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Critiques de Jérôme Le Gris (170)
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

J'ai bien aimé ce livre car j'aime beaucoup l'histoire et surtout le moyen age et ce livre est pas trop long , la seul chose qui ma un peu dérangé c'est les quelques paragraphes un peu long qui tuent un peu le suspense
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Cette BD est un peu entre deux chaises. Les sacro-saintes 48 pages qu'imposent certains éditeurs dans leurs collections sont sans doute un élément d'explication mais ce n'est pas le seul. La biographie de Jeanne d'Arc proposée est très appliquée sur le fond, au sens où ce sont les faits attestés et vérifiables qui sont mis en avant. Le travail avec l'historienne, qui signe par ailleurs la postface, y est sans doute pour beaucoup. Le problème à mes yeux c'est que la BD n'est pas suffisamment aboutie pour proposer une approche réellement documentaire de la vie de Jeanne d'Arc (souvent, des éléments sont évoqués très en surface), et bien trop impersonnelle pour nous proposer un regard original sur cette vie. Quant au dessin, j'ai eu l'impression qu'il perdait en qualité au fur et à mesure de la lecture. Si l'on compare les premières pages et les dernières sur le traitement des visages par exemple, c'est flagrant. Au final, cette BD met souvent en avant l'audace de Jeanne d'Arc met en manque un peu.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Double déception:

1. Le scénario de la BD est assez conforme à la légende. L'auteur a choisi de raconter les événements en se glissant dans la peau de Charles VII, ce qui n'est pas une mauvaise idée. Pour pouvoir embrasser l'ensemble de l'histoire de Jeanne d'Arc, il est obligé de sauter de résumé en résumé d'une succession d'événements ce qui ne crée ni suspense ni véritable émotion.

2. Le style de dessin, que l'on peut apprécier par ailleurs, semble plus s'adresser à un public d'enfants qu'à des adultes.



Trop généraliste, trop conforme à la légende, un public trop vaste... Qui trop embrasse, mal étreint...
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Cet album reprend simplement mais parfaitement la geste de Jeanne d'arc ainsi que son instrumentalisation par les pouvoirs politiques de son époque : une sorcière pour les Anglais ce qui discrédite le pouvoir du roi Français amené au sacre par Jeanne, et réhabilité par les Français pour légitimer le pouvoir du roi Charles VII et sa place sur le trône de France. C'est au travers du deuxième procès ouvert en 1449, soit à la fin de la guerre de cent ans, que nous découvrons et retraçons la vie de cette femme qui a marqué les esprits. Je trouve que le fait d'aborder son histoire au travers du procès permet de donner plus de profondeur à l'histoire de cette bande dessinée qui se contente de raconter les faits telle une description de la vie de Jeanne d'Arc. Ainsi, nous n'oublions pas non plus, que son histoire, dès le début a été utilisée par les pouvoirs politiques.



Au niveau des illustrations, j'ai beaucoup apprécié. Ils sont classiques. Les traits sont gros, mais les personnages sont reconnaissables. Cela m'a fait pensé quelques fois à des dessins des vitraux.



Enfin, comme pour chaque ouvrage de cette collection "Ils ont fait l'histoire", nous retrouvons un dossier historique sur le personnage de Jeanne d'Arc, qui est utile et intéressant à découvrir.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Rouen, novembre 1449, le roi Charles VII décide de redorer le blason de la fameuse pucelle Jeanne, dix-huit ans après sa mort, de reprendre tous les documents de son procès et de démontrer sa bonne foi.

Convaincu par cette femme, il l'a été depuis leur rencontre, depuis qu'elle l'a reconnu au milieu des autres nobles, depuis qu'elle lui a révélé sa prière secrète faite seul dans une chapelle de Loches (peut-être était ce secret en tout cas!). Ils ont été nombreux à être touchés par la détermination et la sincérité émanant de cette femme. Capturée par les Bourguignons et vendue aux Anglais, son procès n'a qu'un seul but : prouver son hérésie pour discréditer le roi.

Ce n'est qu'en 1453 que se referme la guerre de Cent Ans.

Près de 600 ans après sa mort, Jeanne d'Arc est toujours entourée de mystère mais son histoire, embellie ou diabolisée, reste un épisode clé dans la guerre de Charles VII pour reconquérir le territoire de France.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Née vers 1412 à Donrémy, Jeanne d’Arc est l’une des figures les plus marquantes de l’histoire de France durant le Moyen-Âge. Des épisodes plus ou moins légendaires entourent son parcours, et raconter sa vie en bandes dessinées pose des problèmes tant il est difficile de dissocier l’histoire de la légende et du mythe.



