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Critiques de John Cassaday (95)
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Je suis légion, tome 1 : Le faune dansant

Décembre 1942.

Des signaux alarmants augurent déjà du pire.

C'est pourquoi dans le plus grand secret, certains travaillent nuit et jour à l'élaboration de l'arme absolue. Imaginez-vous envoyer au casse-pipe des combattants entièrement sous l'emprise psychique d'une seule et même personne mais conservant une parfaite coordination. Cerise sur le cageot, une totale insensibilité à la douleur garantissant l'engagement jusqu'au sacrifice ultime. Ça laisse rêveur non ?

C'est pourquoi le Reich, toujours à la pointe du progrès, mise énormément sur ce programme et notamment sur la jeune Ana, sujet porteur des promesses les plus folles.

Fort heureusement, certaines nations peu enclines à jouer l'agneau sacrificiel mettront tout en œuvre afin qu'une telle aberration ne voit jamais le jour.



La belle et bonne BD que voilà.

Si elle ne se livre pas facilement et nécessite que l'on s'accroche un minimum, le scénario original porté par un dessin soigné et un encrage flamboyant justifie que l'on s'y investisse pleinement. Les tenants et les aboutissants se dévoilent au rythme des sacrifiés qui émaillent ce récit. Un combat dans l'ombre que se livrent plusieurs superpuissances, inutile de préciser que le temps du respect du protocole est largement dépassé et que les soirées de l'ambassadeur ne sont plus ce qu'elles étaient. En coulisse, les conflits stratégiques se règlent à coups de séances de torture et de sulfateuse. Peu importe les dommages collatéraux, malheur aux vaincus.

Un premier tome ardu qui pourtant ne suscite qu'un unique sentiment, celui d'avoir passé un excellent moment au point de vouloir en connaître le fin mot de l'histoire !
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Je suis légion, tome 1 : Le faune dansant

Après relecture… toujours aussi fabuleux.



Cette histoire fantastique nous emporte dans l’Europe de 1942, pas très loin de la fin de l’année. Quelque part en Roumanie, des nazis expérimentent autour d’une mystérieuse et inquiétante gamine. Quelque part en Angleterre, un être étrange capable de transférer son esprit de corps en corps atteint le haut-commandement britannique. Son but est lié à la recherche de cette gamine. Non loin de là, une équipe d’enquêteurs habiles remonte une filière de meurtres auxquels « l’être étrange » est mêlé.



Je vous ai posé le décor. Pour expliquer ma satisfaction, je peux mentionner le scénario à plusieurs fils tricoté avec finesse, la force des personnages – tous plus intelligents les uns que les autres – qui apparaissent profonds, humains dans l’empathie ou dans la cruauté, même quand ils ne font que passer, ou les scènes d’action où résonne un fantastique léger mais prégnant.



Que dire d’autre ? L’équilibre est parfait, un récit à la Tom Clancy mâtiné de fantastique. Ce genre de livre, c’est tout ce que j’aime.

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Je suis légion - Intégrale

Entre thriller d’enquête, espionnage, fantastique et nazisme, une BD au scénario original mais complexe (à cause surtout d’un grand nombre de personnages) qui mêle l’Histoire de la seconde guerre mondiale et une légende sanglante venu du 15e siècle.

Plus que l’intrigue, ce sont les dessins qui ont retenu mon attention : réalistes et léchés, dans une ambiance obscure, trouble... avec une très belle mise en page dynamique.

Il faut rester attentif et concentré pendant la lecture, mais le graphisme fut un grand plaisir pour les yeux.
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Je suis légion - Intégrale

J'ai eu très envie de lire cette BD après avoir lu les critiques de BazaR (il y a 3 tomes) mais j'ai dû attendre plus d'un mois pour que l'intégrale soit disponible à la bibliothèque près de chez moi. J'aurai pu l'acheter mais comme je l'ai dit un jour à Aelinel : Babelio est un pousse au crime (rapport à l'explosion du budget livres ^_^ ) et donc j'ai dû attendre.



