Jeroen De Coninck

Les schtroumpfs costaud et a lunette découvrent un vase renfermant un génie.. mais celui-ci n'est pas très doué... ses voeux ne sont exaucés qu'a moitié. Le grand schtroumpfs va donc rechercher la cause... qui se trouve chez Gargamel.



Un épisode un peu décevant des schtroumpfs (j'ai déjà connu bien mieux). Il reste bon enfant et dans le classique que l'on connait de Peyo. Rien de transcendant mais il se lit bien malgré tout.

J'aime beaucoup, cet album des "Schtroumpfs"-à mon sens, très réussi. où les auteurs décrivent, de façon ludique, mais non sans talent, le processus menant à faire des lois, les problèmes que cela posent, le processus qui mènent à mettre des forces de l'ordre pour les faire respecter, les problèmes posés par ces forces de l'ordre, etc.

Sous des dehors simples, cette bande dessinée, pose en réalité, tous les problèmes liés à la loi, à la fabrication des lois, et à l'exécution des lois... Et, à, bien y regarder, ces problèmes, ne sont pas posés, de façon si simpliste, bien au contraire, on est souvent proche de la réalité !

Mais c'est aussi une bande dessinée, c'est-à-dire une oeuvre, où le dessin et l'histoire, ont toute leur place. En l'occurrence, le dessin, très précis, à y regarder de près, est véritablement admirable. Et, le scénario, est rythmé et agréable.

On retrouve, dans cette BD; l'une des grandes forces, des "Schtroumpfs" : les personnages hauts en couleur, qui me séduisent toujours. Cette fois-ci, en particulier, nous avons un Schtroumpf à lunettes, très en forme...

Bref, un bon album des Schtroumpfs, qui vaut le détour !

Lassé de devoir régler les petites querelles quotidiennes qui empoisonnent la vie de la communauté, le grand schtroumpf décide de rédiger un livre des lois. Tous les habitants sont invités à participer à la création de ce « code schtroumpf de bonne conduite ». Chacun voyant midi à sa porte, les petits hommes bleus transforment le code en une longue liste d’interdictions : pour le schtroumpf jardinier, il faudrait interdire la traversée de son champ. Pour le pêcheur, il faudrait interdire de « schtroumpfer n’importe quoi dans la rivière » alors que pour le paresseux, il faudrait interdire de faire du bruit pendant sa sieste. Au final, le code schtroumpf s’apparente à une longue liste d’interdits. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et l’application du code s’avère bien plus délicate que sa rédaction. D’où la décision de créer des « schtroumpfs de l’ordre » chargés de faire appliquer les lois...



Comme d’habitude depuis maintenant quelques albums, Culliford s’amuse à brocarder les travers de notre société en les appliquant à l’univers des schtroumpfs. Après les superstitions, le tourisme de masse et le machisme, place au « tout sécuritaire ». Rien de bien original au fond même si le traitement humoristique de la question rend la lecture plutôt légère. Sans évidemment exprimer une quelconque position politique, le scénariste égratigne à la fois la police et les schtroumpfs lambda, décrits comme râleurs, égoïstes et procéduriers. Une simple transposition des travers humains qui se révèle au final assez fade.



Pour valider mon impression mitigée, j’ai donné l’album à un juge aussi impartial qu’impitoyable, ma fille de 9 ans. Elle a eu une attitude que je trouve assez saine quand je lui propose une lecture, à savoir qu’elle est toujours partante pour se lancer sans à priori mais qu’elle parvient très rapidement à se forger un avis. En fait, il n’y a que deux solutions : ou bien le livre lui plaît et elle le dévore, ou bien elle n’accroche pas et elle l’abandonne comme une vieille chaussette pour passer au suivant. C’est assez radical et je ne doute pas qu’en grandissant elle saura faire preuve de plus de mesure mais pour l’instant son attitude face à la lecture me convient. Bref tout ça pour vous dire que ces « schtroumpfs de l’ordre » n’ont pas fait long feu. A peine 20 pages avant qu’elle ne revienne vers moi en prononçant la sentence définitive : « Tiens, je te le rends, j’aime pas. » Je ne fais pas partie (loin de là !) de ceux qui pensent que la vérité sort de la bouche des enfants mais pour le coup je ne suis pas loin d’être d’accord avec elle : le 30ème album des schtroumpfs est un petit cru qui tombe dans une coupable facilité et n’apporte strictement rien de nouveau à la série.



