Jean Calembert

Jean Duchêne, 77 ans le 4 août 2019 devient romancier . Jean Calembert , 77 ans écrit son 1er roman … simple coïncidence ou autobiographie ? Nous allons suivre le destin de 4 personnages principaux qui vont se croiser au fil de l’histoire : Jean , un jeune belge parti aux États-Unis pour ses études , Joe un jeune noir photographe, Marlène et Marcus . Jean se replonge dans son passé et nous raconte son histoire . Un père prisonnier 7 mois avant sa naissance qu’il va rencontrer à l’âge de 3 ans . Il aimerait devenir avocat mais son père a d’autres ambitions pour lui . Jean va partir aux USA pour faire son choix . Il va y rencontrer Joe , un jeune noir . Dans les années 70 le fait d’être noir était un obstacle à un avenir …Une très forte amitié va naître entre eux . Un roman riche en émotions , connaissances qui nous plonge dans l’Amérique des années 70 avec une amitié improbable entre un belge et un Afro américain . 4 personnages principaux qui vont devoir faire des choix avec des obstacles qui vont leur barrer la route comme la violence, l’argent , le racisme . Tous aspirent à une vie tranquille . Au fil de notre lecture l’auteur nous embarque au rythme du jazz dans une histoire captivante . Nous allons suivre ces jeunes en quête de repères , avec des ambitions, des envies . Un voyage entre la Belgique et les États-Unis entre 1960 et 2020 avec un subtil mélange de fiction et de réalité . Envie de suivre ces personnages , cette amitié, Joe qui s’apprête à faire l’irréparable suite à un drame ? Tournez vite la 1ère page qui vous emmènera à la fin avec l’assurance d’une lecture riche et passionnante . Un bon moment de lecture .
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Bien que ce roman ne corresponde pas à mes genres littéraires de prédilection, l’histoire est incontestablement touchante.



La plume de Jean Calembert est tour à tour drôle, sensible, exigeante, assurée.



Je remercie l’auteur de me l’avoir fait découvrir.



Coup de coeur pour l’introduction.

Quel plaisir de retrouver tous les soirs Jean et ses amis. Je ne sais pas quelle est la part de biographie dans ce roman que j'ai aimé lire mais, qu'ils soient réels ou fictifs, j'avais l'impression qu'ils ont vraiment existé. J'ai retrouvé avec plaisir, ayant vécu en Belgique dans mon enfance, des mots que je n'avais pas lus ou entendus depuis bien longtemps (cumulets, fardes, brosser les cours etc...) Merci pour ce beau voyage, M. Calembert, à travers eux dans des pays et des époques différents avec tous les contextes que cela implique (musicaux, politiques, etc..) pendant tous ces moments de lecture.

Un beau voyage autant dans le temps que dans l'espace : des années soixantes à nos jours, de la Belgique aux États-Unis...



Le tout avec une plume sensible et sophistiquée.



C'est un roman qui se lit en écoutant du jazz 🎷 que j'ai d'ailleurs découvert.



Les dialogues sont surprenants de franchise. Peut-être que dans la réalité, on ne se dit toutes ces choses mais ici, dans ce roman, le tabou n'est pas de mise.



Mon passage préféré est le Noël 1988 dans le Montana. La description des lieux est une invitation au voyage & à la paix. Un Noël qu'on rêve tous de passer dans la simplicité et l'amour.



De la fiction ou de la réalité ? Je me suis souvent posée la question. Et puis finalement, cela n'a pas d'importance. Parce que c'est un roman d'amour et d'amitié que je vous encourage à découvrir

Hello les amies, amis.



Voici mon ressenti sur le roman de Jean Calembert.



Le mal aimé.



À lire absolument.



Belle fin de journée



😍😘❤️



Le mal aimé



Jean Calembert



224 pages



Sorti le 1/11/22



Monsieur Calembert, je vous tire ma révérence, j'ai plus qu'adore votre roman, votre histoire, vos personnages.



