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Critiques de Jean-Pascal Dubost (13)
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& Lecons & Coutures II

 

 

Recueil constitué de quatre vingt dix neuf

poèmes en prose ‒ prosains ‒ ,

chacun étant consacré à un auteur,

et constitués de neuf lignes ‒ neuvains ‒ .



Quelle liberté de cette langue singulière,

Quel amour des " paroles-vivantes ",

Quel festival d'Inventions verbales,

Quelle usine de fabrique de mots,

Quelle langue énergisante et roborative.



Le poème devient mitraillette délivrant rafale de vocables,

salutaire au combat, infiniment utile comme nuages ou soleil,

une arme construction massive subreptice, infraliminale.

Le tout enrobé d'un humour bleu-lavande à découvrir.





" LAMBERT SCHLECHTER

Vinzou vas-y va, et va pas mou, fais-le fais, le

murmure en proserie brute et toute et du sexe

dans la plume à la main claviée du charroi

vivant de l’écriture toujours sans rime ni réson

mais comme un chien fou, va, va-moi, branle ta

vieille grammaire, vide la question vide du sens,

endélice-toi l’âme, et fais-en l’essay de toi-

même en conte grivois, c’est-à-dire : pénètre le

monde —

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Kerouac de Huelgoat

Jack Kerouac est revenu en France sur les traces d’un lointain ancêtre, qui au 18ème siècle partit en terre québécoise pour échapper à la prison : cela donnera Satori in Paris, où l’auteur racontera son périple, mais ne retrouvera pas les ancêtres prestigieux dont il rêvait.

Quelques décennies plus tard, dans une sorte de mise en abyme littéraire, Jean-Pascal Dubost marche sur ces mêmes traces, à la recherche cette fois d’une plaque dédiée à Kerouac : il finira par la trouver, non pas dans le village de l’ancêtre (les villageois n’ayant jamais entendu ce nom – « kerouacoquoi ? »), mais, un peu plus loin, dans la forêt de Huelgoat, selon l’indication du libraire local.

Parvenu enfin à l’objet de sa recherche, l’auteur cache mal sa déception : « cette plaque n’était pas une plaque, mais une stèle, dont l’hideux aspect n’avait pour égal que l’hideux aspect d’un marbre funéraire […]. Ni tristesse, ni joie particulières ; rien que le constat de la hideur en totale correspondance avec la grisaille de l’échec de Kerouac. »

Car Jean-Pascal Dubost n’est pas tendre avec Kerouac. S’il avoue qu’il aime son livre parce que c’est un livre raté, il ne ménage pas l’auteur américain : « un excellent écrivain et probablement un pathétique type » ou encore « un pochtron ». Certes, les auteurs américains qui ont usé, voire abusé, de l’alcool sont nombreux : d’Edgar Poe à Jim Harrison, en passant par Faulkner, les exemples ne manquent pas, mais on peut au moins s’interroger sur le rôle de l’ivresse dans leur écriture ? Cela n’a rien d’une évidence pour Jean-Pascal Dubost, même s’il finit par concéder qu’il faut « séparer l’homme de l’œuvre et s’attacher à l’une et pas à l’autre ».



Avec un langage précieux, souvent pompeux ou même ampoulé, le poète déroule son récit et on peut se demander s’il n’est pas lui-même tombé dans le piège qu’il décrit pour Kerouac : « Aucun satori, aucune illumination soudaine, aucune révélation » à la lecture de Kerouac de Huelgoat. Ce qui sauve pourtant ce court récit (qui se veut ?) poétique, c’est peut-être la fin : l’auteur, délaissant les conseils de l’Office du tourisme sur les chemins à suivre, se perd dans la forêt et tombe sur une autre stèle : celle de Victor Segalen, retrouvé mort par son épouse Yvonne dans des circonstances mystérieuses.

Cet autre voyageur, délaissant son pays pour les charmes de l’Asie et ramenant dans ses valises des textes de qualité, n’aura, lui, pas raté la mise en scène de sa mort : un pied de nez à l’auteur américain, qui mourra noyé dans l’alcool et misérable, « môme à maman mort dans son giron après avoir bien raté toute une vie », sans même avoir renoué avec ses aristocratiques ancêtres bretons, malgré son pseudo Satori ?
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Le défait

Voici un récit poétique tout à fait curieux, qui part d'une simple mise au vert, un face à face avec la solitude ordinaire, qui se dilue dans du retour aux sources à la sauce souvenirs d'enfances rurales et qui bascule dans une sorte de délire poétique à tendance trash et satyrique. C'est parfaitement inclassable. cela se lit très bien. On se sent parfois complètement largué. On se rattrape au pinceau mais l'échelle du non sens a été enlevée et on plonge dans un bain de sang (de porc donc ça va) et on se dit à la fin wahou, tout de même ! Désolé c'est court mais c'est du retour brut et spontané.
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Les quatre-chemins

magnifiques souvenirs d'un enfant qui nage dans le bonheur chez ses grand parents : un merveilleux moment vérité et simple
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Arago, Claire

Un petit ouvrage rassemblant des hommages à une auteure que je ne connais pas, allons bon... pourquoi cela me toucherait-il?

