AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jim Harrison (1060)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dalva

Je me suis lancée dans la lecture de ce livre apres avoir vu les critiques largement elogieuses.

Mon sentiment: une diarrhée verbale décousue et inutile si tant est qu'une diarrhée puisse etre utile.
Commenter  J’apprécie          40
Dalva

Un récit de voyage parfois ennuyeux tant il y a de détails. On perd le fil de l’histoire jusqu’à se languir d’une quelconque chute, qui n’arrive jamais ou alors pas totalement... Rien d’extraordinaire, une histoire familiale dont on peine à s’attacher aux personnages. J’ai mis trois étoiles pour la beauté de l’écriture et la minutieuse retransmission des faits historiques. C’était mon premier roman de Jim Harrison mais je lui laisserai une seconde chance quand même :)
Commenter  J’apprécie          00
Dalva

C'est décidé, j'arrête là ma lecture de ce livre. Je m'ennuie. Tous ces détails, ces allés retours, je m'y perds. Je ne comprends pas le but de ce bouquin. Je n'ai aucun plaisir à m'y replonger. C'est décidé, j'arrête.
Commenter  J’apprécie          70
Dalva

Un pur bonheur.
Commenter  J’apprécie          10
Dalva

Ma porte d'entrée dans le vaste monde de la littérature américaine, il y a quelques années. Merci Jim Harrison pour ce beau livre, une graine qui a germé en de multiples opportunités!
Commenter  J’apprécie          20
Dalva

Troisième livre de Jim Harrison que je lis. J’aime ce bonhomme ! Quel talent pour évoquer ce lien qui nous unit à la terre et au vivant ! Ici, c’est au travers de l’histoire d’une femme Dalva, de sa famille et du génocide des Indiens. J’avoue m’être un peu perdue en lisant ce livre : il est épais et les allers-retours d’une époque à l’autre incessants. Mais finalement, mon errance au fil des pages répondait bien à celles de l’héroïne. Malgré la dureté des époques évoquées, il émane beaucoup de douceur des différents personnages. Livre réconfortant...
Commenter  J’apprécie          30
Dalva

Dalva a la quarantaine bien tassée ; après une vie de turpitude elle revient au bercail pour y affronter son passé, aller à la rencontre de ses origines, et à sa propre rencontre.



Jim Harrison nous embarque dans cette autre Amérique, celle des grands espaces, celles des grandes âmes un peu en marge, celle qui a gardé au fond d’elle de ce passé tumultueux, et peu glorieux que l’auteur se met un point d’honneur à ne pas oublier.



Pas forcément simple, ni limpide, ce roman, ou plutôt cette épopée, s’articule autour de deux voix qui alternativement nous interpellent. Dalva, et son amant du moment Michael, historien chargé d’éplucher les archives familiales ayant forme d’un journal écrit par l’arrière-grand-père de Dalva.



La beauté des espaces, le temps qui s’arrête sur un vol d’oiseau, un serpent à sonnette, l’alcool comme compagnon d’un quotidien fait de mille et un plaisir, le sexe… tout y est…



Mais cette histoire, est avant tout une histoire d’amours au pluriel…

L’amour pour des peuples sacrifiés, l’amour d’un homme et d’une femme, lui aussi sacrifié, un amour filial qui ne demande qu’à s’épanouir, l’amour pour ces terres sauvages dont le lecteur s’imprègne au fil des pages.



S’il n’est pas au départ d’une lecture évidente, ce roman est portant immédiatement prenant ; il vous attire comme un aimant.



J’ai aimé cette prose à la fois poétique et crue ; j’ai aimé ces personnages d’abord peu avenant, et portant si attachant dans leur failles et zones d’ombre ; j’ai aimé cette construction, et ce va et vient avec l’histoire aux contours assez flous, mais laissant le lecteur divaguer avec les personnages.






Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          110
Dalva

De Santa Monica, au fin fond du Nebraska, Jim Harrison dresse le portrait de Dalva , une femme d'une quarantaine d'années, née dans une famille de fermier pas comme les autres, son grand père étant pour moitié indien Lakota.

La culture indienne fait entièrement partie de la famille des Northridge depuis que l'arrière grand père de Dalva missionnaire dans l'ouest auprès des indiens a fini par vivre auprès d'eux et épouser une des leurs, Petit-Oiseau.



Au milieu des années 80, Dalva est contrainte de quitter Santa Monica et s'installe dans la maison de son grand-père, heureuse de retrouver ses paysages d'enfance et ses balades à cheval quittés depuis longtemps. En rejoignant sa terre natale du Nebraska, Dalva retrouve les siens mais est également confrontée à son passé, son père mort à la guerre, son enfant abandonné et son premier amour disparu. Les souvenirs du clan familial se mêlent à tout cela...



Michaël, un de ses anciens amants, historien, encore amoureux et alcoolique, s’intéresse de près à l'histoire de sa famille et réussit à la convaincre d'avoir accès aux archives familiales, notamment aux journaux de son arrière grand-père. Il s'installe donc également dans la ferme où il tente de travailler sur tous ces documents.



Le roman se partage alors entre les récits de Dalva, ceux de Michaël et les extraits du carnet de bord de l'arrière grand-père. Les lieux et les époques changent et de flash back en ellipses, Jim Harrison nous entraîne dans l'histoire américaine à travers le destin du clan Northridge.



Jim Harrison signe avec Dalva un roman exceptionnel - tout y est - un contexte historique passionnant, un portrait profond, fin et subtil d'une femme face à son passé, d'une mère en quête de son enfant, une nature et des animaux omniprésents, une histoire d'amour dévorante et avec tout cela encore beaucoup d'humour et de poésie.

Commenter  J’apprécie          480
Dalva

Dalva, ah les grandes pleines et les vastes vallées ! Le combat d’une femme perdue entre le monde moderne et sa culture indienne marquée qui l’attire toujours vers le passé.

C’est du grand Jim Harrison.

On lit avec un grand plaisir l’histoire de ces indiens brimés par la nouvelle Amérique qui écrase tout sur son passage. Dalva essaie de sauver son patrimoine, elle le garde jalousement puis le confie à un homme pour qu’il le rende vivant. Dalva est une femme complexe, toujours tiraillée entre 2 sentiments et qui n’arrive pas à se sortir de son histoire familiale mouvementée, chacune de ses actions aujourd’hui est liée, freinée par cette histoire.

C’est une lecture que j’ai énormément apprécié et qui nous plonge dans un univers très différent du nôtre.
Commenter  J’apprécie          100
Dalva

Dalva, encore une femme forte qui souffre, émouvante, libre comme je les aime, elle est l'héritière d'une riche famille de propriétaires terriens du Nebraska, dans les années 40. Très jeune elle va connaître des deuils, dès ses 15 ans (décès de son père à la guerre, départ de son amant Duane, abandon de son bébé, puis mort de son grand-père) elle va rencontrer l’amour de sa vie, un jeune Indien Sioux : Duane. Mais cet amour ne pourra pas vivre. Elle mettra des années à le retrouver et malheureusement le perdra aussitôt. Ce livre met en lumière son arrière-grand-père, John Wesley Northridge, ami des Sioux à la fin du XIXème siècle. Oh non ce n’est pas un roman à l’eau de rose ! L’écriture est parfaite, on apprend tant de choses sur les Indiens, sur leur extermination par les blancs qui en voulaient à leur terre. Un bon roman. Nena
Commenter  J’apprécie          80
Dalva

Lu il y a plusieurs années, magnifique, je me promets de le relire. Puissant, une écriture puissante aussi, belle, sensuelle.
Commenter  J’apprécie          120
Dalva

Dalva. Une femme aux commandes, avec, en fait Mister Harrison derrière tout ça bien entendu.

