Jérôme Le Gris

Un tome 2 intitulé "Le Temple du Dieu-Corbeau" qui commence par la mort d’un personnage et qui s’achève par la résurrection d’un personnage : c’est le Crépuscule des Dieux, l’ombre de la saga des "Nibelungen" plane sur cette série (on nous dit que nous ne serions que dans un premier cycle appelée "Islandia"), et les influence d’Alex Alice du "Troisième Testament" l’emportent largement sur celles de Jean Dufaux de "Saga Valta" (et graphiquement impossible de ne pas penser aux héritages de l’excellent Mathieu Lauffray)…

A la manière d’un Conan le Barbare, Elrick des Orcades est devenu ce dont on a fait de lui et il veut se venger de ceux qui lui ont tout prit. Il quitte donc l’Islande pour la Norvège, et il trouve une alliée inattendue en la personne de Tara des Sames, qui est son alter ego féminin : pour solder les comptes du passé tous les deux doivent affronter Sven le Rouge, le chien de garde du roi Hakon et le prêtresse Ygrid… Mais Elrick des Orcades emprunte aussi à Elric de Melniboné : en voulant rendre justice il va provoquer l’injustice, en voulant rétablir l’ordre il va instaurer le chaos, et en voulant sauver le monde il pourrait bien le détruire ! Les Trois Berserkers champion d’Odin au service de son représentant sur terre sont désunis, car le Roi de Norvège a péché par orgueil. Et Grim le Loqueteux prêtre de Loki a trouvé le moyen de souffler sur les braises et de jeter de l’huile sur le feu pour ouvrir une brèche entre les neuf mondes : c’est maintenant l’armée des morts qui déferlent sur l’Islande… Est-ce la fin du monde : To Be Continued !
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Le monde des Vikings a toujours fasciné les amateurs d’aventures épiques, de combats farouches dans des contrées sauvages [...] Jérôme Le Gris et Benoît Dellac renouent avec ce thème éternel proposant une chronique héroïque aux images flamboyantes.
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Un deuxième tome qui ressemble au premier.

Étrangement, on a toujours l'impression que l'histoire n'a pas vraiment démarré, on attend toujours le déclencheur. Pourtant les fils du destin se tissent et se réalisent. On a de l'action, quelques rebondissements, on découvre un nouveau personnage... Ce n'est pas un tome qui stagne. C'est juste qu'on aimerait que le récit prenne son envol. Surtout qu'il y a quelques répétitions avec le premier tome et qu'il n'y a pas de sujets plus approfondis que ça.

Les personnages sont intéressants, avec ce conflit entre devoir et vengeance. Ils mériteraient qu'on en sache un peu plus sur eux. Néanmoins, Tarà, tout comme Elrik, est immédiatement sympathique et attachante.

Les dessins et la colorisation sont un ravissement.

Le point de convergence pour la bataille ultime : Islandia !



Ironie du sort, si Elrik et Tara des Sames, tous deux Berserks d'Odin espèrent avoir une chance de vaincre les guerriers-mânes de Grim le Loqueteux, l'armée des morts, commandée par ... Nessa dont Elrik était tombé amoureux... il faudrait le faire d'une part sans la magie, ce qui complique déjà pas mal la donne, mais il doit aussi envisager de s'allier à son ennemi, Hàkon.



Vu leur passif, si la moindre chance existe que cette alliance se fasse, Elrik doit aussi envisager devoir en payer le prix fort... tout comme Islandia.

Avec “Les Mânes de Loki”, Jérôme Le Gris (scénariste de Horacio d’Alba) et Benoît Dellac (Sonora, éditions Delcourt) clôturent le premier cycle de leur série Serpent Dieu. Ce troisième épisode fait encore plus la part belle aux combats, nous donnant ainsi un avant goût du Ragnarök. Avis aux amateurs de récits mythologiques scandinaves !
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Un troisième tome qui clôture ce cycle.

Un combat acharné entre deux dieux. Mais c'est aussi un combat d'un homme plein de ressentiments mais qui au final essayé de réparer ses erreurs. Un tome entre mythologie nordique et histoires personnelles. Un tome abouti où chaque pièce du puzzle a sa place.

Les personnages sont attachants. Elrik est touchant, loin d'être un héros, loin d'être parfait.

Les dessins sont très beaux et expressifs.

