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Critiques de Jorge Corona (69)
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Flash rebirth, tome 2 : La vitesse de l'ombre

Comme pour le 1er tome, il y a bien longtemps que j'ai acheté ce comics de flash issu du rebirth proposé par Urban comics. Je ne l'avais pas ouvert depuis, et je me suis décidé à poursuivre ma lecture avec ce 2nd tome.



Avant de commencer, je tiens à dire que je n'ai jamais été un grand fan de ce héros, bien qu'il ait été adapté en série et en film, cela n'a rien changé à mon avis depuis.



Dans ce comics, on découvre que Wally west n'est pas le seul à exister, commence alors la découverte des dimensions parallèles. Ce que chez Marvel, ils appellent le multivers.



Comme pour le 1er, les illustrations sont excellentes et l'intrigue est bien écrite. Les personnages sont attachants et bien définis. Cependant, mon seul regret dans cette lecture c'est que Flash n'a aucune difficulté à vaincre ses ennemis rendant le suspense inexistant. Et ça c'est un sacré défaut. Même si tout est bon, avoir un bon méchant est la clé pour une histoire qui tient la route. Je ne continuerai pas la lecture de ce rebirth à cause de la rapidité et de la logique attendu au fil des pages.



En attendant, je vais m'essayer à la lecture d'autres Comics.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Dans une Amérique fantastique où il est normal de croiser un troll sur un pont, Abel est un garçon qui vit seul avec son père depuis le départ de sa mère. L'adolescent, se laissant entraîner par ses amis, commettra un vol dans magasin de la ville et provoquera la colère de son père intransigeant et violent… ce dernier se transformant en une véritable tornade ravageant tout sur son passage !



Abel décidera alors de fuguer, en compagnie d'un renard parlant et au sale caractère, se lançant dans un road trip (ou plutôt une quête initiatique) pour échapper à la colère qui le ronge également. Il rencontrera sur sa route des magiciens et des créatures fantastiques… un voyage surprenant et surtout prenant !



Ce comics en 3 tomes, visant un public adolescent, est une belle réussite. Il nous entraine dans l'univers du Midwest américain teinté de magie tout en construisant son récit sur des thématiques fortes comme la relation père/fils, les violences familiales ou encore la colère.



Primé à Angoulême, Middlewest mêle brillamment aventure et émotion.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Il y a une touche, une patte, un petit quelque chose qui exalte et porte le lecteur vers le haut, vers le beau, dans cette BD.



Côté scénario, rien de bien novateur, malheureusement. Et le dessinateur, l'excellent Jorge Corona, déploie ses talents sur un terreau assez convenu. Mais il arrive à insuffler un élan poétique, une transcendance qui magnifie le récit de Skottie Young. Et mention spéciale à la mise en couleurs.



Le récit... parlera aux ados, mais laissera sans doute les adultes plus dubitatifs. Abel est un ado. Sa mère est partie. Son père est violent, manque d'empathie, de compréhension. Il gueule, frappe... Et sa colère le transforme en tempête monumentale. Abel aussi a cette capacité... Car dans Middlewest, la magie existe.



Le lecteur va suivre les pérégrinations d'Abel, accompagné d'un renard qui parle. Il va fuguer et trouver refuge chez des adultes qui semblent en savoir davantage sur lui et sur les enjeux de sa fugue. Notamment dans un cirque (petit clin d'oeil à Pinocchio...) où il se sent adopté, accepté.



Je redis qu'au niveau du dessin, j'ai adhéré à 100%. Jorge Corona colle à l'univers de Skottie Young. Les couleurs vives et apaisantes à la fois, les dessins anguleux qui font rêver, qui emportent loin... c'est exaltant. Dommage que Skottie Young ne soit pas plus inspiré sur le coup.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Midlewest relate l’histoire d'un petit garçon nommé Abel qui vit seul avec son père, depuis que sa mère est partie. Lors d'une dispute, son père se transforme en tornade et tape une fois de plus Abel mais beaucoup plus fortement. Abel décide donc de partir accompagné d’un renard.

