Citations de Jordan Mintzer (15)
J'aime les erreurs. La plupart du temps, elles sont mauvaises, mais il arrive qu'une erreur soit belle. Elle nous entraîne vers une direction imprévue, meilleure que celle qu'on avait imaginée.
James Gray.
Dean Tavoularis a influencé ma vie, mes enfants, ma famille, mes films, mes idées, mes aspirations, mes rêves, mes ambitions, et mon héritage.
Francis Ford Coppola, p.165
Je crois vraiment que ce qui fait 99% de la qualité d'une œuvre, c'est la rigueur - la volonté de revenir sur son travail et de le modifier. Le défi, c'est bien sûr d'être rigoureux tout en préservant ce que l'on avait en tête au début.
Lorsque j'étais enfant, le film sur New York qui m'a vraiment marqué était French Connection. Pour moi, ce film décrivait New York comme une poubelle géante. La ville n'avait jamais été montrée de cette façon au cinéma. Avant, la plupart des films sur New York montrait son côté glamour.
James Gray
James Gray cherche constamment à aller au-delà du scénario, du storyboard ou des rushes pour trouver quelque chose "qui incarne une vérité plus haute".
J'ai passé des journées entières assis aux côtés d'un étalonneur et parfois de chimistes, qui faisaient des tests sensitométriques sur les négatifs pour déterminer les différences d'exposition et mesurer la courbe gamma réelle de chaque pellicule en les comparant les unes aux autres.
En décembre 2010, avec mon éditeur, nous avons eu la chance de passer une semaine à Los Angeles en compagnie de James Gray, à parler de sa vie et de ses films.
Je n'ai aucun attachement pour les décors. En fait, dans une certaine mesure, je suis content de les voir disparaître. Je n'ai pas le sentiment de la permanence - le sentiment qu'on en aurait besoin pour une quelconque raison historique. Je sais que la vie d'un décor est d'être filmé puis d'être détruit... Donc, non, je n'ai ni compassion ni empathie pour ce que j'ai construit.
En temps normal, lorsqu'on éclaire à travers les fenêtres, je m'arrange pour qu'elles n'apparaissent pas dans le plan. J'aime aussi que le déco pose un double voilage de rideau -habituellement couleur champagne - pour diffuser la lumière et lui donner une certaine profondeur.
Les mauvais choix ne sont pas les films que j'ai décidé de faire, mais de ne pas faire.
Je crois que pour échanger des idées, il faut raconter des récits. C'est ce que les hommes font depuis la nuit des temps.
James Gray.
Je me souviens du jour où j'ai eu une sorte de révélation : j'ai compris que si on aime ce que l'on voit, qu'il s'agisse d'un tableau ou de la vie réelle, c'est exactement ça qu'il faut saisir sur la pellicule.
Mon état d'esprit est qu'un décor n'est jamais fini, me confiait Dean pour décrire son approche, à la fois perfectionniste et artistique.
De même que chaque visionnage d'un chef d'œuvre nous permet de découvrir de nouveaux éléments tout en conservant encore d'infinis secrets, Dean m'a appris à quel point son métier ne se limitait pas à ce que l'on voyait à l'écran.
Il faut être capable de construire un environnement crédible pour le film, ce qui implique de travailler avec des dizaines, voire des centaines de personnes ; à prendre en charge tout le matériel et les plannings, à rassembler les talents et à collaborer avec une équipe. Sans compter que l’on lutte sans cesse contre deux choses : l’argent et le temps. Voilà le plus difficile.