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Citations de Jérémias Gotthelf (39)


Mais l'homme vert était bien plus arrangeant :
-- Avec les jolies femmes, je ne demande jamais de signature, je me contente d'un baiser.
Et il avança ses lèvres vers le visage de Christine, et Christine ne put se dérober; elle restait là, comme ensorcelée, roide et figée sur place. Alors la bouche effilée toucha le visage de Christine et il lui sembla qu'un fer rouge et acéré la traversait de part en part, la transperçait corps et âme; un éclair jaune jaillit entre eux, illuminant à la face de Christine, le visage infernal de l'homme vert grimaçant de joie, et le tonnerre tonna au-dessus de leurs têtes, à croire que le ciel entier volait en éclats.
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La prière, on ne savait plus ce que c’était, et le respect de la volonté de Dieu et de ses dons, on en faisait bon marché.
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Et chaque jour, elle voyait et comprenait mieux que dans la vie et dans la mort, toute détresse trouvait sa plus sûre consolation en Dieu, car là où Il était, le Malin ne pouvait être et n’avait nul pouvoir.
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Ce serait offenser Dieu que de miser une certitude sur une incertitude, et de jouer ainsi avec la vie éternelle. Celui qui s’accorde avec le diable ne pourra plus jamais s’en dépêtrer, et qui lui donne le petit doigt se trouve pris corps et âme. Il n’y a que Dieu pour vous en sortir de ce malheur ; mais celui qui l’abandonne aux jours de la détresse périra dans la détresse.
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Ce n’était pas sans motif que resplendissaient dans leurs plus beaux atours la terre aménagée par la main de Dieu et la maison aménagée par la main de l’homme.
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- Mais il parait que Jakobli a été malade ? demanda le pasteur qui voulut savoir en plus quel médecin ils avaient consulté s'il avait passé chez eux. Hansli expliqua en détail qu'ils en avaient consulté plusieurs ; pourtant il leur avait semblé que les médecins consultés n'en savaient pas plus long les uns que les autres ; c'est pourquoi lui et sa femme n'avaient pas jugé à propos de les faire venir dans leur maison parce que cela ne servait à rien. Un médecin qui connaissait son affaire n'avaient pas besoin de faire tant de ces visites, il découvrait tout de suite ce qui en était. "Et comment pourrait-il le savoir ? demanda le pasteur.
- Eh ! D'après ce qu'on lui en dit. Et puis on lui porte de l'urine du malade et, s'il est tant peu capable, il sait bientôt de quelle maladie il s'agit. Tous les empiriques le savent, et sont en mesure de vous dire où réside le mal quand on leur porte l'urine ; pourquoi un médecin qui a fait des études n'en ferait-il pas autant ? L'essentiel est de guérir les gens.
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Voilà ce qui arrive, se disait-elle avec reproche, quand on ne sort pas de chez soi, qu’on ne voit que ses propres affaires ; on devient impatient, ingrat ; on ne sait plus ce que les autres hommes ont à supporter, on ne voit plus que les défauts de ceux avec lesquels on vit, et l’on se figure encore qu’ils ne veulent pas s’en défaire par pure méchanceté, et qu’ils prennent plaisir à vous tourmenter. Mais dès qu’on regarde autour de soi, on s’aperçoit que le vieil homme est le même partout, et qu’il est d’autant moins gênant qu’on le supporte avec plus de patience et que l’on s’applique avec plus de douceur à former l’homme nouveau.
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il y a des gens qui se figurent qu’ils ont avalé la sagesse avec leur première cuillerée de bouillie, et qui ne voient pas la crotte qui est sur leur nez.
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— Non, je ne suis ni fâchée ni absurde, mais là où tu as raison, je le reconnais volontiers. Je ne veux pas sortir de ma condition et je n’oublierai jamais que nous n’avons rien et que nous ne sommes que des travailleurs. Nous avons bien des chevaux à l’écurie, mais ce ne sont pas les nôtres ; il y a là un gros train de paysan, mais nous n’en sommes pas les propriétaires, et je ne veux pas avoir l’air de l’être.
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le monde se gâte, on ne sait bientôt plus à qui se fier.
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Joggeli se répandit en invectives contre les femmes qui veulent tout mener à leur guise et n’être responsables de rien.
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— Quand quelqu’un n’a pas d’idée, il faut lui en donner,
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Trois luttes attendent l’homme dans son pèlerinage ici-bas ; il faut qu’il remporte trois victoires, s’il veut se rapprocher du but qui lui est assigné et pouvoir dire à son départ de cette vie : Père ! tout est accompli ! Je remets mon esprit entre tes mains ! Ces trois luttes s’enchevêtrent dans la vie ; cependant, suivant l’âge et les circonstances, c’est tantôt l’une, tantôt l’autre qui est au premier plan.
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– Ce que tu dis là ! quelle vilenie ! Si on ne peut pas se fier à ses propres enfants, alors il n’y a plus rien à faire dans ce monde.
Jean ! Jean ! quel monstre es-tu donc ! Mais c’est sa femme qui est la cause de tout. C’est elle qui le rend comme ça ! Il n’était pas ainsi autrefois…
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Au jour d’aujourd’hui, on cherche son intérêt, on ne regarde pas à l’opinion.
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Mon lot dans ce monde, c’est de peiner ; si je tombe malade, personne ne voudra me garder ; si je meurs, on m’encrottera comme un chien, et pas une âme ne me pleurera. Ah ! pourquoi ne nous tue-t-on pas, nous autres,
en venant au monde ?
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Tu me fais trop enrager ; tes rôdailleries la nuit et tes soûleries reviennent trop souvent. Je ne veux pas confier mes chevaux et mes vaches à un individu qui a la tête pleine d’eau-de-vie ou de vin
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Les temps sont bien difficiles et l’argent est si rare qu’il faut se mettre voleur pour en avoir.
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– Je ne veux rien avoir à démêler avec les femmes de la ville, disait-il, elles n’ont aucune idée de la valeur d’une corbeille. Elles se figurent que la chose essentielle dans le commerce, c’est de marchander jusqu’à suer sang et eau. Montrez leur une corbeille de quatorze sous, elles vous en offrent dix. Présentez-leur, une autre fois, la même corbeille pour quatre sous, elles sont capables de vous en donner deux. Voilà la portée de leur intelligence !
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– Il est bien suffisant pour moi, disait-il. Pourvu qu’il dure
autant que son propriétaire, ça me suffit.
Mes après-venants feront à leur guise.
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