Mais... mais le verbe, mais les vers, mais les mots qui approchent cette poétesse sans la frôler, sans la décrire, et qui en disent tant pourtant, qui content la rencontre, le merveilleux hasard, le talent qui refuse de porter ce nom, la poésie chevillée au corps, les idées qui gouttent et font flaque, font mare, font océan, la naissance du collectif, ce lien invisible et infrangible entre ceux qui l'ont lue et le verbe, la langue aimée, chérie, malmenée, au feu la ponctuation, au brasier les rimes, puisqu'on vous dit qu'écrire c'est avant tout être libre...

Touché, je le fus, subjugué aussi. Alors j'ai tapé son nom sur un moteur de recherche, son nom et puis le titre de son ouvrage principal "Pourquoi Tancrède", parce que je me disais "rhô, rien n'est introuvable aujourd'hui...". Aucun résultat.

Splendide frustration.

Pourquoi Claire?
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Le défait

Que vient-il de se passer dans la vie de ce défait ? Un désespoir d’amour, peut-être, qui le laisse vaincu, tombé, couché, remenant*. Dans ses trois premières pages, remarquables, Jean-Pascal Dubost donne une exposition on ne peut plus convaincante de concision et d’efficacité pour le "récit" (merci et salut à l’éditeur qui a osé ce sous-titre en place de "roman") qui va suivre.

Voici ce "défait" quittant sa vie pour rejoindre, ermite solitaire et nostalgique, la ferme désormais déserte, en déshérence, où il a passé son enfance, s’y livrant à la fois au travail d’anamnèse propre à toute écriture et à l’oubli par l’abus d’alcool, se perdant dans sa vie, sa mémoire, sa conscience et ses interrogations inquiètes sur la mort.

Écrit à la troisième personne, ce livre inclut, de temps à autre des passages entre parenthèses où s’exprime directement le je de l’auteur, alternance qui n’a rien, ici, d’artificiel, mais éclaire avec l’honnête pénétrante de l’intelligence.

Télescopant dans une grande variété de registres d’écriture, comme à son habitude si personnelle et reconnaissable, le savant et le populaire, l’ancien et le moderne, le plus souvent puisés dans sa culture du Moyen-Âge ou la parlure normande de son enfance (lesquelles désespèrent le Petit Robert), disant le banal mais jamais banalement, Jean-Pascal Dubost creuse avec une finesse exemplaire (ou plutôt des finesses) le lexique, la langue, la construction, le rythme, n’hésitant pas à jouer parfois d’audaces typographiques.

Tout livre, comme toute vie, oscillant entre vérité (et seulement la sienne, celle de l’auteur, du narrateur) et fiction, celui-là, ancré dans le corps et l’esprit, nous fait comprendre, une fois de plus, que chaque réalité est invention.

Et dans ce récit de terre, de souffrance et de chair, si attentif aux paysages, sons, aux odeurs, aux cinq sens des humains et des bêtes, apparaissent, pour la première fois peut-être dans l’œuvre de Jean-Pascal Dubost, des notations érotiques qu’on ne pouvait imaginer que pertinentes et lucides quand elles viendraient sous pareille plume.

"Le Défait", finalement, est le récit, échappant magistralement au pauvrement autobiographique, d’une victoire: celle de l’écrivain réussissant à prendre le dessus sur son texte — «C’est ça écrire : une paresse active».



* Le mot "remenant", cité à la fin du récit, et qui aurait pu en donner le titre, est emprunté à ce vers de François Villon : «Et Dieu sauve le remenant», signifiant alors « celui qui reste/le survivant».



Critique parue dans "Encres de Loire" n° 53 page 29, automne 2010


Lien : http://www.paysdelaloire.fr/..
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Kerouac de Huelgoat

J’ai découvert ce court récit grâce à Masse Critique et aux Editions du Réalgar.