Mais bon, je ne suis pas rancunier et je serais fidèle au rendez-vous l’année prochaine pour découvrir la nouvelle aventure des petits hommes bleus.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..

[Stroumpfs – 2018, vol. 25] De Coninck (Jeroen) dessin ; Diaz Vizoso (Miguel) et Culliford (Thierry) scénario ; Culliford (Nine) couleurs

– "Un enfant chez les Stroumpfs : une histoire de Stroumpfs [vol.] 25"

– Bruxelles : éd. du Lombard (Dargaud-Lombard s.a.), 2007, réimpr. 2019 – ISBN 978-2-8036-2242-9 – format 30x23cm, 48p.



Après la disparition de Peyo (pseud. de Pierre Culliford, 1928-1992), leur créateur en 1958, son fils Thierry poursuivit la publication des Stroumpfs en s'entourant d'assistants (voir l'historique fourni dans les articles Wikipedia-français).



Le dépôt légal de ce volume a été effectué en 2007, une époque qui n'a plus grand chose à voir avec le monde tout gentillet tel qu'il était vu (et représenté par le créateur de cette série, Pierre Culliford). Certes, l'histoire s'ouvre avec un gentil bonhomme (du monde rural) qui soigne la cigogne blessée, mais elle se poursuit avec un gamin d'une méchanceté abyssale ainsi présenté (septième vignette de la planche page 5) :

"mon neveu doit arriver bientôt ! J'ai proposé à ma soeur de me l'envoyer quelque temps... Il faut dire qu'elle l'élève seule et qu'il lui cause beaucoup de souci..."

et les dernières vignettes – certes moins négatives – ne sont pas franchement optimistes, rien ne semble acquis.

Cet album laisse une impression pour le moins mitigée, si ce n'est alarmante...

Un enfant très turbulent arrive chez les schtroumpfs et commence à tout casser !

Un album où les schtroumpfs vont devoir faire appel à toute leur patience pour remettre dans le droit chemin un enfant qui ne pense qu’à jouer et embêter les autres...

Un récit plaisant sans toutefois être parmi les meilleurs albums.

Encore une schtroumpfe histoire, pardon, une belle histoire de Schtroumpfs. Un scénario bien construit, du suspens et de l'action, de l'originalité et surtout, un grand rôle pour Gargamel (j'adore) et quelques apparitions d'Azraël, mon préféré.

Comme souvent, je suis un peu gênée par cette Schtroumpfette seule là au milieu et que tout le monde convoite.

Ce n'est pas mon titre préféré, mais un bon plaisir de lecture tout de même. Avec cette idée très originale des deux génies qui ne peuvent agir qu'ensemble.


Lien : https://livresjeunessejangel..

En conclusion, je trouve que ce tome prend un virage plus mature, plus poussé au niveau de l’histoire. Mais si je n’ai pas lu les derniers tomes des Schtroumpfs depuis le tome 26, donc peut-être que cette évolution est plus antérieure. Dans tous les cas, hâte de lire les tomes qui me manquent et ceux qui viendront, en gardant cette continuité j’espère!!


Lien : http://blogleslecturesduchat..

Je continue, avec mes petites-filles, ma (re)découverte des Schtroumpfs.

Et étonnamment, je n'avais jamais vu celui-ci.

Ce tome est très original, puisque exceptionnellement, le premier rôle y est tenu par un petit humain. et quel humain !

Un parfait affreux jojo qu'on préfère ne jamais rencontrer, jamais en retard d'une grosse et méchante bêtise.

Chaque Schtroumpf aura sa façon de l'aborder, mais même pour le grand Schtroumpf ce n'est pas toujours un succès.

La fin m'a paru un peu faible, mais sinon, un joli moment de distraction comme toujours.

Un enfant turbulent qui va apprendre à ses dépends que le mal n'est pas toujours la meilleure voie... Schtroumpf alors, la gentillesse et l’honnêteté apporte beaucoup plus !

Une histoire très réussie des schtroumpfs. On y retrouve un génie qui rate à moitié les voeux de ses maîtres et un Gargamel qui va être encore la victime de la ruse des schtroumpfs (enfin du Grand Schtroumpf).