La volonté des auteurs est de montrer comment divers faits singuliers, sur quelques mois seulement mais à un instant propice, ont pu conférer à une jeune paysanne ordinaire une image héroïque. Les auteurs ont fait le choix, pour servir de trame à l’album, de faire entendre la voix du roi Charles VII. Les dialogues sont écrits dans une langue moderne, beaucoup de scènes proviennent de l’imagination du scénariste, mais quand cela est possible, sont empruntés aux chroniqueurs et aux archives du XVe siècle. Si certaines scènes sont l’objet de choix historiographiques ou narratifs, de nombreuses planches s’appuient sur des épisodes historiques réels et bien documentés. L’essentiel de cette documentation est formé par le procès en condamnation pour hérésie (janvier à mai 1431).



Le dessinateur est assez libre car aucun portrait de Jeanne d’Arc n’existe. Les scènes de bataille restituent bien la violence de la fin du Moyen-Âge avec des affrontements sanglants dans un univers aux couleurs saturées.



A la fin de la BD un cahier historique conçu par une médiéviste, suivi d’un « making-off », fournit de nombreux éclaircissements qui complètent ce qui a été lu précédemment

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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Une superbe BD qui rafraîchit un pan d'Histoire "qu’on connaît sans savoir" et qui réussit à faire de nous des fans inconditionnels (!) de la courageuse et investie combattante.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Je me suis plongé avec plaisir dans cette bd. Une très bonne collection pour (re)découvrir celles et ceux qui ont fait l'histoire. Ici il s'agit de celle qu'on appelle la pucelle d'Orléans.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Ce 14 ème opus consacré à Jeanne d'Arc, est un peu particulier vu la personnalité de Jeanne et toutes les récupérations politiques de la gauche à l'extreme droite.



Je trouve que les auteurs on retranscrit le plus fidèlement possible ce que l'on connaît de l'Histoire de cette «icône» Française d'un côté, et la légende de l'autre.



Faire la part des choses entre les deux n'était pas gagné d'avance.



De mon point de vue c'est une réussite, par contre pour les dessins... c'est ni fait ni à faire.



Ce n'est que mon humble avis.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Cette série intéressante nous a déjà servi quelques excellents tomes de vulgarisation sur des personnalités ayant "fait l'histoire" et c'est avec une certaine appréhension que j'ai ouvert cet épisode consacré à la problématique figure de Jeanne d'Arc. Je dit figure problématique car elle a, dès sa vie, été exploitée à des fins politiques (et l'est toujours...) qui l'ont magnifiée et son hagiographie a été, dès le XVe siècle, nourrie de fantasmes divers qu'elle a même parfois elle même démentis.

Jeanne d'Arc est une figure emblématique dont on ne sait toujours pas quels sont les mécanismes (spirituels, politiques) qui l'ont conduite.. et on ne le saura sans doute jamais.

Ici, les auteurs ont choisi de ne pas entrer dans ces problématiques et se sont basé sur la geste traditionnelle, sans explications "terre-à-terre" ou "miraculeuses". Les faits sont là, Jeanne entend des voix et elle les écoute...tous ensuite l'écoutent elle.

A partir de cela, les épisodes se suivent rapidement pour mener au second jugement de Jeanne. Tout est, à mon gout, trop lisse et je ne suis pas franchement convaincue par la brièveté de la narration (mais on ne peut souvent rien contre les formats de publications).

Le choix de Charles VII comme narrateur est intéressante mais je reste assez surprise par certains choix...un exemple parmi d'autres : où est donc Gilles de Rais? Comme si l'évoquer pourrait entacher une image que l'on voudrait trop immaculée...

Côté dessin, par contre, j'ai été agréablement surprise par un dessin assez original et une mise en couleurs qui rend le tout assez sculptural.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 14 : Jeanne d..

Produire un ouvrage de vulgarisation consacré à Jeanne d’Arc n’est pas une mince affaire, tant l’histoire, le surnaturel, la légende et même la politique sont étroitement mêlés.



