toujours là et on va suivre Keira Jenkins, ex-bras droit de Lazare avec sa petite équipe de bras cassés, les chacals, dans une sombre histoire mêlant, terrorisme, barbouze, aliens et phénomènes cosmiques.





Si l'on n'est pas trop regardant sur les détails du background qui a déjà été bien développé dans les premiers tomes, on pourrait même lire cette nouvelle trilogie indépendamment.  Irai-je jusqu'à le conseiller, peut -être pas quand même, pourtant, moi qui avait tant aimé le premier opus, j'avais été terriblement déçu par les suivants.



Les personnages sont attachants et diversifiés, une constante de plus en plus présente dans la SF militaire est la place de la femme au combat, ce qui ma va tout à fait. En plus on a une équipe extrêmement hétéroclite ce qui permet d'ajouter un peu de peps, s'il en fallait encore plus à l'histoire. Et comme toujours, un peu d'humour militaire bien bourrin, de l'action à foison, pas trop de tergiversations ou de grandes tirades philosophique sur l'art de la guerre.



On pourrait rapprocher ce début de trilogie aux romans de Tanya Huff (Confédération), en un peu plus soutenu quand même (même si j'avoue préférer Huff à Sawyer).





Bref, si vous avez été un peu déçu de la première trilogie, vous pouvez malgré tout attaquer cette nouvelle sans hésiter.
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Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact

Premier tome d’une nouvelle série de SF militaire, qui en compte déjà 4 et un roman dérivé. Il y aura donc de quoi faire, si les éditeurs pas trop frileux (en fonction donc des résultats de ce premier tome) traduisent la suite.

L’humanité est en guerre, du moins en paix très armée avec une race d’ET, les krells, qui semble être l’ultime aboutissement de la bioingéniérie. Une espèce de mix entre un Alien de R. Scott et une punaise de Heinlein dans Starship Troopers (imagée dans l’excellent film de Verhoevent). Ils se partagent la galaxie et la zone tampon est encore le théâtre d’affrontements sanglants. L’humanité a aussi crée son arme ultime, les simulants. Supers soldats, machine de guerre parfaite, la quintessence du muscle de la réactivité, de simples enveloppes corporelles pour les vrais humains qui les pilotent à distance et téléchargeant y leur esprits façon Avatar de Spielberg. Et quand le super soldat est mortellement touché, l’opérateur se réveille, bien à l’abri à l’arrière.



L’équipe du Capitaine Harris, dit Lazare, chef du commando de SimOps, est envoyé à la rescousse d’une équipe scientifique en train d’étudier un artefact extraterrestre qui semble également impressionner les Krells, mais pour un tout autre raison. Évidemment Murphy sera de la partie et tout ce qui pourra tourner mal le fera. Et sans simulants, on fait moins les malins non ?



Dès les premières pages, les premières lignes même, l’ambiance est posée, elle sera hautement militaire. Pas de doute, on ne va pas s’engager dans la haute philosophie.

On pourra regretter un petit manque d’humour mili (celui qu’on retrouve dans nombre d’ouvrages similaires et dont l’un des derniers en date me revient : L’univers de la Confédération de Tanya Huff).

Les Sims sont puissants et leurs opérateurs le savent, « Je ne suis plus comme eux, je vaux mieux qu’eux », ils ne craignent plus la mort mais le meilleur d’entre eux se retrouvent dans sa vrai peau, il n’en restera pas moins un soldat qui fera son devoir jusqu’au bout. Contre les Krells, contre les humains, puisque évidemment, quand l’humanité n’attaque pas, elle ne cherche qu’à se défendre et n’avancera pas unie face à l’adversité.



Une œuvre forte, qui ne sort pas particulièrement des sentiers battus de la littérature estampillée sf militaire, tristement anémique en France (traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez). Mais un excellent divertissement, pas uniquement axé sur les combats. On découvre (un peu) les personnages (du moins le principal), son histoire, son passé son passif. On réfléchit, (un peu) sur les potentialités qu’ouvrent ces nouvelles formes de combats.

Un univers riche nous est proposé et j’attends avec impatience la suite.

Traduisez, messieurs les éditeurs, traduisez, traduisez.
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La Guerre sans fin, tome 2 : Migration

Les chacals à nouveau au centre de l’histoire dans ce cinquième tome de la licence. Paria est également de la partie. Les Krells sont à nouveau à combattre car zombifiés et la Spirale noire prend également de l’importance.



Je vais faire court. Si tout ce que j’ai dit plus haut ne vous parle pas, c’est que vous n’êtes pas le bon lectorat. Cinquième tome j’ai dit. Inutile d’attaquer par ce tome, vous seriez totalement largués dans l’univers riche de l’auteur.

Quant à moi, j’ai trouvé ce que je venais chercher. De la SF militaire de qualité. Il manque juste la touche de légèreté que j’avais adoré (chez Huff par exemple) pour que ce soit parfait.



