Terrain de Je

Salut, ça vous dit un petit voyage tous frais payés au Burkina Faso, sans bouger de votre canapé ? Alors, un… deux… trois… c'est parti !

D'abord je vous présente Jean-Baptiste, qui vient de terminer sa première année au lycée et qui a été convié à visiter son ancien collège qui vient d'être rénové ; on y va ?

Regardez, voici Jean qui arrive, il est dirigeant d'un club qui apporte son soutien au Burkina Faso, et Jean-Baptiste n'a pas cessé de le railler quand il était au collège, et là, vous voyez il se sent moins fier c'est sans doute pour s'excuser qu'il lui propose de l'aider dans ses actions…

Et voilà, c'est comme ça que le projet d'aller repeindre des bâtiments scolaires au Bukina Faso dans le village de Diébougou est né, et nous voici en train de faire les préparatifs pour l'association « coup de pinceau pour Diébougou » et les tâches s'avèrent assez ardues ; c'est bien beau de s'être proposé sur un coup de tête, mais maintenant après avoir recruté des membres, Jean-Baptiste est Président et il faut qu'il se débrouille pour trouver des fonds pour avoir un budget suffisant pour le voyage… Vous voyez comme il se démène ? Il faut dire que Jean, malgré ses soixante-treize ans ne lâche pas l'affaire et pousse les jeunes à agir.

Et hop, nous y sommes enfin, deuxième partie, Burkina Faso et le village de Diébougou ; j'espère que vous supportez la chaleur et que vous n'êtes pas trop regardant(e)s sur le confort et la nourriture. Ben oui, parce que le jeune Jean-Baptiste est un peu déstabilisé par cette différence de niveau de vie, il a du mal à garder une attitude humble et se conduit parfois comme un con. Heureusement, écoutez bien les conseils prodigués par Jean et aussi par le jeune Hermann, ça remet les idées en place, n'est-ce pas ?

Deux semaines à manier le pinceau sous le cagnard, à côtoyer des gens différents dans un environnement plus hostile que la France c'est dépaysant mais c'est aussi enrichissant. Voyez comme Jean-Baptiste se pose de nombreuses questions et accepte parfois de se remettre en cause, pas si con finalement ce jeune. On dit que les voyages forment la jeunesse, et là, nous sommes à la bonne adresse et nous vivons avec Jean-Baptiste une aventure extraordinaire et une belle leçon de vie !

Ah, mais ce n'est pas fini, maintenant voici le retour… Content(e)s de rentrer ? C'est déroutant la première douche avec l'eau qui coule à flots, le réfrigérateur plein de victuailles, l'électricité jour et nuit et toutes ces petites choses dont nous n'avons plus conscience mais qui nous facilitent la vie. Et c'est dans cette troisième partie que nous allons, avec Jean-Baptiste comprendre et grandir. Fini le jeune con, il a un flash et il comprend enfin…

Bref, n'hésitez pas un instant et plongez dans l'aventure avec ce livre hybride entre le roman et le récit autobiographique pour un voyage initiatique dont vous reviendrez enchanté et un peu ému(e) et mettez à profit les sages conseils de Jean.

À lire installé(e) en écoutant du balafon à l'ombre sur une natte avec des coussins, en grignotant des chips d'igname ou des Banfora et en vous désaltérant avec du jus de bissap.

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« Terrain de Je », c'est le voyage humanitaire que l'auteur a effectué au début des années 2000 alors qu'il était un jeune lycéen et qui s'est transformé en aventure humaine. Un jour, il aperçoit Jean, un homme qu'il a déjà croisé plusieurs fois mais jamais avec ce regard. Souvent un peu moqueur, Jean-Baptiste voit cette fois en lui toute la passion qu'il a pour le Burkina Faso et de fil en aiguille, il se retrouve à proposer à cet homme de monter un projet humanitaire. Que s'est-t-il passé dans cette tête pour se lancer dans une telle aventure qui le sortira indéniablement de sa zone de confort ?

