Un ouvrage indispensable pour tous ceux qui sont fatigués d'être pris pour des idiots.
La lecture facile et agréable est illustrée par des exemples concrets.
L'auteur y donne de précieuses informations qui vont à contre-courant du bourrage de crâne qui sévit particulièrement en France. Ce pays, où toujours les mêmes, ont droit à la parole dans les « grands » médias.
On y apprend ainsi que le libre-échange à l'échelle mondiale, loin de pénaliser les plus pauvres, a permis une élévation du niveau de vie des habitants de la planète. le revenu des 20 % les plus pauvres a doublé depuis 1965, et 3 milliards d'habitants sont sortis de la pauvreté en quelques décennies. Seuls, les malheureux vivant dans les pays repliés sur eux-mêmes, ou subissant une dictature politique, n'ont pu en profiter.
L'auteur démonte aussi toutes les inepties contre le capitalisme et montre, par exemple, que celui-ci, en favorisant le progrès technique, est au contraire protecteur de l'environnement. Il pulvérise la théorie fumeuse de la dépendance, si chère aux Tiers-mondistes, ainsi que la thèse de la protection des industries naissantes, défendue par certains partis politiques, tous bords confondus. On nous montre aussi l'action « globalement négative » du FMI et de la Banque Mondiale. Plus généralement, toutes les idées fausses à la mode y sont méthodiquement remises en question.
En bref, ce livre fait partie de ceux dans lesquels je me plonge quand j'ai besoin d'une cure de désintoxication. Comme après cet épisode SARS-Cov2, où jamais autant d'âneries n'ont pollué l'atmosphère médiatique.
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Aide à prendre du recul et prendre conscience des immenses progrès réalisés par l’humanité. Sans doute un peu trop d’éléments chiffrés qui rendent la lecture fastidieuse par moment, ce livre a néanmoins réveillé mon optimisme quant à l’évolution humaine et son génie de créativité et d’adaptation.
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J'étais vraiment sceptique avant de lire ce livre résolument optimiste sur l'état du monde.
Non ce n'était pas mieux avant j'en suis maintenant convaincu. Johan Norberg nous le démontre habilement : le monde ne s'est jamais aussi bien porté. Quasiment tout, de la pauvreté à la violence, de l'alimentation à l'espérance de vie, de l'alphabétisation à la liberté (moins d'esclavage, plus de démocratie...), va dans le sens d'une amélioration.
Même l'environnement n'est pas aussi catastrophique qu'on ne le dit . L'air de Londres était beaucoup plus polluée en 1950 qu'aujourd'hui, on a besoin de moins de terres pour la même productivité et on a de nouvelles technologies qui pourront bientôt remplacées nos énergies polluantes.
"A une époque plus dangereuse, une réaction excessive face à un danger coûtait moins cher qu'une réaction insuffisante. Les inquiets, les insatisfaits ont survécu et nous ont légué leurs gènes."
Outre la génétique si nous sommes aussi pessimistes c'est que nous sommes nostalgiques mais il n'existe pas vraiment d'âge d'or. Le fait que les médias se focalisent sur ce qui ne va pas et relayent que des mauvaises nouvelles conforte aussi nos impressions.
Une statistique cependant est significative : en 1820, 94% de la population mondiale (1 milliard d'individus) vivaiT dans l'extrême pauvreté (60 millions y échappaient) contre 11% aujourd'hui (700 millions).
Bref en 250 pages, la démonstration, que non ce n'était pas mieux avant, est faite, n'en déplaise aux pessimistes et aux démagogues.
Attention cependant même si Johan Norberg croit au progrès il n'oublie pas de préciser : "Le fait que les choses se sont améliorées, et de manière stupéfiante, ne garantit pas le progrès à l'avenir."
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