J'ai dévoré cette intégrale d'une traite… il faut dire que dès la première planche j'ai été happée par cette accroche :



« - Vous tuer? Mais je n'en ai pas l'intention, bien au contraire... je vous apporte l'éternité, mon ami. »



Le scénario, la qualité des illustrations (surtout les visages et les détails), les personnages, … il faut vraiment que je me creuse la tête pour trouver un bémol. C'est un peu violent, oui mais c'est la guerre. Et la guerre, tout le monde le sait : c'est moche.



La Deuxième Guerre Mondiale est la toile de fond de cette histoire démente qui m'a fait penser - d'une certaine manière - au film Le témoin du mal (G. Hoblit, 1998) avec Denzel Washington en mieux mais aussi en… pire. On n'est plus dans le fantastique que dans l'historique.



Avec son équipe, Stanley Pilgrim enquête sur le meurtre de Victor Thorpe. Les circonstances sont troublantes mais quand on découvre petit à petit tout ce qui se cache derrière… c'est dingue !



Franchement, c'était une lecture extra !



En fin de volume, ils parlent d'une adaptation au cinéma. Si c'est le cas, j'espère qu'ils en vont pas en faire n'importe quoi !





Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (62)

Challenge multi-défis 2018 (49)
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Je suis légion, tome 2 : Vlad

Ce deuxième opus ressemble à s'y méprendre au scénario de :



a - autant en emporte mon nunchaku

b – la dialectique peut-elle casser des briques

c - Au karaté t'as qu'à réattaquer 

d - Les Douze Salopards

e - Rodriguez au pays des merguez*



Réponse D Jean-Pierre et c'est mon...

Effectivement, un château vraiment très fort abritant un paquet de sales nazis voués à tomber sous les balles d'un commando surentrainé. Autant vous dire que ça va défourailler sec !

Du bourrin mais pas que puisqu'il y est toujours question de surnaturel mâtiné d'émanation vampirique. En effet, une guest-star de dernière minute vient épicer un peu plus un récit qui n'en demandait pas tant. Roulement de tambourin, voici qu'entre en scène Vlad Dracula Tepes affectueusement surnommé Vlad l'Empaleur, Fils du Dragon. Présenté ainsi, ça peut sentir l'usine à gaz digne des plus grosses bouses cinématographiques, je conçois facilement. Mais que nenni, le récit, d'un intérêt historique plus que relatif, n'a d'autre but que de revisiter le genre qu'est l'uchronie et en cela, il a placé la barre très, mais alors très très haut!



* à noter que tous ces films existent bel et bien, laissant augurer d'un moment frôlant la béatitude cosmique.

Je laisserai donc Frédéric Mitterand conclure : " amis du nanar, bonsoir ! "
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Je suis légion, tome 1 : Le faune dansant

Le reich mise sur une arme absolue mais qui est encore au secret. Du côté britannique un meurtre non élucidé pousse le gouvernement a enquéter par son étrangeté.. en effet le corps est complètement exsangue.



Une BD bien sympa par son graphisme soigné et des détails sur les visages qui sont incroyables (j'ai été très marquée par la poche des yeux de certains personnages). Une colorisation qui donne du pep's au tout et qui nous donne une BD captivante et qui pousse a en savoir plus, même si on se doute de bien des choses la certitude est encore loin d'être établie.
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Je suis légion, tome 2 : Vlad

Bon sang, quel scénario ! Quelle force dans les personnages ! Quelle cruauté !



Ca complote, ça complote, mais c’est l’action qui prime dans ce tome 2. La lutte souterraine du London Controlling Section contre les machinations des SS les plus déments qui soient ‒ déments mais très maîtres d’eux-mêmes ‒ se mélange aux « relations » complexes qui unit/désunit les deux êtres issus des pires légendes roumaines. La concurrence grille les hommes au sein des forces hitlériennes. Quant aux enquêteurs anglais qui suivent à la trace le « serial killer », ils s’approchent trop près de la vérité… et s’y brûlent. On ne menace pas impunément un être qui possède la Puissance du Sang.