Un léger bémol (de plus également) pour un début un peu traînant et malaisant… (La torture a toujours le don de me rendre un peu chafouin (au sens détourné populaire actuel et non au sens littéraire exact – Fin de la parenthèse « tous les jours un mot nouveau ».)



ça s’est vu que j’avais rien à dire de particulier sur ce tome ?
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Lazare en guerre, tome 2.5 : Rédemption

Taniya, arrive sur Cap liberté pour revoir sa mère qui l'a plus ou moins laissée tomber alors qu'elle se trouvait en prison. A peine arrivée, les ennuis commencent.





Roman situé juste avant la fin du second tome. On sait donc ce qu'il advient de Cap-Liberté, mais on sait aussi maintenant pourquoi.



C'est un roman court (à peine  90 pages), qui commence comme l'espace d'un an de Chambers avant de finir par Alien, avec course poursuite acharnée.



On n'a pas le temps de s'ennuyer et le personnage de Taniya est plutôt bien développé pour la taille de l'oeuvre. Mais au final, pour nous raconter, ce qu'on savait déjà (ou du moins ce qu'on subodorait) avec introduction de deux ou trois subtilités additionnelles.



J'espère sincèrement que ces éléments supplémentaires vont prendre une importance capitale dans le tome 3, sinon, la lecture n'est pas vraiment indispensable.
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Lazare en guerre, tome 2 : La légion

Second tome de Lazare en guerre.

La série compte quatre tomes en VO ( plus un dérivé) et déjà 3 traduits.



Un second artefact Bribe est découvert dans le Maelstrom. Du boulot pour la Légion de Lazare.

Dans ce second tome les Krells sont réduit à l’état de figurants.



Alors comment dire : Je me suis ennuyé.

L’univers n’évolue pas. Les flashback sur la jeunesse du désormais commandant Harris n’amènent absolument rien à l’histoire, ni même vraiment à la psychologie du personnage. Les délires pas délire, on ne sait pas, on ne sait plus, sur Héléna dans l’artefact ET m’ont perdu. Le traître à la solde du Directoire qui fait tout foirer fait furieusement penser aux même ficelles du tome 1.



ça manque de punch. D’accord, la sf militaire est tellement sous représentée en France qu’on est presque obligé de lire tout ce qui daigne être traduit, mais franchement pour le coup ce tome passe direct dans la liste des livres que je ne relirais jamais.
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Lazare en guerre, tome 2.5 : Rédemption

Cela fait un long moment que je parcours en librairie les pages de ce cycle et que je n’accroche pas …

Mais récemment, j’explore ce court roman sur la table du libraire et c’est alors un coup de foudre qui se concrétise rapidement dans une lecture enthousiasmante.

Une station spatiale puissante mais fragile par définition , car elle se confronte par nature à un environnement spatial terriblement hostile . Un environnement structurellement dangereux ,qui finalement se pose en un ennemi de chaque instant malgré la beauté des étoiles.

Des épreuves compliquées, rudes et imprévues atteignent les personnages consistants et denses qui animent cet opus.

La trame narrative emploie des procédés quelquefois bluffant, avec en général un sens des liaisons contextuelles véritablement accompli .

La fin est un rebondissement dans le rebondissement. Elle est très réussie, entre autres réussites narratives du meilleur effet , qui s’égrènent au grés de ces pages.

Sinon c’est tout simplement un roman militaire modérément futuriste et tout à fait crédible. C’est l’occasion pour le lecteur de séjourner en station .Le genre de séjour que les amateurs de SF apprécient.

Un séjour recourant à différents supports de vie , à des passerelles de commandements avec leurs postes relais, ou en subissant une gravité artificielle qui est par nature différentielle en fonction des localisations spatiales et des lieux de vie étonnants .

Le « pitch » est simple finalement , mais il est abordé avec ruse et densité.

Ce texte fonctionne sans problème comme un « stand alone » à mon humble avis , point n’est besoin de lire le cycle en entier pour en profiter...

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Lazare en guerre, tome 3 : Le revenant

Semi-déception.



L’alliance est aux abois, coincée entre le directoire et les Krells, mais Lazare a une seule idée en tête, retrouver son équipier perdu puis Elena.



Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteur s’est rattrapé quant à l’action militaire suite au second tome bien trop mou. Ça démarre sur des chapeaux de roues, accélère au milieu et finit à fond. Je devrais être enchanté alors ?

Hélas, il y a un je ne sais quoi, chez cet auteur - ou est-ce du à la traduction - qui m’ennuie. Un style, un rythme, un profond manque de légèreté ?



