AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jennifer Becton (52)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Caroline Bingley

Ne jamais refuser une" Austennerie ", quand elle est gentiment proposée , mais cela implique d'avoir lu , ( voir relu et même re-relu et re-revu ) Orgueil et Préjugés .

Oui , il faut bien connaitre cette oeuvre pour apprécier , savourer et se délecter des références, de l'inspiration de l'auteur qui se coltinera le challenge . Cet exercice est comme un jeu entre le lecteur ( connaisseur de l'oeuvre de Jane Austen) et l'auteur .

Pour cette adaptation, il faut savoir que Caroline Bingley est une vraie peste ou le pur produit de son éducation . Souvenez-vous , elle a tout fait pour éloigner son frère de la divine Jane Bennet parce qu'elle était sans le sous . Et de plus , elle détestait Elizabeth Bennet qui lui a ravi Darcy , l'homme ( le titre et le domaine ...) .

Résultat la voilà bannie de Londres et de la propriété de son frère, lequel n'attend que des excuses pour tout oublier. Mais voilà, la Caro, elle est fière (et un peu peste aussi , je l'ai dit...) et il n'en est pas question .

Accompagnée par une dame de compagnie pour laquelle , elle n'a que mépris , Caroline va essayer de se sortir de cette situation par le seul moyen dont dispose une femme de cette époque : le mariage . Et si possible avec un homme titré .

De sorte qu'elle ne voit pas ce qui pourtant crève les yeux : l'associé de son beau-père est un fort bel homme . Oui, mais ce n'est qu'un vulgaire commerçant .

Le salut de Caroline viendra sous la forme d'une petite introspection en accéléré qui lui fera ouvrir les yeux .

Comme avec Jane Austen, tout finira bien et Caroline sera ♫"Libérée, délivrée". ♫

Et moi j'ai été charmée ...
Commenter  J’apprécie          390
Caroline Bingley

Caroline Bingley, jeune femme snob, orgueilleuse et insupportable, est chassée par son frère Charles car elle a voulu empêcher son mariage avec Jane Bennett. L’autrice, Jennifer Becton, nous propose ici de découvrir ce que devient cette célèbre figure de la non moins célèbre Jane Austen.



J’ai eu de la peine à entrer dans ce roman, avec des personnages que je connaissais et reconnaissais, mais d’une plume tout de même bien différente de celle qui m’avait tant plu dans « Orgueils et préjugés ». J’ai commencé à un peu plus apprécier le livre une fois que je me suis fait une raison; personne ne peut remplacer Jane Austen! Hormis cette déception, « cette tromperie sur la marchandise », l’histoire est assez plaisante et elle se lit facilement.
Commenter  J’apprécie          30
Caroline Bingley

Agréable surprise pour cette "austenerie" qui met en scène la détestable Caroline Bingley, personnage secondaire dans "Orgueil et préjugés".

Caroline, bannie par son frère, retourne vivre à la campagne auprès de sa mère. Égale à elle même, elle se met en chasse d'un mari fortuné et bien né. William Charlton, le jeune frère d'une de ses anciennes amies d'internat et héritier du titre de baron est la proie idéale.

On est certes bien loin de l'oeuvre originale et de la plume de Jane Austen mais la romance reste agréable et légère. Bon moment de détente.

Commenter  J’apprécie          60
Caroline Bingley

Jennifer Becton donne vie à Caroline Bingley et c'est d'un réalisme criant. Jane Austen n'aurait rien trouvé à y dire. Miss Bingley est limite attachante que c'en est surprenant mais elle n'est que l'image des femmes de cette époque, dont la liberté est chère à leur cœur.



Sous une plume très agréable à lire, Miss Bingley prend vie et nous emmène à ses côtés dans sa nouvelle opération "trouvons un mari riche" après son bannissement.



Cette situation donne lieu à beaucoup de fous rire tant Miss Bingley a du mal à sortir de cette personnalité de façade. Mais tout ceci cache quelque chose qu'un certain gentleman va voir.



Ce roman plaira énormément aux fans d'Orgueil et Préjugés et vient agréablement compléter la collection.
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
Commenter  J’apprécie          10
Caroline Bingley

Caroline Bingley, voilà bien un personnage que la plupart des lecteurs d'Orgueil et Préjugés ont adoré détester.

Il s'agissait donc d'un véritable tour de force de la part de Jennifer Becton pour nous la rendre sympathique. Il faut reconnaître que dans mon cas ça a marché. J'ai totalement adhéré à ce roman que j'ai lu en une journée.



