Jonathan Hickman

Ce numéro de Marvel Stars est spécial et ce, pour plusieurs raisons: Il fait exceptionnellement 112 pages, il accueille à nouveau la série Hulk et Secret Warriors s'achève.



Cependant, malgré son caractère spécial, je n'ai pas apprécié ce magazine autant que les fois précédentes. Le numéro de Secret Avengers qui nous conte les origines de Walkyrie est sympathique, bien maîtrisé, mais déjà vu de nombreuses fois. L'épisode de Hulk, un de cette vague Marvel.1, est aussi quelconque sans être déplaisant. Les Thunderbolts sont toujours un cran au-dessus et Jeff Parker nous ramène un ancien personnage: Satana. Le premier épisode est peu intéressant, la "quête" pour retrouver la fille de Lucifer manquant très largement de souffle épique. Le second épisode se concentre sur le recrutement et est bien meilleur. Parker arrive bien à nous montrer le danger et la difficulté lors de la formation d'une équipe composée d'anciens méchants (ou toujours méchants) avec des super-pouvoirs. Le résultat est intriguant et on a envie de voir où cela mènera la série.



Enfin, Secret Warriors nous quitte. Ce fut ma série préférée dans ce magazine et je dois dire être un peu déçu par cette conclusion "ouverte", mais on est toujours un peu déçu par la conclusion d'une série que l'on apprécie beaucoup. J'espère qu'on aura l'occasion de lire à nouveaux les aventures de Dum Dum Dugan, de Nick Fury et de toutes ses recrues dans des mini-séries.

[...]Les Thunderbolts de Jeff Parker et Kev Walker : toujours dans la séduction, vaguement iconoclastes, décidément séduisants. Cette fois, l’équipe recrute, et le choix de Stephen Strange pour la renforcer sur le plan magique est pour le moins surprenant – mais cela a de quoi nous procurer quelques jolis passages emplis d’insinuations tendancieuses, avant d’aller les voir dégommer des zombies allemands dans un château féodal…



Un grand magazine.
Lien : http://arpenteur-de-pages.ov..

Avec Secret Avengers 14, nous assistons à la mission de la Valkyrie contre les armées de Sin. Nick Spencer, le scénariste, en profite pour nous conter les origines de la belle guerrière. Il nous émeut aussi dans ce récit assez pessimiste dans l'ensemble. Scot Eaton illustre avec brio cet épisode, faisant bien ressortir l'émotion qui se ressent au fil des pages.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Les Vengeurs sont encore au top dans l'épisode du jour (New Avengers 12) toujours écrit par un Bendis en grande forme.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

[...]C’est encore Iron Man qui attire l’attention avec l’arc Stark Resilient qui s’achève : le duel entre Stark et les Hammer se traduit sur le terrain par une cronfrontation musclée entre l’équipe d’Iron Man (avec Rescousse et War Machine) et Detroit Steel seocndé par une armées de drones commandés par… mobiles. Fraction nous aiguise l’appétit en basculant constamment entre l’action sur le terrain et les tractations économico-politiques au cœur desquelles Stark navigue sans perdre le fil, même s’il lui faudra bien accepter l’aide que lui propose Maria Hill. Intense, quoique un peu long.[...]
Lien : http://www.ecran-miroir.fr/a..

[...]malgré la dispersion de l’intrigue – qui semble vouloir régler définitivement les comptes en reprenant à peu près tous les éléments évoqués dans les mois précédents – en des lieux et des temps différents (l’Invisible est sous les mers pour tenter d’arbitrer une conciliation musclée entre les différents royaumes tandis que Reed se sent obligé de suivre Galactus qui demande des explications à propos du cadavre de son moi futur – vous suivez ? – et que Johnny accompagne Ben qui profite de sa semaine en expérimentant le produit mis au point par la Fondation, censé lui redonner son apparence humaine), on ressent l’impact de la conclusion à venir, on retrouve cette dramaturgie classique qui encense et honore les héros en multipliant les menaces : rien moins qu’une seconde vague d’Annihilation est aux portes de la Terre, et il faudra bien que quelqu’un se dévoue pour l’empêcher, ou du moins la ralentir le temps de sceller le passage…[...]
Lien : http://www.ecran-miroir.fr/a..