Mais vu la production anémique en France de SF militaire, mon enfant chérie, je vais lire la nouvelle trilogie, La guerre sans fin. Mais pas tout de suite.
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Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact

Quand Avatar et Aliens rencontrent Au cœur des ténèbres de Joseph Conrad, on obtient un excellent roman au carrefour de la SF de divertissement et de la SF « intelligente »



L’artefact est, bien au-delà de la SF militaire, un roman de science-fiction remarquable, qui se sert de l’ailleurs et de demain pour explorer des thématiques extrêmement profondes : abstraction et déshumanisation de la guerre via l’utilisation croissante de drones, mort, folie, mysticisme (l’auteur s’est puissamment inspiré de Conrad et de Coppola, Kellerman n’étant qu’un autre Kurtz), traumatismes psychologiques, etc. Mais même sur un pur plan baston, ce mélange d’Avatar, Alien / Aliens, Warhammer 40 000 et Apocalypse Now vaut le détour, grâce à son ambiance noire et désabusée, grâce à son rythme savamment étudié, à la psychologie très développée de son personnage principal et à son côté prenant, parfois coup-de-poing. Bref, un excellent livre, alliant SF populaire « de divertissement » et SF « intelligente ».



C’est avec une franche impatience que je vais maintenant attendre les suites de ce premier tome extrêmement solide.



Retrouvez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact

Lu en anglais.



La guerre est en cours entre l'Alliance (les humains) et les Krells, une race extraterrestre avec un contrôle époustouflant de la biologie qui leur permet d'augmenter leurs capacités, de fabriquer leurs armes et mêmes leurs vaisseaux spatiaux. L'Alliance (les humains) compte beaucoup sur Lazare, le capitaine Harris, et ses semblables qui utilisent une nouvelle technologie leur permettant de contrôler à distance des copies d'eux-mêmes, plus grands, plus forts, plus rapides et plus résistants. Justement, une mission quasi suicidaire envoie le capitaine Harris vers une planète, dans la zone tampon entre les humains et les Krells, où un artefact semble subjuguer les Krells. Serais-ce un moyen de vaincre les Krells ?



Un roman de science-fiction militaire avec des combats d'infanterie et quelques (trop peu) batailles spatiales. On a notre dose de mystère avec un chercheur qui semble à moitié fou et paranoïaque, une équipe de chercheurs fortement décimée et tout cela en plein territoire Krell. Les retournements de situation ne manquent pas même si la fin ressemble un peu à du Deus ex machina. Mais le rythme du livre nous emporte et on n'a pas trop le temps de chipoter sur des détails.



En conclusion, j'ai beaucoup aimé le roman et j'enchaine sur la suite.
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Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact

Artefact est le premier tome d'une nouvelle série "Lazare en guerre" dans la superbe collection "La dentelle du Cygne" chez L'Atalante (Metro 2033, Le vieil homme et la guerre, Honor Harrington, Des milliards de tapis de cheveux et bien d'autres bons titres).



Le personnage principal, surnommé Lazare, dirige une unité militaire d'élite se servant d'avatars pour aller se battre en milieux hostiles, sur le même principe que dans le film Avatar de James Cameron (la ressemblance s'arrête ici rassurez-vous).

L'humanité est en conflit avec une race extraterrestre très différente des humains possédant une technologie biologique et une violence extrême. (Pour ceux qui connaissent, un peu, comme dans le jeu vidéo Mass Effect, le roman ici présent me fait d'ailleurs énormément penser à ce dernier par beaucoup d'aspects).



J'ai apprécié le fait que même si on se retrouve dans une unité militaire, nous ne sommes pas plongés dans les coutumes liées à l'armée. On en parle très peu finalement pour se concentrer sur la psychologie de notre personnage principal.

L'histoire est assez classique et reprend les codes de la SF en y prenant toutefois que le meilleur, ce qui en fait une valeur sûre.



Pour clôturer cette chronique, je conseille ce récit aux amateurs de Space Opera ainsi qu'aux personnes voulant s'essayer à ce genre, ils seront ravis de ce premier tome, en espérant qu'il y en aura d'autres et qu'ils seront aussi bien que celui-ci.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Lazare en guerre, tome 2.5 : Rédemption

Lazare en guerre (Intermède – Rédemption) – Jamie Sawyer ( Royaume-Uni, 1979) – 2017 – ed. L'Atlante

D'abord, comment ne pas aimer un auteur qui s'appelle « Sawyer » ? Et comme on me l'a justement parodié « Tom Fauyeur » personnage de Black Coffee nommé « Fauyeur » aussi ah des fois quelques lettres et ça change un monde…

J'apprends un peu trop tard que je commence avec le tome 2.5 … bref ! ceci dit, il fera une excellente entrée en matière.

Et puis Monsieur Sawyer (Vous avez aussi la référence à Lost ?) n'a pas une grosse différence d'âge avec le Phoenix.

Taniya est poursuivie par un Krell, qu'on devine être l'équivalent d'un petit gobelin dans un JDR. Apparemment plutôt coriace. Menace de tuer Daryl (le capitaine). L'héroïne est une femme.

L'histoire se passe en 2261 … Pour votre gouverne…

Entre « l'Alliance » et la blague des Sith ("Si tu n'es pas avec nous alors tu es contre nous" ), c'est un peu inspiré Star Wars.