Ce livre ne m'a pas particulièrement plu. Il était assez surprenant et étrange par moment, mais il y avait peu d'actions. J'ai trouvé qu'il était facile à comprendre, et que les personnages étaient plutôt atypiques.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Pour un défi du challenge BD, je me lance dans ce comic qui me faisait de l'oeil depuis longtemps mais dont je reportais la lecture à chaque fois. Ca se lit tout seul. Skottie Young ne m'avait pas plu avec son fairytale, trop trash, trop borderline, trop tout. D'où mon appréhension face à Middlewest. Mais comme je l'ai dit plus tôt, ca se lit tout seul. Abel est un ado maltraité par la dure poigne de son père.. jusqu'à la fois de trop, Abel insulte son père, déclenchant une rage incontrôlable, mystique et même magique. Colère touchant en plein coeur Abel, le jeune garçon s'enfuit et découvre que ce pouvoir est également en lui. Titre intrigant, dessin réussi. J'espère que la suite sera à ma biblio un jour.
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The Me You Love In The Dark, tome 1

Perte de confiance

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Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre, qui n'appelle pas de suite. Il regroupe les cinq épisodes de la minisérie, initialement parus en 2021, écrits par Skottie Young, dessinés et encrés par Jorge Corona, avec une mise en couleurs de Jean-François Beaulieu.



Dans une petite ville de campagne aux États-Unis, Rowena Meadows se tient devant une demeure de caractère, avec un étage et des combles. Elle indique à l'agente immobilière derrière elle que ça correspond exactement à ce qu'elle recherche. Étrangement l'autre essaye de l'en dissuader en lui indiquant que de nombreux propriétaires se sont succédé à un rythme rapide et que la maison a la réputation d'être hantée. Ro s'y installe et se sert un verre de vin rouge pour fêter ça. En plaisantant, elle dit à haute voix que le fantôme, s'il est réel, pourrait l'aider à déballer ses affaires. Elle se rend au salon, où elle sort un vinyle de la collection et le pose sur la platine. Elle écoute la musique, tout en sirotant son verre de vin, et en regardant la toile vierge sur son chevalet, posée devant une grande fenêtre par laquelle entre la chaude lumière du soleil. Elle va pour commencer à dessiner, mais sans parvenir à poser la pointe de son crayon sur la toile. Elle le repose, se ressert un verre de vin, et contemple fixement le blanc de la toile, sans plus prêter d'attention à la musique. La nuit tombe, et la toile reste immaculée. Le lendemain, elle continue à parler à haute voix comme un jeu, en disant qu'il pourrait au moins lancer le disque, et lui servir un verre de vin. En tout état de cause, il devrait au minimum lui servir de source d'inspiration.



Ro Meadows reproduit ce rituel chaque jour, et au bout de quelques semaines, elle n'est parvenue à rien : pas un seul trait sur la toile. Le fantôme n'a donné aucun signe de vie. Elle va se coucher après encore une journée infructueuse. Le lendemain matin, elle descend, et le disque est train de jouer alors qu'elle se sert un verre dans la cuisine. Elle se rend dans le salon, et l'aiguille de la platine parcourt effectivement le sillon. Elle a du mal à croire qu'elle ait assez bu la veille pour ne pas se souvenir d'avoir laissé le disque tourner. La sonnerie de son portable la fait sursauter : il s'agit de son agent Attison. Il lui dit bonjour et lui demande s'il la dérange à un moment inopportun où elle serait en train de s'occuper d'elle. Après un bref échange de politesses, il lui demande où elle en est. Elle répond que ça avance bien. Il ne la croit pas un instant et il lui rappelle qu'il faut qu'elle fournisse de nouvelles œuvres pour sa prochaine exposition, car les fonds commencent à manquer. Une fois qu'ils ont raccroché, Ro se dit qu'il est temps qu'elle s'y mette pour de vrai, qu'elle l'a déjà fait des millions de fois : dessiner, bouger sa main… Elle prend un crayon et se lance. Au bout de quelques temps, elle s'arrête et prend du recul : c'est nul et elle balance son verre de vin sur la toile. Puis elle balance le chevalet et son tabouret. Elle se dit qu'il faudrait peut-être qu'elle se retrouve à devoir travailler comme serveuse pour à nouveau être motivée. Elle formule sa réflexion à haute voix : doit-elle redevenir une barista ? Une voix désincarnée lui répond que non, elle ne devrait pas.



