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Critiques de Jonathan Hickman (457)
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A red mass for Mars

Ce tome comprend une histoire complète indépendante de toute autre. Il comprend les 4 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2008-2010, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Ryan Bodenheim, et mis en couleur par Hickman avec l'aide de Marty Shelley et Michael Garland.



Sur Terre, en 2115, Marcus Farber Astorga, surnommé le Bénéficiaire, repense à tout ce à quoi l'humanité à survécu durant ce dernier siècle : le réchauffement climatique, des virus mutants, l'usage de bombes nucléaires, des intelligences artificielles hors de contrôle, faisant à chaque reprise des morts par millions, par dizaines de millions. Mais le bénéficiaire sait que la menace ultime viendra de l'espace et que son heure est arrivée. Avec son don de prescience, Marcus Farber Astorga a bâti un véritable empire qui a fini par déboucher sur une forme d'utopie à l'échelle de la planète. Mais le temps de l'extinction est venu. Astorga et le docteur Thaddeus White se tiennent devant un individu doté de superpouvoirs, allongé sur une table d'opération. Le docteur White fait tout ce qu'il peut pour sauver son patient, mais Astorga lui indique que son don lui a permis de voir que c'est sans espoir. Qui plus est, Astorga a compris que les derniers mots du défunt (de retour) signifient que des représentants d'une race extraterrestre, belliqueux et puissants sont de retour. Il s'agit en fait de parasites habitants des corps d'anthropoïdes forts. La dernière fois que les Hun-Du ont atterri sur Terre, il s'agissait d'un vaisseau avec 10 d'entre eux à bord Cette fois-ci, il s'agit d'une flotte de vaisseaux spatiaux.



Marcus Farber Astorga indique la stratégie à adopter. Il faut que le professeur White convoque l'ensemble des individus dotés de superpouvoirs sur Terre, Valkyrie, Gray Drive, Praetor, Phobos, et les autres. Ils sont 33 au total. Il indique qui envoyer pour essayer de convaincre Lightbender. Ce dernier est dans une méditation profonde, se livrant à une expérience. Il se voit en défenseur de la langue anglaise, ayant pris le pouvoir en Angleterre, et exigeant le rétablissement d'un anglais pur, débarrassé de tous les apports des langues étrangères, à commencer par le chinois et l'espagnol. C'est une véritable guerre des mots. Il se justifie de ne pas avoir commencé par les États-Unis ou par le Canada. Toujours en 2115, Marcus Farber Astorga est monté à bord d'un vaisseau spatial monoplace et il se dirige vers Deimos, l'un des deux satellites naturels de la planète Mars. Il pénètre dans le Halidome situé sur le mont Olympe. Il parle à voix haute, indiquant qu'il sait que le propriétaire l'observe. Une voix désincarnée lui indique qu'il sait qu'il bluffe. Elle demande s'il est arrivé quelque chose à son fils. Astorga le rassure, et lui indique la raison de sa venue : l'arrivée proche d'une flotte de Hun-D qui va mettre fin à l'utopie terrestre que les êtres humains pensaient éternelle.



Ce récit est le quatrième écrit par Jonathan Hickman après Nightly News (2006/2007), Pax Romana (2007/2008), Transhuman (2008) ce dernier avec JM Ringuet. Le lecteur familier de ce scénariste retrouve immédiatement sa marque de fabrique sur la manière de présenter le récit : des doubles pages de titre sur fond blanc avec un dessin abstrait, les couvertures en fin de tome, des cartouches de texte pour annoncer les lieux et les dates, un récit effectuant des sauts dans le temps (souvent des retours en arrière). Il en est ainsi pour cette histoire qui évoque une tournant dans le destin de la race humaine alors qu'elle avait enfin développé une véritable utopie sur Terre. Le lecteur sait que cet auteur affectionne de présenter son récit sous une forme savamment déconstruite, en fait reconstruite. Il peut estimer qu'il s'agit d'un artifice narratif sans intérêt, juste pour créer une complexité apparente inutile et pour masquer la nature conventionnelle de l'intrigue. À l'opposé, il peut estimer que ces choix de structure narrative apportent une vision différente au récit, en rapprochant des éléments pour provoquer des associations d'idées, en indiquant au lecteur qu'il lui fait mettre en œuvre une lecture active et participative, ce qui a pour effet qu'il s'implique plus. De la même manière, il est vite apparent que ce qui importe le plus pour cet auteur est le concept de l'intrigue, et pas les personnages. Cela peut avoir comme effet de neutraliser toute forme de plaisir pour certains lecteurs, ou au contraire, pour d’autres, de proposer une alternative précieuse aux flux incessants de comédies dramatiques sans âme, mâtinées d'aventure.