La légion de Lazar semble être un dividende de « L'Alliance ». Sheldon, Nath, il y a tout un équipage.

Je suis rentré dedans (ça aurait pu ne pas être le cas !) mais pas à 100% non-plus en sachant que j'ai énormément de difficulté avec les livres SF, et la plupart des FF que je n'écris pas, aha ! Il faut faire des efforts cependant…

« « Par Jésus et Gaia » hurlais-je, les mains plaquées contre le toit. »

« Nath est mort ? demandais-je. On devrait peut-être vérifier. »

« Sincèrement, je m'en contrefous, gronda Daryl . Et je ne vais pas traîner dans le coin le temps d'être fixé. »

Une vie et une envie de vivre portées hautes par les personnages.

Je trouve que ce genre d'univers se prête davantage a un Jeu de Rôle ou même pourquoi pas un Jeux-Vidéo.

« Même éloignée, il y a toujours de la lumière, et on ne fait qu'un avec elle. »

Phoenix

++
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Lazare en guerre, tome 3 : Le revenant

Lu en anglais.



L'Alliance est acculée. Les Krells progressent dans la zone de l'Alliance et rien ne semble pouvoir les arrêter. En plus, l'Alliance est infiltrée par le Directorat, la faction humaine adverse. L'Alliance va alors tout miser sur un coup de dé.



Le commandant Conrad Harris et son équipe sont encore à l'avant plan. Il faut dire que ce sont des vétérans parmi les rares à piloter à distance des clones en armure de combat. Mais pour Harris, l'espoir de revoir son amour Elena, disparue depuis 10 ans. passe à l'avant plan. Et on commence fort avec un assaut sur une base du Directorat contenant des prisonniers de l'Alliance.



Une finale échevelée avec des combats d'infanterie, quelques batailles spatiales et un artefact vraiment gigantesque. Et l'Alliance va jouer à l'apprenti sorcier avec la technologie avancée des Shards, une race extraterrestre extrêmement avancée et considérée disparue



Une finale pleine d'action à une série que j'ai beaucoup aimée. De la science-fiction militaire à son meilleur.
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Lazare en guerre, tome 2 : La légion

Lu en anglais.



Grâce à la clé récupérée sur l'artefact de la planète Helios, l'Alliance a maintenant accès à la carte spatiale du Maelstrom. Sans compter que la technologie des Shards (une race extraterrestre très avancée et probablement disparue) est peut-être à portée de main et pourrait aider l'Alliance dans la guerre contre les Krells. Pour ce faire l'Alliance monte une expédition de plusieurs vaisseaux pour explorer plus avant le Maelstrom et , bien sûr, Conrad Harris, et ses compagnons en font partie. Mais c'est en plein territoire Krell !



Un roman de science-fiction militaire avec des combats d'infanterie et quelques (trop peu) batailles spatiales. On a droit à un nouvel artefact des Shards et à une vision inattendue pour le major Harris. Et c'est parti, un gardien énigmatique, une présence mystérieuse, des traitres infiltrés; ce n'est pas l'action qui manque. Par contre, les retours à l'enfance d'Harris ralentissent le rythme et n'apportent pas grand chose. Un tome 2 plus complexe, avec la faction humaine adverse et un aperçu des avancées de la civilisation Shard.



Bien sûr, j'ai beaucoup aimé et j'enchaine sur le tome 3.
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Lazare en guerre, tome 3 : Le revenant

Un final trépidant



Le revenant (signalons d’ailleurs que son titre est -doublement- mieux choisi que celui de la VO, Origins, pour des raisons que vous comprendrez mieux en le lisant) est le troisième et dernier roman du cycle Lazare en guerre, par Jamie Sawyer. Toutefois, il ne marque pas la fin de l’exploration de cet univers par l’auteur, puisque ce dernier a lancé un second cycle, The eternity war (qui compte déjà un livre, le second étant attendu dans six mois), qui se déroule dans le même contexte et reprend un personnage que nous connaissons déjà. Espérons d’ailleurs que l’Atalante en assurera la traduction.



Si j’avais trouvé que le premier tome était un mélange bluffant de SF « intelligente » et de divertissement / action, j’avais en revanche été un peu déçu par son successeur, qui était « juste » un bouquin de SF militaire et n’offrait pas une réflexion aussi poussée sur des thématiques profondes. Qu’en est-il du tome 3, donc ? Eh bien il poursuit dans la veine martiale / horrifique, mais pousse le potar jusqu’à onze, pour nous offrir un final trépidant, où le rythme et la tension ne faiblissent quasiment jamais, et qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Dans l’ensemble, le cycle Lazare en guerre s’impose donc comme un des meilleurs représentants de la SF militaire sorti ces dernières années, sans atteindre toutefois les hauteurs cyclopéennes d’un David Weber ou d’un Jack Campbell.



