Le réchauffement climatique et l'urgence environnementale ne sont plus des théories, nous sommes en plein dedans. Mais il existe des solutions, que si chacun d'entre nous appliquaient, pourraient aider voire changer les choses : cela commence par la transition écologique. Jérémie Pichon, auteur des livres Famille Zéro Déchêt et Famille en Transition, nous explique comment appliquer facilement ces petits gestes qui peuvent sauver notre planète.
L'interview complète sur Fnac.com : https://www.fnac.com/L-instant-bien-etre-de-Jeremie-Pichon-pour-faire-sa-transition-ecologique/cp43502/w-4
Tous les épisodes de L'instant Bien-être : https://www.youtube.com/playlist?list=PL0A1BC037B0F85739
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Exemple : l'alimentation. En mangeant bio, local et de saison, je demande à avoir une offre de produits bio, locaux et de saison, qui se cumule à la demande des autres et crée un marché auquel l'offre va s'adapter. Plus nous serons nombreux à avoir cette demande et plus l'offre classique sera affaiblie et le système agricole pourra changer. Mon euro est mon pouvoir dans un système basé sur l'offre et la demande. En mettant mon euro au bon endroit, je décide du monde dans lequel je veux vivre. C'est la même chose pour ma banque, ma maison, mon électricité, mes vêtements. En soutenant une filière, je la développe.
On fait de belles économies quand on arrête de consommer n'importe quoi !
Faisons le point. La surface de la Terre est de 510 millions de km2, à 7 milliards d'individus, cela nous laisse en théorie 7,6 ha de surfaces bioproductives disponibles pour chacun. Retirons du compte les océans, la Sibérie et autres déserts inhabitables, ce chiffre passe à 1,7 ha. Que l'on doit partager avec l'ensemble des autres êtres vivants (oiseaux, mammifères...) et les forêts.
A l'heure actuelle, nous consommons plus que ces 1,7 ha d'espaces productifs. C'est-à-dire plus que ce que la Terre peut nous donner et cela ne lui laisse pas le temps nécessaire pour se régénérer. Nous épuisons nos ressources. Chaque année, nous vivons à crédit à partir du mois de juillet environ.
Le mot le plus important à coller à ce bilan est REFUSER. Refuser de se faire emballer, suremballer. Refuser un système qui dégénère, nous coûte cher et hypothèque les chances de nos enfants à vivre aussi bien que nous ou nos parents. Refuser de brûler des déchets organiques. Refuser un sac plastique. Refuser de faire comme les autres. Refuser est le début du changement. Refuser, c'est renoncer. Mais franchement, on s'en fout royalement de ne plus manger de chips en sachet à l'apéro. Bien au contraire.
Le problème du monde c'est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes, alors que les personnes stupides sont pleines de certitudes.
Selon le PNUE (Programme des Nations Unies pour l'Environnement), 200 kg de déchets arrivent chaque seconde dans nos océans.
Les usines de production de vêtements utilisent le plus de produits chimiques au monde après l'industrie pétrolière !
Les fabricants en mettent en grande quantité pour rendre les vêtements beaux et colorés, et pour les transporter par bateau depuis l'Asie. Mais ces produits sont très dangereux.
Ceux qui n'y croient pas sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
Contrairement à ce que certains médias et tenants du système caricaturent à longueur de journée, l'écologie ce n'est pas revenir à l'âge de pierre, ni se priver de tout ! C'est trouver d'autres solutions que celles que l'on vous met sous le nez ou que la pub vous vend. Redevenez acteur. Choisissez ce que vous voulez acheter, manger, vivre chaque jour.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui le regardent et ne font rien.