Sous réserve qu'il ne soit pas à allergique à la forme ou à la nature du récit, le lecteur plonge dans une intrigue qui met en jeu la survie de la race humaine du fait d'une invasion extraterrestre imminente surpuissante. Le déroulement de l'intrigue découle bien sûr de l'Histoire. Hickman indique que la race humaine a survécu à toutes les catastrophes possibles et qu'elle a atteint un stade de société rêvée, une utopie. Il ne s'étend pas sur la nature de cette utopie, sur son mode de fonctionnement. Le lecteur est donc totalement pris au dépourvu quand le scénariste intègre des superhéros dans son récit, avec costume et superpouvoir. Là encore, il manipule surtout le concept plus que les conventions du genre. Il s'agit de mettre en scène des individus dotés de capacités physiques extraordinaires, susceptibles de faire face aux envahisseurs. Dans le même temps, il utilise bien le principe d'individus dotés de capacités extraordinaires, prêts à aller combattre pour défendre les plus faibles. Si le lecteur est familier des superhéros DC, il peut même reconnaître une ou deux variations sur les plus célèbres. Néanmoins, ce n'est pas à proprement un comics de superhéros, mais plus un comics de science-fiction. Les réfractaires aux caractéristiques de l'écriture de ce scénariste notent également que les personnages eux-mêmes disposent d'un profil psychologique assez rigide, sans les réduire complètement non plus à l'état de concept. Le lecteur peut éprouver des difficultés à se reconnaître dans ces individus, mais il peut se projeter dans leurs aspirations, leurs craintes.



Ryan Bodenheim n'est pas un dessinateur très prolifique. Il a par la suite réalisé 2 autres récits avec Jonathan Hickman : Secret (2012-2014) et The Dying and the Dead (2017-2019). Il dessine dans un registre descriptif et réaliste, avec des traits de contour légèrement appuyés et des traits intérieurs plus fins pour marquer les textures. Ses personnages présentent des morphologies normales pour les civils, plus musclées pour les superhéros avec une grande force. Les visages apparaissent un peu secs, avec un registre d'expressions un peu limité, souvent avec un visage fermé, ou alors un visage crispé pendant les séquences de combats physiques. L'artiste investit du temps dans ses planches, allant jusqu'à représenter chacun des 33 superhéros dans un dessin en double page, quand ils sont réunis par le docteur Thaddeus White. Il a pris de soin de concevoir des formes de vaisseaux spatiaux spécifiques pour la série, avec une cohérence d'apparence entre eux. L'extérieur et l'intérieur des bâtiments sont représentés avec un bon niveau de détails, ainsi que les quelques environnements naturels. Le lecteur peut s'y projeter et observer les interactions des personnages avec les aménagements.



Ce récit est celui d'un conflit et Bodenheim sait mettre en scène les séquences d'action pour les rendre spectaculaires : l'armada des vaisseaux spatiaux dans un dessin en double page, le superhéros Mars en pleine action utilisant sa force surhumaine, le titanesque combat final qui se déroule dans l'espace. En outre, les metteurs en couleurs utilisent des couleurs riches venant à la fois compléter et nourrir les dessins, à la fois conserver leur bonne visibilité. Le lecteur plonge donc dans ce spectacle, avec parfois une narration visuelle traditionnelle, parfois des compositions de case plus conceptuelles, vraisemblablement conçues par le scénariste. Au fur et à mesure du récit, il se rend compte qu'il se déroule sur 4 ans de 2115 à 2118. L'enjeu du récit se découvre progressivement, que ce soit celui pour le superhéros Mars, celui pour le bénéficiaire, et celui pour le devenir de cette utopie. En jetant un coup d'œil en arrière, le lecteur se rend également compte de la progression dans les titres des quatre chapitres : éternité, liberté, égalité, fraternité. Intégré au déroulement du récit, le thème de l'utopie est également développé en trame de fond, un commentaire sur les valeurs d'une utopie pérenne.



