AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jean-Benoît Hutier (11)


GARCIN
Tu sais ce que c'est que le mal, la honte, la peur. Il y a eu des jours où tu t'es vue jusqu'au coeur - et ça te cassait bras et jambes. Et le lendemain, tu ne savais plus que penser, tu n'arrivais plus à déchiffrer la révélation de la veille. Oui, tu connais le prix du mal. Et si tu dis que je suis un lâche, c'est en connaissance de cause, hein?
Commenter  J’apprécie          200
L'enfer c'est les autres.
Commenter  J’apprécie          40
L'enfer, c'est les autres.
Commenter  J’apprécie          30
LA PREMIERE VERSION DE « TARTUFFE »
La première version de Tartuffe a été représentée pour la première et unique fois le 12 mai 1664 à Versailles devant Louis XIV et sa cour. Le texte n'en ayant pas été conservé, on en ignore le détail précis. À en croire toutefois le témoignage des contemporains, la pièce portait en sous-titre : « L'hypocrite ». Comprenant trois actes, sans doute déjà proches des trois premiers actes de la version définitive, elle était inachevée. Tartuffe y portait le vêtement d'un futur moine mineur.
Commenter  J’apprécie          20
(Inès)
Morte ! Morte ! Morte ! Ni le couteau, ni le poison, ni la corde. C'est déjà fait, comprends tu ? Et nous sommes ensemble pour toujours.
Commenter  J’apprécie          20
LA PREMIERE VERSION DE « TARTUFFE »
La première version de Tartuffe a été représentée pour la première et unique fois le 12 mai 1664 à Versailles devant Louis XIV et sa cour. Le texte n'en ayant pas été conservé, on en ignore le détail précis. À en croire toutefois le témoignage des contemporains, la pièce portait en sous-titre : « L'hypocrite ». Comprenant trois actes, sans doute déjà proches des trois premiers actes de la version définitive, elle était inachevée. Tartuffe y portait le vêtement d'un futur moine mineur.
Commenter  J’apprécie          10
LA BATAILLE DE « TARTUFFE »
Molière a dû pourtant lutter pas à pas pour s'imposer. Presque toutes ses pièces ont suscité des remous et des critiques. Mais aucune n'en a soulevé autant que Tartuffe. Cette œuvre a pour personnage principal un faux dévot, Tartuffe, qui donne son nom à la pièce. Dans la France majoritairement catholique du XVIIe siècle, porter à la scène le thème de l'hypocrisie religieuse était une périlleuse entreprise. Le risque était grand de se heurter à l'hostilité des faux dévots, ulcérés d'être démasqués, mais aussi à celle des vrais dévots, indignés ou inquiets qu'on soupçonne par amalgame et confusion la sincérité de leur foi.
Un tel sujet pouvait aisément passer pour de la provocation ou pour un sacrilège.
Tartuffe engendra de fait un énorme scandale, devint même une affaire d'État, où l'Église intervint, où Louis XIV en personne fut mêlé. Ce n'est qu'au bout de cinq ans d'interdiction et après l'avoir deux fois réécrite que Molière put enfin faire jouer sa pièce. L'histoire littéraire a retenu ce long combat de Molière sous l'appellation traditionnelle de « bataille de Tartuffe », dont il importe de retracer les épisodes les plus marquants.
Commenter  J’apprécie          10
Tartuffe dans la carrière de Molière
Quand Molière crée Tartuffe le 5 février 1669, il a 47 ans. C'est alors un dramaturge expérimenté.
Les Précieuses ridicules lui ont valu son premier grand succès en 1659. L'École des femmes (1662), Le Misanthrope (1666), Amphitryon (1668), L'Avare (1668) ont depuis assis sa réputation. Il a renouvelé le genre théâtral de la comédie qui se cantonnait trop souvent dans un comique facile ou grossier. La comédie s'est élevée, avec lui, au rang de comédie de mœurs et de caractère, rivalisant en dignité et en prestige avec la tragédie.
Commenter  J’apprécie          10
Garcin
le bronze... (il le caresse) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprend que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi. Tous ces regards qui me mangent... (il se retourne brusquement) Ha ! vous n'êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. (il rit) Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru... Vous vous rappelez : le souffre, le bûcher, le gril... Ah ! quelle plaisanterie. Pas besoin de gril : l'enfer c'est les Autres.
Commenter  J’apprécie          00
L'enfer, c'est les autres
Commenter  J’apprécie          00
Le propre de l'illusion est de croire réel ce qui est imaginaire. Que signifie dès lors le vrai et le faux? Corneille déconcerte volontairement le spectateur pour l'amener à son tour à s'interroger sur le réel.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Benoît Hutier (233)Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3664 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}