Deux épisodes des Secret Avengers de Brubaker & Deodato, c’est un luxe dont il faut profiter : une histoire solide qui traîne parfois en longueur, aux illustrations classieuses mettant en valeur de très beaux duels. L’arc « Night » des Secret Warriors de Hickman & Vitti s’achève en beauté, laissant de grandes zones d’ombre mais parvenant à récupérer un lecteur embrouillé jusque lors (il faudra tout de même faire le ménage dans ces organisations secrètes vérolées). A côté de ça, les Thunderbolts font pâle figure : gros potentiel, mais on s’en tape un peu (et le scénario de Jeff Parker laisse à désirer).
Lien : http://www.ecran-miroir.fr/a..

Quelque part à mi-chemin entre 1602 et la Brigade chimérique, ce récit d'une densité inouïe sait titiller aussi bien l'amateur de mystères et d'occulte que le fan de super-héros. Surfant entre les âges, créant un pont entre des événements parfois réels, parfois supposés, Hickman impose son univers ultra-référentiel (il y a du American Gods là-dedans) avec une rare maîtrise, tout en parsemant habilement le script de points de passage obligés vers le monde Marvel connu (parfois simplement des noms, parfois carrément des événements majeurs). Peut-être un poil trop contemplatif pour satisfaire les lecteurs avides de bruit et de fureur, mais une réussite totale, magnifiée par de très agréables dessins de Dustin Weaver.

Indispensable.

Même s'il y a peu d'action dans l'épisode des Nouveaux Vengeurs (New Avengers 7), Bendis arrive à nous interesser à ce qui s'y passe. En effet, c'est plutôt une histoire bien calme mais fun qui nous attend dans ces pages.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Dans cette brochure, trois époques se chevauchent : le présent, dans lequel Thor est devenu humain et où des scientifiques l'étudient pour déterminer s'il est bien un ancien dieu ou s'il est fou; l'année 1939, pendant laquelle Hitler a tenté d'accéder à Asgard; ainsi qu'il y a des milliers d'années, sur Asgard-même. Le lecteur découvre donc parallèlement le passé de Thor (sa vie quotidienne à Asgard avec ses frères), la chute d'Asgard, et la renaissance de Thor sur Terre puis son rôle de super-héros.



J'ai beaucoup aimé cette histoire. Les trois parties sont parfaitement liées, le lecteur n'est jamais perdu. Chacune permet d'apporter des éléments qui expliquent les deux autres. Le dessin est beau et permet une lecture fluide. Personnellement ça m'a vraiment donné l'envie de découvrir la série mère de Mark Millar...



En comparaison avec le film, ce Thor-là est plus fouillé, et son passé est mieux décrit. D'ailleurs c'est bien le but : savoir d'où vient Thor, avant de le voir intégrer l'équipe des Avengers du général Fury.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

Un pari éditorial qui débouche sur une série au potentiel énorme et qui peut plaire autant aux fans de comics qu’aux néophytes.
Lien : http://www.bdencre.com/2011/..

Récit plein d'entrain revenant sur les origines de Thor, considéré comme le premier super-soldat européen. Une revisitation intelligente du personnage Marvel, inspirée de certains parti-pris du film de Brannagh. On a même l'occasion de voir le premier épisode des Ultimates (Hulk qui dévaste New-York) sous un autre angle.

Ce récit mélangeant histoire, super-héroïsme, fantastique et science-fiction est un véritable coup de cœur.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..

Numéro de très haute volée avec des artistes au sommet. Seuls les Thunderbolts semblent moins flamboyants (histoire prévisible et dessins faiblards). L'épisode de Hulk a tendance à ne pas toujours être cohérent avec celui impliquant Rulk qui se déroule en parallèle, mais Pelletier se débrouille pour nous en mettre plein la vue. Et puis j'aime bien voir Banner en remontrer à tous question intelligence. Cette guerre des cerveaux propose donc autant de combats dévastateurs (avec Skaar, A-Bomb contre des super-héros surboostés) que d'énigmes tordues. Quant aux Vengeurs secrets, Deodato a toujours autant de classe pour mettre en image un scénario un peu confus de Brubaker.

La frustration du numéro précédent est un peu atténuée car les épisodes du mois sont prenants et denses et annoncent le meilleur pour la fin. Un bon cru.
Lien : http://journal-de-vance.over..