On retrouve Caroline au moment où elle est renvoyée chez sa mère par son frère Charles après que celui-ci ai découvert ses manigances pour essayer de le séparer de Jane Bennett. Là, elle rencontre Mr Charlton, frère d'une de ses anciennes amies d'internat, devenu héritier d'un grand domaine et d'un titre. Dans son désire de se hausser dans l'échelle sociale, elle n'imagine à aucun moment qu'elle pourrait vivre la même chose que ce qu'elle a fait endurer à Jane. De l'autre côté, il y a Mr Rushton qui loge chez ses parents et qu'elle considère comme un rapiat parce qu'il n'a pas de titre ni de fortune...



Un moment très agréable et une héroine qui devient sympathique malgré elle.
Commenter  J’apprécie          70
Caroline Bingley

Autre titre de Jennifer Becton lu il y a quelques semaines à peine, Charlotte Collins m'avait laissé une très bonne impression, me donnant à penser que l'auteure connait bien l'univers de Jane Austen et qu'elle sait le respecter. J'étais donc plutôt confiante en ouvrant Caroline Bingley, confiante et également très curieuse de découvrir si Jennifer Becton réussirait à me faire aimer ce personnage assez haïssable.

Un peu moins emballée que pour l'autre "austenerie", j'ai tout de même passé un agréable moment et si Miss Bingley ne devient jamais mon personnage préféré, j'ai réussi à la comprendre et presqu'à l'apprécier grâce au travail de Jennifer Becton. Il me tarde désormais de lire un autre roman de l'auteure, persuadée qu'elle pourrait faire un excellent travail avec d'autres personnages secondaires évoluant dans l'univers de Jane Austen.



Caroline Bingley c'est cette jeune femme pas très sympathique qui fait tout pour mettre des bâtons dans les roues aux héros d'Orgueil et préjugés. Jeune soeur de Charles Bingley ayant des vues sur Darcy, le meilleur ami de celui-ci, Miss Bingley fait tout pour éviter que son cercle restreint ne passe trop de temps en compagnie des membres de la ridicule famille Bennet. Mais voilà, malgré ses manipulations, elle ne peut empêcher l'inévitable... Bingley épouse Jane et Darcy choisit Elizabeth...

Trop fière pour présenter des excuses et reconnaître ses erreurs, Caroline est "bannie" et doit retourner vivre auprès de sa mère dans le nord du pays. Société restreinte et campagnarde, compagnie indésirable d'une femme de chambre sans classe, l'avenir semble bien sombre... Seul un mariage avantageux avec Mr Charlton - futur baron et frère de son ancienne meilleure amie – permettrait à notre héroïne de briller à nouveau en société et surtout, d'acquérir un minimum de liberté. Mais les obstacles se multiplient et Miss Bingley devra accepter d'apprendre de ses erreurs et rabaisser un peu son orgueil mal placé !



Vous l'aurez compris, Jennifer Becton nous offre l'aventure de Caroline Bingley après le dénouement d'Orgueil et préjugés et elle nous propose un nouvel éclairage de cette personnalité plutôt antipathique. Nouvel éclairage et évolution de caractère oui, mais pas n'importe comment ! La jeune femme ne change pas du tout au tout et ne devient pas gentille et facile à vivre uniquement parce qu'elle est l'héroïne principale de ce roman. Non, non, non. C'est toujours la même jeune femme orgueilleuse, manipulatrice et cynique que dans l'oeuvre d'origine MAIS, on se rend compte, grâce au temps qu'on passe avec elle, que derrière ce fort caractère se cachent quelques faiblesses qui la rendent plus humaine et donc plus touchante. On parvient même à comprendre ses agissements et à accepter son comportement. Je ne dis pas qu'elle est devenue ma meilleure amie après cette lecture mais disons que lors de mes prochains visionnages d'adaptations ou lors d'une future lecture d'Orgueil et préjugés, j'aurai une approche différente de son personnage.



Jennifer Becton revient ici sur la place de la femme dans l’Angleterre à la charnière du XVIIIe et XIXe siècle. Elle nous rappelle qu’à l’instar de l’antiquité romaine, la femme passait alors de la tutelle d’un père (ou homme de la famille le plus proche : frère, cousin…) à celle de son mari, sa fortune personnelle passant ainsi de l’un à l’autre. Pour parvenir à une certaine liberté et sécurité, il fallait alors faire un « beau » mariage et c’est ce que s’efforce de faire Caroline. Plutôt indépendante pour son époque, elle sait ce qu’elle veut et n’hésite pas à manigancer pour l’obtenir (d’où son comportement parfois antipathique mais que l’on découvre sous un éclairage nouveau). J’ai trouvé le caractère de l’héroïne en accord avec celui offert par Jane Austen à l’origine et évoluant pertinemment sous la plume de Jennifer Becton.