Ce qui frappe ici ce sont les dessins. Le style est assez particulier. Par moments, il semble que tout cela soit inachevé, comme si les gabarits utilisés ont résisté à la couleur. Examiné de manière superficielle, l’album pourra rapidement être mis de côté par le lecteur exigeant. L’on s’adapte au style de l’auteur sans trop d’effort, même si le beau n’est pas vraiment au rendez-vous. Certaines séquences (notamment les batailles) paraissent assez brouillonnes. Les visages sont également traités de manière assez originale : yeux et lèvres paraissent disproportionnés.



Le scénario est plutôt bien ficelé en offrant une mise en abîme ayant pour cadre le deuxième procès de Jeanne. Il s’agit là d’un prétexte pour faire parler les sources puis de revivre l’épopée du protagoniste. L’enfance, les relations avec la famille et la guerre puis les faits d’armes de Jeanne et sa fin : la démarche se veut ici exhaustive. Elle est assez originale pour laisser de la place à l’interprétation, laissant chacun se faire une idée pour ce qui relève du surnaturel.



Le cahier historique et le making of donnent de précieux renseignements sur la manière dont l’album a été conçu, sur les choix qui ont été faits. Sans surprise, les auteurs n’ont pris aucun risque en refusant d’évoquer ici le troisième procès (ce qui est du reste assez regrettable) et les différentes récupérations politiques.



Les dessins ne sont pas les plus beaux de la série et ils sont ici encore desservis par une mise en couleur assez sombre, bien qu'adaptée aux circonstances. Le constat est d’autant plus regrettable que sur le fond, l’album est sympathique, malgré les nombreuses embûches du sujet.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes



La bande dessinée s’ouvre une scène d’une quiétude parfaite. Un moine, l’abbaye de Cluny, absorbé par son travail de transcription. C’est un 31 décembre de l’an 999. Une journée annoncée comme la dernière du monde. L’apocalypse se déchaîne. Des boules de feu détruisent tout, anéantissant une civilisation entière et plongeant le monde dans les ténèbres les plus profondes. Des hommes et des femmes survivent, se retranchant dans des grottes. Perdus dans la nuit, les décennies et des siècles défilent. Alors quand la lumière apparaît c’est un univers hostile qui se révèle.

Des clans se forment et des forts surgissent, lieux de sécurité propice à la chasse et au repos. En route pour le fort des Landes, Primus accompagné de sa fille, Elaine, et de guerriers aguerris, trahit le Conseil gérant les clans et les coutumes. Poussé par une seule et unique raison, découvrir que les semences ont germé et ainsi convaincre que la faim ne sera plus un problème pour tous les clans. Mais rien ne se passe comme convenu, le fort est saccagé et les morts s’amoncellent. Il est temps pour Elaine et les deux guerriers survivants de tenir leur promesse et de rejoindre les terres du Sud. Une longue marche les attends et les dangers guettent leur passage.





J’ai de suite été séduite par la couverture. J’aime ce genre de bande dessinée qui navigue sur différents genres : anticipation, apocalyptique, dystopie, aventure. Je ne vous cache pas que je l’ai tout simplement dévorée. Des illustrations sombres où la finesse des traits force le contraste entre la brutalité et la beauté. Un univers hostile et glauque où les loups, les ours et autres animaux ne sont plus tels que nous les connaissons. Des coutumes qui collent parfaitement à l’image des personnages qui n’ont rien de rustres ou de barbares mais faits de violence quand ils se doivent de survivre. Elaine est une jeune femme consciente du danger qui règne dans son monde. Une guerrière aguerrie qui sait prendre des décisions cruciales, tel un chef de clan. Un scénario prenant qui laisse place à une aventure pittoresque. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère prenante et angoissante régnant tout au long de ces 56 pages. Une superbe mise en bouche qui laisse présager une suite à la hauteur de ce qui est promis.





A découvrir absolument.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Les âges perdus nous emmène dans un monde post-apocalyptique d’après l’an mil. A l’époque des grandes abbayes, des moines copistes et des croyances en un dieu unique, une pluie de météorites s’abat sur le monde. On entre donc dans un univers violent et sans concession, où l’honneur se dispute à l’espoir d’une vie meilleure.

