Do you love the forced proximity trope in romance books? Whether it's being snowed in or stuck together at a party, these reads feature our heroes and heroines discovering their chemistry after being paired together for an extended period of time! Let Ashley from Ashheartbooks share her favorite reads from this fun theme!
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In this video:
SINK OR SWIM by Annabeth Albert
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JUST A HEARTBEAT AWAY by Cara Bastone
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SNOWBOUND WITH HIS FORBIDDEN PRINCESS by Pippa Roscoe
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FOR THE WOLF by Hannah Whitten
https://www.goodreads.com/book/show/53418394-for-the-wolf?from_search=true&from_srp=true&qid=mIGxIB3bOL&rank=1
THE LIGHTS ON KNOCKBRIDGE LANE by Roan Parrish
https://www.harlequin.com/shop/books/9780369710284_the-lights-on-knockbridge-lane.html
THE FASTEST WAY TO FALL by Denise Williams
https://www.goodreads.com/book/show/56921326-the-fastest-way-to-fall?ref=nav_sb_ss_1_23
MAGNATE by Joanna Shupe
https://www.goodreads.com/book/show/26025622-magnate?ref=nav_sb_ss_1_23
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Les beaux partis ne s’i ntéressaient pas aux filles comme elle. Ils préféraient les débutantes sophistiquées, populaires, ravissantes. Les seuls qui tournaient autour d’Alice étaient des coureurs de dot aux abois et des veufs en quête d’une jeunette obéissante. Aucun de ceux-là ne l’aimerait pour elle-même.
C’était un homme cultivé, intelligent, et charmant. Elle en aurait presque oublié qu’ils se trouvaient dans un établissement hébergeant un club de boxe, un cabaret et le quartier général de la pègre, à deux pas du Bowery.
Ce qu’elle avait devant les yeux était en contradiction flagrante avec la réputation d’homme dangereux dont Mulligan jouissait, une réputation acquise des années plus tôt, lorsqu’il avait réussi à unir tous les gangs sévissant dans les bas-fonds pour former un empire criminel tentaculaire. La façon dont il y était parvenu était désormais une légende que l’on se racontait tard le soir dans les bars et les cabarets, un peu partout en ville. Si Justine en ignorait les détails, elle ne doutait pas que les termes « ruse », « courage » et « bain de sang » y étaient évoqués.
Dans l’ombre, Justine l’observa, la bouche sèche. Cet homme était un Adonis, beauté mâle racée et puissante. Un homme pour qui les dieux se seraient battus. Sa tenue de soirée noir et blanc, que tous les hommes portaient comme un uniforme, le faisait au contraire sortir du lot. Comme si l’étoffe avait été tissée exclusivement pour lui, et cousue pour mettre en valeur son corps athlétique. Tout le monde s’arrêta pour le regarder. La femme qui se trouvait à côté de Justine étouffa même un petit cri. Justine resta immobile, le dos collé au mur de brique. En général, elle n’aimait guère attirer l’attention. C’est trop tard, maintenant.
Aucun homme ne lui avait parlé si gentiment, ne l’avait touchée de manière si intime. Elle ne savait pas quoi faire. Elle avait besoin de temps pour réfléchir et analyser les émotions qui la submergeaient.
Seigneur ! Combien il la désirait. Il la désirait avec la même détermination, le même besoin implacable qui l’avait dévoré et poussé à s’extraire des bas quartiers. Et de l’aciérie. La même frénésie qui le faisait se lever le matin pour amasser plus d’argent.
S’il avait cédé à ses instincts les plus primaires, Dieu sait ce qui serait arrivé. Il n’avait jamais embrassé une femme des milieux huppés. Savaient-elles ce qu’était un vrai baiser ? Il ne doutait pas qu’elle l’aurait giflé. Bon sang ! S’il avait été à sa place, c’est ce qu’il aurait fait.
Au premier abord, il l’avait trouvée quelconque. Sa sœur, Florence, était d’une beauté renversante. Le genre de femme qui faisait baver tous les hommes, seins énormes et taille de guêpe. Une peau de velours, des cheveux blonds, sans parler de son sourire… À côté, Justine était… moins. Pas vraiment de poitrine, des cheveux bruns tirés en un chignon sévère, des yeux qui ne dansaient pas, et pétillaient encore moins. Dans la même pièce que Florence, elle n’aurait pas attiré un seul regard.
En trente-deux années passées sur cette terre, il avait vu beaucoup de choses, avait vécu la vie dont beaucoup ne faisaient que rêver, connu le meilleur du meilleur, et le pire du pire. Une fortune démesurée, des centaines d’hommes attendant ses ordres. Il avait le pouvoir de retourner une élection, de faire changer le paysage de cette ville. Personne ne pissait au sud de la 14e rue sans son approbation.
Et une petite grenouille de bénitier venait de lui rire au nez.
Cela ne s’était pas fait du jour au lendemain. Il avait travaillé dur, s’était battu, avait intrigué, manigancé pour grimper les échelons de la pègre. Il avait été poignardé, on lui avait tiré dessus. Il ne comptait plus les bagarres, encore moins les membres cassés et les articulations déboîtées. Son visage ne racontait peut-être rien de cette histoire, mais le reste de son corps, en revanche… Il était couvert de cicatrices et de marques, témoins de ce passé violent.
Le désir insensé qui le prit d’enrouler le bras autour de sa taille, de l’attirer contre lui, de presser ses courbes contre son corps dur, de couvrir ses lèvres des siennes le stupéfia. Il voulait se perdre dans la sensualité d’un baiser. Il voulait que sa chair brûlante le consume. Alors même que ces pensées se déchaînaient en lui, il fut déconcerté par la férocité de son désir. Seigneur, cette femme était Mary. Elle méritait mieux que ce désir incontrôlable.
Les femmes n’avaient jamais été un problème pour lui. Même quand il était pauvre, sa belle gueule lui avait garanti le succès auprès de ces dames. Aujourd’hui, il était riche, et elles se laissaient séduire encore plus facilement. Seules, à deux, à plus encore… Baiser était aussi simple pour lui que de se laver les dents.
Pourtant cette donzelle lui avait ri au nez.
Et le plus surprenant, c’était qu’il ne lui en voulait pas. Non, il l’admirait d’avoir osé.