Jonathan Hickman & Ryan Bodenheim racontent une histoire de science-fiction, avec une invasion extraterrestre menaçant d'anéantir la civilisation humaine, et des individus dotés de capacités extraordinaires tentant de l'arrêter. La narration visuelle, et encore plus le mode narratif global utilisent une approche plus intellectuelle qu'émotionnelle pour développer le thème de l'utopie au travers d'une intrigue spectaculaire.
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Avengers (v4), tome 4 : La marque de l'étoile

C'est plaisant et divertissant, mais cela ne va pas révolutionner le genre. Tout comme la partie graphique qui est du même niveau.
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Avengers 2013 001 1/2 (d. Weaver)

Un très bon numéro 1, qui pose des bases intrigantes et qui donne envie de continuer (ne serait ce que pour retrouver Opena, Epting, Ross etc. Graphiquement c'est quand même une tuerie !)
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Avengers 2013 015 Cover Librairie

Ce numéro 15 du mensuel Avengers fait suite au crossover Infinity. Il présente une double numérotation, puisqu'il est également le numéro 1 du reboot All New Marvel Now. Pour fêter ça Marvel publie une version alternative présentant une magnifique couverture d'Alex Ross (franchement, y-a-t-il meilleur cover artist qu'Alex Ross ?). Un nouveau reboot donc, à peine plus d'un an après Marvel Now. Cette pratique, consistant à redémarrer une série au numéro 1, se fait de plus en plus fréquente, ce qui, avant de présenter un quelconque intérêt artistique, est d'abord une pratique commerciale cherchant à attirer de nouveaux lecteurs, en ces temps où l'historique format kiosque aurait surtout tendance à se prendre de spectaculaires coups de pied au cul, en terme de vente. Mais l'exercice est délicat car il s'agit de conserver les fans de la première heure tout en permettant aux nouveaux de prendre le train en marche.



Cette nouvelle mouture nous présente deux épisodes des Avengers, une nouvelle série baptisée Avengers World, les New Avengers, axés sur les Illuminati et, pour finir, Secret Avengers. Hickman, grand architecte des Avengers, depuis Marvel Now, semble, en effet, avoir beaucoup de choses à dire. Le premier épisode (Rogue Planet) est plutôt réussi, tant au niveau des dessins que du scénario. Tony Stark reçoit la visite d'une lointaine descendante qui, tout en aidant les Avengers à contrer une imminente menace mortelle, explique à son ascendant que les problèmes d'aujourd'hui peuvent constituer les solutions de demain. Agréable à lire, Rogue Planet peut effectivement constituer un nouveau départ. En ce qui concerne Avengers World, pas de soucis de ce côté là puisque la série démarre ici. Très réussie également, l'AIM est l'ennemie à abattre dans une histoire qui part un peu dans tous les sens au niveau des dangers imminents, mobilisant de nombreux personnage (ça tombe bien, les Avengers nouvelle génération ne connaissent pas la crise et ont largement recruté). A la limite, on a presque l'impression d'avoir à faire à un nouveau crossover. Le second épisode des Avengers (une histoire indépendante de la première) est un cran en dessous, surtout au niveau graphique, et joue sur les versions alternatives made in univers parallèle de l'équipe pour brouiller les cartes. Les Illuminati sont clairement le maillon faible de ce mensuel, assez moche à regarder, brouillon au niveau du scénario, à moins qu'il ne faille être plus familier des épisodes précédents pour prendre le train en marche, bref pas franchement une réussite. Enfin les Secrets Avengers, très axés sur le SHIELD et ses tractations avec l'AIM, sur fond d'agent infiltré, une histoire sympathique aux accents Bondien.



En résumé : sans être excellent le pari du reboot est plutôt réussi, on accroche vraiment aux Avengers version Hickman. Attention, néanmoins, à la profusion de personnages qui nécessite, pour leur éviter le chômage technique, des scénario adaptés prenant place dans un nombre de série relativement important. Ça va donc être un sacré boulot que de maintenir le niveau dans le temps.
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Avengers 2013 03

Ce mois nous réserve un excellent numéro, passionnant à lire et plein de promesses à venir !
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Avengers 2013 22 2/2 Cinematographique

Hickman est très bon ! Un grand scénariste qui remodèle l'univers Marvel petit à petit !
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Avengers 2013 26

un excellent numéro qui ravira les jeunes avengers en herbe que vous êtes !
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Avengers 2013, V4 (19)

On y découvre des Avengers plus âgés, mais aussi un nouveau monde d'Ultron ! Hickman maintient bien notre attention et nous sert un excellent suspense. Quand à Leinil Francis Yu, son trait est toujours aussi admirable.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Les avengers prennent un nouveau départ, terminé l’équipe a tendance urbaine, bienvenue a une équipe plus cosmique remplit de gros bras ( Captain Universe, Hyperion, Smasher) sans oublier les anciens ( Thor, Hulk, .....)

