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Critiques de João Paulo Oliveira e Costa (17)
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Le Samouraï Noir

Ce livre fut une belle découverte et je remercie Babelio et la maison d'édition "le poisson volant" de m'avoir fait ce cadeau dans le cadre de la masse critique de janvier.

Ce roman historique nous entraîne au XVI ème siècle à la découverte du Japon. Cet ouvrage brasse plusieurs thèmes, il nous conte principalement la tentative de conversion du Japon au christianisme, on suit ces prêtres Jésuites qui s'allient à des seigneurs de guerres japonais dans leurs luttes internes pour conquérir le plus de territoires.

Le contexte historique est bien présenté, de la main mise maritime du Portugal négociant avec la Chine et le Japon, le commerce entre ces pays lointains et l'Europe, la difficulté à voyager et même à communiquer, une lettre pouvant mettre plusieurs années à arriver à bon port.

On voyage principalement au Japon mais également en Italie, Chine et même au Congo.

Ce n'est pas vraiment un livre d'action, c'est un livre qui prend son temps. On déroule plusieurs années à observer l'évolution du Japon et du quotidien des personnages principaux. Il est intéressant d'être au centre de la vie des prêtres chargés de convertir cette nouvelle terre face aux bonzes traditionnels.

Les batailles ne sont pas contées, on n'est pas immergés dedans, on en apprend seulement le résultat. Cela peut être assez frustrant mais cela s' explique par le fait que l'auteur, pour écrire son livre, s'est appuyé sur des écrits des prêtres de l'époque, la véracité des événements l'emporte donc sur la littérature imaginaire.

Néanmoins, les héros principaux sont eux inventés, pirates, marchands, prince africain, leurs aventures s'insèrent habilement dans l'histoire.

Un peu de mal au début pour m'y retrouver dans tous les noms japonais et portugais. Le livre en lui même est un bel objet, agréable au toucher.

Même si l'histoire pourrait s'arrêter là, on finit cet ouvrage en découvrant qu'il y a une suite que je vais, je pense, me procurer, preuve que j'ai apprécié cette lecture que j'ai trouvé à la fois singulière et divertissante.
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Shogun : Le Seigneur du Japon

Vaste livre que celui-ci, après avoir lu le 1er tome "Le samouraï noir" à l'occasion d'une précédente masse critique, je me suis plongé à nouveau dans ce Japon du XVI ème siècle. J'y ai retrouvé les mêmes personnages, plus vieux et installés que lors du précédent tome. Carlos, le fameux samouraï noir ne fait que de courtes apparitions dans ce récit, l'histoire se concentre plus sur Pedro, Ana et leur descendance.

Ce livre vaut surtout de par son contexte historique, les guerres internes qui ravagent le Japon, la christianisation du pays par des prêtres européens et la concurrence que se livrait différents ordres religieux. Tout cela est très bien rendu, les enjeux exposés. Même si c'est un peu ardu, le travail effectué par l'auteur rend ces faits très intéressants.

De même qu'au précédent tome, l'action ne se limite pas au pays du soleil levant mais nous fait voyager également à Macao, au Mozambique, à Jérusalem, en Italie et bien sûr au Portugal.

Par contre, il m'a semblé qu' on avait vraiment deux récits en parallèle, la partie récit historique et la partie fictive avec les aventures des protagonistes. Contrairement au premier tome, j'ai trouvé ces deux histoires moins bien imbriquées l'une dans l'autre.

Je me suis également perdu quelquefois entre tous les patronymes japonais, au risque de confondre et de mélanger différents personnages. Il faut donc être tout de même assez concentré pour mieux en profiter.

Vous l'avez compris, ce livre se mérite, le plaisir certain que vous en tirerez si vous aimez l'histoire compensera largement les petits à-côtés moins positifs.