En revanche, je dois avouer que l’élément déclencheur de toute cette petite « comédie », à savoir le refus de présenter des excuses à Elizabeth Bennet (dorénavant Mrs Darcy) et de reconnaître ses torts, semble un peu exagéré et futile… d’ailleurs, au bout d’un moment, je ne me souvenais même plus pourquoi elle restait à ce point butée dans son idée… « Heureusement » qu’elle répète régulièrement son aversion pour Lizzie !



Si les portraits - du personnage principal et des secondaires - sont plutôt bien croqués, l’intrigue dans laquelle ils évoluent connait quant à elle quelques faiblesses. Cousue de fil blanc, on sait dès les premiers chapitres comment cette Miss Bingley va finir… l’ensemble manque donc un peu de péripéties, de quiproquos, de retournements de situation… en bref de complexité ! Mais je le reconnais volontiers, la lecture n’en reste pas moins divertissante et l’on tourne les pages - jusqu’à la dernière - avec plaisir.

Et cela, sans doute, grâce au style fluide de Jennifer Becton. Celui-ci n’est pas exempt de défauts, notamment dans les dialogues (mais quelle est cette manie qu’ont les personnages d’appeler l’héroïne « Caro » !?) et ne brille pas par son extrême richesse, mais il permet assez facilement de se laisser transporter dans l’Angleterre de l’époque et d’imaginer le décor correspondant. C’est une lecture détente, on n’en demande pas plus.



Un peu moins bon que Charlotte Collins à mon goût - sans doute à cause du fait que j’ai beaucoup moins d’empathie pour le personnage de Caroline Bingley - cette petite austenerie se place malgré tout parmi les bons crus du genre. Jennifer Becton nous montre l’héroïne sous un autre angle tout en restant fidèle au texte d’origine. Une suite tout à fait appréciable et appréciée !
Lien : http://bazardelalitterature...
Commenter  J’apprécie          50
Caroline Bingley

J’avais hâte de me plonger dans ce roman consacré à la “grande méchante” d’Orgueil & Préjugés. Qui était-elle vraiment?



Jennifer Becton réussi à la rendre sympathique et attachante. Certes elle a tout fait pour saboter la relation de son frère avec Jane, mais elle n’obéissait qu'aux règles qui régissent la haute société anglaise. Son bannissement par son frère ne lui ouvre pourtant pas le yeux, il lui faudra vivre par elle-même la même expérience pour enfin se rendre compte de ce qu’elle a fait.







J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman, je me suis attachée à Caroline. Elle doit se battre dans un monde où la femme n’a aucun pouvoir. Un monde où les origines sont beaucoup plus importantes que le compte en banque.



Ce roman apporte un nouvel éclairage sur un personnage secondaire important de O&P. On découvre la vraie Caroline, qui n’est pas très loin de celle que l’on connaît.



Décidément j’aime beaucoup les romans de Jennifer Becton!


Lien : http://mondedemara.canalblog..
Commenter  J’apprécie          10
Caroline Bingley

Ce livre est fabuleux et met en scène un des personnages les plus antipathiques d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Je n'étais au départ pas très enthousiaste lorsque le livre est sorti (je n'aime pas cette chipie de Caroline Bingley ) mais l'auteur a su garder le ressenti du personnage très imbu de lui et petit à petit amené le lecteur à l'apprécier en lui faisant découvrir une autre facette de la demoiselle.



C'est une merveilleuse façon de rendre hommage à ce personnage. Bref, séduite par ce roman magnifique
Commenter  J’apprécie          20
Caroline Bingley

Jennifer Becton nous propose ici une suite d'Orgueil et préjugés centrée sur le personnage de Caroline Bingley. Pour une fois qu'elle ne finit pas avec un vieillard laid sans attrait parce qu'elle a joué le rôle de la méchante dans le livre originel, j'ai bien aimé ce livre, et les similarités aussi bien que les clins d'oeil que l'auteur a fait avec Orgueil et préjugés : la relation entre Caroline et Mr Rushton rappelle un peu celle de Darcy et Elizabeth au début, avec les joutes verbales qu'ils se font, qui peuvent faire croire à leur entourage qu'ils ne se supportent pas, alors qu'au fond..., puis il y a aussi la façon ironique dont Lavinia traite Caroline en l'éloignant du frère. Vers le cinquième ou sixième chapitre, on devine aisément avec quel personnage Caroline va finir. Cela n'empêche pas que ce roman a été intéressant à lire, surtout avec les rebondissements vers les derniers chapitres.