Du coup les aventures prennent une toute autre dimension. Le scenario de Hickman ne fait que s'esquisser dans dans ces 6 premiers numéros qui donnent une folle envie de lire la suite. Les Avengers de Bendis étaient excellent ceux de Hickman s'annoncent tout aussi excelelnt mais dans un autre style.la partie graphique n'est pas en reste.

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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Premier contact avec les Jardiniers, ou plutôt Paysagistes (Gardeners), émissaires ou factotum des Bâtisseurs (Builders) que l'on ne voit pas mais qui sont cités. Rencontre assez violente surtout avec Aleph, le robot tout puissant qui éradique sans pitié les mondes qui ne sont pas dignes d'accéder à la conscience (ce type de politique est moralement discutable mais, visiblement, il est du coté des méchants alors ... ). Ce personnage-là semble être un petit clin d'œil au film Le Jour où la Terre s'arrêta. On s'attend à lire : "klaatu barada nikto", mais non, finalement.



Cependant, devant l'imminence d'une apocalypse totale, définitive et trans-dimensionnelle (annoncée dans New Avengers 1: Everything Dies ) les Vengeurs doivent impérativement recruter de nouveaux membres. Plein ! ça foisonne ! Donc, une bonne partie de ce recueil est consacrée à la découverte et à la genèse de certains d'entre eux. Tout en visitant de nouveaux empires du multivers Marvel. On a donc droit à un petit tour chez subguardians et les superguardians Shi'ar ; à une collision d'univers qui laisse flotter, malgré tout, dans le néant, Hypérion (c'est dire si c'est un super super ! Celui-là ne vole pas son nom d'hyper quelque chose) ; une psychanalyse du Capitaine Univers, incarnation de la puissance du multivers en une jeune femme amnésique (le Surfer d'Argent - pas disponible pour cette aventure, semble-t-il ? - était déjà doté de la puissance cosmique, avec ce personnage-là, on explose tous les superlatifs !). Les bagarres officielles se déroulent sur Mars et aux frontières de l'empire Shi'ar. Les Shi'ar ayant une certaine tendance à pratiquer la diplomatie du "je tire d'abord, je discute après", on apprend que les prétendus envahisseurs ne sont en fait que des réfugiés fuyant devant quelque chose ou quelqu'un.



Tout ça est très compliqué à suivre et encore, dans cette présentation, n'ai-je fait que survoler quelques uns des détails qui prolifèrent. L'impression de sauter du coq à l'âne est fréquente. Mais, en conclusion, les pièces du puzzle prennent place les unes après les autres. Un dessein gigantesque digne des histoires gigognes à la manière des mille et une nuits. Le conteur, Jonathan Hickman, nous tient en haleine et ne semble pas du tout disposé à nous livrer les clés de ce qui se passe réellement dans son scénario. Mais c'est de bonne guerre sinon pourquoi achèterait-on ces comics ?



Les graphistes sont excellents. Ceci dit, j'ai une légère préférence pour le travail de Jérôme Opeña qui s'en est donné à cœur joie sur les décors de Mars, les effets de bataille, les personnages d'Abyss et d'Ex Nihilo avec un style de graphisme rendant hommage à la gravure à la "manière anglaise", un petit coté - très discret - Bernie Wrightson.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Hickman à la tête de l’entreprise Avengers, c’est la garantie d’une trame complexe, riche en sous-texte et en références culturelles, mais le risque de perdre les personnages dans un récit trop brumeux et ambitieux. Ici, il semble que l’auteur ait réussi (peut-être sous la pression éditoriale) à circonvenir ses envies de partir dans tous les sens, tout en conservant son style propre. Ce qui s’avère être une introduction nécessaire à l’event Infinity dévoile des histoires très denses, riches en affrontements dévastateurs, en décisions cruciales et en plans de la dernière chance. “Avengers” devient bien davantage qu’un groupe de super-héros terrestre : une idée, qui parviendra peut-être à sauver l’univers. [...]
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Challenge ABC

Challenge petits plaisirs 38/40



Voici le premier tome de la nouvelle série Avengers de la collection « Marvel Now ! »



Beaucoup de changement dans ces premiers épisodes puisque l’équipe des vengeurs va prendre une nouvelle direction. Prenant conscience des dangers toujours plus puissants les vengeurs recrutent de nouveaux membres afin d’élargir leur sphère d’influence à un niveau mondial, voir interplanétaire.