L'idée de ce livre est belle et j'ai compris le besoin pour l'auteur de raconter ce voyage personnel mais je me suis perdue en cours de route. J'ai trouvé ces adolescents trop éloignés de celle que j'étais et que je suis, ce qui fait qu'à aucun moment je n'ai ressenti un réel attachement pour les personnes rencontrées. Sauf peut-être pour Jean, qui semblait être un homme d'une grande sagesse sans pour autant mâcher ses mots. Et un petit bémol pour ces nombreux mots inconnus et quelques autres employés de manière étrange à mon sens. Évidemment, j'aime apprendre de nouveaux mots et lisant beaucoup, cela ne m'arrive que de temps en temps lors de mes lectures mais ici, c'était assez fréquent.

Mon côté sensible espérait un plus grand changement personnel, il faut dire que j'ai trouvé ces adolescents plutôt arrogants et dans le jugement. Cependant, je pense que tout est une question de perception et de ressenti. Lorsque l'on rencontre une personne avec laquelle on n'accroche pas, il est difficile ensuite de lui trouver des qualités. Je pense que c'est ce qui s'est passé ici. Bien que moyennement emballée, ce livre est tout de même une aventure humaine faite de jolies rencontres qui les marqueront à jamais et on ne peut que reconnaître leur courage d'avoir osé.

Cette biographie romancée découpée en 3 parties racconte l'histoire de l'auteur qui, à 18 ans, se prépare à se rendre au Burkina Faso avec quelques amis et un guide, Jean, afin de repeindre les salles de classe d'un collège.

Une fois sur place, si la bonne humeur est de mise, la joyeuse bande de volontaires va devoir faire face à la chaleur ou encore à la tourista. Mais leur volonté et leur courage ne saura les stopper.
Et c'est dans cette chaleur étouffante que le jeune homme va se remettre en question mais aussi les autres, leurs attitudes. Et se questionner sur ses propres émotions. le tout livré avec philosophie.


Dans ce voyage hors du commun, où l'entraide, la solidarité et l'amitié priment, l'auteur va s'interroger sur lui-même, sur sa place au sein du groupe, sur ce qu'humainement ce projet va lui apporter et au fil de la lecture s'émanciper, gagner en maturité.
Avec cette différence des cultures, Jean-Baptiste Roussouly prend conscience de ses privilèges. Au travers des rencontres qu'il fait et de ce voyage qu'il a entrepris, on entrevoit sa métamorphose.

J'ai apprécié ce récit de voyage romancé. J'ai voyagé au côté de l'auteur pour découvrir ce petit bout d'Afrique.
Ce fût une lecture enrichissante et insipirante !

Que feriez-vous si on vous proposait de partir au Burkina Faso pour repeindre une école ?

C'est l'expérience que va vivre 6 lycéens dont Jean-Baptiste. On va suivre cette petite troupe, de la préparation de leur voyage à la découverte de ces terres inconnue jusqu'à leur vie pendant 3 semaines loin de chez eux.. A travers le regarder de Jean-Baptite on découvre ce pays qu'ait l'Afrique mais on observe aussi la construction et l'évolution d'un jeune vers l'âge adulte.

Ce livre à la foi récit de voyage et philosophique nous apprend, comme elle apprend à J.B, la valeur de la vie, la valeur de ce que nous avons. En suivant J.B, j'ai partagé ces rencontres avec les habitants mais aussi ces peurs (comme les crocodiles, la tourista...), sa fatigue et j'ai eu chaud (très chaud !).

Si tu aimes le voyage et la philosophie ce livre est fait pour toi !

Suite à sa rencontre avec Jean, un homme attaché au Burkina Faso, Jean-Baptiste, 18 ans, se lance avec 5 amis dans la création d'une association afin de partir dans ce pays pour une mission humanitaire.
Après quelques mois de préparatifs, l'aventure peut commencer dans ce pays totalement inconnu.
Ce voyage, à la fois solidaire, humanitaire et initiatique apporte une réflexion sur la différence de cultures et de pensées.
C'est aussi pour Jean-Baptiste, le voyage qui le fera grandir et s'émanciper.
La description de la vie au Burkina Faso est un enchantement et un plaisir ! J'ai eu l'occasion d'y aller et j'ai retrouvé l'ambiance des villages, des marchés et l'hospitalité des Burkinabè !
Une belle histoire philosophique et enrichissante !
Merci à Jean-Baptiste Roussouly pour cette aventure qui m'a beaucoup touchée.