Je ne suis toutefois pas d'accord avec l'auteure lorsqu'elle suppose que Caroline Bingley n'a jamais rien ressenti envers Mr Darcy :D Bien sûr, la seule et unique ultime motivation de la jeune femme en voulant l'épouser était de mettre la main sur tout ce qu'il représente, fortune, domaine, rang etc mais au delà de cela, elle ne ressentait rien de bien profond peut-être et je dis bien peut-être :D , mais au moins il y a eu tout de même une certaine attirance même infime. Mais après, chacun son interprétation.



A part cela, j'ai aussi aimé la petite apparition de M et Mme Bingley, et de M et Mme Darcy, avec le coup du Mlle Bingley qui les regarde à travers la porte. Il y a un point sur l'agissement de M Bingley que j'ai du mal à comprendre, qui est d'ailleurs l'élément déclencheur de l'intrigue de ce livre. Cela ne m'étonne pas que sa sœur en ait été offusquée et s'en est sentie humiliée. Pourquoi devrait-elle adresser des excuses à Elizabeth Bennet. Mais malgré tout, cela a mené à la discussion fort intéressante ente Caroline et Elizabeth qui a été assez amusante, elles se sont bien comprises :D



Je n'ai jamais envisagé de lire l'autre livre de l'auteure, Charlotte Collins mais après avoir lu Caroline Bingley, maintenant je veux découvrir Charlotte Collins.
Commenter  J’apprécie          20
Caroline Bingley

Caroline Bingley est issue du roman Orgueil et Préjugés. Étant la sœur de Charles, elle fait tout son possible pour que celui-ci fasse un mariage qui puisse élever la famille socialement. Mais comme vous le savez certainement - sinon ne lisez pas la suite et ruez vous sur Orgueil et Préjugés.



Le roman débute sur une demande particulière de Charles auprès de sa sœur Caroline. Celle-ci doit s'excuser non seulement auprès de Jane mais aussi d'Elizabeth. Il essuie un refus catégorique concernant Lizzy et envoie donc sa sœur séjourner chez leur mère, dans le nord de l'Angleterre.



Caroline se retrouve alors humiliée mais elle reste elle-même tout au long du roman. Elle est fière, hautaine, cinglante avec les gens moins fortunés qu'elle et ne recherche que la bonne société. La suite de l'histoire tourne donc autour de l'avenir de "Caro" et comment elle compte s'en sortir.



Elle est certes difficile mais en lisant ce roman on comprend - un peu - mieux sa façon d'agir et de réagir. Jennifer Becton maîtrise très bien la personnalité de Caroline Bingley et respecte parfaitement la plume d'Austen. Elle restera égale à elle-même à mes yeux mais lire une suite à sa vie après le mythique Orgueil et Préjugés était intéressant.
Lien : http://janeaustenandherworld..
Commenter  J’apprécie          40
Caroline Bingley

Caroline Bingley, notre héroïne, est détestable de snobisme, dans la pure continuité d'Orgueil et Préjugés, et il est tout simplement impossible de compatir à ses (soit-disant) malheurs. Il lui faut d'ailleurs beaucoup de temps pour s'amender (et encore partiellement !) mais peu à peu on s'attache quand même à la jeune femme, et on finit par adorer la détester...



L'intrigue m'a paru longue à démarrer, mais j'ai bien aimé la suite, lorsque les événements se précipitent, et plus encore le dénouement inattendu ; enfin, pas tout à fait inattendu, mais qui prend une forme assez surprenante et donne sa touche d'originalité à cette romance historique qui aborde aussi avec réalisme la question de la place de la femme dans la "bonne société" du XIXème siècle.



J'ai également apprécié que Charles Bingley, Darcy et Jane et Elizabeth Bennet fassent une brève apparition dans l'histoire : c'est toujours une plaisir de retrouver les héros d'un de mes romans préférés et en même temps je préfère qu'on ne m'en dise pas trop, pour préserver l'image que je me suis faite d'eux à travers la plume de Jane Austen...



Le style est un peu figé et les dialogues manquent de naturels, Jennifer Becton ayant voulu rendre hommage aux livres de Jane Austen jusque dans le style d'écriture et pas seulement dans le scénario (les péripéties de Caroline Bingley font fortement écho à ce qu'elle a elle-même fait subir à Jane Bennet).



Au final, malgré un début difficile, j'ai bien aimé ce roman plein d'ironie.

Commenter  J’apprécie          340
Caroline Bingley

J'ai beaucoup aimé ce livre. Le personnage de Caroline est à la fois cohérent avec "Orgueil et Préjugés" et agréablement surprenant. Même si la finalité de l'intrigue se devine très tôt, son déroulement n'en est pas moins intéressant
Commenter  J’apprécie          20
Caroline Bingley

Ce roman met en lumière l'un des personnages secondaires les plus détestés d'Orgueil et Préjugés : j'ai nommé l'orgueilleuse, égoïste, hypocrite et vaniteuse Caroline Bingley.



