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Citations de Jérémias Gotthelf (39)


C’est sur les tombes que croissent les plus belles roses et quand la détresse est la plus grande
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Mon lot dans ce monde, c’est de peiner ; si je tombe malade, personne ne voudra me garder ; si je meurs, on m’encrottera comme un chien, et pas une âme ne me pleurera. Ah ! pourquoi ne nous tue-t-on pas, nous autres,
en venant au monde ?
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- Mais il parait que Jakobli a été malade ? demanda le pasteur qui voulut savoir en plus quel médecin ils avaient consulté s'il avait passé chez eux. Hansli expliqua en détail qu'ils en avaient consulté plusieurs ; pourtant il leur avait semblé que les médecins consultés n'en savaient pas plus long les uns que les autres ; c'est pourquoi lui et sa femme n'avaient pas jugé à propos de les faire venir dans leur maison parce que cela ne servait à rien. Un médecin qui connaissait son affaire n'avaient pas besoin de faire tant de ces visites, il découvrait tout de suite ce qui en était. "Et comment pourrait-il le savoir ? demanda le pasteur.
- Eh ! D'après ce qu'on lui en dit. Et puis on lui porte de l'urine du malade et, s'il est tant peu capable, il sait bientôt de quelle maladie il s'agit. Tous les empiriques le savent, et sont en mesure de vous dire où réside le mal quand on leur porte l'urine ; pourquoi un médecin qui a fait des études n'en ferait-il pas autant ? L'essentiel est de guérir les gens.
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Plus on cherche à bien faire
dans sa nouvelle position, plus on a l’air embarrassé.
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il y a des gens qui se figurent qu’ils ont avalé la sagesse avec leur première cuillerée de bouillie, et qui ne voient pas la crotte qui est sur leur nez.
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– Dieu soit loué ! Nous sommes à la maison ! Personne ne sait combien il y fait bon, tant qu’il n’a pas été loin, et qu’il n’a pas cru n’y jamais revenir.
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le monde se gâte, on ne sait bientôt plus à qui se fier.
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– Ce que tu dis là ! quelle vilenie ! Si on ne peut pas se fier à ses propres enfants, alors il n’y a plus rien à faire dans ce monde.
Jean ! Jean ! quel monstre es-tu donc ! Mais c’est sa femme qui est la cause de tout. C’est elle qui le rend comme ça ! Il n’était pas ainsi autrefois…
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Ils croient que le bonheur et l’argent tiennent l’un à l’autre
comme les pommes-de-terre à leur tige et les racines à leur
plante.
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Il faisait cette après-midi-là une chaleur étouffante ; çà et là dans le ciel apparaissaient de noirs nuages, pareils à des bataillons prêts, au moindre signal, à se jeter dans la mêlée. La chaleur n’empêchait cependant pas la vieille femme de continuer sa besogne ; rarement elle s’appuyait sur sa bêche pour reprendre haleine. Elle savait combien vite le soir tombe, combien vite le temps s’enfuit, combien vite arrive la nuit dans laquelle on ne peut plus travailler. - Pour beaucoup de gens les journées ressemblent aux pièces de monnaie que l’on donne à regret, quand on arrive aux dernières. Les meilleures, ils les prodiguent, ils les laissent s’écouler comme le sable glisse entre les doigts, aussi longtemps qu’ils se figurent en avoir beaucoup en réserve, mais, que leur vie soit sur son déclin, qu’ils n’aient plus que quelques pauvres jours devant eux, voilà que tout d’un coup ils se mettent à l’œuvre et comptent ces jours avec sagesse. Seulement ils ne savent plus alors comment s’y prendre.
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Joggeli se répandit en invectives contre les femmes qui veulent tout mener à leur guise et n’être responsables de rien.
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— Quand quelqu’un n’a pas d’idée, il faut lui en donner,
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Au jour d’aujourd’hui, on cherche son intérêt, on ne regarde pas à l’opinion.
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– Il est bien suffisant pour moi, disait-il. Pourvu qu’il dure
autant que son propriétaire, ça me suffit.
Mes après-venants feront à leur guise.
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À la Combe-Noire, sur la pente exposée au soleil, se trouve, perchée entre ciel et terre, une pauvre masure. On ne comprend pas qu’elle soit encore debout et que, depuis longtemps, elle n’ait pas roulé au fond du ravin. Elle ressemble en effet à un homme qui descend au pas de course une montagne et qui tout à coup s’arrête : il essaye de se tenir droit, mais cela lui est impossible. Quand on en regarde le toit, il semble qu’on entend le
vent siffler et vous secouer. On dirait un sac de mendiant qui aurait besoin de raccommoder, mais qui, une fois raccommodé, aurait toujours l’air d’un sac de mendiant. Les portes de l’écurie et de la grange sont petites, tordues et d’un style architectural à part. Derrière la maisonnette se trouve un tas de fumier qui est à peu près aussi gros qu’un pain de sucre, et qui ne doit pas servir à grand’chose. Devant, il y a un jardinet : onze bettes y exposent
au soleil la vulgarité de leurs formes, sept plantes de haricots grimpent le long de perches chancelantes entre lesquelles deux rosiers en fleurs mettent la note joyeuse de leurs couleurs. Tout autour se dressent paisiblement les pieux d’une vieille clôture attendant la main laborieuse qui la réparera.
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Voilà ce qui arrive, se disait-elle avec reproche, quand on ne sort pas de chez soi, qu’on ne voit que ses propres affaires ; on devient impatient, ingrat ; on ne sait plus ce que les autres hommes ont à supporter, on ne voit plus que les défauts de ceux avec lesquels on vit, et l’on se figure encore qu’ils ne veulent pas s’en défaire par pure méchanceté, et qu’ils prennent plaisir à vous tourmenter. Mais dès qu’on regarde autour de soi, on s’aperçoit que le vieil homme est le même partout, et qu’il est d’autant moins gênant qu’on le supporte avec plus de patience et que l’on s’applique avec plus de douceur à former l’homme nouveau.
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— Non, je ne suis ni fâchée ni absurde, mais là où tu as raison, je le reconnais volontiers. Je ne veux pas sortir de ma condition et je n’oublierai jamais que nous n’avons rien et que nous ne sommes que des travailleurs. Nous avons bien des chevaux à l’écurie, mais ce ne sont pas les nôtres ; il y a là un gros train de paysan, mais nous n’en sommes pas les propriétaires, et je ne veux pas avoir l’air de l’être.
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Trois luttes attendent l’homme dans son pèlerinage ici-bas ; il faut qu’il remporte trois victoires, s’il veut se rapprocher du but qui lui est assigné et pouvoir dire à son départ de cette vie : Père ! tout est accompli ! Je remets mon esprit entre tes mains ! Ces trois luttes s’enchevêtrent dans la vie ; cependant, suivant l’âge et les circonstances, c’est tantôt l’une, tantôt l’autre qui est au premier plan.
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Les temps sont bien difficiles et l’argent est si rare qu’il faut se mettre voleur pour en avoir.
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Tu n’en as pas trouvé une bien belle, dit-elle à Jeannot devant sa future bru, et tu ne pourras pas te vanter qu’elle t’a apporté de l’argent. Mais ça ne fait rien. Un beau visage ne donne pas de pain et plus d’un de ceux qui ont couru après la richesse bont été joliment floués.
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