Quelle écriture sensible! Féminine! Féministe presque. On retrouve le style de ce "Vieux Saltimbanque" : le trash, les envolées lyriques et métaphysiques à travers les évocations de paysages. Et pourtant oui, la vie, crue, dure, la réalité qui vient casser ce lyrisme ; lyrisme qui répare cette même cruauté...etc. etc.



Je crois que si je devais n'en retenir qu'un...

Mais, je n'ai pas encore tout lu de cet écrivain. Et une Dalva peut bien en cacher une autre! ;)
Commenter  J’apprécie          25
Dalva

Un des plus beaux romans que j'aie lu !

Tout y est pour moi, le souffle de l'écriture, l'exploration du métissage, une invitation à la réflexion sur les liens de la maternité, un roman d'amour aussi, et l'appel des grands espaces américains....

Jim Harrison y donnera une suite, moins connue mais tout aussi exhaltante, La route du retour, centrée sur le personnage du fils de Dalva : ne l'oubliez pas après Dalva !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          194
Dalva

J'attendais beaucoup de ce livre, que l'on m'avait conseillé et pour lequel je n'ai finalement pas ressenti cette intensité promise. L'histoire est belle et le parallèle avec la vie de l'ancêtre et les Indiens pourrait être passionnant, si le roman n'était pas fait d'incessants allers-retours et doubles allers dans le passé et moult détails dans lesquels je me suis perdue. Au final, j'ai souvent cherché où j'en étais, dans laquelle de touts les histoires racontées. Dommage, car j'en est perdu aussi le fil et l'intérêt pour l'histoire.
Commenter  J’apprécie          10
Dalva

Ce roman me faisait pourtant très envie. Je l'ai commencé fin juillet et voila que mi-septembre j'en suis toujours au 3/4, malgré les nombreux passages sautés. C'est donc fini, je m’avoue vaincue pour la 3ème fois en près de 2 mois. Parce que oui, je l'ai déjà abandonné puis repris 2 fois.

Je pense malgré tout que Dalva est un bon roman, la majorité des commentaires le qualifie de chef-d’œuvre magnifique, humaniste et poétique. Alors pourquoi suis-je passé à coté ? Je ne sais pas, les personnages, le style, les vacances ...

Je vais ranger ce livre sur mon étagère tout en y laissant le marque page, qui sais j'aurai peut-être envie de le reprendre voir le recommencer un jour. Pour le moment c'est sur il faut que je passe à autre chose.
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
Commenter  J’apprécie          60
Dalva

L'histoire d'une famille où Blancs et Indiens d'Amérique ont lié leurs destins de façon inextricable. À travers les souvenirs de Dalva et les lettres et objets de son arrière-grand-père Northridge, pieusement conservés dans deux grands coffres, c'est tout un pan méconnu de la "conquête de l'Ouest" que nous fait découvrir l'auteur de "Sorcier" et de "Légendes d'automne". Passé et présent s'entremêlent, les points de vue divergent selon les personnages qui s'expriment. Dalva, Ruth, Naomi, la mère de Ruth et de Dalva, Michael, un universitaire amoureux de Dalva et de la cause indienne, et maints autres personnages émaillent cette saga familiale qui couvre un siècle et demi d'une histoire tourmentée, tissée d'amour et de haine entre deux cultures. Un récit flamboyant, attachant et écrit avec beaucoup de sincérité.
Commenter  J’apprécie          81
Dalva

J'avais entendu parler de Jim Harrison depuis un moment, sans pour autant m'être lancée dans un de ses livres. C'est chose faite avec Dalva, qui m'a tenue en haleine plusieurs jours d'affilée, me poussant à reporter le moment où j'appuierai sur l'interrupteur de ma lampe de chevet...

Malgré sa taille respectable, on reste accroché grâce aux changements de narrateurs, suffisamment bien faits pour conserver le fil de l'histoire et rythmer son déroulement.