Je n'attendais rien de cette austenerie, mais je dois avouer que j'ai été fort agréablement surprise. Et pourtant, Caroline y est dépeinte plus snobinarde et méprisante que jamais.

L'action prend place immédiatement après le double mariage de Charles Bingley avec Jane Bennet et de Fitzwilliam Darcy avec Elizabeth Bennet. Mortifiée, Caroline n'a pu empêcher ce dernier. Pire, elle se voit contrainte par son frère de rejoindre leur mère dans leur propriété au nord du pays, loin de toute civilisation, accompagnée du chaperon qu'il lui a imposé, Mrs Pickersgill, une femme forcément sans distinction puisque d'un rang inférieur au sien, et d'y rester tant qu'elle ne se sera pas excusée auprès de la nouvelle Mrs Darcy.

Décidée à quitter son exil sans avoir à s'humilier auprès de sa rivale, Caroline se met en chasse d'un mari fortuné et bien né. C'est alors qu'elle apprend la présence dans la région de son amie de pension, Lavina, venue aider son frère Mr Charlton à relever son titre de baron laissé vacant par la mort de leur frère aîné. Déterminée à revenir à Londres par la grande porte, Caroline se met en tête de se faire épouser par lui...



J'ai beaucoup aimé les personnages de Mrs Pickersgill et Mr Rushton, l'ami de la famille, leur comportement très digne face à Caroline malgré les remarques désagréables de cette dernière. La jeune femme, qui les a pris en grippe dès le début, refuse en effet de prêter l'oreille à leurs judicieuses remarques ou mises en garde. Il faut dire que Mr Rushton ne peut s'empêcher de la taquiner, parfois un peu rudement, braquant la jeune femme contre lui.



L'auteure ne peut s'empêcher d'utiliser certains des ressorts de l'œuvre originale mais appliqués à Caroline, or, ils étaient tellement bien intégrés à l'intrigue que cela ne m'a même pas agacée ! ^^

Quelle jubilation de voir la détestable sœur de Charles Bingley subir à son tour ce qu'elle a infligé à la douce Jane Bennet !



Bien que l'auteure respecte le caractère des personnages de Jane Austen et globalement les usages de l'époque, elle prend parfois quelques libertés qui détonent (l'insulte que Caroline utilise, son surnom "Caro" - so shocking ! -, la décision de Charles d'exiler sa sœur, ce qui ne correspond pas à son caractère conciliant et bienveillant, la tentation de Caroline de s'enfuir avec son prétendant, la rapidité avec laquelle elle convient de ses sentiments après s'être opposée si durement à l'élu de son cœur)...



Alors, même si cette suite de Jennifer Becton n'est pas exempte de défauts, j'ai passé un excellent moment en compagnie de Caroline Bingley... vivivi... Son évolution se fait en parfaite cohérence avec son caractère : elle ne change pas en profondeur, juste ce qu'il faut pour qu'on la comprenne et commence à l'apprécier. En ayant accès à ses pensées, on se rend compte que derrière cette arrogance et cette obstination se cache une certaine vulnérabilité, ce qui la rend plus humaine. Alors bien sûr, Caroline étant Caroline, elle ne se dépouillera pas de sa nature hautaine juste par amour, mais c'est justement ce que j'ai aimé : elle reste authentique et fidèle à elle-même tout en sachant à la fin reconnaître certains de ses torts. A l'occasion de cette amende honorable, on retrouve Elizabeth Darcy, et ce face-à-face entre les deux femmes est tout à fait convaincant ! D'ailleurs, l'auteure a été assez maligne pour ne faire apparaître que fugitivement les personnages emblématiques d'Orgueil et Préjugés, évitant ainsi les maladresses et la sensation de trahison qui sont les écueils principaux de certains romans para-austeniens.
Lien : http://parthenia01.eklablog...
Commenter  J’apprécie          40
Caroline Bingley

A la suite de ma lecture de Charlotte Collins de Jennifer Becton, j’étais perplexe à l’idée de lire son autre roman para-austenien Caroline Bingley. Pourtant, j’ai dévoré les 370 pages de ce roman en à peine 3 heures et je dois avouer que ma lecture m’a séduite et m’a permis de me replonger avec bonheur dans l’univers d’Orgueil & Préjugés mais surtout de découvrir ce qu’il s’est passé quand Charles Bingley découvre ce que sa sœur a fait et pourquoi.