J’attire votre attention sur le fait qu’arrivé au tome 3 d’un cycle, certains spoilers sont inévitables. La lecture de ce qui suit est donc à vos risques et périls.



L’action démarre six mois après la fin du tome 2 (au passage, Le revenant répond à la question posée par la fin de la novella Rédemption -le tome 2.5 du cycle- au sujet des données informatiques) . La destruction de la base Cap-Liberté a fait perdre à l’Alliance une part énorme de ses capacités offensives et logistiques, mais elle n’est malheureusement pas un événement isolé : les Krells ont lancé des offensives très agressives tous azimuts, sortant de la zone de quarantaine, et le Directoire frappe les Alliés dans le dos chaque fois qu’il en a l’occasion. Tout au long du roman, le lecteur assistera d’ailleurs à la dégradation graduelle des capacités de l’Alliance, jusqu’au final où la Légion est presque livrée à elle-même. Pire que tout, la biotechnologie et les bio-améliorations Krells s’améliorent de façon exponentielle : des formes tertiaires améliorées sont apparues, les bio-toxines de leurs armes sont plus efficaces, leurs bio-vaisseaux sont plus rapides et plus furtifs, etc. Et des rapports non-confirmés parlent même de formes quaternaires…



Malgré ces revers, la Légion n’est pourtant pas sur le front : elle parcourt les marges de l’espace du Directoire Asiatique, à la recherche de camps de prisonniers où se trouveraient Kaminski et le professeur Saul, capturés lors de l’incident de Damas. La scène d’ouverture montre donc l’assaut spectaculaire sur la planète Capa V, surnommée « le tombeau de glace ». Au passage, Harris a été promu au grade de Lieutenant-colonel, et Jenkins à celui de Lieutenant.



Je vais rester discret sur la suite, pour ne pas divulgâcher, mais je vous dirais juste que Harris va se retrouver sur un monde qui a joué un rôle capital dans son passé, avant de pénétrer au cœur du Maelström dans le but de retrouver le VAU Ariane et bien sûr sa chère Elena.



Inspirations



Outre celles déjà signalées dans les livres précédents du cycle, on notera un point (avec des chiens et des Simulants d’infiltration) qui rappelle Terminator, ainsi que tout l’arc sur Devonia, qui évoque très fortement la saga Halo (ainsi qu’une nouvelle parue il y a des lustres dans Ciel & Espace, et qui était appelée La perle, si ma mémoire est bonne). Un point précis rappelle à la fois le film Source Code de Duncan Jones et (un peu) Les enfermés de John Scalzi, l’abordage de l’Ariane évoque celui du Discovery dans 2010, son exploration rappelle Aliens, et les combinaisons Arès ramènent évidemment à Starship Troopers. Enfin, une réplique m’a fait penser à La chute du Faucon noir :



« – On se fait tirer dessus !



– Eh bien, ripostez ! »



Analyse



Ce qui frappe tout d’abord est le rythme de ce livre : il commence sur les chapeaux de roue et ne ralentit que très, très rarement (seulement dans les 3 flash-backs -qui sont donc moins présents que dans les tomes précédents, mais sont très intéressants : on apprend par exemple comment Harris a gagné son surnom de « Lazare »-), jusqu’à un arc final, sur un des mondes les plus importants des Krells, au cœur du Maelström, où la tension dramatique se mêle à un sense of wonder assez colossal, à base d’artefact géant, de machin qui déclare « NOUS SOMMES LA SINGULARITÉ » d’une voix qui ferait passer celle de Barry White (ou de Kader Nouni) pour celle du castrat Farinelli, de gelée… j’allais dire grise, mais en fait elle est plus noire ici qu’autre chose (= de la nanotechnologie autoréplicatrice qui transforme toute biomasse en copie d’elle-même), de sort de toute vie dans la galaxie qui est en jeu, et surtout de grouillage. Je m’explique : en 1992, est parue chez Dark Horse (Zenda chez nous) une BD (Aliens : Guerre pour la Terre) qui suggérait que dans l’univers popularisé par Ridley Scott et James Cameron, il y avait un monde-ruche central, comprenant une Reine Suprême. Si Le revenant ne marche pas tout à fait sur ces terres là, il nous projette cependant sur Devonia, une planète se trouvant au cœur de l’espace Krell, où il y a une telle concentration de bioformes déchaînées que ça ressemble à une table de Warhammer 40 000 un jour de tournoi international, avec douze Tyranides au centimètre carré.



