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3.34/5 (sur 412 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1932
Mort(e) le : 06/07/2020
Biographie :

Georges Pailler, dit Esparbec, est un écrivain français.

Après une enfance et une adolescence à Tunis et des études de lettres et de philosophie, il a été instituteur pendant sept ans dans divers villes tunisiens. Il écrit déjà, mais uniquement de la poésie.

Il tombe amoureux d'une jeune Tunisoise speakerine à Radio-Tunis et a été obligé de quitter la Tunisie pour suivre sa copine à Paris. Il enchaîne les petits jobs: brocanteur, débarrasseur de caves et de grenier et projectionniste de cinéma.

En 1984, il rencontre Claude Bard, qui dirige les collections érotiques de Média 1000, et qui cherche des auteurs. Il lui soumet un texte qui est publié l'année suivante. Tout s'enchaîne.

Il cesse d'écrire de la poésie et se lance dans la profession : correcteur, lecteur, puis rewriter et nègre, et pour finir pornographe. Après avoir publié trois romans, il devient directeur de collection ("Confessions érotiques"), puis, l'année suivante, d'une autre collection ("Interdits").

Mais c’est au début de ce siècle qu’Esparbec "gravit un échelon" : il est publié à La Musardine en tant qu’auteur "littéraire" (mais bien sûr toujours pornographique) et il vend des milliers et des milliers d’exemplaires.

Il est l'auteur de plus d’une centaine de romans de gare sous le label Media 1000 et 11 romans pornographiques publiés aux éditions La Musardine.

Il a utilisé plusieurs autres pseudonymes dans sa longue carrière: John Jensen, Victoria Queen, Georges Péridol...

Il a produit, entre 1987 et 2003, pas loin de 500 volumes, directement ou indirectement.

Il est considéré par Jean-Jacques Pauvert et Georges Wolinski comme le plus grand écrivain pornographique français.
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RMC - J'ai testé pour vous: Le roman pornographique d'Esparbec: "Les biscuitières" - 04/06


Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Le « devoir conjugal », ça ne vous donne pas froid dans le dos, ces mots, quand vous les lisez ? Madame sur le dos, appétissante comme un plat de nouilles tièdes avec ses bigoudis et sa crème de nuit sur la tronche, qui écarte les guibolles, et Monsieur, avant de ronfler, qui lui envoie sa giclée du soir avec autant de passion que s'il graissait le moteur de sa tondeuse à gazon. Parlez d'une extase ! Une fois qu'elle a reçu son injection, elle n'a plus qu'à aller se laver les fesses et revenir écouter ronfler Jules en lisant un Harlequin de la série pourpre.

Pour moi, faire l'amour de cette façon (outre que c'est obscène, ça, vraiment), ce serait comme manger des haricots verts bouillis sans bifteck à côté. Pas de danger que ça m'arrive jamais !
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Quand il avait engagé l’affaire, en effet, le patron de Mathilde avait cultivé une attitude très équivoque, commençant par lui effleurer distraitement les bras, ou le cou, sans rien lui dire, comme s’il avait caressé un chat, comme si ça ne tirait pas à conséquence. Mais un matin, alors qu’elle tapotait sur son clavier, lui se tenant derrière elle, il avait posé la main sur son épaule et s’était penché pour lire, puis, en réfléchissant, en improvisant la suite, il avait commencé comme s’il ne s’en rendait pas compte, à lui polir l’épaule de la main, comme surpris, charmé par la douceur de sa peau, et Mathilde, prise de court, n’avait pas cru pouvoir s’y opposer. La gorge nouée, elle continuait à tapoter les mots qu’il lui dictait.
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— Frotte-moi le bouton, Dad... avec le doigt, gémissait-elle, en même temps que tu l’enfonces... et après, quand tu la retires en arrière, retire-la presque toute, pour que je la sente bien glisser quand elle rentre... c’est si bon...

— D’accord, ma chérie... comme ça ?

— Oh oui... voilà, c’est parfait... tu es un as !

— Et le trou du cul ? Il ne te fait pas trop mal... Salaud de Bob Picart !

— Non, ça peut aller. Et même tu pourrais entrer ton doigt dedans quand tu retires la bite... mais doucement hein ?... et mouille-le bien d’abord...
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— Et comme ce qui se passe pendant le sommeil ne compte pas, gloussa Jonas. Nous en profitons, ma chère cousine...

— La chair est si faible », fit Jeremy.

Mary n’en croyait pas ses oreilles. Junior écarquillait les yeux. Leur propre sœur... « Vous ne voulez quand même pas dire que...

— Mais puisqu’elle dort, est-ce que ça compte ? Pour elle, ce n’est pas un péché. Même si elle sent des choses, elle pense qu’elle rêve.

— Nous prenons tout le péché sur nous, ricana Jeremy. C’est bien pratique, avouez, cousine ? Notre sœur a vraiment un très joli corps , vous savez ? Et du tempérament... Nous passons d’excellentes soirées, en sa compagnie. C’est beaucoup plus amusant que la télé !
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 Esparbec
Il y a de bons polars, de bons bouquins de SF, pourquoi pas de bon pornos ? Pourquoi la pornographie devrait-elle être laissée à des écrivains de second ordre ? Pourquoi la vouer aux poubelles de la littérature, aux sex-shops?
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- Laisse-moi plutôt te la mettre derrière, l'avait suppliée Jérôme. J'te ferai pas mal, j'promets. J'ten prie, Bébé ! Je te rentrerai rien que le bout...
- Non, tu m'a déjà dit ça hier, et tu me l'as toute mise, et après j'ai eu mal au cul toute la journée. Ton truc est plus gros que celui de mon frère.
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- C’est rigolo, tous les garçons ont ça…
- Qu… quoi donc ?
- Cet air stupide quand vous allez jouir…
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L'idée me traverse que c'est à lui, Chéri, que je dois sa visite nocturne, elle est venue me voir, cyniquement, pour que je la finisse. Mais à jument donnée, on ne regarde pas le vagin, elle me le donne, je le prends.
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Et, tandis que du pouce il lui écrasait le clitoris, deux doigts gantés de cuir entraient brutalement en elle, la faisant suffoquer . Par la suite, quand elle fut bien à sa main, Hugo invitait deux ou trois de ses sinistres compères de partouze à se joindre à leur équipée matinale. Elle devait galoper cul nu, seule femme parmi tous ces hommes, et eux s’amusaient, avec de grands éclats de rire, à cravacher ses fesses si distinguées pour obtenir qu’elle se laisse enculer ou qu’elle les suce. Ce à quoi elle finissait immanquablement par consentir.
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A son arrivée dans la cuisine, le lendemain matin, Max vit tout de suite que sa mère s'était levée du pied gauche. Un comprimé d'Alka-Seltzer pétillait dans un verre près de sa tasse de café noir, et quand il voulut l'embrasser, après avoir embrassé son père qui lisait son journal, elle le repoussa du même geste exaspéré qu'elle aurait eu pour chasser une mouche.
"Laisse-moi, Max, il fait trop chaud."
"Ta mère a sa migraine", dit le Commandant.
"C'est ce temps, dit Maria. Et vous allez encore dire que je me mêle de ce qui me regarde pas, mais Madame a tort de prendre des bains de soleil l'après-midi. Le soleil est trop fort en été."
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