Je voyais sa toison très clairsemée, le pubis dodu comme une petite colline et le sillon mâchuré de sa vulve.
Les lèvres étaient longues et charnues.
Bien plus volumineuses et charnues que les miennes ou celles de Caroline.
Luisantes d’humidité dans la pénombre.
Appétissantes en diable.
C’est ainsi que débuta la seconde phase de nos rapports.
Arnaud me branlait avec une fougue et une virtuosité redoublées et mon plaisir était encore augmenté chaque fois que je voyais son pénis se dresser sans prévenir et balancer sa purée n’importe où et n’importe comment.
Je fus triste. Il me paraissait naturel d'être malheureuse après une rupture aussi imprévue. (...) Puis je m'aperçut que je n'éprouvait pas l'accablement que je feignais d'avoir. Je me jouais à moi-même la comédie de l'amoureuse abandonnée.
Quand les doigts d’Arnaud se posèrent sur mon clitoris, il me fallut moins de trois secondes pour qu’une prodigieuse explosion de jouissance me tire mes premiers cris de plaisir.
Ses lèvres s’ouvrirent au premier contact de ma langue.
Une bouffée de senteurs iodées m’emplit les narines.
Le corps de Valérie eut un long tressaillement quand ma langue parcourut le sillon tiède et mouillé.
Son clitoris était minuscule. Un bourgeon à peine dégagé de son capuchon.
Le contact de sa langue sur mon bouton déclencha un orgasme soudain et délicieux qui me fit perdre toute retenue. Ce fut comme un embrasement infiniment doux qui avait son centre entre mes cuisses et qui se répandit instantanément sur la totalité du reste de mon corps.
Maman, soucieuse de m'éviter complexes, inhibitions et troubles psychologiques ultérieurs, soutenait que je possédais moi aussi des organes sexuels compliqués mais à l'intérieur de mon ventre.
ça me faisait une belle jambe ! Je voulais un petit robinet.
C’est à cette époque que je pris l’habitude de laver ma petite culotte dans l’évier de la salle de bains.
Les baisers d’Arnaud me mettaient dans un tel état que je ne pouvais décemment plus les laisser traîner dans le tas de linge sale familial.
Mise hors de moi par cette jouissance hors du commun qu’il m’avait procurée en me léchant le minou,
rendue folle par cet ouragan de voluptés nouvelles,
je n’avais pas tenu compte qu’il lui était douloureux d’être caressé entre deux érections.
Peu à peu, toutes mes sensations s’étaient réfugiées dans deux endroits seulement : ma bouche et ma foufounette.
Ma foufounette prenait des proportions faramineuses.