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Citations de Jean-Marie Petitclerc (18)


J'aime définir la citoyenneté comme le sentiment d'appartenance à un groupe partageant les mêmes valeurs. Cette appartenance est synonyme de droits, que confère le groupe - c'est ce que nous pourrions qualifier de rétribution -, et de devoirs, qu'impose la vie en groupe - c'est ce que nous pourrions qualifier de contribution.
(...)
Plusieurs situations sont alors possibles. Soit la contribution est forte et la rétribution faible : on est alors dans une situation d'exploitation. Soit, à l'inverse, la contribution est faible et la rétribution forte : on est alors dans une situation d'assistanat. Je définirai la citoyenneté comme étant celle de l'équilibre entre contribution et rétribution, entre droits et devoirs.
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Ce dont les jeunes ont besoin, si on veut éviter la bascule vers la radicalisation, c'est de rencontrer des adultes capables de les guider dans leur recherche de sens.
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Ecouter, pour permettre à l’autre d’avancer. Tout l’art du dialogue réside dans la qualité des silences.
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Le chemin de l’Evangile est chemin de vérité.
Faire la vérité sur soi, en s’acceptant avec ses limites et ses faiblesses, en ne s’enfermant pas dans un rôle. Il s’agit d’abord d’être capable de s’aimer soi-même si l’on veut être capable d’aimer l’autre. S’aimer comme on est, puisque Jésus nous aime comme nous sommes.
Faire la vérité sur sa relation aux autres. Apprendre à accepter l’autre dans sa différence, et voir dans cette différence la source de l’enrichissement mutuel. Ne se juger ni supérieur ni inférieur à l’autre, mais apprendre à aimer l’autre comme soi-même.
Faire la vérité sur sa relation à Dieu (…)
Adorer en esprit et en vérité, tel est le véritable défi de la prière.
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Aider le jeune à assumer son histoire, aussi lourde soit-elle, c'est la seule manière de pouvoir l'aider à concentrer ses forces sur la reconstruction de son avenir.
Trop de frilosité des responsables, développant comme première stratégie le parapluie, gèle forcément tout système éducatif.
Aucune démarche innovante ne peut être mise en place sans prise de risques. Ce refus constitue sans doute aujourd'hui le plus grand handicap de notre pays
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Savoir rester dans le champ du peu telle est toute l'ascèse de l'éducateur et peu certes ce n'est pas grand chose par rapport à tout mais par rapport à rien n'est ce pas déjà important
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La véritable question à se poser est celle-ci : comment se fait-il que notre génération d'adultes rencontre plus de difficultés que celle d'hier à apprendre aux jeunes à gérer leur agressivité et les inévitables frustrations liées à la vie collective ?
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Il s'agit de travailler dans un esprit de cohérence avec tous les adultes qui cheminent auprès de l'enfant. Le premier droit de l'enfant, à l'orée du XXIe siècle, nous semble en effet être celui de la cohérence des adultes qui l'accompagnent sur ses chemins d'éducation.
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Jean-Marie Petitclerc est prêtre et éducateur spécialisé. Sa réflexion s'adresse aux parents et grand-parents dont les enfants au moment de l'adolescence ne s'intéresse plus à la foi, à Dieu... Il propose une réflexion sur le bouleversement que vivent les ados et comment les accompagner et les aider à grandir humainement et spirituellement.
Un ouvrage qui pose des balises et des repères.
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Respecter l'autre, c'est parfois savoir se montrer intolérant vis-à-vis des actes. Il en est qui construisent l'homme, d'autres qui le détruisent. Il en est qui tissent le lien social, d'autres qui le ruinent. On ne peut éduquer dans la tolérance, mais dans les repères. Et c'est parfois la manière, pour moi éducateur, de respecter les jeunes que de me montrer intolérant vis-à-vis de certains de leurs actes.
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Quel que puisse être le comportement d'un jeune, aussi stupide et inadapté nous paraisse-t-il de prime abord, le jeune a toujours ses raisons de l'adopter.