Ces deux créateurs avaient précédemment collaboré ensemble pour la série Middlewest (2018-2020), en 18 épisodes, plutôt à destination de jeunes lecteurs. La couverture annonce une maison hantée et quelque chose tapie dans les ténèbres. Le dessin ne permet pas de se faire une idée du public visé. Une fois la lecture entamée, les choix visuels situent le récit à la croisée d'une sensibilité adolescente, d'un regard un peu plus adulte. La silhouette de Ro Meadows présente des caractéristiques un peu exagérées : finesse des bras, finesse du cou, grosses lunettes qui lui donnent des yeux un peu plus gros que la normale, pieds très petits et effilés, salopette très large. Le lecteur peut déceler comme une influence manga, bien digérée, et entièrement assimilée, à un degré devenu totalement naturel et organique. L'histoire met en scène très peu de personnages : l'agente immobilière le temps de deux pages, Attison dans moins d'une dizaine de pages, le fantôme mais d'une manière particulière, et quelques figurants le temps d'une page ou deux. Il observe également le langage corporel et les expressions de visage : il ressent l'état d'esprit de Ro dans chaque scène, ses variations d'humeur, y compris dans les nuances. Sa frustration à ne pas réussir à apposer un simple trait sur la toile, sa déprime à l'idée de ne pas réussir à créer, sa colère contre elle-même quand elle casse tout, son angoisse quand elle comprend que le fantôme se déplace à sa guise dans toutes les pièces de la demeure et à tout moment ne lui laissant potentiellement aucune intimité, le retour de son sourire quand elle parvient enfin à avancer dans une toile, etc.



La narration visuelle crée ainsi un bon niveau d'empathie avec la peintre, sans effet de voyeurisme. Le lecteur considère alors une autre composante visuelle : l'environnement dans lequel elle évolue. Il découvre une vue générale de la façade extérieure principale de la demeure dans une dessin en double page, et dans les pages bonus se trouvent les plans par étage, ainsi qu'une modélisation 3D. Les auteurs ne font pas étalage de cette conception détaillée du bâtiment, mais elle se trouve en filigrane du récit, apportant une réelle consistance grâce à la cohérence des plans de prise de vue, en référence à ces plans, par opposition à des vues au petit bonheur la chance. Une fois Ro à l'intérieur, les cases montrent l'aménagement assez générique des pièces, les meubles sans beaucoup de personnalité, et la grande baie vitrée en arrondi, dans la pièce où elle peint.



La majeure partie du récit se déroule à l'intérieur de la maison. De temps à autre, les auteurs insèrent un plan à l'extérieur ce qui fournit une respiration avec des décors également bien décrits : dehors sous la pluie sur le trottoir avec la demeure en arrière-plan, la galerie où les œuvres de Ro sont exposées, un petit coin de Central Park d'où Attison téléphone à Ro. Les plans de prise de vue sont conçus spécifiquement pour chaque scène, avec des variations de cadrage, certains s'arrêtant sur un détail comme les pinceaux de Ro dans leur pot, ou intégrant un élément conceptuel comme les volutes pour figurer la musique qui circule dans la pièce. Les détails enrichissent la narration, le lecteur se rendant compte qu'il prend le temps de les observer, ce qui donne un rythme de lecture plus posé. Il apprécie l'élégance des volutes pour la musique et comment elles s'intègrent au fantôme. Il se demande pour quelle raison Ro ne porte plus ses lunettes à partir de la deuxième moitié de l'épisode 4. Le coloriste réalise un travail très agréable à l'œil, complètement intégré aux traits encrés, augmentant la distinction entre les différents éléments dessinés, développant l'ambiance lumineuse, avec des nuances sophistiquées et discrètes, participant significativement à la narration visuelle, bien au-delà d'une colorisation des cases.



