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Critiques de Jordan Mintzer (9)
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Conversations avec Darius Khondji,

Le franco-Iranien Darius Khondji est sans doute un des chefs opérateurs les plus célèbres de la profession, qui a inventé un style bien à lui , un genre de photographie ultra sophistiqué souvent fastueuse et romantique,tout en s’adaptant au style de chaque cinéaste avec lequel il a pu travailler.



L'auteur Jordan Mintzer lcritique de cinéma au Hollywood Reporter qui avait déjà écrit il y a quelques années Conversations avec James Gray d'une excellente tenue prolonge avec Darius Khondji un travail tout aussi détaillé technique particulièrement soigné dans sa mise en page et sa conception.



Le livre offre des regards croisés entre différents réalisateurs qui ont travaillé avec lui et la vision de Darius lui-même sur son métier et sa constante recherche de la juste photographie et de la lumière la plus belle possible.



Darius Khondji raconte dans ce livre la plupart des collaborations avec avec tous les maîtres du cinéma contemporain avec lequel il a travaillé : David Fincher (Seven), , Bong Joon-ho (Okja), Nicolas Winding Refn (Too Old to Die Young).James Gray (The immigrant / the Lost City of Z), Michael Haneke (Amour), Woody Allen (Midnight in Paris), Roman Polanski (La neuvième porte), Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro (Delicatessen, La Cité des enfants perdus)

Avec une iconographie particulièrement variée (Polaroïds, storyboards, tournages), ce magnifique ouvrage est une véritable bible pour tous les amateurs de cinéma ou de la photographie.qui aborde tous les aspects techniques de son travail (éclairage, numérique, travail du cadre),..de manière simple et accessible à tous et livre au lecteur ses méthodes élaborées film après film.



Un ouvrage aussi complet qu'accessible qui ravira tous les amoureux du 7ème art !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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James Gray

TOUT, vraiment tout sur les formidables films du New-Yorkais James GRAY, natif du quartier de Brooklyn.



Ouvrage bilingue coordonné par le critique Jordan MINTZLER ; relié en toile, assez onéreux mais au prix justifié par l'extrême densité de ce travail remarquable.



Paru juste avant la sortie de "The Immigrant" (magnifique), il traite de la matière artistique de ses 4 premiers films : "Little Odessa" [1994], "The Yards" [2000], "We own the night" [ou "La nuit nous appartient", 2007], "Two lovers" [2008] ; il s'interrompt donc juste avant "The Immigrant" [2013] et "The Lost City of Z" [ou "La cité perdue de Z.", 2016], en attendant les charmes S.-F. de son "Ad Astra" [2019].



Sur six films, quatre des siens révélèrent — avec l'exceptionnel "Walk the Line" de James MANGOLD — le talent de Joaquin Phoenix.



Histoires de familles, de "gens de peu", leur recherche d'ascension sociale, les relations humaines qui s'ensuivent, les trahisons...



A nouveau entre "L'Iliade" homérique (et ses guerres de clans) et SOPHOCLE ("Oedipe-Roi", "Antigone", ...), tout le poids du déterminisme : le poids des malédictions personnelles. Car, bien sûr, dès les premiers plans comme dans les premières pages de l'Oeuvre romanesque de RAMUZ, "le Destin [se met] en marche"...



On appréciera ici la finesse des articles critiques (sans verbiage "intello"...) et la densité des interviews, la très large place donnée à ses acteurs et actrices (si écoutés et respectés), à son Equipe technique (voir notre "P.S.") , aux musiciens, au directeur de la photo, aux musiciens — car Gray est visiblement dingue d'opéras et de musique classique, ce qui le rapproche davantage encore de Stanley KUBRICK - , à ses producteurs, producteurs exécutifs, etc.



James Gray : "géographe sentimental" de sa Ville... tout comme Julien GRACQ reste celui des bords de Loire... Créateurs d'un art "local et universel", tous deux.



Et puis, James GRAY, c'est — bien qu'hypercultivé — la modestie-même.



Gloire immortelle au cinéma romantique, universel et authentique de James GRAY !



Le style de Gray, son esthétique et son éthique (il complexifie et magnifie strictement TOUS ses personnages), on peut le voir comme de l'or — ou comme quelqu'un l'a dit, concernant la langue de DHÔTEL : "C'est de l'eau pure".



C'est-à-dire ? Bah, de l'émotion pure.



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Et retrouvez tout le cinéma de James GRAY en images, présentations et critiques dans notre blog : "Le Petit Ciné aux Rêves"... précédé par la filmographie complète d'un autre Dieu du Cinéma : Satyajit RAY [Cf. lien ci-dessous]
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James Gray

James Gray a voulu être réalisateur en voyant Apocalypse Now à dix ans. Le cinéaste américain, d'ascendance russe, occupe une place singulière entre cinéma de studios et cinéma indépendant. Son talent réside dans son obsession, glanée chez Shakespeare, d'exprimer à la fois le conflit intérieur et le conflit extérieur du personnage principal, que ce soit dans La nuit nous appartient ou Two Lovers.

En lisant ce troisième livre d'entretiens des éditions Synecdoche, je me suis rendu compte que j'ai vu quasiment tous les longs-métrages d'un auteur très européen. Cette connaissance intime de l'oeuvre m'a permis de savourer chacun des chapitres racontant l'histoire d'un film, de sa maturation intérieure à sa sortie en salles. Les notes documentaires relatives aux noms cités sont d'un rare érudition.

J'ai adoré ce troisième fleuron éditorial, comme le Dean Tavoularis et le Darius Kondji. Chaque lecture créait une bulle dont j'avais peine à m'extraire, scellant une longue passion entre l'art de l'impossible et moi.
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Conversations avec Darius Khondji,

Chaque film déclenche un Big Bang lorsque le directeur de la photographie trouve la clé qui déverrouille le film visuellement et illumine l'histoire de façon à inspirer la lumière de plusieurs mois de tournage.