Pour ma part, j'espère lire le dernier tome de cette trilogie "La dame au kimono blanc", peut-être au hasard d'une prochaine masse critique. En tout cas, je remercie vivement Babelio et les éditions Le poisson volant pour la découverte de ce livre.
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La dame au kimono blanc

Tout d abord merci à masse critique et aux éditions le Poisson Volant pour l envoi de ce livre .Comment dire ?prendre au vol le dernier tome d 'une trilogie est une tache qui s'est révélée pour moi insurmontable , les personnages m'ont été totalement impénétrables qui est japonais ? qui est portugais ? qui est métis ? de plus certain(es) des héros (ines) m'ont paru a la limite de la paranoïa ou un peu schizophrènes leur actions me semblaient incompréhensibles . Je ne suis pas parvenu a vraiment compatir aux heurs et malheurs des la communauté catholique au Pays du Soleil Levant leur sort m a indifféré que ça donne une idée de l Infini . Enfin le style de l auteur est curieux sautant d une situation l 'autre sans transition . Ignorant des situations riches en perspectives en les liquidant en 10 lignes . C est son droit d'auteur ( je viens de m apercevoir du jeu de mot OUPS ! ) mais alors pourquoi les amorcer ? Bref vous aurez compris que j ai abandonné cet échec de lecture à la page 139 Désolé ( enfin oui et non)
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Shogun : Le Seigneur du Japon

Merci à toute l'équipe de Babelio pour m'avoir sélectionnée et aux Editions « le poisson volant » qui m'ont envoyé ce livre.

Ce 2ème tome du Samouraï noir, se lit indépendamment du 1er tome et nous plonge dans le Japon du XVème siècle. Entre les grands seigneurs de guerre et leur stratégies politiques et les portugais et castillans qui se livrent une concurrence religieuse et commerciale, nous découvrons l'histoire du Japon. Cela au travers de grands seigneurs japonais tels Hideyoshi et Ieyasu et au travers des enfants d'Ana et de Pedro da Fonseca qui vont sillonner le monde connu de l'époque et nous entrainer de Macao à Jérusalem, Rome et Lisbonne en passant par le Mozambique.

Dans ce 2ème volet, la politique, la religion et les ruses commerciales des portugais donnent une image très précise des enjeux de l'époque. Il faut toutefois avoir un minimum de connaissance du Japon du XVème siècle pour apprécier la richesse des recherches que l'auteur a dû mener pour aboutir à ce grand roman historique.

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Shogun : Le Seigneur du Japon

Ce n'est pas vraiment une trilogie, mais mieux vaut connaître un minimum le contexte. Ce deuxième volet du Samouraï noir, dont il est notablement absent, nous entraîne dans le Japon chrétien persécuté mais indomptable. Et aussi ailleurs dans le monde, parfois pour de longs apartés, où l'on arpente les lignes commerciales de l'empire portugais. Malacca, Macao, Jérusalem, Lisbonne, un véritable tour du monde ! Une page stupéfiante et dramatique de l'histoire japonaise où se mêlent tactique militaire et ruse commerciale. Une dynamique à plusieurs ressorts qui nous pousse de chapitre en chapitre jusqu'au dénouement historique. Tokugawa Ieyasu, véritable homme fort de ce volume, y est dépeint en couleurs vives, presque palpables.
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Le Samouraï Noir

Un livre très riche sur le plan historique mais qui peine à entrainer le lecteur.



J'ai reçu le livre "Le samourai noir" dans le cadre de l'édition Masse Critique de janvier 2021 et je remercie la maison d'édition le poisson volant pour leur confiance.



Mon expérience de lecture a été en demi-teinte. Tout d'abord je salue le travail de l'historien qui de chapitre en chapitre rend vie à une période historique très riche. L'environnement des personnages, les lieux, modes de vie, coutumes, etc sont très bien rendus. On découvre véritablement une petite partie du Japon qui mute au contact des européens et sous les assauts d'un christianisme conquérant.



Pour aussi riche d'histoire qu'est le texte, les différentes intrigues des différents personnages, qui se croisent et évoluent ensemble, ne m'ont pas passionné. (A noter que j'ai reçu le livre dans une période de grande fatigue, cela n'a peut-être pas aidé).

De plus, il faut un certain temps pour se repérer parmi la foule de personnages et bien saisir leurs relations (encore une fois la fatigue n'aide pas).

Ensuite, les dialogues m'ont souvent paru un prétexte à de petites leçons d'histoire, plus que de vrais dialogues, ils m'ont souvent moins convaincu. Cependant, il est possible que le ton et niveau de langage utilisés pour les dialogues se veulent fidèle au parlé de l'époque, mais pour ma part cela ne m'a pas fonctionné.



Pour ce qui est de l'objet, rien à dire, l'édition me semble de qualité, même si je ne suis pas expert.



Voila donc les raisons de mon avis partagé. Un livre très riche, mais néanmoins un récit qui ne m'a pas entrainé. Cela étant, la lecture n'est pas trop compliqué (sans fatigue) et on progresse sans trop s'en apercevoir.