Elrik et Tara vont devoir combattre les morts dont Nissa et s'allier avec Hakon de Norvège, leur pire ennemi, pour pouvoir libérer Islandia. Bataille épique avec des passages époustouflants, tout est dans le dessin qui maitrise parfaitement cet album quasi consacré à la bataille ultime.

De plus les Berseks n'ont plus de pouvoir depuis la mort de leur compagnon et d'Ygrid. il y aura des morts, beaucoup, peu se relèveront.

Fin du cycle d'Islandia, j'espère qu'il y aura une suite à cette histoire si bien menée.

Dans ce troisième et dernier tome intitulé "Les Mânes de Loki", Grim le Loqueteux cultiste du Dieu Trompeur jubile ! En dressant les Berserkers d’Odin les uns contre les autres, ils les a obligés à rompre leur serment donc à ouvrir la porte des enfers !

Un tome très « Game of Thrones » tellement les Mânes de Loki ressemblent aux Marcheurs Blancs de GRR Martin. L’armée des morts qui est menée par Wilan des Tertres et Nessa Haraldur est sur le point de conquérir Islandia, donc est sur le point de partir à la conquête du monde. D’un autre côté les Islandais sont en guerre contre l’armée des morts et les Norvégiens sont en guerre contre les Islandais, mais il faut s’unir ou périr ! Elrik en quête de vengeance contre Hakon et Hakon en quête de revanche contre Elrik sont donc obligés de faire cause commune, et les enfants d’Ulf Keludar, Tara des Sames et Emma des Veuves sont les pièces maîtresses du créateur et de sa créature : tous et toutes doivent affronter les forces de Loki sans l’aide d’Odin… Comme dans les sagas de Michael Moorcock l’antihéros lutte donc désespérément contre la fin du monde qu’il lui-même déclenchée : l’épique rencontre le tragique pour un final plein de sang et de larmes ! Au fond de la Boîte de Pandore reste-il encore l’Espoir ?



Il se passe vraiment un truc fort, donc force est de constater que le souffle qu’on attend d’une grande œuvre est bel et bien là... Le protéiforme Benoît Dellac est au top de sa forme : c’est super beau à voir dans le découpage, dans les dessins et dans les couleurs. Jérôme le Gris n’est pas en reste : il bascule heureusement du côté de l’héritage d’Alex Alice, mais reste malheureux tributaire de l’héritage de Jean Dufaux car quand on on réfléchit au pourquoi du comment on s’aperçoit que le fantastique est une grosse ficelle pour envoyer les personnages là où ils doivent sévir… Peut-être qu’un grand duo est né car du tome 1 au tome 3 la série n’a fait que gagner en qualité. L’éditeur nous dit que ce n’est pas l’achèvement de la série mais celui du « Cycle d’Islandia » : avec un peu de chance et de lecteurs, ce n’est pas la fin mais le commencement !!!
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Elrik a assouvi sa vengeance et à cause de cela Odin a repris l'aide qu'il offrait aux hommes par l'entremise des berserker. Elrik va devoir retourner à Islandia et faire face aux conséquences de ses actes.



S'abandonner à la vengeance est une mauvaise justice. Elrik et les royaumes vikings ont fait les frais de cette terrible leçon. Le pouvoir d'Odin recule et c'est celui de Loki, le dieu fourbe, qui prend la place. Son sorcier lève une armée de morts près à tuer toute résistance.

Elrik et le royaume d'Uslandia va s'unir à l'ennemi car c'est désormais les vivants contre les morts. Ce dernier tome va donc raconter la bataille finale, épique et meurtrière. La fin est sombre mais pouvait-il en être autrement 1vec la folie des hommes?

Le dessin arrive à très bien rendre cette grande bataille. De bons cadrages dynamiques et un trait expressif.

Troisième et dernier album du cycle d’Islandia qui pourrait s’intituler « le crépuscule des dieux » .En effet il se compose en grande partie de batailles entre Vikings et morts-vivants avec une majorité de morts-plus vivants du tout à la fin . On y voit Elrik faire cause commune avec Hakon son ennemi juré, combattre Nessa son ancienne amante (devenue fort frigide) , être épaulé par un bataillon de veuves pas joyeuses mais assez létales .En fin de compte , tant Odin que Loki sont « out » et il ne reste plus grand monde sur la terre islandaise . Au total , une trilogie qui vaut (à mon goût) par son dessin mais pèche par un scénario peu consistant et stéréotypé .