Bref, tout ça pour vous dire que si vous aimez la SF militaire / horrifique à la Aliens, vous allez vous ré-ga-ler (au passage, l’exploration de l’Ariane, et particulièrement du labo, rappellera bien des souvenirs à ceux qui ont vu le film de James Cameron). Et ce d’autant plus que l’auteur a mélangé cette inspiration avec de la nanotechnologie : qui, du biotech et du nanotech, du Krell ou du Bribe, l’emportera, alors que les fragiles petits humains sont là, au milieu ? Soyons honnête, contrairement au tome 1, l’intérêt de ce troisième et dernier opus sera presque purement pyrotechnique, mais dans ce registre, vous en aurez mais alors carrément pour votre argent. On notera toutefois l’exploration de quelques thématiques intéressantes, de nature psychologique (pour Harris, ce n’est pas mourir mais revenir à la « réalité », à son corps normal, qui est de plus en plus difficile : son indifférence à la « vraie vie » est grandissante) ou religieuse (on constatera avec intérêt l’apparition récurrente de « stigmates » sur les vrais corps des membres de la Légion, semblant être un reflet des blessures mortelles subies par leurs Simulants). Le personnage de Harris continue aussi à s’étoffer : Lazare se sent vieux, épuisé, perdu même, parfois. Il est, de plus, atteint du Syndrome du survivant à cause de Cap-Liberté et de Damas.



L’épilogue, s’il est prévisible (un twist se voit venir à dix kilomètres), comme le reste de l’intrigue, d’ailleurs (sans que cela nuise à l’immersion), réserve en revanche un aperçu surprenant de ce que peut être le second cycle. Dès lors, j’avoue être particulièrement curieux de le découvrir. D’ailleurs, on ne sait jamais (^^), si quelqu’un de chez l’Atalante passe par là, je voudrais bien savoir si la traduction de cette deuxième trilogie est envisageable, ou si je peux l’attaquer en anglais directement. Merci d’avance 😉



Un mot sur l’édition



Saluons tout d’abord la qualité de la couverture, qui plus est parfaitement en accord avec une des scènes choc du livre. J’en profite aussi pour remercier l’éditeur pour la citation de ma critique du tome 1 présente en quatrième. Par contre, on signalera deux soucis de relecture / traduction : « Et les deux mitrailleuses latérales étaient équipées de canons d’assaut cinétiques » (traduction inadaptée de door guns, à mon avis, il faudrait remplacer par emplacements latéraux. Parce que dans l’état actuel, ça fait un peu « Les deux épées étaient équipées de haches ») et surtout « Des gens bien, tous. Et tu les as tués dans leurs putains de tanks ! » (où tank doit à mon avis se comprendre, en VO, comme réservoir / cuve pour Simulants, et pas comme un char d’assaut). Mais sinon, rien à dire, la traduction et la relecture sont de qualité.



En conclusion



Le revenant est le troisième et dernier tome du cycle de SF militaire / horrifique Lazare en guerre, et le moins que l’on puisse dire est qu’il conclut de manière trépidante et explosive la saga. Doté d’un rythme constant et très élevé, il attrape le lecteur à la gorge dès les premières lignes et ne relâche quasiment plus jamais la pression, jusqu’à un final aussi apocalyptique que pyrotechnique. Dans un registre presque purement à grand spectacle et d’action (contrairement au tome 1, qui proposait aussi une excellente réflexion sur de profondes thématiques), ce roman ne décevra pas le pur et dur de la SF militaire, un sous-genre dans lequel la trilogie dont il fait partie s’impose comme une des cycles les plus réussis parus ces dernières années.
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Lazare en guerre, tome 2 : La légion

Une demi-déception



Alors que le tome 1 m’avait enthousiasmé, du fait de son mélange d’une SF militaire de haute volée avec une profondeur dans les thématiques et leur traitement qu’on associe plus volontiers à d’autres sous-genres de la SF, ce tome 2 est une demi-déception. Si l’aspect martial est toujours impeccable, en revanche niveau thématiques, c’est un peu pauvre, surtout en comparaison du roman précédent. De plus, si La légion est très intéressant au début et à la fin, le milieu est beaucoup plus mou, et les flash-backs pas franchement passionnants (même s’ils sont incontestablement utiles en matière de world- et character- building).



Bref, un tome 2 un peu décevant, sauf à la rigueur pour celui qui est uniquement intéressé par l’aspect militaire. Même si là aussi, les fluctuations de rythme et le fait que ce soit du déjà-vu (Big Dumb Object et militaires = Richard Morgan, Tanya Huff, etc) peuvent éventuellement impacter le plaisir de lecture de certains.



Cela ne m’empêchera certainement pas de lire la novella Rédemption et le tome 3 (et probablement le second cycle), même si ce sera sans doute avec moins d’enthousiasme.



Retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog.
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Lazare en guerre, tome 2 : La légion

L’environnement change très peu dans Légion. L’homme occupe une partie de la galaxie, son expansion ayant été freinée par la rencontre avec un alien particulièrement agressif, modulable et virulent. Cette espèce partage des traits physiques et de caractère avec les fameux Aliens (Le 8° passager) de la série de films. Elle va même au-delà car sa capacité d’adaptation lui donne un avantage bio-technologique important.



Ce sont les Krells, des êtres bio-mécaniques impressionnants, allant de la simple chair à canon à la nef immense dégueulant du plasma en vois-tu en voilà! L’espèce humaine peine à rivaliser avec eux, et c’est peu dire….