Ceux qui connaissent Jonathan Hickman ne seront pas dépaysés par le style qu'il choisit pour raconter les aventures des Avengers. C'est une lecture exigeante et gratifiante, mais plutôt lente et qui exige une implication sur le long terme pour en savourer pleinement l'essence. Les réfractaires passeront sans doute leur chemin ce qui est un peu dommage car c’est sans doute une des toutes meilleures séries « Marvel NOW ! ».



C'est du Hickman, ça demande donc de s'accrocher un peu et de laisser porter pour tous les nouveaux concepts qu'il met en place, mais ça vaut vraiment le coup sur le long terme. C'est intelligent et les personnages sont vraiment bien construits,et les dessins de Jerome Opena sont superbes.



Il faut vraiment rentrer dans le tome pour l’apprécier mais à terme cela en vaudra la peine, je compte me procurer le tome 2 rapidement mais relire le premier tome auparavant, afin de ne rien louper…

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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Dans son premier tome des Avengers, Hickman met en place sa propre équipe de vengeurs. Une équipe qui est prête a être "activer" en cas de besoin.



Le moment est venu et cette nouvelle équipe va devoir faire face à une menace de taille.



Hickman nous présente ici une équipe de vengeurs très "galactique" qui sort des standards, d'un côté il sera intéressant de découvrir certains personnages, d'un autre il sera dérangeant de s'éloigner des équipes plus classiques que l'on a pu connaitre.



L'auteur aimant construire sur le long terme, son récit est comme à son habitude complexe et nous n'avons pour le moment pas tout les tenants et aboutissants mais il arrive à nous captiver.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

À l’instar du reboot des cinquante-deux séries de DC Comics et suite aux évènements du cross-over « X-Men vs Avengers », Marvel décide également de faire repartir ses séries au numéro 1 au sein d’une collection baptisée « Marvel Now ».



Cet album qui reprend les six premiers épisodes de ce nouveau départ des Avengers, est marqué par l’arrivée de Jonathan Hickman sur la série. Si ce dernier démarre son histoire en compagnie d’un groupe restreint, composé de visages connus (Captain America, Iron Man, Thor, Hulk, Hawkeye et la Veuve noire), il ne met que quelques pages à voir beaucoup plus grand. Afin de pouvoir contrer des menaces plus importantes, au niveau interplanétaire, les Avengers décident donc de recruter de nouveaux membres. Le lecteur a donc très vite droit à une équipe solidement renforcée par des personnages qui ne sont pas forcément tous aussi connus (Captain Universe, Hyperion, Smasher, Falcon, Manifold, Rocket, Solar, …).



À peine formée, la nouvelle équipe de choc doit immédiatement faire face à une attaque venue de Mars, qui foudroie les villes de Perth et Regina. Une mission sur place permet de découvrir que trois mystérieux individus (Ex Nihilo, Abyss et un robot) sont à l’origine de cette attaque qui modifie la faune et la flore des endroits touchés.



Si ce premier volet contient inévitablement une (très brève) phase de recrutement et que certains nouveaux personnages s’avèrent particulièrement intéressants, à l’inverse de Bendis, Hickman ne s’attarde pas trop sur le développement psychologique de ses héros. Le manque d’empathie qui résulte de cette approche est cependant compensée par une bonne dose d’action et d’originalité. Comme souvent, l’auteur a cependant tendance à complexifier inutilement son intrigue en multipliant les allers-retours et en distillant les informations au compte-goutte. Ajoutez à cela des personnages cosmiques et des aventures intergalactiques, et vous obtenez un run aux possibilités certes infinies, mais qui ne plaira pas forcément à tout le monde. Visuellement, il n’y a par contre pas grand-chose à redire concernant le travail de Jerome Opeña (épisodes #1 à #3) et d’Adam Kubert (épisodes #4 à #6).
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Je n’ai pas accroché.



Alors que j’ai bien aimé le tome 1 d’Uncanny Avengers, Avengers1 me laisse de marbre.

La faute à quoi ? D’abord parce que la série s’adresse aux fans du film auquel elle semble faire suite. J’aime bien le film mais je n’ai pas envie de lire des BD dans ce contexte si éloigné des Vengeurs de mon adolescence. On cherche vainement des points communs chronologiques d’Uncanny Avengers.