Trois soirées de lecture qui resteront dans ma mémoire. Je n'ai trouvé aucun mauvais point. Ce roman est parfait.



J'ai fait la connaissance d'une famille comme tant d'autres (à part quelques détails qui ont leur importance). Un père, 2 femmes et 4 enfants. C'est leur histoire qui est relatée, leurs trajets de vies, les petites choses ou grandes, les non-dits qui ont un impact dans leur façon de vivre ou pas ! On sait tout d'eux, on les touche du bout des doigts, j'ai fait partie de leur famille. C'est un roman noir, mais pas si noir que ça, il y a la couleur des sentiments, émotions les plus profondes, ceux qu'on garde caché et qui nous minent. Se taire, se garder tout pour soi, se sentir mal aimé, à cause, de tout ça, mais pas que. On oublie qu'il faut s'aimer pour pouvoir donner et recevoir et être aimé à sa juste valeur, s'ouvrir aux autres, parler, dire son mal-être, partager.



J'ai vu chacun des personnages évolués aux fils des pages, des années. J'ai voyagé avec eux, Belgique, sud de la France, l'Irlande, la côte d'opale. J'ai adoré toutes les références que l'auteur à semer comme la musique, le cinéma, la littérature et aussi l'humour tout au long de pages. J'ai ressenti au plus profond de moi toutes les ressentis, émotions des personnages. C'était hallucinant. Et cela est dû à l'écriture fluide, prenante et apprenante de l'auteur, d'excellents descriptions, des personnages, lieux et atmosphère.



Ce roman est un coup de cœur, cela, je le dis rarement.



Je vous conseille fortement de découvrir ce merveilleux roman.



À lire absolument.

Bonjour Jean.

Le Mal Aimé.......

Un livre que je viens de finir ce matin avant de partir au turbin.

Je devrai le relire.

Cette description des vies, des morts, des amours, des amis, des antagonismes....

Toutes ces blessures qui assemblent et construisent nos vies.

Cette ultime vérité dans les dernières lignes.

Je comprends que tu te sois amusé à écrire.

Beaucoup de similitudes avec Joe Hartfield. Tu excelles, en effet, dans la relation de ces sagas familiales.

Encore une fois, comme dans ton premier roman, tu nous amènes à nous poser des questions et à faire le bilan de notre vie. Qu'a-t-on conservé dans nos bagages après un cheminement plus ou moins long sur cette planète ?

Quel bien et quel mal avons-nous fait ?

Quel héritage donnons-nous à nos enfants, à nos suivants ?

Sur une photo publiée sur Facebook, tu apparais au côté de ta fille. Tu es le bien-aimé. Tu me permets, au travers de cette prise de vue, d'établir un parallèle avec ma fille pour cette complicité.

Je serai bientôt grand-père grâce à mon fils. L'entendre dire à ses parents "je voudrais transmettre ce que j'ai reçu". Quel bonheur de comprendre qu'on a réussi une mission.

Tout le monde ne lira pas ton livre. Il faut avoir vécu pour ressentir les mots couchés sur le papier.

Ce que j'ai encore apprécié dans le Mal-aimé, comme dans Joe Hartfield, c'est cet esprit de tolérance dans l'écriture à l'égard de tes personnages. Tu exposes leurs choix de vie sans poser d'à priori. C'est là que que je te compare à Harper Lee. Elle a une façon de relater les choses, d'amener le lecteur à l'endroit où elle le veut sans prendre parti.

C'est un livre que j'ai lu lentement. J'en ai ressenti la nécessité.

Je devrai le relire plus en profondeur.

Et puis, parce qu'à chaque ligne, comme dans premier roman aussi, on ressent ta passion et ton appétit pour la vie.

Affectueusement,

Michel



Il s'agit d'un message transmis à Jean Calembert directement.

J'ai préféré reproduire l'intégralité de mon commentaire car il avait l'avantage d'un commentaire fait de suite après la lecture de ce livre qui m'a remué.