Dalva nous emmène dans son passé, son présent et son futur à travers ses interrogations sur son fils "perdu", au milieu de l'histoire entre Indiens natifs et néo-américains qui cherchent à s'accaparer leurs terres pour construire l'"Amérique" telle qu'ils la voient.

Des paysages sublimes, une histoire bien menée et une Histoire bien racontée, du suspens, pas de déception à la fin du roman, la rencontre de peuples au niveau de la société et de l'individu, et les conséquences de leurs mélanges à différents niveaux : tout est là !
Commenter  J’apprécie          10
Dalva

Voyage dans le temps entre 1860 et 1980 aux états-unis. Retour sans complaisance sur l'histoire de la conquête de l'ouest à travers Dalva, personnage éminemment attachant. Jim Harrison a cette formidable faculté à naviguer dans le temps d'une phrase à l'autre. On est parfois perdu comme entraîné dans un tourbillon de Niobrara mais on en ressort toujours sain et sauf, plus ou moins sec. On voyage également beaucoup à travers soi. Certains écrivains feraient un roman de chaque paragraphe de celui-ci: des idées et des trouvailles à chaque ligne, comme une chanson de Dylan ("Oh my name, it ain't nothing ... the country I come from, is call the midwest...") de plus de 7 minutes. Jim Harrison a dû vivre la vie de ces personnages pour être aussi proche d'eux. A moins que ce ne soit un grand écrivain tout simplement. A la fin de la lecture de Dalva, j'ai acheté la suite bien-sûr (la route du retour), un autre livre "enterre mon coeur à wounded knee" sur l'histoire des indiens cités dans Dalva, ainsi qu'un ranch, une vielle subaru et je suis parti sur mon cheval bivouaquer à la belle étoile avec mes chiens.
Commenter  J’apprécie          30
Dalva

Dalva fait partie d’une famille dont l’histoire a été marquée par les évènements de son pays. Issue de deux différentes cultures en conflit dans le passé, elle doit vivre avec les secrets de ses ancêtres. Ceux-ci deviennent parfois des obstacles à la réalisation d’elle-même, et parfois des mobiles légitimes de se battre. Dalva a forgé son caractère par les malheurs et les drames qui se sont succédés dans sa vie.

J’ai tout de suite été pris dans cette fresque familiale sur fond d’extermination d’indiens, même si le rythme est assez lent et les péripéties un peu lymphatiques. J’ai lu ce roman comme un récit d’Histoire (avec un grand H), et j’ai ressenti autant d’empathie pour les personnages que s’ils avaient réellement existé. Contrairement à « Cent ans de solitude » de Garcia Marquez qui m’avait assommé, « Dalva » de Jim Harrison a réussi à me passionner pour l’épopée d’une famille sur plusieurs générations.

« Dalva » est une œuvre que l’on n’oublie pas, qui nous transporte dans les grands espaces et qui nous marque au fer rouge. C’est typiquement le genre de récit, avec une très belle écriture, qui m’aurait ennuyé à l’âge de 20 ans et qui m’a fasciné aujourd’hui. Je ne devrais pas tarder à entamer la suite.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          110
Dalva

Magistral ! Un pur bonheur.

Jim Harrison restitue on ne peut mieux la beauté des grands espaces, On parcourt avec un réel plaisir cette belle histoire , et comme souvent dans les romans de big Jim l’empreinte laissée par les peuples indiens resurgit tôt ou tard.

On y trouve humour, amour plus que contrarié, retrouvailles , un livre qu’on ne lâche pas facilement !!
Commenter  J’apprécie          51




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jim Harrison Voir plus

Quiz Voir plus

Jim Harrison, l'homme du Michigan...

Parmi ces nouvelles, laquelle ne figure pas dans le recueil "Légendes d'Automne" paru en 1979?

Une vengeance
Légendes d'Automne
En route vers l'Ouest
L'Homme qui abandonna son nom

10 questions
119 lecteurs ont répondu
Thème : Jim HarrisonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}