Il y a de l’humour et un récit intéressant à suivre.

Un épisode intéressant à plus d’un titre : la vie en communauté n’est pas si facile lorsqu’aucune règle n’est établi (les schtroumpfs seraient-ils anarchistes ?) ; certains schtroumpfs restent des anonymes (cela me fait penser à l’affiche de Peyo donnant le nom des 100 schtroumpfs et où on peut constater qu’il reste pas mal de schtroumpfs au patronyme assez... banal) ; et puis le schtroumpf à lunettes et pour une fois pas trop malmené (il donne même des ordres au schtroumpf costaud !)... bref, il ne manque qu’un peu plus d’humour pour un très bon album.

Il s'agit d'un album récent des schtroumpfs. Pour moi, il ne s'agit pas de mon préféré mais les dessins et la qualité de l'édition sont appréciables. Ce que j'apprécie moins dans les nouveaux albums par rapport aux premiers c'est que les relations des schtroumpfs sont moins amicales et que le vocabulaire et moins soigné. Soit, les petits hommes bleus évoluent avec leur temps et la société actuelle mais je ne les trouve pas particulièrement tendres entre eux et se critiquent beaucoup.

Une jolie petite bande dessinée qui représentent bien nos gardiens de la paix actuels , gentils et un peu grognons . Comme d'habitude , un grand plaisir de relire et relire les histoires de Peyo ! A lire !

Lien : http://www.bedetheque.com/me..

Qui ne connaît les Schtroumpfs ? Ces gentils petits êtres bleus à bonnet blanc avec chacun un caractère stéréotypé et qui remplacent tous les noms qu'ils peuvent par "schtroumpf" et les verbes par "schtroumpfer". Il s'agit bien évidemment d'une série de bandes dessinées destinée aux jeunes enfants, mais je crois que tous les adultes se souviennent avec bonheur et nostalgie des bons moments passés à lire les aventures de ces drôles de bonshommes.

J'aimais particulièrement Gargamel avec ses coups tordus qui se faisait toujours avoir par beaucoup plus petit que lui.

Qui ne connaît les Schtroumpfs ? Ces gentils petits êtres bleus à bonnet blanc avec chacun un caractère stéréotypé et qui remplacent tous les noms qu'ils peuvent par "schtroumpf" et les verbes par "schtroumpfer". Il s'agit bien évidemment d'une série de bandes dessinées destinée aux jeunes enfants, mais je crois que tous les adultes se souviennent avec bonheur et nostalgie des bons moments passés à lire les aventures de ces drôles de bonshommes.

J'aimais particulièrement Gargamel avec ses coups tordus qui se faisait toujours avoir par beaucoup plus petit que lui.

Un livre très bien !!

Même les Schtroumpfs ont besoin de lois et d'ordre. Trop occupé à faire ses expériences, le grand Schtroumpf va encore faire confiance un peu trop vite aux petits Schtroumpfs pour bien s'entendre et rester unis. C'était compter sans un brin de mauvaise foi et un léger problème d'exagération. Et chacun y va de son propre avis sur les interdits qui devraient avoir cour dans le village. L'idée fini par germer , les Schtroumpfs de l'ordre sont nés. Mais , pris par son rôle de gendarme et par soucis de satisfaire le chef du village, le schtroumpf à lunettes va se retrouver en situation bien compliquée, mais cette fois ce ne sont pas les autres Schtroumpfs qui vont le punir.

Cet épisode est dense , bien réussi. Et finalement assez sérieux. L'occasion d'une discussion peut-être sur la complexité du système de lois de toute société.

L'esprit des schtroumpf se perd de plus en plus. La finesse disparaît totalement dans ce tome au gros sabots moralistes. On dirait un manuel pour maman débordée "Comment élève mon enfant pénible".

Les gags ne sont pas plus drôles, et j'ai l'impression que les schtroumpfs perdent leurs personnalités pour tous se ressembler pour de bons. ( vraiment pour de bon ? Pas sûr.)

Voilà des années que je n'avais pas lu une bande dessinée et notamment une aventure des Schtroumpfs.



Quelle bouffée d'oxygène!

Meme si la lecture est ultra rapide et que c'est finalement très simplet, cette petite parenthèse enchanter va fait grand plaisir...



J'en lirai d'autres avec plaisir.