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Jean Bosco se sentit appelé à aller à la rencontre (des jeunes), en les rejoignant sur leur terrain de prédilection, la rue. Contemporain du curé d'Ars, que l'on peut qualifier de dernier saint du monde ancien, habité par la démarche du "faire venir" en campant sans son église, Jean Bosco peut être qualifié de premier saint du monde moderne, initiateur de la démarche du "aller vers". Ne rêvons pas trop aujourd'hui, comme je l'entends encore ici ou là dans telle ou telle réunion de chrétiens, de faire revenir tous les jeunes dans nos structures paroissiales. Mais allons planter notre tente dans les lieux qu'ils fréquentent. Toute la pédagogie de Jean Bosco découle de cette démarche du "aller vers".
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Accueillir, ce n'est pas se mettre en avant, mais laisser l'autre s'avancer, c'est d'abord apprendre à recevoir.
La première question qui se pose à celui qui veut annoncer Christ aux jeunes est la suivante : Qu'es-tu prêt à recevoir de ceux que tu souhaites évangéliser ?
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P20 - Questions : C'est études poussées en mathématiques ne vous ont-elles pas posé de problèmes dans votre foi religieuse ? N'avez vous pas été tenté par un certain positivisme scientiste ?
Réponse de JMP : C'est le physicien qui pourrait être tenté par le posivitisme. Moi, j'étais plutôt dans le jeu mathématique qui consiste à développer des formes d'intelligence. Je construis un espace, mais c'est moi qui pose le postulat. Et à partir de ce que je construis, je déduis des choses, mais je ne construis pas la réalité.
Dans mon esprit, il est clair que la science essaye de répondre au comment et la religion au pourquoi. Et surtout au "pour quoi ?" en deux mots. Cela signifie qu'il ne faut pas demander à la science de se prononcer sur la finalité du monde ni à la religion d'expliquer comment il s'est construit. Ces deux registres de questionnements n'interfèrent pas. Ce serait une grande dérive pour le scientifique de sortir de son champ pour se risquer, au nom de sa compétence scentifique, sur le terrain du pourquoi.
Ne demandons donc pas à la science d'élaborer un argumentaire pour démontrer l'existence de Dieu.
Pour moi, le travail du théologien n'est pas de prouver qu'il y a des raisons de croire, mais de démolir les raisons de ne pas y croire. Ensuite intervient la liberté de choix, car Dieu nous laisse libres. Il est heureux que nous ne puissions pas prouver l'existence de Dieu de manière scientifique : sinon, nous serions obligés de croire en lui et nous ne serions plus libres.
Je me trouve totalement dans cette perspective de foi où l'on est dans le registre des signes que l'on déchiffre et non dans celui de la preuve. Vouloir prouver l'existence de Dieu n'a pour moi aucun intérêt.
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Aujourd'hui, à nouveau, face à des politiques parfois indifférents, des professeurs découragés, des élèves qui ne sont plus intéressés par ce qu'ils apprennent, je voudrais dire qu'il faut continuer de croire qu'une école authentique peut être construite (Abbé Pierre)
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Tout est toujours question d'équilibre entre la transmission d'un héritage et l'accompagnement de la nouveauté. L'école doit constituer ce terrain où l'enfant est appelé à prendre racine dans l'héritage culturel, social, religieux de son pays de manière à pouvoir éclore à sa nouveauté de sujet.
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Poser sur l'autre un regard de bienveillance constitue la seule manière de pouvoir lui permettre de se remettre en cause. Car je crois que tous nous fonctionnons de la même manière. Nous ne sommes capables de recevoir une critique d'un autre que si nous sentons la bienveillance qu'il nous porte. Sinon, nous sommes tentés d'ériger une batterie de défense.
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Trois conseils à Dominique Savio qui voulait devenir saint : Sois joyeux ! Tout ce qui trouble et enlève la paix ne vient pas du Seigneur ; Sois appliqué dans les tâches de la vie quotidienne et dans la prière. Il ne s’agit pas forcément d’être le meilleur, mais de faire de son mieux ; Sois bon camarade, en te mettant au service des autres.
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