Bonne lecture !
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Le Samouraï Noir

João Paulo Oliveira e Costa s’attaque ici à la légende de Yasuke, premier prince noir au Japon, qui est devenu samouraï. Entre le Brésil, le Congo, le Japon, et même l’Italie, on suit les aventures de Carlos et Pedro que rien ne prédestinait à aller s’installer, de leur plein gré, au Japon.

Alors que Pedro s’implique dans les actions des jésuites portugais, Carlos fasciné par Nobunaga, veut devenir samouraï. Mais une femme, son ami, un Chinois, et même des pirates mettront à mal ses projets.

De ce que j’ai pu lire sur lui dans la presse portugaise, l’auteur écrit une grande partie de ses livres dans les gares et les aéroports, ou le soir à l’hôtel après une énième conférence internationale. Et c’est vrai que cet insatiable voyageur nous entraîne avec lui autour du monde. Certes un monde qu’on ne connaît pas, ou plus, car le XVIe siècle c’était autre chose, mais parfois on s’y croirait. Il paraît que la suite, qui n’en est pas vraiment une (peu importe l’ordre de lecture), arrive en début d’année prochaine. Ouf !
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Shogun : Le Seigneur du Japon

L’histoire : Nous sommes plongés dès le début du roman dans ce Japon Médiéval, alors que Nobunaga Oda est décédé, dans ce qui semble être une guerre larvée entre les différents Daïmyos, les chefs de clans. Surtout, nous avons le point de vue de la communauté Portugaise qui s'est installé progressivement à Nagasaki, avec les enfants de Pedro et Ana, qui se trouvaient dans le premier tome, que je n'ai pas lu. Il y a beaucoup de personnages, à différents endroits du globe. Si au début de la lecture on a des liens épistolaires et commerciaux entre les personnages, je me suis doutée qu'ils finiraient par se croiser à moment donné.

Nous ne voyons également pas que le Japon, certains personnages vivent à Rome, d'autres au Portugal, d'autres au Mozambique, etc. On découvre beaucoup de lieux dans les années 1590, avec des 'décors' qui m'ont paru logique.



La plume de l'auteur : Le texte est dense, et assez long à lire. Il y a beaucoup de personnages, et de lieux dans lesquels on passe avant, sachant que l'on peut passer d'un personnage à l'autre avec juste un changement de paragraphe.



Mon avis général : C'est un bon roman, qui m'a demandé un peu de temps, de part sa densité. J'ai été parfois perturbée par les changements brusques de personnages narrateurs ou centraux. Et j'avoue que parfois je me suis perdue entre les différents Pedro, Carlos (car oui, il y a 2 Carlos).
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La dame au kimono blanc

Je ne ferai pas durer le suspens... Je n'ai pas pu le terminer !

Je pensais qu'il ne serait pas gênant de prendre cette saga en cours de route, et je ne suis certaine que cela aurait été différent.

J'ai été perdue dès les premières pages avec les personnages. J'ai du les relire plusieurs fois et je ne suis pas certaine encore d'avoir compris 😅

Pourtant l'histoire a l'air vraiment sympa et j'ai très envie de la voir découvrir !

Je me procurerai le premier livre afin de me donner une nouvelle chance et peut-être modifier cette chronique 😉
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La dame au kimono blanc

je me retrouves tristement dans la même situation que ma prédécesseur. Merci babelio pour les mass critique, mais j’avoue que tomber sur le tome 3 d’une saga sans avoir eu les tome précédent c’est très compliqué.

je n’avais pas cernée que c’était un tome 3, sinon je n’aurais jamais demander à le recevoir..

j’ai eu un mal fou à suivre les personnages, a comprendre leur réaction, et même à me plongée dans l’univers. honnêtement je n’y suis toujours pas parvenue à rentrer dedans.

j’ai lu mais c’était vraimenr parce qu’il fallait.

cependant j’ai du mal à sanctionner le livre peut-être y suis je hermétique car je n’ai pas eu les tome précédent, peut-être suis je juste insensible à l’écriture. cependant il y a un travail flagrant derrière c’est pour cela que je mets 3 etoiles.

je pense qu’il plaira a quelqu’un qui aura lu toute la saga. 🦋
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L'Empire des Moineaux

Premier volet de la Collection "Les dagues de l'Empire". Portugal, XVIe siècle. Époque des grandes découvertes. Miguel de Castro et Vasco de Melo sont deux amis d'enfance du roi. L'un est noble, et l'autre est un beau chevalier coureur de jupons. Ensemble, ils vont faire le tour du monde (ou presque), pour la gloire du Portugal. Et à l'intérieur des frontières du petit royaume, c'est une femme, Violante, qui prendra soin des multiples intérêts de son roi.