Je reste volontairement énigmatique dans mes propos, histoire de ne pas trop en révéler. Je considère que les récits qui mettent en présence des êtres intelligents qui jouent une partie d’échec macabre sont les plus palpitants qui soient. Ils allument des zones de plaisir différentes des histoires merveilleuses : celles qui sont connectées aux capacités rationnelles. Et ici, ces zones de plaisir sont illuminées comme Lyon lors de la fête de la lumière.



L’année ne finira pas sans que je finisse moi-même la série.

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Je suis légion, tome 3 : Les trois singes

Fin de partie. Échec et mat… pour qui ?



Pendant cette seconde guerre mondiale des alliances presque contre nature sont construites, comme seule la politique secrète peut les concevoir. Ça ne passerait pas auprès de l’opinion publique. Les deux frères ténébreux mais fantastiques surfent sur ces stupides conflits humains pour se retrouver… et régler leur compte dans le genre « il ne peut y en avoir qu’un ». En Angleterre, le super détective Pilgrim a compris à qui il avait affaire, et il veut éliminer ces « trucs » qui se prétendent au-dessus de l’être humain dans la chaîne alimentaire.



Une fin à l’aune de l’ensemble de la trilogie. Complots dévoilés, action, sacrifices. Pas de happy end, à moins de considérer heureux celui qui se contente de survivre.

Je l’ai déjà dit, ce récit fait entrer mes centres de plaisir en résonnance. C’est entièrement subjectif (jamiK n’a pas beaucoup aimé par exemple). Ne vous basez pas sur le flot dithyrambique que je déverse sur vous. Faites-vous votre opinion.

En espérant que, vous aussi, vous entrerez en résonnance.

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Star Wars - Récits d'une galaxie lointaine, t..

L’histoire se situe avant l’empire contre-attaque. On découvre alors un Vador qui peu à peu se rebelle contre son maitre .Il est mis sur la sellette et doit prouver son pouvoir .Il désobéit et ouvre une enquête pour découvrir l’identité du mystérieux pilote qui a détruit l’étoile noir. Il engage même des chasseurs de primes pour l’aider.

Une bonne bd pour les amateurs de la saga qui permet d’élargir les perspectives et de mieux comprendre la psychologie des personnages. La scène finale ou Dark Vador apprend le nom du pilote vaut à elle seule le détour.

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Je suis légion, tome 3 : Les trois singes

Un dernier tome plein d'intrigues et d'espionnages en plein coeur de l'allemagne nazi , ainsi qu'une politique guerrière de Churchill auquelle on ne s'attend pas réellement.



Les deux frères vampires en profitent pour s'affronter dans un combat sanglant et sans pitié.



Un tome assez noir et très violent agréablement mis en avant par une colorisation adéquate.



Néanmoins, même si les graphismes sont remarquables, la chute finale me laisse sur ma faim. .. je n'ai pas tellement apprécié la façon dont se terminait cette histoire. J'avoue que j'en aurais préféré une autre mais ici ce n'est que mon ressenti personnel et cela ne gache en rien la grande qualité de cette BD
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Je suis légion, tome 2 : Vlad

Pilgrim continue son enquête, les choses avance petit a petit. Du côté nazi, ils expériemente une nouvelle arme : une jeune fille qui quand elle donne un peu de sang a boire peut manipuler une complète compagnie et leur faire faire tous ses caprices. Quant à la résitance elle envahi un énorme chateau version les 12 salopards en BD.



Une BD prenante qui nous emmène vers une uchronie incroyable : en insérant les vampire et le fameux Vlad lors de la seconde guerre mondiale.

Une BD noire en histoire mais colorée en dessin, des tons rouges particulièrement parlant .

On sent venir une confrontation entre les deux vampires de l'histoire.. le tome 3 nous revelera sans doute tous les secrets
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Star Wars, tome 1 : Skywalker passe à l'attaque

En pleine redécouverte de la saga et de l’univers Star Wars, j’ai eu la chance de recevoir Cet épisode de la BD star Wars par Babelio, grâce à la dernière opération Masse Critique.