Ensuite les personnages mis en avant sont pour moi d’illustres inconnus qui n’ont pas vraiment attisé ma curiosité : un Hypérion qui est clairement un Superman alternatif récupéré par la galaxie Marvel, une Smasher humaine… Seule Captain Univers m’est apparue intéressante. Les héros célèbres sont là, comme dans un fourre-tout.

Si le dessin de Jérôme Opeña est de qualité, celui d’Adam Kubert est beaucoup plus grossier (peut-être la faute à l’encreur d’ailleurs).

Reste l’épopée cosmique qui nous fait voyager. Pas suffisant pour moi aujourd’hui.



C’est un avis très subjectif je l’admet.

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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Jonathan Hickman prend la barre de ce qui semble être désormais le vaisseau-amiral revendiqué de l’éditeur Marvel : l’univers des Avengers. Comment se passe la croisière inaugurale ?
Lien : http://www.actuabd.com/Aveng..
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Ce tome 1 des Avengers regroupe les épisodes 1 à 6 de la série. Les trois premier épisodes sont dessinés par Jérôme Opena, les suivants par Adam Kubert. A l'occasion du reboot de Marvel Now c'est Jonathan Hickman qui reprend le flambeau de Brian Michael Bendis, en tant que scénariste de la série, série qui est envisagée comme le porte étendard de l’événement.



Marvel Now intervient à la suite du crossover Avengers versus X-Men, qui démontrait, de la part des têtes pensantes de la Maison des Idées, une volonté de rapprocher l'univers des X-Men du reste du Marvelverse, lui qui était relativement étanche jusque là. C'est donc tout naturellement que l'on retrouve, dans la nouvelle équipe élargie des Avengers, Wolverine, il est vrai, toujours bien utile dans certaines circonstances. Car le point de départ de Hickman est celui-ci : le monde a changé, les menaces et les ennemis également, les Avengers doivent donc s'adapter. Au passage, il est toujours intéressant de voir comment les comics reflètent, en général, les peurs de l'Amérique et appellent à la mobilisation, depuis Captain America luttant contre les nazis (la célèbre couverture où il envoie son poing dans la figure de Hitler), plus tard contre les Soviétiques (il a même eu une période de lutte contre le crime organisé, en compagnie du Faucon). Chez DC on a pu voir Batman s'opposant à Al-Quaida (par Frank Miller), à la suite des attentats du 11 septembre.



En l’occurrence, dans ce monde multipolaire où l'Amérique est en train de perdre son hégémonie, les dangers sont multiples et de différentes natures (terrorisme, pays émergents, la Chine, l'Iran, les risques climatiques, la construction de l'UE...), aussi bien militaires que politiques et environnementaux. La menace est donc difficile à définir et à prévoir. C'est bien l'intuition qui anime Tony Stark dans sa volonté de voir "plus grand". Il propose donc à Captain America de garder l'équipe de base (celle du film) mais de constituer une équipe de réserve, capable d'être mobilisée face aux menaces hors-normes. En ces temps troublés l'Amérique a, plus que jamais, besoin de tout le monde. On sent chez Hickman une volonté d'amener une forte dimension cosmique a cette équipe élargie, à l'image des dangers qui menacent la Terre (qui dit menaces hors-normes dit, en général, menaces cosmiques). Ainsi Captain Universe, Captain Marvel, Smasher et Hypérion rejoignent les Avengers, mais également des poids lourds (éditoriaux), Spider-Man et, donc, Wolverine, enfin quelques "second couteaux", Spider-Woman, le Faucon, Shan Chi (maître es kung-fu) et les mutants Rocket, Solar et Manifold.



L'histoire débute sur la menace, encore assez floue quant à ses origines, que représente Ex Nihilo, sa sœur Abyss (deux humanoïdes extraterrestres) et l'ultra powerful robot Aleph, qui œuvrent pour les mystérieux Bâtisseurs, la plus ancienne race de l'univers. Leur but est de faire évoluer les races qu'ils jugent digne de considération et d'éradiquer les autres. Après avoir remodeler Mars à sa guise, Ex Nihilo se met en tête de faire de même avec la Terre, à coup de "bombes originelles" qui transforment radicalement toutes formes de vie dans la zone d'impact. Heureusement, la Terre peut compter sur ses plus grands héros, les Avengers...