En entamant cette histoire, le lecteur sait que le scénariste ne dispose pas de beaucoup d'options : soit ce fantôme existe comme esprit surnaturel, soit c'est une fiction dans l'esprit du personnage principal, ou un peu de des deux. Il s'agit d'un récit de genre, avec des conventions assez contraignantes, et un nombre restreint de degrés de liberté. Les auteurs parviennent à faire exister Ro dès les premières pages, et le lecteur ressent une réelle empathie pour elle et sa situation. Il constate qu'ils ne tardent pas à établir un contact entre elle et le fantôme, ce dernier étant capable d'interagir avec le monde physique de manière limitée. L'histoire acquiert alors une dimension ludique : le lecteur essaye d'anticiper dans quelle direction va se développer la relation entre Ro Meadows et son fantôme. Il relève également les indices qui lui permettraient d'en savoir plus sur la nature de ce fantôme. L'histoire ne se transforme pas en un récit d'action et le syndrome de la page blanche reste au cœur du récit. Il est à la fois possible de le lire au premier degré avec un vrai fantôme et une relation d'amour abusif. Il est également possible de le lire au second degré et de voir en cet esprit surnaturel, une métaphore claire de ce que traverse Ro.



Pas facile de réaliser une histoire de fantôme et assez prenante. Skottie Young, Jorge Corona et Jean-François Beaulieu installent une peintre qui a l'air assez jeune, peut-être pas encore la trentaine dans une maison prétendument hantée, un point de départ aussi classique que convenu. Le lecteur relève tout de suite la qualité de la narration visuelle qui lui permet de se projeter dans chaque pièce de la maison, et il constate dans les pages de fin que cette demeure a été conçue avec soin. Il se sent tout de suite proche du personnage principal, voyant ses états d'esprit, partageant son découragement à l'idée de ne plus pouvoir réaliser une toile qui ait du sens pour elle, ne plus avoir des hoses en elle qui méritent d'être exprimées. Il n'est pas très surpris par la tournure que prend l'intrigue, tout en constatant qu'elle ne devient pas générique pour autant grâce à l'épaisseur acquise par le personnage de Ro. Il se retrouve surpris à deux ou trois reprises par un événement ou un acte qu'il n'avait pas prévu, sortant des rails de ce type de récit de genre, et totalement cohérents avec le reste du récit. Une bonne histoire d'horreur, à la fois avec un monstre, à la fois psychologique.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Une superbe découverte aux personnages à vif et hauts en couleur ! Les paysages sont fous, c’est complètement loufoque et décalé (les protagonistes et leurs univers/lieux de vie), et les couleurs sont aussi explosives, intenses et profondes que les émotions qui se dégagent du récit. C’est totalement électrique.

J’ai passé un bon moment de lecture, fort et atypique. Je ne m’attendais pas à ce que de tels sujets soient abordés, notamment la violence paternelle. Cette histoire, lauréate du Prix Jeunesse 12-16 ans de la 48e édition du FIBD (2021), prend aux tripes.



Série terminée en 3 tomes !
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Middlewest, tome 1 : Anger

Un gamin Abel et son ami renard, vivent au Middlewest, le pays des tornades. Il habite dans un mobile home avec son père violent jusqu'au jour où sa colère éclate devant les injustices. Il se passe ensuite des phénomènes un peu inexplicables, des êtres surprenants, des sortes de démons apparaissent et des amis aussi.

Le dessin est vraiment agréable et coloré mais l'histoire pour moi tire trop dans le surnaturel proche des superhéros, constante récurante dans beaucoup de publications américaines.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Le jeune Abel vit seul avec un père sévère et impulsif. Un jour, c'est la confrontation de trop et les mots plein de rage et de colère transforment son père en un monstre qui le blesse et laisse une marque sur sa poitrine. Abel s'enfuit avec son ami/conscience le renard pour échapper à la violence de son père et tombe sur un drôle de magicien qui ressemble plus à un vieux fermier loufoque qu'un magicien d'ailleurs.

