Tous les amoureux de littérature dans les années 70 ne peuvent pas être passés à coté de l’illustrateur, dessinateur, peintre, ex architecte, Jean-Michel Folon, même s’il est un peu oublié aujourd’hui. A cette époque, tous les vendredi soir, l’émission de télévision « Italiques » débute sur un générique signé Folon sur une superbe musique d’Enio Moricone : un univers fait de livres volants et des bonhommes bleus… volants eux aussi. Apostrophes de Bernard Pivot ne viendra que plus tard…
C’est pour moi la grande époque de Folon qui signe alors une série d’affiches toutes plus originales que les autres dans un monde graphique tellement particulier, qu’à l’époque et même maintenant, un Folon reste, comme un Magritte, Belge comme lui, reconnaissable entre mille.
« Les affiches de Folon », un recueil qui contient 24 reproductions d’affiches dont quelques unes de mes préférées : « Le musée de l’affiche », « Dancers » et « Spoleto festival 1977 »…
Dans le monde de brutes qui nous entoure, ces affiches constituent une escapade dans le charme et la douceur. Et puis… Nostalgie.
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C’est le 70eme anniversaire de ce texte. Ne l’oublions pas.
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Universalité à nuancer mais ça marche pour le mieux.
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