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Citations de Jennifer Echols (40)


« - Je me suis présenté à tes amies, a dit Will en désignant la maison. Elles m’ont dit que je te trouverais près de la bière.

- Mes amies sont hilarantes.

Mes meilleures amies, Harper et Kaye, ne buvaient pas. Ca ne me dérangeait pas. Je buvais pour ma part, ce qui leur déplaisait. Au fil des ans, les tirades moralisatrices de Harper et les supplications hystériques de Kayé s’étaient muées en surveillance inquiète et en plaisanteries sarcastiques. […]

Boire à la véranda à l’arrière de la maison de Brody Larson était le mode opératoire habituel. La plupart des maisons au sud de la ville étaient alignées selon un quadrillage, et leurs jardins se touchaient. Si des parents rentraient de façon inopinée, interrompant une soirée, quelqu’un saisissait la glacière, et nous filions entre les palmiers pour recommencer chez un autre casse-cou. Si c’était là la première leçon qu’apprenait Will dans notre ville, il était mon style de mec. »
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_ Nous, les anciens, pas seulement ici mais dans tout le pays, on parle d'intéresser de nouveau les jeunes pour leur apprendre à piloter. Voilà ce qu'on se dit: la plupart des gens entendent un avion qui passe dans le ciel et ils pensent: "c'est un avion", puis ils retournent à ce qu'ils faisaient. Quelques uns le cherchent des yeux, essaient de deviner quel type d'avion c'est, et le regardent du moment où ils le trouvent jusqu'à celui où il disparaît à l'horizon, parfois plus longtemps encore. Ce sont ces gamins-là qui seront des pilotes. (Il m'a pointée du doigt.) J'ai toujours su que tu viendrais. J'attendais juste que tu te décides.
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Perdre la compassion pour gagner la fierté était un compromis acceptable.
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Le vent était calme. Décoller ne serait pas difficile. Je l'avais fait des centaines de fois. Les papillons dans mon estomac n'étaient pas dus à la peur. Ils étaient dus à l'anticipation.
J'avais la chair de poule. J'ai serré les commandes entre mes doigts pour ne pas frissonner d'envie. Les gens normaux ressentaient ça lorsqu'ils arrêtaient de fumer. Je l'avais ressenti, ça aussi.
C'était parti. J'ai lancé l'avion sur la piste. Il suffisait que je le garde rapide et droit. La forme des ailes, la vitesse de l'air et les lois de la physique feraient le reste. L'avion avait envie de voler.
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Le type qui assurait le même poste que moi, qui devait être à l'université, est arrivé avec des cales pour mon avion. Il m'a jeté un regard en coin, avant d'écarquiller les yeux.
_ Vous êtes le plus joli pilote que j'aie jamais vu.
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L'Atlantique caressait la terre si près de mon mobile-home. Je sentais constamment sa présence, il vivait et purifiait l'atmosphère à trois kilomètres de moi. Mais depuis que je ne volais plus, je ne le voyais que très rarement. Je l'apercevais seulement si on me conduisait quelque part, et qu'on passait à côté de jour. Et il était là, s'étendant sous mes yeux plus loin que je ne pouvais le voir, dans trois directions différentes. Je ne distinguais même pas sa vraie couleur, à cause du soleil qui scintillait sur chaque vague, comme si sa vaste étendue était faite d'or en fusion.
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Patrick s'est penché plus près, comme s'il avait un secret à me livrer. J'ai incliné la tête pour l'écouter, si proche que la brise faisait voler mes boucles de cheveux sur sa joue.
_ Mark t'aime beaucoup, a-t-il dit sur le ton de la confidence.
_ Il a une drôle de façon de le montrer, ai-je répondu sur le même ton, me moquant de lui.
_ Ce que je veux dire, a soufflé Patrick, c'est que tu vas avoir du mal à te débarrasser de lui.
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Avant, j’étais jaloux des rares personnes à qui tu souriais quand tu remplissais leur réservoir de carburant, comme s’ils avaient fait quelque chose de particulier et qu’ils méritaient une récompense. Mais maintenant je me rends compte que tu leur souriais parce qu’ils te donnaient ce que tu voulais : un gros pourboire, du temps de pilotage. Tu ne souris pas sans avoir une bonne raison de le faire.
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On peut faire beaucoup d’erreurs. Certains pilotes les font, et ces pilotes meurent. Les obstacles peuvent te tuer. La météo peut te tuer. Mais, comme je vais te le montrer, l’avion est ton allié. L’avion a envie de voler.
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La seule personne pour qui il faut changer, c'est soi-même.
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_ Oh! Je savais très bien que j'étais en train de séduire Ryan.
Elle a ricané à cette vieille blague entre nous.
_ Très bien, autre exemple: tu t'es retrouvée impliquée dans un million de bagarres au lycée, tu es été envoyée un million de fois dans le bureau du principal, et pourtant tu n'as jamais été exclue.
_ C'est parce que ce n'est jamais moi qui commence les bagarres, ai-je répondu sur la défensive.
_ Peut-être, a dit Molly. Ce n'est pas ce que disent les autres filles et leurs amis au principal, pourtant ils se retrouvent exclus, et toi non.
_ Alors tu penses bel et bien que je suis une traînée, ai-je conclu d'un air sombre.
_ Non. Tu ne couches pas avec le principal. Les rumeurs qui courent sur toi ne sont pas vraies. Mais elles ne sortent pas du néant. Réfléchis. Est-ce que tu as un tee-shirt qui ne montre pas ton décolleté?
J'ai posé mes deux mains au creux du V de mon tee-shirt.