Caroline Bingley est une femme humiliée. Exilée chez sa mère par son frère qui ne lui pardonne pas ses actes, celle-ci refuse de faire des excuses à Elizabeth Bennet devenue Elizabeth Darcy. Bien décidée à ne pas se laisser faire, elle fera tout pour séduire et épouser Mr Charlton, héritier du titre de baron, dans le seul but de ne pas s’excuser et de prendre sa revanche sur son frère. Mais très vite, elle se rendra compte que les apparences sont trompeuses et que ses amis et alliés ne sont pas ceux en qui elles croyaient…



Un roman fidèle à Orgueil & Préjugés



Ce qui m’a vraiment accroché et plu dans ce roman c’est qu’il est vraiment fidèle à Orgueil & Préjugés et en constitue une bonne suite qui serait du point de vue de Caroline Bingley. Ce personnage qui m’était antipathique dans l’œuvre originale de par sa froideur et son côté manipulateur est resté tel quel si bien que je n’ai pas été déroutée par un changement de comportement trop brusque. En effet, quand vous ouvrez ce roman, vous vous situez quasiment à la fin de l’œuvre originale et vous retrouvez une Caroline Bingley amère et froide, calculatrice et détestable comme Jane Austen l’avait décrite.



Par ailleurs, on retrouve ici certains personnages d’Orgueil & Préjugés puisque l’on peut voir apparaître Jane & Elizabeth Bennet mais aussi Charles Bingley et Fitzwilliam Darcy. Malgré tout, l’histoire étant concentrée sur Caroline, c’est son entourage proche que l’on découvre avec sa mère, son beau-père, sa meilleure amie, sa dame de compagnie (engagée par Bingley) etc. Ainsi, on voit comment celle-ci évolue, comment elle manigance des projets et des plans de façon à retrouver son honneur et sa place dans la haute société, elle qui dénigre tant les fortunes issues du commerce.



Un roman qui permet de découvrir un personnage



Cependant, le point fort de ce roman réside dans le fait qu’il nous permet de découvrir un personnage qui est à la fois secondaire et essentiel à l’œuvre de Jane Austen. En effet, Caroline Bingley est un personnage secondaire dans le sens où elle n ‘est « que » la sœur de Bingley et que l’intrigue ne se déroule pas autour d’elle alors même qu’elle est essentielle à l’histoire puisque c’est elle qui va comploter avec Darcy pour séparer Jane et Bingley.

Jennifer Becton nous permet donc ici de découvrir qu’elle personne elle est mais aussi ses opinions, sa façon de voir de le monde tout en nous dévoilant, petit à petit, ses souffrances. On peut donc considérer que ce roman marque un magnifique travail d’analyse concernant Caroline qui n’est pas forcément celle que l’on croit. En bref, c’est un roman où l’on découvre la « vraie » Caroline Bingley ! Et j’ai adoré ça puisque du coup elle m’est devenue plus sympathique bien que je ne cautionne pas ses agissements.



En conclusion, un excellent roman que je ne peux que recommander aux amoureux (comme moi) de Jane Austen et d’Orgueil & Préjugés. Cependant, je vous conseille tout de même la lecture de l’œuvre originale avant ce roman sinon vous n’allez pas forcément tout comprendre et si vous voulez lire le livre ensuite, vous vous serez spoilé la fin ! Je finirais juste par remercier Milady Romance de publier toutes ces œuvres para-austeniennes qui font mon bonheur et mon comble de joie à chaque nouvelle parution.

Commenter  J’apprécie          60
Caroline Bingley

J'ai apprécié ce roman, spin-off d'Orgueil et Préjugés réussi à mon sens, contrairement à Charlotte Collins du même auteur.

A quoi cela tient-il, difficile à dire.

Dans Orgueil et Préjugés, Jane Austen avait clairement fait de Charlotte Collins un personnage sans intérêt, ce qui était sans doute moins le cas pour Caroline Bingley.

Ce roman est plus encré que Charlotte Collins dans la suite immédiate d'Orgueil et Préjugés, on y retrouve plus de personnages du roman de Jane Austen.

Et même si l'on sait dès les premières pages comment le roman se terminera, le caractère bien trempé de notre héroïne, la proximité avec l'intrigue d'Orgueil et Préjugés, l'immersion dans l'univers de Jane Austen sont sans doute à l'origine de mon enthousiasme.

Commenter  J’apprécie          130
Caroline Bingley

Qui n'a pas adoré détester Caroline Bingley, que se soit en lisant Orgueil et Préjugés ou en visionnant l'une des adaptations existantes. Pourtant, j'ai toujours eu le sentiment que Jane Austen ne dédaignait aucun de ses personnages. Elle les critique certes, montrent leurs mauvais côtés mais ils sont souvent également le fruit de leur époque ou de leur éducation et leur créatrice me parait prompte à leur pardonner ou tout au moins, à avoir pitié d'eux. Et c'est plus exactement ce que je ressentais pour Caroline Bingley.