Les origines de Thor version ultimate. Cela se déroule sur trois temps : aujourd'hui, avec le Thor humain super-soldat en devenir, il y a des milliers d'année, en Asgard, où on suit l'histoire des trois fils d'Odin, et en 1939 où Loki s'attaque à Asgard. Le scénario est excellent et passionnant, le découpage est globalement très bien construit, le dessin est tout-à-fait correct et offre même quelques très belles planches. Bref le numéro à avoir pour connaître intimement Thor et sa mythologie Marvel sans lire des centaines de comics. Je n'ai cependant pas vu le film et je ne sais donc pas si la publication est cohérente avec .

Marvel Stars n°3 – Avril 2011



Secret Avengers 3 « Secret histories, part 3 » par Ed Brubaker au scénario, Mike Deodato Jr aux dessins, Rain Beredo aux couleurs.



Les Vengeurs secrets sont toujours à la recherche de Nova qui est possédé par la Couronne.

Comme je l’avais déjà dit dans les précédents numéros, je trouve vraiment dommage que cette série, prétendument d’espionnage, parte ainsi dans de la SF extra-terrestre avec tout le package race ancienne, complot, univers parallèle, etc. Comme dans tout ce magazine, je me suis profondément ennuyé. Deodato assure le minimum et Brubaker n’est pas très en forme, notamment dans sa narration où il nous fait raconter l’histoire d’Archos par... Archos de manière encyclopédique. On se croirait dans les vieux Marvel où le méchant raconte son plan machiavélique. Bref, peu d’imagination du côté de Brubaker qui me déçoit fortement sur ce titre depuis trois numéros.



Note : 8/20



Incredible Hulk 609 « World War Hulks : Perfection » par Greg Pak au scénario, Paul Pelletier aux dessins, Danny Miki à l’encrage et Frank d’Armata aux couleurs.



L’Intelligentsia a capturé Banner pour lui aspirer ses connaissances en le plongeant dans un monde « parfait » tandis que les supers-héros se sont transformés en Hulk et attaquent tout le monde.

Comme pour le précédent épisode, le travail de Greg Pak est confus, notamment la première partie, la suite s’améliorant nettement. Par contre, Paul Pelletier est toujours aussi excellent et nous enchante de page en page, soutenu par de bons encrages et couleurs. Un épisode au final assez positif.



Note : 12.5/20



Thunderbolts 146 « Untitled » par Jeff Parker au scénario, Kev Walker aux dessins et Frank Martin aux couleurs.



Les nouveaux Thunderbolts sont toujours aux prises avec une dévoreuse d’hommes puis partent en mission pour retrouver des équipes disparues durant leur recherche de cristaux tératogènes.

On se croirait dans les mille et une nuits, Parker nous faisant un épisode à moitié consacré à la conclusion du précédent et à moitié consacré au lancement d’une nouvelle mission. A croire qu’il a peur que l’on arrête l’achat de son titre tant il est fade, prévisible et sans intérêt. J’aimais beaucoup la série avant l’Heroic Age, mais depuis trois numéros, elle devient navrante, les dessins de Walker sont souvent faibles et teintés d’amateurisme.

Je conseille cet épisode avant de se coucher, aussi efficace que Derrick.



Note : 6/20



Secret Warriors 18 « The last ride of the Howling Commandos, part 2 » par Jonathan Hickman au scénario, Alessandro Vitti aux dessins et Imaginary friends studios aux couleurs.



La suite de l’histoire contant la mort d’une grande partie des Howling Commandos.

J’aime bien cette série mais cet arc, qui avait bien commencé, finit par lasser à cause de l’enchevêtrement d’intrigues à des moments différents. Entre les scènes en Chine, à l’ONU et les retrouvailles avec Steve et Fury, ça fait beaucoup pour 24 pages surtout que malgré l’aspect comique plutôt réussi des anecdotes de Steve, j’ai encore du mal à faire le lien avec le reste de l’histoire. Un hommage à son équipe peut-être, mais dans ce cas, ce n’est que moyennement convaincant. Bref, l’épisode reste lisible et j’ai un faible pour les dessins de Vitti.



Note : 11/20



Moyenne du magazine : 9.5/20