On y retrouve l’univers et l’humour de l’épisode V de cette fabuleuse saga qui ne laisse personne indifférent.



Han Solo et son humour, C 3PO et son courage légendaire, Luke et sa témérité…



Les dessins qui rappellent parfaitement la physionomie de chacun, et l’action nous entraîne dans l’univers de ce qui a bercé mon enfance.



Des personnages que je prend grand plaisir à retrouver et qui me met dans l’ambiance avant d’aller voir ce fameux épisode VII, dont l’univers, et même la galaxie parle.



Un très sympathique moment de lecture.



Merci à Babelio une fois de plus.




Lien : https://livresque78.wordpres..
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Star Wars, tome 1 : Skywalker passe à l'attaque

Un bon comics pour les amateurs de la saga inter galactique.

L’histoire se déroule entre l’épisode 4 et 5 et permet de découvrir des moments méconnus mais importants aux yeux des puristes.

Comme par exemple, pour lever un petit coin du voile, le moment au Dark Vador apprend le nom de famille du mystérieux pilote de l’alliance rebelle se prénommant Luke …

Beau graphisme, rythme, intrigue, etc. Bref un bon comics venant d’un univers lointain très lointain

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Le jour où ça bascule

Certaines maisons d'édition ont une identité forte qui les démarque des autres, les fait sortir du lot. C'est indéniablement le cas des humanoïdes Associés. C'est ce qui m'a donné envie de lire cette anthologie publiée à l'occasion des 40 ans des Humanos. Le principe de cette anthologie : près d'une quinzaine d'auteurs proposent une histoire sur le thème du "jour où ça bascule". Un bon thème, suffisamment large pour laisser libre cours à l'imagination des auteurs mais tous ne m'ont pas séduite. Le bilan est mitigé.



Certaines histoires sont à mon avis dénuées de tout intérêt, ne racontent strictement rien et ne sont pas spécialement intéressantes visuellement. Je ne vais pas m'appesantir sur ces récits creux et vides. Je préfère évoquer ce qui m'a plu.



Certains récits proposent de bons scénarios. C'est le cas de "Mission en solo" de Naoki Urasawa qui a une chute inattendue (en tout cas j'ai été surprise) et drôle.

Le dessin du "Non-croyant" de Bob Fingerman ne m'a pas plu. En revanche, cette histoire d'un athée se retrouvant en enfer et arguant au diable que de toute façon il n'y croit pas est assez savoureuse.

Avec "I want to believe", Boulet fait du... Boulet. Ni plus, ni moins. C'est amusant, le trait est agréable mais rien de surprenant quand on a déjà pas mal lu l'auteur. Mais si on l'apprécie, on passe un bon moment.

"L'enfant" de Bastien Vivès est une de mes histoires préférées du recueil. L'auteur propose un récit surprenant, original et particulièrement bien mené, servi par son trait si personnel.

Frederik Peeters propose l'histoire la plus courte du recueil et en même temps la plus dingue. En 2 pages "Laïka" explose à la gueule du lecteur.

Si certains récits bénéficient de scénarios efficaces, d'autres se démarquent visuellement, tout particulièrement les auteurs japonais. C"'est le cas d'Atsushi Kaneko dont le "Screwed me donne furieusement envie de m'intéresser à lui, notamment à "Soil".

"Tengu" de Katsuya Terada avec ses couleurs pétantes et son découpage audacieux m'a également bien tapé dans l’œil.

Mais mon histoire préférée est "Fish" de Keichi Koike. Si le scénario est très obscur, je n'ai pas compris grand chose à cette histoire complètement barrée, très psychédélique, visuellement c'est vraiment magnifique. Il y a quelque chose de fascinant, d'hypnotisant dans son trait, dans sa façon de composer une image. Ce récit plutôt expérimental me donne envie de lire ses mangas "Ultra heaven" et "Heaven's door".