Ce trio de choc vous emmènera au Portugal, bien sûr, mais aussi au Danemark et au Brésil, entre autre. Exotisme, aventures, espionnage, grand amour, et sorcellerie, tout y est. Reste à se décider : on craque pour Miguel ou pour Vasco ?
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Dom Manuel I: Un prince de la Renaissance

Dom Manuel I, un prince de la Renaissance. Biographie historique.

Sacré pavé ! C'est vrai, il faut le dire, dès le départ on sait que ce ne sera pas une mince affaire. Ici, l'auteur se dépasse en termes de recherches historiques, ce qui donne certes de bonnes grosses longueurs, mais surtout un tableau clair, vivant, et dynamique du Portugal et de la cour de Dom Manuel I.

Il pousse même le vice jusqu'à inclure une mini biographie de son père, l'infant Dom Fernando. Petit détour vite pardonné car dans la dynastie d'Aviz, il est presque le seul à ne pas avoir sa biographie attitrée, et parce qu'ensuite la vie de cet enfant vaut elle aussi son pesant d'or.

Revenons à Dom Manuel I. Déjà, il a fallu que tous ses frères meurent pour qu'il monte sur le trône ; ça commence mal et ça finira pareil (pour un homme qui a découvert l'Inde, ça ne manque pas de piquant) mais entre temps, quelle vie ! Le Brésil, l'Inde, l'Afrique, tout en maintenant une neutralité bien calculée vis-à-vis du reste de l'Europe qui se déchire ; dont la Castille et l'Aragon des rois catholiques avec qui il prend un malin plaisir à jouer au chat et à la souris.

il a un héritier, plus d'infants que de dignités épiscopales à distribuer, des filles courtisées par les plus grands princes, il est amoureux, et le pape l'a autorisé à faire la guerre aux Maures. Pourra-t-il seulement y participer ?

Encore une fois, ce personnage incontournable de la dynastie d'Aviz n'est que trop peu connu en Europe. Et pour lui faire justice, João Paulo Oliveira e Costa nous dresse ce portrait magnifique mais chargé de lourdeurs académiques inévitables quand on veut aller au fond des choses.

En fin de compte, ce livre est un peu comme les voyages de découvertes : si on arrive à en dépasser les écueils, la peur de plonger dans la densité parfois obscure de la description biographique, une plage de rêve nous attend au bout du chemin : on est invité au bal sublimement fastueux de la vie de ce roi.

Prenez votre courage à deux mains, matelot, et lisez !
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L'Infant Dom Henri, Prince Navigateur : Bio..

L'infant Dom Henri, Prince Navigateur. Biographie historique. D'accord, ce n'est pas la première biographie historique à paraître sur ce personnage, et ce n'est certainement pas non plus la dernière, mais celle-là a au moins l'avantage de ne pas se concentrer seulement sur l'instigateur des grandes découvertes portugaises, mais également sur l'homme, l'infant, le fils, le frère, l'oncle, et dans une mesure très distante, le père.

Certes, c'est grâce à lui que le Portugal a fait main basse sur le Brésil, l'Afrique, et l'Inde, mais quelle audace contagieuse, quelle conviction communicative a-t-il fallu pour envoyer hommes, marins, et scientifiques découvrir, explorer, et peupler des mers et des terres dont on ne savait rien. Même pas si elles existaient vraiment.

Et dans un pays en paix, quelle diplomatie, quelle proéminence familiale a fait de lui le père de son neveu ? Et dans un pays en pleine guerre intestine, le conseiller des deux frères ennemis ? Quel pouvoir, quel talent de manipulation a-t-il fait jouer toute sa vie ? Pour sauver et trahir, lui-même et les autres.

De sa naissance à Porto à sa mort à Sagres, João Paulo Oliveira e Costa nous dresse le portrait d'un homme à la volonté de fer et au destin bien inhabituel pour un simple infant. Mais n'est-ce pas cet éloignement du trône qui lui a permis de laisser libre cours à ses ambitions ?