Mais dans Légion, dont le titre ne tente pas de restituer l’idée d’une multitude, les krells seront très peu présents au profit d’un autre invité tout aussi coriace.



Conrad Harris, désormais Commandant, et sa bande de légionnaires, sont envoyés au cœur du Maelstrom à la recherche d’un deuxième artefact Bribe. Le premier découvert et arraché dans le sang sur Hélios, était une clé aux dimensions modestes parfaitement transportable. Ce second objet extraterrestre ne possède pas les mêmes proportions puisqu’il fait la taille d’un petit astéroïde. Plutôt retors et virulent, il ne laisse approcher aucun vaisseau et tire à vue. L’approche est donc particulièrement ardue, mais la Légion Lazare n’est pas dépourvue d’astuces.



Une autre surprise attend nos soldats : cet objet creux est habité par une créature vive et redoutable qui semble protéger l’artefact. Les simulants de Lazare et de son homologue vont tomber régulièrement sous les coups de cette masse sombre et omniprésente…



L’espace relativement clos, l’obscurité qui règne à l’intérieur de l’astéroïde artificiel ainsi que la violence des combats font davantage penser à Alien que précédemment le roman précédent. Il flotte également un parfum horrifique et malveillant qui se met au diapason de cette franchise.



Les protagonistes sont calibrés pour un roman de ce genre. C’est stéréotypé mais efficace, même Conrad qui m’avait un peu agacée initialement me convainc davantage. Ainsi, les flashbacks relatifs à son enfance sont-ils les bienvenus et gomment-ils mon impression artificielle précédente. Cet enrichissement de son background lui donne du corps, et permet au lecteur d’éprouver une certaine empathie. Deux petites touches féminines sont également au programme et atténuent légèrement la testostérone ambiante.



Jamie Sawyer a songé à présenter un département recherche et technologie actif. Ainsi, la technique stimulante connue jusqu’alors céde déjà le pas à des avancées encore plus prometteuses. Les pilotes des aéronefs de protection des bâtiments de la Flotte sont des êtres guidés depuis une cuve, et adapté aux exigences des vols et voltiges spatiaux. De nombreux gadgets font également leur apparition, avec un armement amélioré, des drones, des boucliers, des mécas,… de quoi réjouir les amateurs d’empoignades velues et peu fraternelles.
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Lazare en guerre, tome 1 : L'artefact

Dans un futur assez lointain, l’humanité a colonisé la Voie Lactée mais s’est cassée les dents sur une espèce d’aliens particulièrement agressive et vindicative. Cette rencontre du troisième type a dégénéré en une guerre presque totale bien que le berceau de l’homme ne soit pas (encore) menacé. A la régulière, les Krells sont imbattables, ils représentent la machine de guerre biomécanique parfaite. Aussi, les scientifiques ont-ils réussi à développer un programme de simulants, des clones dont l’ADN a été modifié pour en faire de super soldat. La doublure peut être sacrifié lors d’une mission tandis que son « pilote » survit. La référence à Lazarre paraît donc toute indiquée. Une référence qui montre la volonté de proposer une sf plus réfléchie qu’une simple baston galactique.



Conrad et sa troupe combattent à distance, leur corps reposant dans des cuves tout en étant reliés à leur doublure guerrière. Lors de leur décès, ils retrouvent leurs esprits loin du combat, leur enveloppe à l’abri dans un liquide amniotique de synthèse. Une pratique propice à sauver des vies mais qui « dédramatise » et aseptise la guerre. La mort s’éloigne par l’intermédiaire de ces interfaces simulantes, la réalité du combat aussi, et réduit le tout à un jeux vidéo ?….Une thématique fort captivante qui est proposée par l’auteur, alors que ses protagonistes deviennent des virtuoses dans cette confrontation virtuelle.



Physiquement, ils sont sains. Psychologiquement, c’est une autre affaire.



En effet, Jamie Sawyer propose un roman qui va au-delà d’un simple récit plein de bastons, de testostérone et du claquements sourds de munitions en tout genre. Il dépeint des personnages rongés par le combat, à la fois traumatisé par ces morts répétitives, ce jeu de dupe avec la faucheuse mais aussi sous l’influence grandissante de cette sensation d’immortalité, cette addiction au bourre-pifs, à la boucherie et au danger.



Le premier contact a eu lieu par hasard, mais tout de suite la hache de guerre fut de sortie. Les Krells sont des aliens coriaces, adaptables et taillés pour le combat. La description de quelques spécimens fait inévitablement penser aux Aliens du 8° Passager, avec leur carapace en chitine, l’aspect gluant, les éperons et les dents. Leurs organisation fait davantage penser aux extra-terrestres de la Startégie Ender d‘Orson S. Card avec des formes primaires dirigeant les autres, telle une reine sa colonie d’abeilles. Mais, ce sont surtout les arachnéides de Starship Troopers qui me sont venus à l’esprit. A leur image, les Krells ont la capacité à se projeter dans l’espace, des formes diverses et variés adaptées aux besoins, (même des vaisseaux spatiaux biomécanique), ainsi qu’un bio-plasma comme munition/arme. Même la situation désespérée de l’équipe est similaire au roman de Heinlein.