Kerouac de Huelgoat… j’imaginais le récit des exploits d’un personnage local. Après quelques pages de lecture, je comprends mon erreur : le Kerouac dont il est question est Jack, celui de la Beat Generation, celui de « Sur la route » ;

Jean-Pascal Dubost nous emmène alors à la recherche topologique des traces du passage de l’écrivain sur les terres finistériennes, passage-éclair alcoolisé, recherche inefficace, ou presque.

Alors mon souhait de lire Kerouac se réactive. « Sur la route » m’attend quelque part, je vais m’y plonger. Et pourquoi pas pousser jusque « Satori à Paris » ?

Car ce récit elliptique très court nous emmène à la fois dans la profondeur moussue et majestueuse de la forêt de Huelgoat, et dans la vie de Jack Kerouac. Il nous présente l’homme derrière l’écrivain, avec ses faiblesses et ses bassesses. Il pose le problème de la relation entre l’homme qui écrit et son œuvre : « Il faut à un moment donné séparer l’homme de l’œuvre et s’attarder à l’une et pas à l’autre. » Jean-Pascal Dubost donne sa réponse à un problème sempiternellement posé. Il n’est pas complaisant ni même bienveillant avec Jack Kerouac. IL en a le droit : son récit est intime, il ne prétend pas à LA vérité. Pour appuyer son point de vue, il termine son récit par la description d’une stèle voisine de la plaque de la famille Kerouac, stèle dédiée à Victor Segalen par sa femme.

Et c’est je crois le grand intérêt de ce texte : il nous invite aux voyages, voyage à Huelgoat pour aller voir des stèles commémoratives, pour savourer cette magnifique et mystérieuse forêt. Mais aussi voyages littéraires pour lire ou relire Kerouac, pour lire Victor Segalen, un autre écrivain voyageur ayant des racines en Finistère.

L’écriture de Jean-Pascal Dubost est particulière : le vocabulaire est recherché, parfois précieux, mais la syntaxe suit le rythme des pensées de l’auteur, ses ellipses, ses exclamations.

J’ai trouvé ce récit attachant, original, documenté. Ce n’est pas un essai puisqu’il ne prétend ni à l’exhaustivité ni à l’objectivité. C’est un petit moment de vie, une déambulation sylvestre, littéraire, piétonnière.

J’ai beaucoup aimé l’objet-livre : un format réellement de poche que l’on peut emporter en balade (à Huelgoat par exemple), une typographie claire, une mise en page aérée.

En consultant le catalogue du Réalgar, je découvre des choix éditoriaux risqués, ambitieux, originaux. A suivre et à soutenir…

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La Reposée du solitaire

Le livre se présente comme une suite de notations, aphorismes et citations, à la fois matière et making of du poème.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Du travail





« Du travail, où l’auteur développe dans un journal de réflexion illustré de poèmes son principe du travail poétique et son opposition à la notion d’inspiration », écrit Jean-Pascal Dubost, alors qu’il cherche le titre du texte-journal en cours, ajoutant : « le lecteur approuvera, ce n’est pas convaincant ». Or, depuis longtemps lecture n’aura autant convaincu, faisant la lumière et posant des mots là où s’aventurent souvent en toute inconscience écrivains et lecteurs.

Jean-Pascal Dubost, invité en Ardèche, nous ouvre dans ce livre son atelier de création littéraire. L’objectif de ce temps de résidence est posé d’entrée de jeu : vingt « poèmes-blocs », qui seront autant de points d’ancrage, aboutissement, condensé de réflexions préalables, que balises dans la narration, et donc dans la lecture. Ces poèmes ont pour titre : « de la ponctuation », « de l’énergie », « du rythme », etc. Ils sont soulignés et accompagnés par le beau et pertinent travail de Francis Limérat, qui, lui aussi, chemine, rature, griffe la page.

En fil rouge , cette question : « d’où vous vient votre inspiration », que tout auteur s’est un jour entendu poser, que tout lecteur a un jour formulé, au moins silencieusement Jean-Pascal Dubost y revient tout au long du livre, de manière intelligente, parfois drôle, toujours éclairante.