Globalement j'ai vraiment apprécié cette nouvelle mouture des Avengers, la dimension cosmique, avec son décorum sf presque kitch, est très réussie et apporte une vrai plus-valu. L'ennemi, les Bâtisseurs donc, est très bien trouvé et constitue une raison crédible de mobiliser tout ce petit monde, amenant, de part l'étendue de la menace qu'il représente, une définition de la nature de la lutte (pour le droit de vivre) qui ne fait que renforcer l'aspect tragique et héroïque, on pourrait dire hollywoodien. Je ne met pas cinq étoiles uniquement à cause de l'aspect graphique. Si je trouve les planches d'Opena très réussie, bien mises en valeur par une colorisation appropriée, il n'en est pas de même pour celles de Kubert (bon c'est vrai que j'ai jamais été très fan), il y a quelques cases qui font mal aux yeux. Mais dans l'ensemble cet Avengers Marvel Now est une vrai réussite.





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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Ce premier tome des Avengers par Hickman est symbolique du style de l'auteur. C'est-à-dire complexe dans la compréhension car Hickman sait se jouer d'une construction globale dans ses récits, mais également référencée sans que cela soit pénalisant pour le lecteur.

C'est la ce que j'aime chez Hickman, cette façon d'exploiter le médium du comics sans rentrer dans les codes actuels avec des arcs prédéfinis ou un abus conséquents de climax sans queue ni tête.

Graphiquement, la partie de Opena est superbe et contraste avec celle de Kubert qui semble être plus brouillon et dont la couleur semble moins travaillée.
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Avengers Marvel Now, tome 1 : Le monde des ..

Le présent tome comprend les épisodes 1 à 6 parus en 2013, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Jerome Opeña (épisodes 1 à 3, avec une mise en couleurs de Dean White), et par Adam Kubert (épisodes 4 à 6). Cette série se déroule concomitamment à celle des New Avengers (à commencer par Everything dies), également écrite par Jonathan Hickman (avec l'aide de Nick Spencer).



L'histoire s'ouvre avec un présage : celui d'une destruction d'une ampleur inégalée qui trouve ses racines peut-être dans la libération d'Hyperion, peut-être dans la défaite de la Garde Impériale des Shiar, ou peut-être dans la terraformation de Mars par une entité humanoïde appelée Ex Nihilo. Quoi qu'il en soit tout commence avec 2 individus : Steve Rogers (Captain America) et Tony Stark (Iron Man). Stark a eu une nouvelle idée pour améliorer l'efficacité de l'organisation de l'équipe ; Rogers la valide. Une équipe (composée de Captain America, Hulk, Hawkeye, Black Widow, Iron Man et Thor, oui comme dans le film) se rend sur Mars pour expliquer à Ex Nihilo, Abyss et Aleph qu'ils n'ont pas le droit de supprimer la vie humaine sur Terre. Par la suite, cette équipe reçoit du renfort de Captain Universe (Tamara Devoux), Wolverine, Spider-Man, Captain Marvel, Spider-Woman, Falcon, Smasher (Izzy Dare), Manifold et encore 4 autres (surprise).



En 2012, l'éditeur Marvel Comics décide de faire converger les séries X-Men et Avengers dans un crossover généralisé de grande ampleur Avengers versus X-Men (AvX pour les intimes). Après cet événement, c'est l'occasion de redémarrer la plupart des séries avec un nouveau numéro 1 et des nouvelles équipes de créateurs, surtout de nouveaux scénaristes ayant la lourde tâche de créer des histoires intégrant les diktats éditoriaux, eux-mêmes engendrés par le succès des films Marvel, à commencer par Avengers (2012). Après 9 ans en tant que scénariste de la série Avengers, puis en parallèle de la série "New Avengers" (en passant par une série "Mighty Avengers" et une "Dark Avengers"), Brian Michael Bendis laisse sa place à Jonathan Hickman qui vient de finir ses histoires pour les Fantastic Four (avec Fantastic Four 6 et You are whatever you want to be).



Il s'agit d'une expérience peu commune de lecture d'histoire de superhéros, même pour un lecteur blasé. Hickman respecte tous les points de passages obligés. Il y a bien sûr la phase de recrutements des Avengers pour former l'équipe. Plutôt que de rassembler les membres restant dans une pièce autour d'une table, ou de faire intervenir une organisation gouvernementale imposant ses choix, Hickman montre comment Tony Stark a repensé le recrutement de manière radicale pour faire face aux attaques potentielles, et comment il soumet son projet à Rogers qui est l'âme de l'équipe. En 1 case, il a rappelé comment les Avengers avaient retrouvé Rogers prisonnier de la glace, et les bouleversements que ça a engendrés pour Stark. Hickman a une capacité surnaturelle à citer un événement connu des lecteurs, le synthétiser pour en tirer la substantifique moelle et en montrer l'impact émotionnel sur un héros, du grand art. Si toutes les séquences de recrutement ne sont pas montrées, celles qui le sont valent le déplacement (par exemple Sam Guthrie et Bobby da Costa sur un transat à se dorer au soleil recevant un appel de Wolverine).