_ Et puis il y a l'histoire de Mark qui vit avec toi, a continué Molly. Tu n'es pas une traînée. Tu es une fille qui a grandi sans bénéficier de beaucoup d'avantages, et tu as appris à te servir de ce que tu as. Tu ne le fais pas consciemment. C'est une seconde nature, chez toi. Tu te comportes comme une fille sans défense, et tu amènes les hommes à penser que tu es inoffensive. (J'ai dégluti avec difficulté.) Leah, on dirait que tu vas t'évanouir encore une fois. Je ne t'aide pas du tout, là.
_ Bien sûr que si, ai-je répondu. Tu es ma lumière au bout du chemin.
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C’était comme être la vedette d’une émission de téléréalité dans laquelle j’allais probablement me retrouver publiquement humiliée, mais c’était mieux que de regarder cette émission chez moi, ou de ne pas pouvoir la regarder, parce que la télévision avait disparu et que le mobil-home était devenu silencieux.
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Tu n’es pas une traînée. Tu es une fille qui a grandi sans bénéficier de beaucoup d’avantages, et tu as appris à te servir de ce que tu as. Tu ne le fais pas consciemment. C’est une seconde nature, chez toi. Tu te comportes comme une fille sans défense, et tu amènes les hommes à penser que tu es inoffensive.
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Peu de gens avaient un emploi stable. Quelques-uns en étaient encore à décuver de leur beuverie de la veille. Pour une fois, oublier le monde grâce à l’alcool ne me paraissait pas être une si mauvaise idée.
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- Non, les opposés s'attirent, a-t-il dit. Au début, ils se repoussent, mais sur le long terme, ils sont beaucoup mieux ensemble. (Il a haussé les épaules). Bref, je ne pense pas que l'école devrait s'occuper de former des couples. D'ailleurs, ce n'est pas une tendance naturelle chez l'humain d'appartenir à un couple permanent. On se marie, on jure d'être le même corps en quelque sorte, de fonctionner comme une seule et même machine. Sauf que, la moitié du temps, cela ne dure que quelques années, après quoi on recommence avec une autre personne. Dans ma famille, tout le monde a divorcé. Mes parents, mes grands-parents, tout le monde. A Noël, j'ai l'impression que c'est Halloween parce qu'on va de maison en maison pour ramasser des friandises. A mesure qu'on avance dans la vie, qu'on a des relations, on reste des individus. Être en couple est un état temporaire. Pense aux wagons d'un train. Ils sont détachables, déplaçables. Je ne dis pas que ça devrait être comme ça ; je constate simplement que le monde est ainsi fait.
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On peut avoir un copain sans coucher avec lui. On peut coucher sans tomber enceinte. Ce n'est pas le sexe qui fout le bordel. C'est l'amour. On peut coucher, se protéger, et éviter les ennuis. C'est l'amour qui distord tout, qui te fait croire qu'un jeune enrôlé qui était en maison de correction pourrait faire un père parfait et que dix-sept ans est l'âge idéal pour fonder une famille. Quand je parlais de sexe avec mes soeurs, ça n'avait rien de génant tant qu'on était honnêtes. C'est l'amour qui brouille tout et te rend incapable d'expliquer pourquoi tu as oublié d'utiliser un préservatif. L'amour, la pression, l'impression d'être complète avec ce garçon et d'être diminuée quand il s'en va. Quand on tombe amoureux, on s'attache à quelqu'un et on n'est plus libre de ses mouvements.
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Bref, je ne pense pas que l’école devrait s’occuper de former des couples. D’ailleurs, ce n’est pas une tendance naturelle chez l’humain d’appartenir à un couple permanent. On se marie, on jure d’être le même corps en quelque sorte, de fonctionner comme une seule et même machine. Sauf que, la moitié du temps, cela ne dure que quelques années, après quoi on recommence avec une autre personne
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La règle de base, quand on ne veut pas respecter les règles, consiste à s’arranger pour ne pas se faire attraper.
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_ Grayson et Mark se ressemblent un peu, a dit Patrick. C'est comme s'ils n'avaient pas de bouton stop, tu vois? C'est drôle de regarder ce genre de feu, tant que tu ne t'y brûles pas.
Je ne trouve pas que Grayson et Mark aient quoi que ce soit en commun, ai-je répondu en regardant Mark émerger de son pick-up garé non loin dans un nuage de fumée d'herbe.
_ Oh! a dit obligeamment Patrick en suivant mon regard. Voilà Mark. Tu sais quoi? Il est toujours en colère après ce qui s'est passé avec toi, et quand il a appris que tu étais là avec Alec... wow! Il vaudrait peut-être mieux que tu...
J'étais déjà en train de descendre de l'arceau, et mes talons se sont enfoncés dans le sable. Cela a ralenti ma fuite. En deux enjambées, Mark a franchi la distance qui nous séparait. Il a attrapé mon bras nu, m'a traînée derrière lui, et m'a poussée dans son pick-up.
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J'ai regardé sa voiture disparaître au bout de l'allée de gravier. Puis j'ai regardé au-delà de la poussière soulevée par sa voiture, au-delà du terrain avec le pitbull enragé, le chemin à travers les arbres qui menait vers l'aéroport. J'avais oublié quelque chose alors que je disais des méchancetés à Grayson, que je mettais Mark à la porte, et que je menaçais Patrick de lui enfoncer des canettes de bière dans les fesses. Quand j'étais petite, ma mère me disait toujours d'être gentille avec tout le monde, peu importe leur apparence ou leur façon de me traiter, parce que n'importe qui pouvait être un ange envoyé de Dieu sur Terre, incognito.
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