Des générations plus tard, des clans se partagent une terre aride peuplée de créatures féroces et sanguinaires. Primus, un chef de clan, détient portant la clé pour changer tout cela. Sn trésor ? D’antiques parchemins qui révèlent comment faire pousser l’engrain, une graine qui permettrait de ne plus souffrir de la faim, ni d’être la proie des caprices du temps. Mais les lois des clans sont immuables et strictes. Leur survie en dépens. Alors quand on parle de planter des graines…

Ce premier tome est une entrée en matière dans ce monde où les hommes tentent de survivre avant de vivre. La fille de Primus entreprendra un long et dangereux périple pour sauver ce savoir, et, accessoirement, sauver sa vie…

Le dessin est très travaillé. Pour les personnages, on note surtout leurs visages marqués au couteau, leurs postures, et surtout leurs regards expressifs, qui apportent un vrai plus au scénario déjà très engageant. Les paysages sont aussi magnifiquement rendus et loin d’être superflus, ils rendent très bien l’ambiance et le monde rafistolé de la bande dessinée.

#Lesâgesperdusdargaud est un service presse de #NetGalleyFrance
Lien : https://bookmotion.fr/2021/0..
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Le passage en l'an 1000 a vu s'accomplir la prédiction de l'apocalypse. La terre dévastée par une pluie de météorites entraîne la quasi disparition de l'espèce humaine. Plusieurs siècles plus tard, les hommes sont retournés à l'état de chasseurs cueilleurs nomades. L'agriculture et l'élevage n'est plus que le rêve d'un vieux fou.



C'est un mélange entre une histoire post apocalyptique et uchronie qui fait revenir l'humanité plusieurs siècles en arrière. L'idée de base est assez intéressante et le décor est bien planté. La vie est rude, un combat quotidien dans une nature hostile à l'homme.

Le personnage central est Elaine. Son père rêve de faire pousser des céréales et de quitter la vie de nomade. Il rêve de retrouver les connaissances du passé. Mais ses rêves vont conduire son clan au désastre et Elaine partira avec deux compagnons en quête de ce savoir.

Une base alléchante qui promet bien des aventures qui ne démarrent pas encore vraiment dans ce tome 1. A voir la suite donc.

Un dessin vraiment sympa et expressif.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Cette BD va nous entrainer dans un univers vraiment très intéressant et angoissant, oppressant également. J’ai vraiment aimé l’histoire, originale et maitrisée, avec des illustrations fortes et des personnages qui font tout pour survivre dans ce monde apocalyptique.

J’ai vraiment passé un excellent moment et je recommande ce premier tome à tous les lecteurs curieux qui souhaite s’immerger pendant quelques instants dans un autre monde ou le danger rôde à tous les coins 
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Les Âges Perdus est une BD de fantasy post apocalyptique au propos original et aux perspectives d’évolution réjouissantes. Le récit, très introductif, permet de poser les bases d’une saga promettant des rebondissements et des thématiques intéressantes ! Une série à suivre dont on attend la suite !
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

À la veille de l'An Mil, le feu du ciel se déchaîne sur la Terre et la plonge dans une nuit éternelle. Les villes sont rayées de la carte. Les humains se réfugient dans des grottes. Le temps de l'Obscure est venu...
Lien : https://www.bdgest.com/previ..
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Nous allons avoir droit à une sorte d'uchronie à savoir que l'apocalypse prévu par les textes bibliques a bien eu lieu en l'an 1000 effaçant toutes les civilisations terrestres au Moyen-Age. Les rares survivants de cette pluie de météoroïdes ont vécu dans des grottes pendant des siècles sur plusieurs générations avant de pouvoir revoir la lumière du jour.



La terre avait alors bien changé avec des bêtes très féroces et une nature qui a repris ses droits. Le postulat est la perte de la connaissance avec une humanité qui se meure dans ce nouveau monde hostile. Le salut serait dans la connaissance de ce qui avait fondé les civilisations avant le grand cataclysme venu du ciel.



Un homme plus clairvoyant que les autres mise sur l'agriculture mais il ne parvient pas à convaincre les rares tributs qui se font la guerre suite à un équilibre qui est rompu. Sa fille devra poursuivre sa quête par delà une mer pour retrouver les traces de la civilisation d'antan. Bref, il s'agit de retrouver la connaissance des âges perdus.



J'ai bien aimé la construction de ce récit ainsi que l'univers qui est déployé. C'est assez ambitieux mais j'aime cela. C'est assez convaincant et plutôt bien construit au niveau du scénario. Certes, c'est un tome introductif qui pose les enjeux mais cela donne vraiment envie de voir la suite tant l'univers déployé semble riche.



Un mot sur le dessin pour dire qu'il est parfaitement maîtrisé et réellement de toute beauté dans les planches. Même le choix des couleurs est parfaitement dosé pour ces milieux hostiles. A noter également un cadrage efficace. C'est du très bon travail !



