Vidéo enregistrée le dimanche 24 mars 2013 au Salon du Livre de Paris
Le succès des histoires d'amour ne se dément pas. Les destins guidés par la passion bercent plus que jamais notre imaginaire. Quels sont les différents genres de la littérature romantique ? La romance n'est-elle qu'une mode ? le règne sans partage des sentiments est-il un signe des temps ?
Conférence animée par Agnes CAUBET (www.lesromantiques.com) avec Elizabeth ASTON (Milady Romance), Cassandra O'DONNELL (J'ai lu), Karen HARROCH (blog Au Boudoir Ecarlate) et Valérie REVELUT (bloggeuse).

Phoebe ne connaissait pas bien George Warren, mais aucun membre de la famille Darcy n’ignorait son hostilité envers eux. Il était le fils de lord Warren et de la première épouse de cet aristocrate, qui était morte lorsqu’il était encore enfant. Son père s’était remarié avec Miss Caroline Bingley, la tante de Louisa, qui était donc à présent la belle-mère de George.
Lady Warren n’avait jamais pardonné à son frère d’avoir épousé la mère de Louisa, Jane Bennet, et encore moins au riche Mr Darcy d’être tombé amoureux d’Elizabeth Bennet et d’en faire une Mrs Darcy. Elle vouait un amour inconditionnel à son beau-fils, se tenant informée de toutes ses liaisons et conspirations, et encourageant chacun de ses projets susceptibles de constituer une source d’embarras pour la famille Darcy.
Quand elle était jeune fille, Caroline avait noué une solide amitié avec Miss Georgiana Darcy, désormais lady Hawkins. Mais la mère de Phoebe avait fini par éprouver méfiance et antipathie à l’égard de lady Warren, et les deux femmes entretenaient à présent des relations distantes.
Doux Jésus regardez ! C'est Emily Cantor. Voilà une coiffure extraordinaire ; on dirait vraiment un épouvantail. Emily, ma chère ! Vous êtes superbe. Quelle élégante coiffure, ce soir !
On ne pouvait pas faire confiance aux femmes.
Quand les hommes ont peur d’une femme, ils l’accusent toujours d’être trop masculine.
Un mariage est une tout autre chose qu’une liaison. On ne recherche pas les mêmes qualités chez une épouse que chez une maîtresse, et une femme plus jeune aura tendance à être plus malléable, plus facilement façonnable…
Les amis peuvent s’avérer être les personnes les plus dangereuses.
Ce n’est pas convenable pour une Miss Darcy d’être enfermée avec un jeune homme pendant des heures, quand bien même ils ne font que parler couleurs et formes.
il suffit qu’un homme sourie à une jolie fille – ou à une grande beauté, pour que tout le monde les voie mariés.
La campagne, c’est assommant, croyez-moi. Rien que du vert et des chemins boueux, et personne à qui parler ou à qui rendre visite, à moins de partir en expédition.
Il est vrai que les hommes intelligents, amusants et tendres sont rares. Je me trouve moi-même fort chanceuse d’en avoir épousé un, mais, comme vous le dites, il n’y en a pas assez pour nous toutes. C’est ce qui explique que l’on rencontre parfois de si horribles maris !