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La Guerre sans fin, tome 2 : Migration

Salut les Babelionautes

Deuxième tome de cette trilogie "La Guerre sans fin" de Jamie Sawyer terminé, et j'avoue mon plaisir a sa lecture.

C'est un récit ou l'action est primordiale, Jenkins et ses Chacals ont perdus l'un des leurs qui les a trahi, mais le Krell qu'ils appellent Paria ou P, fait parti intégrante de leur groupe.

Cette fois ils ne sont plus des bleus, mais les évènements vont s'enchainer pour les conduire de Charybde en Scylla et bien sur tout ne sera pas rose pour les Chacals.

Un personnage de "Lazare en guerre" fait une apparition mais très vite on ne sait pas ce qu'il devient.

Les ennemis sont nombreux, entre le Directoire, la Spirale Noire et les Krells contaminés ils n'auront pas beaucoup de repos.

C'est vraiment de la bonne Science-Fiction Militaire, n'en déplaise a huglic dont j'ai lu l'avis qu'il a posté, je ne trouve pas que c'est une redite de la première trilogie.

Merci a Florence Bury qui a assurée la traduction de cette trilogie.
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Lazare en guerre, tome 2.5 : Rédemption

Cette novella, qui se place entre les tomes 2 et 3 du cycle de SF militaire Lazare en guerre, permet de mieux comprendre le coup de théâtre de la fin de La légion. Se plaçant quelques heures avant celle-ci, il nous fait suivre Taniya Coetzer, jeune femme récemment sortie de prison qui vient chercher sur la station spatiale Cap-Liberté la rédemption auprès de sa mère, alors que l’installation est victime de problèmes techniques récurrents qui trouveront très bientôt une sinistre explication. Explication qui impulsera un texte au rythme enlevé, course contre la montre et la mort très immersive évoquant fortement Alien 2 et (surtout) 4. Le principal intérêt de ce « tome 2.5 » est que l’auteur bâtit, dans votre esprit et celui de la protagoniste, certitude sur certitude pour mieux les démolir, avec une redoutable habileté. C’est donc un roman court hautement recommandable dont il s’agit, qui, par contre, nécessite la lecture impérative et préalable des tomes 1 & 2 pour être pleinement compris (faute de quoi la fin risque de vous laisser fortement dubitatif !).



Et puis bon, un roman qui cite votre serviteur en quatrième de couverture ne peut être que bon, non ?



Vous trouverez la version complète de cette critique sur mon blog.
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Lazare en guerre, tome 2.5 : Rédemption

Taniya est mécanicienne à bord de l’Edison, un cargo sur le point d’accoster la station Cap Liberté. Elle vient d’un coin obscur : l’Arcologie de Zêta du Réticule, démocratie jusque là indépendante, qui n’a guère eu le choix d’adhérer à l’Alliance. Cette origine permet d’élargir l’horizon du mastodonte politique, de brosser des particularités aux planètes et autres cailloux associés à la fédération, ainsi que de mettre en lumière leurs méthodes éthiquement suspectes. Ainsi, se retrouve-t-on non pas avec une valeureuse Alliance seule contre l’invasion Krell et le Directoire cheenois (orthographié de la sorte), mais avec une entité politico-militaire bien plus ambivalente. Déjà, les tomes précédents semaient quelques éléments sur l’absence de virginité morale de celle-ci, la preuve est désormais faite.



Dès l’approche de l’Edison, quelques perturbations dans les communications laissent planer le doute quand à la l’issue de ce séjour. Les incidents se multiplient une fois sur place, jusqu’au black out total et angoissant. Que se passe-t-il ?… Oh! Surprise! La station est attaquée!Débute alors une lutte pour la survie, dans la lignée d’un Alien.



Le récit est écrit à la première personne; le lecteur découvre avec Taniya les petites pannes, se sent pris au piège en même temps qu’elle au milieu du chaos, affronte le danger de face, cherche les coins et les recoins pour se mettre à l’abri, aide tour à tour un compagnon ou l’autre, assiste impuissant à l’envolée de cervelle, se bat pour trouver une sortie ou pour convaincre un officier entêté. L’oppression corse l’ambiance, tout le jeu comme d’ombres et de lumières qui tap sur les nerfs.



Rédemption est un récit de space opera explosif qui parvient à approfondir l’univers de Lazare en guerre, tout en nous offrant un morceau de bravoure. L’ambiance est proche de celle d’un Alien, avec une course effrénée contre la montre, la mort sur les talons et une oppression de tous les instants. Un excellent fix-up entre deux tomes.



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