Bien sûr il y a de nouvelles recrues. Mais Hickman ne se limite pas à aller piocher dans le catalogue pléthorique de Marvel pour donner un coup de projecteur sur tel ou tel personnage peu employé (à tort ou à raison). Il les choisit également pour leur valeur mythologique. Captain Universe élargit l'horizon du récit à celui de l'univers. Smasher établit un lien avec la race extraterrestre des Shiar. L'habilité de la narration est telle qu'Hickman semble réussir le pari de rendre plausible une forme de théorie unificatrice qui rendrait toutes les approches mythologiques évoquées, à la fois compatibles et cohérentes.



Bien sûr, le lecteur guette le nouvel ennemi à l'envergure telle qu'elle justifie qu'il faille une équipe de superhéros pour s'en occuper. Hickman ouvre le récit par lui, explique ses motivations, en fait un agent du changement et du progrès. Si la baston arrive bien en bonne et due forme, il survient plusieurs événements inattendus qui complexifient la situation, ce qui était à prévoir vu le nombre de personnages impliqués. Et pourtant il arrive quand même à insérer des moments dévolus aux relations entre les personnages, et même plus incroyable des séquences entre êtres humains normaux.



Les 3 premiers épisodes bénéficient des magnifiques illustrations de Jerome Opeña, complétées par la savante mise en couleurs de Dean White (ils avaient déjà collaboré sur la série Uncanny X-Force, à commencer par The Apocalypse solution). Le choix des couleurs et leur agencement est remarquable, très différent d'un travail habituel à l'infographie où l'artiste ne peut pas s'empêcher de faire de l'esbroufe avec les capacités de son logiciel. White (assisté de Justin Ponsor, Morry Hollowell, Frank Martin et Richard Isanove) utilise surtout des teintes un peu sombres, et un peu délavées, proscrivant les tons trop criards. L'apparence générale s'écarte alors des codes pyrotechniques des comics de superhéros pour une ambiance plus ambivalente. Le travail de Frank d'Armata et Frank Martin pour les 3 épisodes suivants est moins sophistiqués, tout en restant dans la même approche. Opeña dessine de manière réaliste, avec un goût certains pour les éléments relevant de la science-fiction. Il sait trouver des postures hiératiques pour les superhéros, sans donner l'impression au lecteur qu'il les a déjà vues des dizaines de fois. Il se limite à des expressions du visage en retenue, sauf quelques expressions malicieuses pour Tony Stark, très enjoué à l'idée de pouvoir innover. Par comparaison, les 3 épisodes dessinés par Adam Kubert semblent moins sophistiqués, plus ordinaires dans la composition des pages, et les postures des personnages, ou tout du moins plus classiques. Cela reste un travail assez personnel et d'un bon niveau qui ne nuit pas à l'immersion, mais qui n'apporte pas non plus une augmentation qualitative à l'égale de celle apportée par Opeña et White.



À l'issue de ces 6 épisodes, le lecteur en ressort avec des étoiles plein la tête, un élargissement de son horizon à l'échelle cosmique, des possibilités infinies s'ouvrent pour les futures missions de cette équipe. Il lui tarde de repartir aux cotés de ces individus efficaces et bien organisés, alors qu'une aventure d'une ampleur inimaginable les attend. À coté des séries "Avengers" et "New Avengers", il existe également une série militant pour le rapprochement entre mutants et superhéros (Uncanny Avengers, à commencer par The Red shadow de Rick Remender) et une série associant 2 superhéros différents par histoire (A + X, à commencer par Awesome, des team-up). Si vous êtes encore en manque d'Avengers, il y a "Avengers arena" de Dennis Hopeless (à commencer par "Kill or die") et "Young Avengers" de Kieron Gillen (à commencer par Style > substance). Et juste pour le plaisir : "Secret Avengers" de Nick Spencer.
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Avengers Marvel Now, tome 2

Dans ce second tome, nous allons avoir droit à un excellent suspense, de nombreux rebondissements et de l'action. Que voulez vous de plus ? Et, avec ça, les personnages gagnent en maturité !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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