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C'est un beau roman graphique que nous offre là @urbanlinkeditions. C'est une lecture que j'avais envie de découvrir depuis l'an dernier et devant ce vocabulaire choisi largement réaliste et actuel de l'adolescence, j'ai proposé à Gnomeo 8 ans de le lire également. Banco chez lui aussi ! Il me réclame du coup la suite que formidablement la bibliothèque n'a pas (l'intérêt de prendre uniquement le premier tome d'une saga en trois volumes ? Je cherche encore) et qui semble impossible à trouver d'occasion. Mes ennuis dans le triangle avec la libraire et le banquier ne sont pas prêts de se finir je vous le dis. Mais il faut comprendre Gnomeo, on est vraiment sur un livre qui parle aux adolescents (pré adolescent, ça compte) avec des dialogues écrits vraiment comme on parle au quotidien familièrement et un personnage principal dans lequel l'ado peut s'identifier facilement. Aborder les ravages de la violence intrafamiliale et de la colère sous la forme d'une courte saga dans un univers fantastique est un excellent choix. Imager les traces indélébiles que laissent ce genre de violences dans la vie d'un enfant est intelligent. Le côté très réaliste malgré un univers fantastique est aussi une bonne manière de toucher le lectorat, l'imaginaire se mêle très bien à l'image du Middlewest américain.

En revanche, peut-on parler de cette fin ? A-t-on le droit de finir un premier tome sur un cliffhanger pareil ? Je ne crois pas non !
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Middlewest, tome 1 : Anger

Je n'ai pas accroché à cette histoire. Déjà on ne connait pas la fin, il faut acheter le tome 2 . Le seul personnage sympathique pour moi est le renard.

Je trouve l'histoire bancale. La relation père-fils est dure. Je ne lirai pas les tomes suivants !!!
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Middlewest, tome 1 : Anger

une très jolie BD qui nous parle de la relation d’un père élevant seul son fils nourrit pat la colère d’avoir vu sa femme les abandonner il ya quelques années.



Ce père fait subir à son fils unique, humiliations et brimades à longueur de temps. Un jour le jeune Abel ne supporte plus l’injustice qu’il ressent et insulte son père. La colère de ce dernier se déchaîne....Abel prend la fuite et entame un periple fantastique accompagné par un renard.



Le scénario intelligent est sublimé par les dessins et la mise en couleur magnifique de Jean-francois BEAULIEU. une histoire qui traite d’un sujet difficile ou l’expression des frustrations et de la colère est exprimée avec une puissance intense.



l’album aurait gagné en qualité en étant imprimé dans un format plus grand pour une réelle mise en valeur des planches foisonnantes de détails fantastiques et enchanteurs.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Sélectionné à Angoulême pour les 12-16 ans, ce comics propose une intrigue complexe entre maltraitance adolescente et pouvoirs surnaturels.

On suit Abel qui vit seul avec un père si violent qu'il se transforme en tempête monstrueuse. Face à ce phénomène incontrolable, l'ado fuit avec son renard de compagnie (doué de parole).

L'ensemble peut paraître un peu déconstruit, un brin hallucinant au départ mais l'on comprend bien vite que le côté fantastique est là pour accentuer les ressentis et les émotions des personnages.

Les dessins sont particulièrement soignés tant sur les traits que sur l'utilisation des couleurs donnant une ambiance reconnaissable.
Lien : http://boumabib.fr
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Middlewest, tome 1 : Anger

Ce comicbook traite de sujets difficiles sans édulcoration. On y trouve de la haine, de la violence physique et psychologique, du chagrin, de l'incompréhension... C'est très dur et touchant.



C'est une quête initiatique où le jeune Abel, pour pouvoir se reconstruire, va devoir faire la paix avec son histoire pour contenir la colère qui est en lui avant que celle-ci ne le consume. Heureusement, dans son périple, il va croiser la route de différents personnages qui vont le guider et l'aider à comprendre.