Si j'ai détesté quasiment la moitié des récits (et la post-face insupportable dans sa façon de tout intellectualiser), cette anthologie m'a permis de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas et auxquels je vais m'empresser de m'intéresser. C'est là l'intérêt de ce genre de recueil. Mission en partie réussie donc.

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Star Wars, tome 1 : Skywalker passe à l'attaque

Voilà enfin le premier tome de Star Wars ! Vous devez forcément connaitre. Vous savez, ce truc qui avant n’appartenait qu’à un certain groupe de fans, et qui est à présent popularisé à grand coup de pubs en tout genre.





J’avais peur que Disney flingue la série, et c’est pourquoi j’ai acheté les kiosques plutôt que d’attendre la sortie librairie. Et j’ai bien fait ! D’une part, parce que la série est de qualité, lisez donc ce premier tome qui contient un arc complet arc complet et vous en serez convaincu. Cela n’a rien à voir avec les nombreuses pubs que l’on a pu voir ces derniers mois. C’est bien plus sérieux, bien plus respectueux de ce vaste univers qu’est Star Wars.





J’ai également bien fait d’acheter les kiosques car Panini Comics nous prennent vraiment pour des pigeons. Je m’explique. Ce tome contient les 6 premiers chapitres de la série Star Wars, pour un prix de 17,50€.





Hors, j’ai acheté les kiosques dès leur sortie. Chaque Kiosque contient deux chapitres de la série Star Wars, et deux chapitres de la série Dark Vador. Un kiosque coute 5,50€, et donc en trois numéros, vous possédez les 6 chapitres de Star Wars ET les 6 chapitres de Dark Vador, pour un prix de…16,50€ contre 35€ si vous prenez les deux séries en librairie. Alors on pourra toujours venir dire que la couverture cartonnée et le papier glacé de l’édition librairie justifient une augmentation de prix, mais pas le double, il ne faut pas exagérer. De plus, les éditions kiosque de Star Wars, sont de très bonnes qualités, on peut choisir sa couverture, ils sont à la même taille que l’édition librairie, et le papier n’a vraiment pas une grande différence. Je continuerai donc de prendre Star Wars et Dark Vador en kiosque, et je verrais pour prendre ce qui sort directement en librairie, même si je sais déjà que ej ferais l’impasse sur la très mauvaise mini série Princesse Leia, et Kanaan dont je ne suis pas la cible. Par contre, les ruines de l’empire m’intéressent déjà bien plus.





5/5 pour ce premier tome de Star Wars



1/5 pour l’édition qui ne justifie pas un tel prix.
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Captain America

Un Marvel avec une première histoire assez sombre inspirée des attentats du 11 septembre 2001 . L’icône de Captain America est alors décrit comme un super Yankee avec malgré tout certaines faiblesses, comme le peuple américain a dû ressentir dans ces sombres moments.

Les autres histoires sont un peu plus réjouissante avec notamment le face à face avec son ennemi juré crâne rouge.

Bref un bon Marvel à découvrir
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Star Wars - Récits d'une galaxie lointaine, t..

Voici la version Bande dessinée de l’épisode Le réveil de la force. Il s’agit d’un véritable copier-coller du film. Le graphisme est très bon mais cela manque d’originalité. Après lecture je ne peux m’empêcher de penser : autant regarder le film ! Le concept n’est pas mauvais en soi mais j’aurais préféré plus d’originalité .Comme par exemple développer un aspect ou un élément qui n’est pas développé dans le film. C’est avant tout cela que je recherche quand je m’aventure dans l’univers Star Wars élargi. Pouvoir découvrir d’autres chose, et c’est ce que les autres BD de cette série propose généralement. Pas de chance donc pour cet opus qui se retrouve donc logiquement avec une note de 2 étoiles. Suite au prochain épisode et que la force soit avec vous…
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Star Wars (v3), tome 1 : Skywalker passe à l'..