Michel Wallon

Retour SP sur :



"Le mal-aimé"



de Jean Calembert



C'est dans un huit clos familial, que l'on fait connaissance avec : Lionel (le patriarche), Amanda (seconde épouse de Lionel), Guy (fils du 1er mariage de Lionel), Myriam, Jean-Philippe et Thelma (les 3 enfants qu'on eut Lionel et Amanda ensemble...)



Toutes et tous ont des personnalités bien à eux, autoritaire, effacé, rebelle... Bref, c'est un florilège de caractères très différents.



Peu de dialogue entre le père et ses enfants, surtout avec Guy qu'il a eu avec Jenny, disparue tragiquement...



Amanda, est là pour faire le lien, ou du moins essaie de nouer des relations durables entre tous les membres de cette famille atypique...



Mais lorsque Lionel est victime d'un AVC, tout change et les relations deviennent révélations...



Au fur et à mesure de notre lecture, on s'attache à tous ces personnages, on apprend à les connaître et à découvrir leur vraie personnalité.



Un roman étrange et très plaisant à lire.

C'est avec émotion que j'ai tourné la dernière page et refermer ce livre.

Une écriture d'une franchise absolue, sans tabous, presque "percutante" parfois, un humour (très espiègle) toujours à propos et dans ce savant mélange, des passages poétiques qui donnent une belle profondeur. Petit à petit, on entre avec beaucoup de recul, dans un cercle familial étrange, qui progressivement se resserre et on est happé. Les personnages deviennent très attachants et quel épilogue ! Une très belle lecture.

L’auteur nous propose une saga familiale avec une pointe de thriller . Nous allons suivre les membres d’une famille désunie dans leur quotidien . On y parle d’amour , de disputes , de secret … Une vie de famille qui suite à un accident va connaître des bouleversements . Lionel le doyen de la famille va avoir un AVC qui va remettre en questions les différents membres de cette famille qui doit également gérer la crise sanitaire . L’auteur a l’art de nous retranscrire la psychologie des personnages avec profondeur. Une plume addictive , visuelle qui nous dépeint avec précision les scènes de la vie courante. Laissez-vous vous emporter au cœur d’une famille qui va connaître des rapprochements, des éloignements entre les mal-aimés et la révélation d’un secret que je vous laisse découvrir . Une plume maîtrisée , prenante avec des phrases courtes rendant notre lecture fluide . Un très agréable moment de lecture .
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la plume de Jean Calembert, découverte avec le roman "Joe Harttield, l'homme qui voulait tuer Donald Trump". Les personnages de cette famille, à un tournant de leur vie, sont intéressants et attachants. Merci à vous, Monsieur Calembert, pour ces bons moment passés en leur compagnie.

Chronique familiale très attachante et tellement actuelle.

Les personnages sont décrits avec beaucoup de finesse. Cela nous permet aisément de nous identifier.

On perçoit également les enjeux des non-dits familiaux qui influencent l'évolution d'une famille sur des générations

J'ai été séduite par ce personnage, un digne Don Quichotte Belge qui part à la conquête d'une Amérique plus respectueuse des minorités ethniques et plus solidaire sur fond de musique de Jazz.

Ce livre est plaisant à lire et on y retrouve l'humour Belge, un tantinet surréaliste.

Jean Calembert nous raconte avec sensibilité et justesse, la chronique d'une famille autour de Lionel, le patriarche dont les secrets et les non-dits ont un impact sur la vie de ses enfants. Un évènement médical va d'une certaine façon, reprocher la fratrie et libérer la parole pour le bien de toute la famille.

Une chronique familiale toute en délicatesse… avec un soupçon de thriller !