Le scénario est complexe et bien construit. Il regorge de références bibliques ; ne serait-ce que le prénom du héros qui est le second fils d'Adam et Ève et qui signifie "souffle". Il y a un gros travail sur la psychologie des personnages. Le tout rend cette #bd très intéressante. Petit plus pour ceux qui n'enchainent pas les tomes, il y a un vrai résumé au début de chaque tome !



Les illustrations sont superbes. On en prend plein les yeux avec les couleurs chatoyantes et les gros contrastes. C'est très travaillé avec beaucoup de détails, des visages expressifs. On sent toute la violence du monstre dans sa forme de tornade. Un vrai régal.



Une bd jeunesse qui a reçu le fauve d'Angoulême 2021 catégorie jeunesse 12-16 ans. À découvrir !
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Middlewest, tome 1 : Anger

Jusqu'où peut nous emmener la colère ? Cette BD jeunesse, aux très belles illustrations, nous embarque dans un monde imaginaire où un jeune garçon fuit son père. Et on le suit, comme ce renard qui parle, dans sa quête vers la paix intérieure. Une série en 3 tomes pour les plus de 12 ans.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Les couleurs et le dessin attirent le regard dès la couverture. L'histoire de la relation entre un fils et son père est un mélange de récit réaliste, fantastique et magique. Le dessin est original et dynamique. Vivement la suite pour un série comic terminée en 4 tomes
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Middlewest, tome 1 : Anger

Middlewest nous raconte la quête d’un jeune garçon qui prend la fuite avec son ami renard suite à un excès de violence de son père qui se transforme en tempête. C’est un récit remplit de magie et de rencontres hautes en couleur. J’adore les dessins et le coloring qui donnent à cette oeuvre sa particularité. Le sujet traité n’est pas simple, Abel est partagé entre sa peur et l’amour qu’il ressent envers son père. Cette fuite est accompagnée d’une marque qui apparait sur son torse et qui active des pouvoirs à chaque fois qu’il se met en colère. On comprend que pour être sauvé, Abel va devoir faire la paix avec son passé et avec lui-même pour apaiser les émotions qui grondent en lui. Ce ne sera pas un chemin facile à suivre mais ses compagnons de route sont là pour lui venir en aide et grâce à eux, il se sentira aimé et apprécié à sa juste valeur. Cette histoire se termine en trois tomes, j’ai hâte d’en savoir plus sur les aventures d’Abel, surtout maintenant que son père s’est lancé à sa recherche. Abel ne pourra pas échapper à son histoire, aussi difficile soit-elle, et c’est touchant de le voir évoluer dans cet univers fantastique. Comme le tome 1 s’appelle « Anger », on imagine que les suivants traiteront d’autres émotions qui permettent de se libérer d’un contexte familial difficile. J’ai vraiment hâte de voir la suite !
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Les incroyables aventures de l'enfant plume..

Les incroyables aventures de l’enfant plume plonge les jeunes lecteurs dans les bas-fonds d’une ville où quand arrive la nuit, sort un étrange personnage qui évoque le joueur de flûte de Hamelin.



C’est dans cet univers qu’un soir, un homme s’appelant Gabriel, trouve un enfant couvert de plumes. Pour le protéger, ils vont vivre en retrait de cette cité.



Onze ans ont passé. L’enfant s’appelle Poe. De jour comme de nuit, il vient en aide à des infortunés. Il croise alors la route de Bianca, une jeune fille à la recherche de la protectrice de la cité.