Ce Big Bang ,Darius Khondji y accède en communiquant le plus possible avec le réalisateur, avant le tournage. Pour Seven, la voix de David Fincher a donné le la d'une lumière sombre : "Darius, il faut que ça fasse peur". le ton au téléphone était vraiment celui d'un tueur en série.

Je poursuis mes rencontres avec les collaborateurs du cinéma, oeuvrant dans l'ombre du cinéaste. Après Dean Tavoularis, un autre grand maître, ayant travaillé avec Woody Allen, James Gray, Alan Parker ou Jean-Pierre Jeunet entre 1970 et aujourd'hui.

La photo est littéralement l'âme du film. Elle implique une compréhension fine des intentions du réalisateur, en symbiose avec les intentions narratives et artistiques. Ce goût de la belle image transparaît dans l'iconographie généreuse de cette nouvelle perle des éditions Synecdoche. Il émane des clichés une échappée vers la vibration de projections marquantes, que j'ai envie aussitôt de revivre.

Ce recueil révèle les trucs incroyables pour obtenir le climax voulu quel que soit la météo, la disposition des lieux ou l'éclat de la peau de l'actrice. C'est du grand art.

Les entretiens avec le très affûté Jordan Mintzer narrent l'invraisemblable aventure que constitue l'avènement d'un long-métrage, fruit d'un travail d'équipe et d'une passion vivant entre toutes les couches de la production.
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Conversations avec Dean Tavoularis

J'ai complété ma collection sur les grands artisans du cinéma. Dean Tavoularis, a rejoint Henri Alekan et Walter Murch sur le plateau des livres référence sur l'incommensurable Septième Art. Après le directeur photo de la belle et la bête de Cocteau (1946) et le monteur d'Apocalypse Now, place à une légende qui a enchanté les plateaux d'Hollywood sur un demi-siècle (il commence chez Disney en 1950), de Bonny and Clyde au Patient anglais, le chef décorateur de Francis Ford Coppola et James Gray. Un chef décorateur ou directeur artistique supervise tous les décors d'un film, qu'ils soient intérieurs ou extérieurs, en studio ou naturels.

Dean Tavoularis, fils d'immigrés grecs raconte sa vie et celle du cinéma à travers des entretiens et une abondante iconographie (pleines et doubles pages, documents inédits), mémos, notes, dessins, storyboard et pages de budget incluses. Des hommages d'acteurs, de réalisateurs et d'homologues complètent le portrait d'un immense artiste, toujours accouchés par l'excellent Jordan Mintzer, critique de cinéma pour The Hollywood Reporter.

Je salue Les éditions Synecdoche qui contribuent ainsi à enrichir la mémoire d'un cinéma probablement révolu, faisant la part belle à l'inventivité humaine, tellement plus charnelle que la palette numérisée.

C'est passionnant parce que c'est raconté, et les histoires de tournage sont légion, en amont et en aval de la réalisation. Un très grand plaisir cinéphile doublé d'un fabuleux voyage entre les pellicules du temps. MERCI !































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James Gray

L’ouvrage de Jordan Mintzer, sobrement intitulé James Gray et publié en 2011 par le distributeur Synecdoche, est construit autour d’un long entretien accordé par le cinéaste à l’auteur, complété d’entretiens parallèles avec ses acteurs (Mark Walhberg, Joaquin Phoenix, Vinessa Shaw, Gwyneth Paltrow…), producteurs (Paul Webster, Nick Wechsler) et chefs opérateurs (Toms Richmonds, Harris Savides, Joaquin Baca-Asay).
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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James Gray

Sans doute l' un des meilleurs livres que j'ai lu sur le cinéma. . Une approche pluraliste sur le travail et l'univers de James Gray puisqu'au delà des confidence du réalisateur sur la manière dont il dirige ses acteurs, les thèmes qu'il aborde dans ses films (...),le livre bénéficie aussi d' entretiens avec les acteurs (Tim Roth, Eva Mendes ...),les producteurs, compositeurs, chef op' qui ont eu l'occasion de travailler avec lui . Une vaste culture cinématographique se dégage des propos de James Gray comme la difficulté de travailler actuellement dans l'industrie ciné' en tant que réalisateur/auteur . L'aspect technique des films (montage, musique,photo) est mis justement avec les autres personnes interviewés et cela constitue un plus, ce genre de sujets n' étant pas souvent mis en avant dans les médias et livres sur le cinéma.

Seul reproche : l'absence de J.Phoenix dans cet ouvrage
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James Gray

Les éditions Synecdoche publient le résultat de 50 heures d'entretien avec le cinéaste mais aussi avec les acteurs, les producteurs, le chef-opérateur etc.

Tel un carnet de suivi de la réalisation de chacun des quatre films de l'auteur, Conversations avec James Gray est avant tout une plongée dans l'univers d'un des plus grands cinéastes de notre temps. Il est aussi témoignage de l'extrême complexité du montage d'un film, même pour un cinéaste bénéficiant d'un soutien critique enthousiaste (seulement depuis Two Lovers).



Enfin, la maquette de l'ouvrage est élégante et très bien pensée avec la moitié supérieure de l'ouvrage pour le texte français et la moitié inférieure pour le texte anglais.
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James Gray

De courts entretiens avec des collaborateurs du cinéaste rebondissent sur ce flot de paroles limpides. Les documents de travail la complètent, l'enrichissent, tout en recréant comme par enchantement, en images fixes et sans le son, le climat visuel, sensuel et mental du cinéma de James Gray.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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