« J’exposerai ma lutte buttée contre la notion d’inspiration ; la question est moins de savoir d’où vient l’inspiration que d’exposer clairement les moyens de la trouvure (poésie/composition littéraire/trouvaille/action de). Le poète est un trouvier ». Et l’auteur de dénouer, dérouler les processus de l’écriture poétique. « Ecrire, aller chercher sa propre présence ; ne pas attendre passivement ». Contrairement à une idée encore largement répandue, le poème n’est pas donné, il faut aller le chercher, la création va par tâtonnement, hasard, stimulation, impulsion, montage, et se trouve être le résultat d’un long et incessant travail préalable. « Je suis noué pour la poésie », écrit avec humour Jean-Pascal Dubost, qui résume ainsi le long parcours avant d’être prêt, en état de. Le poème ne résulte pas d’un don (le poète « forge dans la recherche »), mais d’un amont de labeur, de lectures, de mise en condition qui créé l’élan et la confiance, tout autant que la rature et l’absence de confiance. « Etre insatisfait du soi-écrivant donne du souffle. L’énergie du désespoir (de ne jamais atteindre la sérénité) ; qui s’amplifie ; qui s’auto-alimente ; qui se cultive ; et se fortifie ».

Nous allons donc avec l’auteur pendant ce temps de résidence, sur place d’avril à début juillet, puis de retour au lieu d’origine de juillet à janvier. Nous lisons ce qui peut être considéré comme le troisième état, celui qui fait suite au journal manuscrit, puis au blog (« journal raturé, retravaillé, nullement livré tel quel sur le blog aux yeux du cyberlecteur »), dont il est laissé trace ici et là dans le livre. Nous croisons de belles notes sur la rature (« la rature est la manifestation de la joie d’écrire »), sur les lectures nourricières (« la vraie vie est dans les livres »), ou sur la marche (« marcher pour solliciter les pensées »).

DU Travail est l’une des lectures les plus stimulantes et réjouissantes de ces derniers mois, un livre qui prendra place aux côtés de Cuisine ou de Cambouis du très regretté Antoine Emaz.





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Le défait





Le Défait se déroule sur un rythme à trois temps. Premier temps, celui qui ouvre le livre : le narrateur revient dans une maison de campagne, lieu de ses vacances d'enfant. Une Marraine l'accueille, lui prête un vélo sur lequel il arpentera routes et chemins. Elle veillera discrètement sur lui. Deuxième temps, celui de l'enfance. Grands-parents paysans, coups de main aux travaux agricoles, premières amours. Troisième temps, celui de l'écrivain, celui du récit qu'on va lire et qui se fabrique – difficilement – sous les yeux du lecteur. Deux « ils » et un « je », trois présents de narration qui s'imbriquent les uns dans les autres, une même langue, qui va chercher ses racines dans la mémoire, les particularismes locaux, et un savoir encyclopédique.



Les brefs épisodes se dégustent comme un bel alcool parfumé. IL est d'ailleurs souvent question d'ivresse dans ce récit, et cela donne lieu à de beaux délires verbaux. Déroulés de longues phrases, coupures sèches, jeux typographiques, Jean-Pascal Dubost ne s'interdit rien, et surtout pas la jouissance des mots, du rythme, de l'humour.



Le tout forme un récit tonique et drôle. Il est rare de trouver dans la littérature romanesque une telle jubilation verbale. Les colères et impatiences de l'écrivain aux prises avec sa narration donnent lieu à des passages particulièrement savoureux. Défait, certes, mais jamais complètement vaincu, notre héros se relève au matin, avec parfois la gueule de bois, pour reprendre le stylo, le vélo, ou le chemin des souvenirs. Et si la narration lui résiste – Jean-Pascal Dubost est poète, cela n'est pas mentionné dans cette fiction, mais le lecteur ne peut s’empêcher d'avoir cela à l'esprit - il sait admirablement manier la langue, en jouer, et partager son plaisir avec le lecteur.

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Kerouac de Huelgoat

Le titre du livre m'avais donné envie de le lire, connaissant la ville d'Huelgoat.

Mais j'ai été déçue car j'ai surtout rencontré une multitude de nom pour une seule personne et je n'ai pas réussi a comprendre ù voulait en venir l'auteur.
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Écrire l'apocalypse

Cinq nouvelles pour retrouver le choc de l’Apocalypse et du Chant du Monde



Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/06/26/note-de-lecture-ecrire-lapocalypse-collectif/
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Intermédiaires irlandais

D'un poète remarquable, voici certes un récit, mais un récit fragmenté dans lequel sa voix, sa phrase, ses mots sont immédiatement reconnaissables — pour notre plus grand plaisir de lecteur.

"Retrouver" ainsi un écrivain quand il passe de la poésie à la prose fait la preuve absolue que "ça ne ment pas, que le vrai n'a pas été sacrifié,

Jean-Pascal Dubost est dans les mots comme dans un pays — ici donc, l'Irlande à laquelle il offre un très singulier portrait amoureux.

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