Au final, une belle uchronie apocalyptique très prenante. On va poursuivre le voyage prévu en 4 tomes.
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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

L’Apocalypse annoncée pour l’An Mille a bien eu lieu et le monde des hommes n’est plus qu’une terre dévastée et sauvage, peuplée de créatures dangereuses chassant les derniers survivants de l’humanité. Ceux-ci, après des générations à vivre sous terre pour échapper aux retombées du feu céleste, vivent désormais sous des lois claniques. La civilisation est en ruine et tout est à reconstruire, à redécouvrir…

A travers les deux premiers tomes, l’un introductif et l’autre lançant vraiment l’aventure, de cette série de bande dessinée (prévue en 4 tomes) à la fois médiéval-fantastique et uchronique, nous suivons le destin d’Elaine, fille de chef de clan, dont le destin la poussera à se lancer dans un périlleux voyage à travers les terres sauvages et ruines de l’ancien monde…. Et sa route sera pavée de dangers. Si le scénario de cette série n’a pas encore révélé tous ses secrets et l’on se demande un peu vers où nous entraîne l’auteur, l’univers est particulièrement intéressant et bien construit et l’on prend plaisir à le découvrir en même temps que le personnage principal dans ce récit sous forme de "road movie". Vivement la suite.

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Les âges perdus, tome 1 : Le fort des landes

Abbaye de Cluny. Royaume de France. Quelques heures avant l’An 1000.



Le modeste moine copiste et enlumineur Armen de Cilicie, comme pratiquement tous les habitants du Royaume, sinon d’Europe, attend avec angoisse l’arrivée de l’an 1000 sous un ciel d’une rare obscurité déchiré d’étranges lumières. Mille ans après la naissance du Christ, tous redoutent l’Apocalypse conformément aux Saintes Ecritures…

Une pluie de feu semant la mort et la destruction s’abat sur toute la surface de la Terre, ravageant tout sur son passage pendant qu’un nuage de cendres enveloppe la planète empêchant les rayons du soleil d’apporter leurs bienfaits.

De rares survivants, éperdus de terreur, se cachent au fond des grottes, vivant comme des bêtes…



Critique :



Amis lecteurs, si vous n’avez pas le moral au zénith, passez votre tour ! Ne vous attardez pas sur « Les Âges perdus » ! Cette uchronie qui démarre en l’An Mille décrit comment de rares survivants s’organisent peu à peu en petits clans qui respectent des règles communément fixées. Ces micro-sociétés se déplacent presque continuellement en suivant les troupeaux qui représentent leur unique moyen de subsistance. Et comme si un malheur ne suffisait pas, des bêtes immondes sont apparues. Peu à peu, les très rudes conditions de vie de ces hommes réduisent encore leur nombre déjà fort peu élevé. Des forts ont été construits depuis plusieurs générations, et afin d’éviter une guerre, leur usage est très codifié. Chaque clan a le droit d’y séjourner à des périodes très précises. Malheur au clan qui ne respectera pas cette loi, il verra tous les clans se dresser contre lui. Sachant cela, pourquoi Primus veut-il pénétrer dans le Fort des Landes et y amener sa tribu alors qu’en cette période de l’année l’usage en revient à ceux d’Arghana ?



Dans ce récit les incohérences ne manquent pas. Par exemple, lorsque la pluie de météorites s’abat sur Terre, rappelons que nous sommes le 31 décembre de l’an de grâce 1000, une illustration montre les champs de blé s’embraser… Une espèce visiblement très tardive… Plus étrange encore : tous les clans parlent une même langue, alors même qu’un bras de mer infranchissable les sépare… Sans parler d’animaux qui continuent à vivre alors qu’il n’y a plus de lumière pour permettre aux plantes de pousser… De quoi s’alimentent-ils ?



Bon, maintenant que j’ai fait part des incohérences qui me perturbent, il n’en reste pas moins que si on ne s’y attarde pas, on est vite saisi par un récit très violent où l’on se met à craindre pour des personnages qui ont une force et une volonté peu communes. On se met à espérer que Primus, le visionnaire qui rêve d’agriculture pour alimenter en suffisance tous les hommes puisse voir ses projets aboutir… C’est sans compter sur l’esprit retors du scénariste…

Alors prêts à suivre Elaine, la fille de Primus dans une quadrilogie où l’angoisse sera probablement omniprésente ?

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