Jennifer Becton prend la relève brillamment sur ce point. Elle nous montre le point de vue de Caroline, ce qui motive ses actes, ses peurs, ses faiblesses et au-delà de la peine qu'elle peut nous inspirer, on en arrive même à l'aimer. Si, si, à la fin, j'aurais volontiers pris sa défense contre Elizabeth Bennet, c'est dire! Quand on en arrive à la compréhension d'un personnage, ou d'une personne, c'est également valable dans la vie, il devient difficile de lui en vouloir. C'est quelque chose que j'ai appris avec les années et l'expérience, et je suis extrêmement reconnaissante à Jennifer Becton de m'avoir fait apprécier Miss Bingley, dont je comprends les angoisses. Je suis même certaine que cela modifiera ma prochaine lecture de P&P avec de nouvelles perspectives à explorer.



J'ai également ressenti un vrai lien avec l'oeuvre originale grâce au personnage choisi. Miss Bingley y tenait un rôle important et en la retrouvant, on retrouve un peu d'Orgueil et Préjugés, plus qu'avec Charlotte Collins je trouve, ou avec d'hypothétiques filles Darcy (nièces, cousines, soeur de la belle-fille au troisième degré par alliance...).



Malgré tout, vous commencez à me connaître, je suis très tatillonne lorsque l'on touche à mon auteur favori et on est loin de la complexité de l'oeuvre de Jane Austen. J'ai relevé quelques incohérences, j'ai été agacé par l'emploi du surnom "Caro" pour nommer Miss Bingley, j'ai vu venir l'intrigue amoureuse à 1000 lieues mais ce n'était ici pas assez important pour me gâcher ma lecture. Et si cela reste une romance légère, qui se lit facilement, elle n'en est pas moins des plus agréables.


Lien : http://janeausten.hautetfort..
Commenter  J’apprécie          30
Caroline Bingley

J’ai véritablement passé un bon moment avec ce roman para-austenien de Jennifer Becton. Pour mémoire, j’avais déjà beaucoup apprécié Charlotte Collins. Celui-ci ne m’a pas autant plu, mais ça reste un bon roman consacré pourtant à cette détestable Caroline !



Nous sommes juste après le mariage de Bingley et Jane : Caroline est en route pour Kendal, dans le nord du pays, envoyée en exil par son frère qui ne lui a pas laissé d’autre choix puisqu’elle a refusé de présenter ses excuses à Elizabeth, devenue Mrs Darcy. Aussitôt sur place, Caroline fomente ses plans pour retrouver une place plus élevée dans la société, mais ses plans ne vont pas bien se dérouler…



Consacrer tout un roman à cette peste de Caroline, qu’on a (que j’ai en tout cas) envie de gifler tant en lisant le roman qu’en visionnant les adaptations ? Pari risqué pour Jennifer Becton, mais je dois dire, pari réussi ! Avoir son point de vue sur la situation permet déjà de relativiser sa « méchanceté ». Certes, ce n’est pas une sainte, elle n’est pas gentille et ne vise que ses propres intérêts ; mais comment s’en sortir autrement dans une société où les hommes décident encore de tout ? Comment réfléchir autrement quand on a été conditionnée dès l’enfance à se trouver le plus beau parti imaginable et à briller en société ? Si on n’en vient pas à aimer Caroline, malgré tout on peut la comprendre, et personnellement j’ai même apprécié certains de ses traits d’esprit.



L’écriture de Jennifer Becton est telle que je m’en souviens : agréable, fluide, sans accroc. Globalement, les conventions sont bien respectées, même si deux-trois choses m’ont paru un peu exagérées. L’auteure a su distiller un peu d’humour dans une histoire pourtant pas si drôle, et c’est agréable. Les nouveaux personnages ne sont pas trop nombreux et ont tous leur place dans cette nouvelle configuration des choses. Je regrette seulement qu’on ne voie pas davantage les personnages principaux d’Orgueil et préjugés, qui sont tout de même présents, bien lus que dans les livres d'Elizabeth Aston. Sur l’histoire en elle-même, eh bien, je dois dire que j’avais tout deviné dès l’apparition d’un certain monsieur. Les péripéties diverses et variées menant à l’inévitable mariage ne m’ont pas moins divertie, j’étais ravie de voir Caroline se tromper, chuter, se relever, ouvrir enfin les yeux… Et trouver sa propre fin bien elle, indépendante de tous.



