Quelle définition peut-on donner au terme de migration. Le déplacement d'une personne ou d'un groupe de personnes pour des raisons économiques ou pour fuir la guerre ou l'oppression
Le concept exposé par Jean-Luc Parant est différent, du moins il le parait. Ce texte nous ramène à la création, à une lointaine époque ou loin des frontières actuelles, loin du brouhaha des guerres NOUS sommes apparus.
L'apparition de l'organe visuel, l'œil, a modifié notre positionnement dans l'espace, mais malheureusement la vision n'a pas apporté à l'homme le développement spirituel nécessaire.
La vue et l'ouïe ne sont pas en harmonie. Nos yeux meurent de trop voir et NOUS avec.
La parole, a quoi sert-elle ?
Les mains qui peuvent faire disparaitre le soleil de notre vue.
NOUS sommes victimes de mensonges on NOUS cache la vérité sur notre place dans l'univers en nous affirmant que nous sommes originaires d'un lieu précis sur cette terre.
Des répétitions et une lecture parfois difficile de trop nombreuses répétitions et un style parfois ampoulé. Dommage pour un sujet si actuel bien qu'éternel
Mais des illustrations de Mark Brusse magnifiques, ces oiseaux, ces nuages, ces paysages qui m'ont ramené dans la baie d'Along.
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Long poème en prose ? Pas vraiment. Difficile de définir cet écrit dans lequel la question migratoire reste éloignée de nos préoccupations actuelles en prenant une dimension cosmique. Tout au long de ces quelques 70 pages sont associés et mis en opposition le soleil et la terre, le jour et la nuit, les mains et les yeux, l'infime et l'infini dans leurs dimensions spatio-temporelles.
L'abus d'anaphores et les redondances m'ont toutefois quelque peu gênée et je pense que le texte aurait gagné à être plus court.
Il me parait également intéressant de signaler le soin tout particulier réservé à l'objet livre : couverture cartonnée et illustrations de Mark Brusse.
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Ce livre est le résultat d'une visite faite par l'artiste et écrivain Jean-Luc Parant à la célèbre clinique psychiatrique de la Borde, qui fut fondée par Jean Oury et où a longtemps travaillé Felix Guattari. La clinique est connue pour avoir été pionnière dans une organisation de la vie où soignants et patients sont associés. Le livre reprend le texte de l'intervention faite par Jean-Luc Parant devant le public de la clinique (soignants et patients), puis la transcription de l'échange qui a eu lieu ensuite.
Comme l'indique le titre de l'ouvrage, on se retrouve plongé dans une situation où les frontières entre folie et normalité sont brouillées. Jean-Luc Parant n'est pas toujours facile à suivre lorsqu'il parle de ses oeuvres et de son activité, que l'on peut résumer en simplifiant un peu à : sculpter des boules et écrire sur les yeux. De temps à autre, au détour d'une phrase, la lumière se fait et la pensée de Parant devient claire, sur ce que c'est qu'être un humain, sur l'expérience du corps, de la vision et de la pensée et de leurs liens. Parant est parfois ésotérique; mais parfois on accède à son monde et on se dit qu'il a touché une certaine vérité.
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Un livre à la fois émouvant et très intéressant. Il interroge sur les notions de migration, acceptation, d'accueil et d'intégration. U texte très bien écrit qui permet de se remettre en question et de s'interroger sur des questions de sociétés qui agïtent sans cesse le débat public.
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