Je kif, je kif, je kif !!! Fans de Star Wars réjouissez-vous ! L'arrivée de la licence chez Disney-Marvel démarre en vitesse lumière ! Après une vingtaine d'année de gestion Dark Horse, la Maison des Idées a donc pris le sabre en main et le résultat est à la hauteur des attentes. Au niveau des ventes (aux USA), les chiffres donnent le tournis : 1000 000 d'exemplaires vendus (je parle du premier épisode) pour la seule série "Star Wars", 300 000 pour sa petite sœur "Darth Vader". Pour retrouver de tels niveaux de vente il faut remonter aux années 90, avant que le marché des comics ne connaissent une sérieuse crise. Il faut dire que Marvel a vu les choses en grand avec pas moins de 70 couvertures variantes (15 pour la France). Débutées en janvier aux USA, "Star Wars" et "Darth Vader" sortent ce mois-ci dans l'Hexagone, bien sur chez Panini, dans un bimestriel regroupant les deux premiers épisodes de chaque série.



"Star Wars" est scénarisé par Jason Aaron et dessinée par John Cassaday (avec des couleurs de Laura Martin). le but d'Aaron (et des équipes rédactionnelles Marvel et Lucasfilm) est clair : retrouver l'esprit de la première trilogie, particulièrement le premier film. le pari est une totale réussite artistique et, à mon avis, une très bonne stratégie commerciale : les fan d'un certain âge (ceux qui ont pu la voir au ciné) apprécieront sans réserves et les plus jeunes pourront s'y plonger sans craindre un esthétisme et des effets spéciaux possiblement jugés désuets. L'action se passe après la destruction de l'Étoile Noire et avant la construction de l'Étoile de la Mort. L'empereur Palpatine est aux abois, depuis la perte de son arme ultime et ses troupes peinent à maintenir l'ordre. Galvanisés, les rebelles pousse leur avantage en attaquant la principale usine d'armement de l'Empire...

Comme mentionné auparavant, la volonté de renouer avec l'esprit de l'épisode IV aboutit à une franche réussite : la caractérisation des personnages est parfaitement raccord (le bagou et l'humour de Han Solo, les doutes de Skywalker, la détermination de Leia), leurs relations, idem. L'action est présente dès le début et le tout est servi par les dessins haut de gamme (pour du comic mainstream) de Cassaday (on reconnait sans peine Harrison Ford, Mark Hamill etc...). Pour l'instant, "Star Wars" et "Darth Vader" sont liées, au niveau du scénario, mais devraient diverger à l'avenir sans, je pense, se séparer complètement. "Darth Vader" (scénarisée par Kieron Gillen et dessinée par Salvador Larroca) est, pour moi, un peu en dessous de "Star Wars" car on y retrouve moins l'ambiance de la première trilogie et ce pour une raison simple : dans les films, les dialogues de Vador tiennent sur un timbre poste, hors étant au centre de la série, il se fait plus loquace dans la bd ce qui jure un peu avec son mutisme habituel. Néanmoins la série semble vouloir mettre l'accent sur la relation ambiguë et perverse entre le seigneur Sith et l'Empereur, ce qui est plutôt intéressant (un peu comme si on pouvait jeter un œil en coulisse). Là encore le dessin est bien foutu, même si ma préférence va à Cassaday.



En bref, qu'on soit fan hardcore, simple amateur, et quelque soit son niveau de connaissance de l'univers Star Wars ( faut avouer que c'est quand même bien pensé pour ratisser large) on a aucune raison valable de passer à côté de ces séries. Reste à voir si la qualité durera dans la longueur, surtout si des changements de tandems créatifs sont à prévoir.













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Je suis légion, tome 1 : Le faune dansant

Pendant la seconde guerre mondiale les nazis n'hésitaient devant rien pour faire avancer la science, surement pas devant le sacrifice de ceux qu'ils jugeaient de race inférieure. Il leur faut bien quelques cobayes, juifs de préférances, pour tester leur nouveau projet. Légion. Il réside dans une petite fillette qui cache bien plus que ces grands yeux noirs semblent dire.

Pendant ce temps du coté alliés une équipe d'enqueteurs est mandée pour éclaircir l'étrange affaire Thorpe, un homme important du réseau retrouvé exsangue.