Je suis décidément très étonnée par cette auteure américaine qui, sans révolutionner le genre des austeneries, est parvenu par deux fois à me faire passer un très bon moment de lecture. Je ne serai absolument pas contre d’autres romans du même style, sur Kitty ou Mary Bennet peut-être ? L'auteure m'a dit sur sa page Facebook que c'était bien possible, j'ouvre l'œil !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
Commenter  J’apprécie          10
Caroline Bingley

Alors... Déjà je me dois d'être honnête et d'avouer que Caroline Bingley est l'un de mes personnages favoris dans P&P. Donc j'ai aimé l'histoire. Alors oui, c'est cousu de fil blanc et la fin est prévisible dès les dix premières pages, c'est aussi moraliste que romantique mais le personnage de Caroline est bien traité, attachant, sans toutefois montrer une complaisance sans objectivité de l'auteure. Caroline y est aussi pédante, intéressée et froide que dans P&P mais a une face vulnérable que je trouve très cohérente et qui ne trahit pas le personnage. J'ai aimé le coup de l'arroseur arrosé et le fait que Caro ne trahisse pas ce qu'elle est dans P&P et apprenne peu à peu. Jennifer Becton nous fait aussi découvrir la famille Bingley mais également l'hypocrisie de la bonne société (et le côté moins reluisant de l'aristocratie). J'ai aussi apprécié le fait que l'on voit peu les autres personnages de P&P (ce qui est toujours facile), Caroline suit son propre chemin et c'est intéressant. Cependant, les passages entre Caroline et les personnages originaux étaient réussis (j'aime surtout celui avec Mrs Darcy ^^) La fin est jolie même si elle est convenue



Ce que j'ai aimé : La psychologie de Caroline, son entretien avec Mrs Darcy, sa relation avec Rushton et Lavinia. La réaction de Louisa.



Ce que j'ai moins aimé : Le côté attendu du scénario, les libertés que prend l'auteure avec les usages ou le vocabulaire de l'époque par moment. Le fait que Caro n'ait jamais rien ressenti pour Darcy (je suis peut-être fleur bleue, mais j'ai toujours pensé qu'il l'attirait au moins physiquement...)



En bref : Sur le fond.... ça a tout pour me déplaire, l'histoire est attendue, sans surprise et on devine les étapes par lesquelles Caro va devoir passer. Mais... c'est bien écrit, crédible et le personnage de Caroline est vraiment bien creusé, dans ses forces et dans ses faiblesses. Bref j'ai adoré ce roman ^^



Ma note : 8,5/10
Commenter  J’apprécie          20
Caroline Bingley

La lecture de ce roman est une déception. J'avais plutôt apprécié Charlotte Collins du même auteur. Cette fois, l'histoire est une pure romance.



Les premiers chapitres rappellent les faits antérieurs qui se sont déroulés dans Orgueil et Préjugés de Jane Austen. J'ai eu l'impression que dans cette première partie, il y avait beaucoup de redites et que l'auteur n'avançait pas dans son récit.

Caroline Bingley, telle qu'elle décrite dans ce roman, est fidèle à celle du roman de Jane Austen et l'histoire est cohérente, ce sont des points positifs.



La reprise de certaines scènes d'Orgueil et Préjugés appliquées cette fois à Caroline fait que ce roman manque d'originalité. Par exemple, Caroline joue du piano et croise le regard de Monsieur Rushton, cela me rappelle une scène entre Elizabeth et Mr Darcy. Ensuite, Mr Charlton part brusquement à Londres sans raison, c'est du déjà vu pour Charles Bingley. Les intentions des différents protagonistes sont claires dès le début. Il y a un peu de mystère autour de Rosemary Pickersgill mais le lecteur la cernera très vite.



Je n'ai pas vraiment apprécié cette histoire mais je pense qu'il comblera les amateurs /amatrices de romance.




Lien : http://lilasviolet.blogspot...
Commenter  J’apprécie          70
Caroline Bingley

Il eut mieux valu que Caroline Bingley reste à sa place : une méchante tapisserie de fond, qu'on est content de pouvoir détester... Si on occulte qui est Caroline Bingley, pourquoi pas, mais même comme ça, le personnage n'a pas la profondeur qu'on serait en droit d'attendre... Non vraiment, on peut se passer de Caroline Bingley...
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jennifer Becton (90)Voir plus

Quiz Voir plus

Portraits d'écrivains par des peintres

Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?

Corneille
Desmarets de Saint-Sorlin
Molière
Racine

12 questions
89 lecteurs ont répondu
Thèmes : portraits d'écrivains , Peinture française , peinture anglaiseCréer un quiz sur cet auteur

{* *}