Avec « Le Mal-Aimé », Jean Calembert suit le parcours d’une famille désunie. Pourtant, l’AVC de Lionel, le patriarche, va déclencher une véritable remise en question de chacun. La fratrie que rien ne semblait pouvoir rapprocher, va tisser de nouveaux liens… plus ou moins tendus ! Mais le terrible secret de famille que Lionel s’est bien gardé de révéler, pèse inconsciemment sur chacun…

Jean Calembert dresse le portrait de ces êtres mal-aimés ou mal-aimants, et pourtant remplis d’humanité, à travers une écriture précise et érudite, où les émotions vibrent tout en subtilité. Avec « Le mal-Aimé », on touche à l’essence même des relations familiales, faites de décalages et de non-dits, et c’est fascinant. Une intrigante mise en abyme questionne le parcours des frères ennemis et ajoute au mystère de leur relation toute en attraction et répulsion. Un récit envoûtant !

Merci Joe ,Jean! Pour cette belle balade entre le sud de la France et les USA, pour cette promenade culturelle, artistique,musicale et humaine,joli , réjouissant mélange savamment dosé,de l'amour, l'amitié...des rencontres que l'on aimerait faire,partager ...

Ce que j'ai retenu du livre, c'est d'abord une écriture simple et narrative. La lecture est aisée. Cette plume m'a fait penser à la façon d'écrire de Harper Lee et cette manière de raconter l'histoire d'une profonde amitié entre deux hommes. Un blanc et un noir. C'est un exposé sur le racisme. Une ségrégation profondément incrustée dans l'ADN d'une Amérique qui accorde plus de valeur à un chien, un chat ou une automobile qu'à une personne noire.

Oui, c'est une histoire d'amitiés. Ce sont des histoires d'amour entre plusieurs personnes qui créent des familles.

Au bout de ce chemin de vies qui dure soixante ans, on retrouve en trame cette profonde amitié et ce cheminement qui aboutit à cette logique d'assassiner Trump.

C'est un livre d'une grande humanité. La façon dont le sujet est traité ne définit pas le livre comme étant pour ou contre le racisme. Mais nous sommes amenés à prendre position.

J'ai décidé de ranger ce livre de Jean Calembert à côté de mon livre de Harper Lee "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur".

Je ne suis pas sorti indemne de cette lecture passionnante.

Le Mal-Aimé est une chronique familiale mêlant intrigue et émotions dans une ambiance enveloppante. Ce livre donne envie de profiter de nos proches, de voyager, de lire, d’écrire, et surtout de nous poser les bonnes questions quant à nos priorités. Les personnages sont profonds et touchants, les relations familiales sont décrites dans toute leur complexité, avec leurs limites, leurs rivalités comme leurs forces et le soutien qu’elles peuvent représenter. Le style de Jean Calembert, agréable, fluide et percutant, porte cette lecture addictive, pleine de mystère et d’humanité.

Mon avis : L'histoire d'une famille, qui questionne sur nos chemins de vie.

Ayant lu et apprécié son précédent roman, j'ai eu envie de découvrir celui-ci. J'y ai retrouvé l'attention particulière que porte l'auteur aux paysages et à l'art, peinture ou musique, qui jalonnent notre lecture. Il est est aussi question de littérature et d'écriture, car dans cette histoire, elle devient une thérapie, une façon de mieux se connaître et de connaître les siens. Se souvenir permet d'exorciser le passé et d'en éclairer les zones obscures. Tel est l'objectif de Lionel, chirurgien à la retraite, qui, ayant élevé quatre enfants, réalise un beau jour qu'il les connaît bien mal. Ainsi chaque chapitre se focalise sur ses relations avec l'un d'entre eux, ou celles de ses enfants entre eux. Finalement, c'est l'un de ses fils qui se met à écrire et publie "Le Mal Aimé", fiction basée sur son vécu, et cette expérience les rapproche. De fil en aiguille, tous se confrontent à leur père et évoluent, comme lui. Leur dira-t-il son secret ?

On a donc ici un procédé intéressant, celui de la mise en abyme. De plus, la plume de l'auteur est agréable, accrocheuse : ses personnages sont suffisamment attachants ou intrigants pour que nous ayons envie d'aller plus loin, en leur compagnie, jusqu'à la fin.

Un roman à découvrir !