Ce que j’ai apprécié dans ce 1er tome : le cadre de l’histoire qui évoque le Londres victorien et l’esthétique de la BD.
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Middlewest, tome 1 : Anger

Je découvre ce comics sorti l'an dernier et qui a obtenu le Fauve d'Angoulême dans la catégorie Jeunesse 12-16 ans. Et franchement, Waouh ! Je suis épatée, j'ai été scotchée par l'histoire, l'univers proposé par l'auteur et les illustrations sont vraiment très belles, parfois très sombre (au diapason de l'ambiance générale) et parfois très colorées. C'est en tout cas très expressif, dans le mouvement et il n'y pas de temps mort. J'ai vraiment hâte de lire la suite. Et je m'en vais le proposer à mon fils collégien, j'espère que ça lui plaira autant qu'à moi !
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Middlewest, tome 1 : Anger

De jolis dessins, et une histoire qui se met en place mais qui ne m'a pas convaincue plus que ça. Pour le moment c'est moyennement percutant, l'histoire reste assez basique et manichéenne. C'est un voyage initiatique qui n'innove pas vraiment le genre. Des personnages assez plats, une intrigue pas des plus passionnantes pour le moment. C'est pas mauvais, mais pas excellent non plus.
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Middlewest, tome 1 : Anger

J’ai eu le plaisir de découvrir ce comics en VO il y a déjà quelque temps et je profite de la sortie du dernier tome en français pour m’y replonger et vous en parler 😊.



Il y a plusieurs choses que j’ai adoré dans cette série. La première, c’est avant tout l’univers. Middlewest est un monde où s’entremêle avec succès la Fantasy (magie, créatures légendaires, animaux parlant) et la SF (monde futuriste, peut-être post-apocalyptique (?), avec de nouvelles ressources énergétiques, des robots, etc.) le tout enrobé dans une apparente normalité (des gamins à vélos, des petites fermes tranquilles). J’ai trouvé l’ensemble franchement originale, solide et surtout superbement dessiné. Je ne suis pas toujours fan de la façon qu’a Jorge Corona de réaliser ses personnages, mais les animaux et les décors… WAW quoi ! Et sans oublier les magnifiques couleurs de J-F. Beaulieu. 😍



C’est vraiment un super univers, habité par une galerie de personnages haut en couleurs qui, pour certains, mériteraient d’être plus approfondis. Par exemple, dans le tome 2, Abel croise la route de toute un peuple caché dans une forêt sans fin… Ben, j’aurai aimé en savoir plus. Et c’est loin d’être le seul cas. Une préquelle sur cet univers serait la bienvenue à mon humble avis. Mais ça, c’est une autre histoire et peut-être que j’en demande trop.



L’autre chose que j’ai trouvé particulièrement bien traité, même si cela m’a donné quelques réticences à poursuivre ma lecture : la colère et la maltraitance (envers les enfants en particulier). C’est LE gros sujet que questionne cette série : la manifestation de la colère, comment cette dernière peut gangréner toute une lignée, de parent à enfant, et comment briser ce cycle.



Abel fuit un père qui le maltraite. Dans sa fuite, il est contaminé par cette colère qui va grandir en lui jusqu’au point où il ne saura plus qui il est. Commence alors sa grande quête personnelle faite d’un retour aux racines de cette colère ainsi que de rencontres et de partages qui vont lui permettre de se construire et de trouver une famille de coeur.

Je le re-dis, je trouve le sujet super bien traité. Mais certaines confrontations ont été difficiles pour moi et ce, malgré l’intelligente métaphore de la tornade. Pour cela uniquement, je ne mettrai pas cette série entre toutes les mains (il n’y a rien de trop graphique, mais cela peut, malgré tout, être très difficile pour certain·es).



Donc malgré le sujet très lourd de la série, j’ai trouvé cette quête initiatique rafraîchissante, pleine de rebondissements et de personnages attachants. L’univers riche et coloré a grandement aidé, ainsi que le personnage du renard et sa relation très drôle avec Abel (ils ont vraiment une chouette dynamique 😄). J’aurai aimé plus de tomes afin d’approfondir l’univers, certains personnages et des points de l’histoire (surtout au niveau de la lignée d’Abel et de sa mère). Mais malgré ces quelques détails, Middlewest est une série que j’ai adoré et que je recommande chaudement (en tenant compte bien sûr des TW mentionnés plus haut). 🦊👍❤
Lien : https://fourbistetologie.fr/..
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