Nous avons là une version assez originale du vampirisme. Un aspect très moderne. Oubliez vite personnages à la peau cadavérique et aux longs crocs qui se regalent de sang humains lorsque le ciel devient noir.

Un scénario qui semble bien ficellé mais dans lequel il faut s'accrocher pour bien comprendre. Délimiter les deux clans n'est pas toujours aisé, surtout avec des vampires qui peuvent controler n'importe qui.

J'ai régulièrement été un perdue néanmoins la curiosité l'emporte toujours. Il y a là suffisament de choses intéressantes pour se laisser prendre au piège et attraper le deuxième tome.



Les dessins réalistes sont bien faits. J'ai eu du mal à accrocher au départ mais je pense que c'est une question de gout personnel car il n'y a pas grand chose à leur repprocher. Les couleurs sont un peu tristes mais collent à l'ambiance glauque que l'on se fait de cette époque troublée.



Je termine en remerciant Relax67 qui m'a poussé à ouvrir cette bande dessinée par son commentaire au combien juste sur une autre de mes critiques.
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Planetary, tome 2

Planetary est une série créée par Warren Ellis (scénario) et John Cassaday (dessin). Comptant 27 numéros, elle s'est achevée en 2009. Elle partage un univers commun avec celui d'Authority, autre série d'Ellis, toutes deux étant publiées par Wildstorm aux Etats-Unis. Ce tome regroupe les épisodes 7 à 12.



Planetary est une organisation secrète, composée de trois membres, plus le mystérieux quatrième homme, qui finance l'ensemble. C'est un peu l'équivalent de Charlie mais sans les drôles de dames. Quand je dis trois membres, je parle de l'équipe opérationnelle, car l'organisation possède des bases partout dans le monde. Cette équipe est composée d'Elijah Snow qui, comme Jenny Sparks d'Authority et d'autres êtres d'exception, est né le 1er janvier 1900. Bien que centenaire il affiche une forme insolente. Il contrôle la température et on peut dire qu'avec lui, l'ambiance est glaciale. Ses partenaires sont Jakita Wagner (super force, vitesse et résistance) et Le Batteur (contrôle des machines et systèmes informatique). Enquêteurs de l'étrange, archéologues du surnaturel, ils parcourent le monde à la recherche des mystères les plus improbables et secrets.



Si le premier tome était déjà très bon on peut, sans aucune exagération, parler ici d'excellence ! Commençons par le dessin de Cassaday qui frôle le génie, particulièrement l'encrage, d'une rare subtilité, et qui nous fait naviguer sans cesse entre figuration et abstraction. Alliant identité, audace formelle et lisibilité, il est tout ce que le dessin devrait toujours être. Il n'a, néanmoins, pas été engendré ex-nihilo et on retrouve beaucoup de l'esprit d'un Jim Steranko sur sa mythique série des sixties, Nick Fury, agent of SHIELD (qui popularisa d'ailleurs le personnage).

Les différents chapitres, s'ils demeurent plus ou moins autonomes, sont un peu plus reliés par le fil conducteur de la série et le voile des révélations commence à se déchirer. L'imagination d'Ellis est toujours aussi fertile et on se demande où il va chercher tout ça : ça fleure bon la série B d'horreur et de sf ultra cool, voir (même si je n'aime pas beaucoup le terme) ultra culte (insectes géants, chiens atomiques, expériences scientifiques bizarres, univers fictionnels, aliens...) mâtiné de quelques références plus "classiques" : Sherlock Holmes, héros DC de l'âge d'or et même Corto Maltese (les traits d'Hugo Pratt servent, en effet, de modèle à Elijah Snow, quand ceux de l'auteur sont celui du Batteur).



Bref, que du bon, et cette relecture est l'occasion de m'interroger sur le fait que je n'ai jamais acheté le tome 3, à l'époque. Est-ce un parkinson précoce, un abus de fiestas étudiantes ou tout simplement un lavage de cerveau survenu à l'occasion de mon enlèvement par des aliens particulièrement pervers ? Mystère, mystère...
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