Biographie historique très bien documentée, que j'ai eu la chance de traduire, elle reste fluide et entraînante malgré quelques longueurs théoriques et syntaxiques. Le personnage est fascinant, et c'est le plus important.
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Seules à Lisbonne

J’adore cet auteur, il n’y a pas à dire, c’est son neuvième opus que je dévore ! Et surtout j’adore son amour inlassablement flamboyant pour Lisbonne. J’étais moins sûre en revanche de sa vision des femmes et de sa manière de parler d’elles. Parfois, il peut frôler l’indécence. Bon, c’est peut-être aussi à ça que servent les romans. Et puis je me dis que l’historien en lui doit tellement avoir l’habitude de nous voir comme des bestiaux à la foire de la diplomatie internationale que, disons, ça peut se comprendre. Alors voilà comment je me lance dans ce nouveau roman et, en fait, c’est marrant. Bien sûr, il y a des scènes olé olé, mais ça va. Les femmes ne sont pas mal dépeintes. C’est même tout le contraire. De la reine à la prostituée, en passant par la comédienne et la femme adultère, la noble et la sorcière, l’éventail des personnalités est réjouissant et on ne sait plus à qui s’attacher le plus. Pour une fois, en plus, l’inénarrable fierté des Découvertes portugaises est étouffée par l’amertume et l’abandon de ces femmes seules et esseulées à Lisbonne, prisonnières de leur serment de fidélité. Il y a de l’amour, oui, mais surtout de l’amitié. Et puis surtout, pour tous ceux et celles qui ont lu la trilogie des Dagues de l’Empire, c’est l’occasion de retrouver un frétillant personnage qui a conquis les cœurs ; en rôle secondaire, très humblement, car ici, c’est bien les femmes, leur vie et leur survie, qui sont sur le devant de la scène.
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Le Samouraï Noir

Merci à Babelio pour ce Masse Critique.

Si le résumé m'a bien emballé, la lecture beaucoup moins.

Je n'a pas réussis à me plonger dans l'histoire de ce roman. L'oeil est beaucoup trop extérieur. On survole le roman sans réussir à s'attaquer aux personnages dont les histoires sont, au final, assez ennuyeuses. Je n'ai pas réussis à trouver de l'émotions. Les nombreuses digressions sur la vie des personnages sont parfois pénibles car elles n'apportent rien et alourdissent la lecture.

Dommage car j'avais vraiment envi de passer un bon moment avec ce roman que j'ai au final lu uniquement d'un oeil.
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Le Chevalier d'Olivença

"Les dagues de l'empire", troisième volet.

Elle, c'est la reine Jeanne de Castille. Jeanne la Folle. Et lui, c'est Vasco, le beau, le grand, le magnifique Vasco.

Enfin, elle aurait été reine si son fils, Charles Quint avait eu la décence d'attendre son tour. Jeanne est folle, donc. Folle amoureuse de son mari, Philippe. Mais Philippe, le Flamand, est mort. Alors que Vasco, le Portugais, est bien vivant, et tout plein de tics adorables.

Infatigable espion, Vasco liera cette fois son destin à celui de Jeanne et d'une troupe de troubadours. Amoureux transi, il devra faire un choix entre son royaume et son cœur. Et sa femme, accessoirement.

Toujours épaulé par Miguel et Violante, il tentera de réparer l'injustice faite à Jeanne, et comme toujours il partira par monts et par vaux trucider tous ceux qui ne veulent pas que du bien à son roi.

Je crois que c'est mon volet préféré. Peut-être parce que Vasco est sur le devant de la scène. C'est dynamique, vivant, et drôle. Émouvant, aussi, car le sort de Jeanne ne peux pas laisser indifférent.
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Au Fil du Temps

Deuxième volets des "Dagues de l'Empire". Peut-être le plus complet et le plus réussi. Ici, en mode "Titanic", le (très) vieil Alvaro se souvient de son siècle de vie et de tous les progrès et changements dont il a été témoin ; plus ou moins joyeusement. Cette fois, Vasco pique la vedette à Miguel, mais Alvaro et son esclave Tobias ne sont pas en reste. véritable déclaration d'amour à Lisbonne et au Portugal en général, ce livre est une sorte de cours d'Histoire ludique. Pot pourri de ce que cette période à de pire et de meilleur (XVe et début du XVIe siècles), on ne s'ennuie jamais ! Et il y a de vrais méchants, et un vieux qui n'en finit plus de ne pas mourir. Tant mieux.
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