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4.25/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Villahermosa , le 10/11/1901
Mort(e) à : Mexico , le 16/03/1973
Biographie :

José Gorostiza est un poète, écrivain, professeur, fonctionnaire et diplomate mexicain. Malgré la paucité de son œuvre, il est reconnu au sein des lettres mexicaines et hispaniques pour sa poésie moderne, en particulier le long poème Muerte sin fin (Mort sans fin).

1954 : Élection à l'Académie mexicaine de la langue (Academia Mexicana de la Lengua), où il occupe le siège 35 jusqu'à sa mort en 1973
1964 : Premio Mazatlán de Literatura (Prix Mazatlán de littérature), remis à l'œuvre jugée la meilleure publiée l'année précédente, pour Poesía (Poésie).
1968 : Premio Nacional de Ciencias y Artes (Prix National des Sciences et des Arts), remis en reconnaissance à un individu ou un organisme ayant grandement contribué à l'enrichissement du patrimoine culturel et scientifique mexicain, dans la catégorie « Lingüística y Literatura » (« Linguistique et littérature »).

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Source : Wikipedia
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« […] […] comme le dira Octavio Paz (1914-1998), “la poésie mexicaine ne trouvait pas sa forme propre. Chaque fois qu'elle se risquait à exprimer le meilleur et le plus secret de son être, elle ne pouvait que mettre en oeuvre une culture qui ne lui appartenait que par un acte de conquête spirituelle“. […] Enrique González Martínez annonçait qu'il fallait “tordre le cou au cygne“ moderniste pour pénétrer dans la réalité concrète de la vie quotidienne : “Cherche dans tout chose une âme et un sens / caché ; ne te drape pas dans la vaine apparence“ […] » « Le poème tournoie sur la tête de l'homme en cercles proches ou lointains L'homme en le découvrant voudrait s'en emparer mais le poème disparaît Avec ce qu'il peut retenir l'homme fait le poème Et ce qui lui échappe appartient aux hommes à venir (Homero Aridjis, « Le Poème », in Brûler les vaisseaux, 1975.) 0:00 - José GOROSTIZA 2:02 - Jaime TORRES BODET 3:53 - Xavier VILLAURRUTIA 5:21 - Elías NANDINO 6:27 - Générique Vous aimerez peut-être : « ET CHANTER. ET REMERCIER. » #6 : https://youtu.be/BvERlJPZd38 « ET CHANTER. ET REMERCIER. » #5 : https://youtu.be/Dy5mG3qb2ho « ET CHANTER. ET REMERCIER. » #4 : https://youtu.be/5GaBI91HT7c « ET CHANTER. ET REMERCIER. » #3 : https://youtu.be/qKoV8tio8AA « ET CHANTER. ET REMERCIER. » #1 : https://youtu.be/iKU5MlWz6ng LA TERRE-VEINE : https://youtu.be/2¤££¤62Jaime TORRES BODET45¤££¤0 ROSE DES VENTS : https://youtu.be/jmEDJCd6z0Y Introduction à la poésie : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤57PoésieSudAméricaine59¤££¤ Référence bibliographique : Poésie mexicaine du XXe siècle, traduction de Claude Couffon et René Gouédic, Genève, Patiño, 2003. Images d'illustration : José GOROSTIZA : http://museodelestanquillo.com/Rituales/obra/jose-gorostiza/ Jaime TORRES BODET : https://www.lajornadamaya.mx/nacional/171836/jaime-torres-bodet-el-poeta-que-fue-secretario-de-educacion Xavier VILLAURRUTIA : https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Villaurrutia#/media/Fichier:Xavier_Villaurritua.jpg Elías NANDINO : https://inba.gob.mx/prensa/14108/la-obra-de-elias-nandino-combinacion-entre-ciencia-medica-y-poesia Bande sonore originale : Mike Durek - The Good News Or The Bad News The Good News Or The Bad News by Mike Durek is licensed under a CC-BY Attribution License. Site : https://freemusicarchive.org/music/Michael_Durek/Piano_Music_for_The_Broken_Hearted_1221/05_The_Good_News_Or_The_Bad_News/ #PoésieMexicaineDuXXeSiècle #PoèmesMexicains #PoésieSudAméricaine

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Dans le filet de cristal, mailles qui l’étranglent,
ici, comme en l’eau d’un miroir,
elle se reconnaît;
enchaînée ici, goutte à goutte,
et dans la gorge, fané, son trope d’écume,
quelle nudité d’eau la plus intense,
quelle eau plus eau
rêve en son orbe tournesol,
chantant déjà une soif de gel équitable!
Mais quel verre — aussi — plus prudent
que celui-ci qui s’arrondit
comme une étoile en grain,
que celui-ci qui, pour une héroïque promission, s’allume
comme un sein habité par le bonheur
et offre à l’eau, ponctuel,
une éclatante fleur
de transparence,
un œil fusant vers les hauteurs
et une fenêtre aux cris lumineux
sur cette liberté incandescente
qui s’épuise au-dedans de candides prisons!
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- Mort sans fin -
… et toi, toi-même,
tu es peut-être mort depuis une éternité, là-bas,
sans que nous le sachions,
nous qui sommes des résidus, des cendres, des fragments de toi ;
toi qui es encore présent,
comme une étoile cachée par sa propre lumière,
une lumière vide sans étoile
qui vient à nous,
camouflant
son désastre infini.
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EPODO
Esa palabra que jamás asoma
a tu idioma cantado de preguntas,
ésa, desfalleciente,
que se hiela en el aire de tu voz,
sí, como una respiración de flautas
contra un aire de vidrio evaporada,
¡mírala, ay, tócala!
¡mírala ahora!
¡mírala, ausente toda palabra,
sin voz, sin eco, sin idioma, exacta,
mírala cómo traza
en muros de cristal amores de agua!
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PRELUDIO
Esa palabra que jamás asoma
a tu idioma cantado de preguntas,
esa, desfalleciente,
que se hiela en el aire de tu voz,
sí, como una respiración de flautas
contra un aire de vidrio evaporada,
¡mírala, ay, tócala!
¡mírala ahora!
en esta exangüe bruma de magnolias,
en esta nimia floración de vaho
que ensombrecido en luz el ojo agónico
y a funestos pestillos
anclado el tenue ruido de las alas
guarda un ángel de sueño en la ventana.

¡Qué muros de cristal, amor, qué muros!
¡Ay! ¿para qué silencios de agua?

Esa palabra, sí, esa palabra
que se coagula en la garganta
como un grito de ámbar,
¡mírala, ay, tócala!
¡mírala ahora!...
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¿Quién me compra una naranja
para mi consolación?
Una naranja madura
en forma de corazón.

La sal del mar en los labios
¡ay de mí!
La sal del mar en las venas
y en los labios recogí.

Nadie me diera los suyos
para besar.
La blanda espiga de un beso
yo no la puedo segar.

Nadie pidiera mi sangre
para beber.
Yo mismo no sé si corre
o si deja de correr.

Como se pierden las barcas
¡ay de mí!
como se pierden las nubes
y las barcas, me perdí.

Y pues nadie me lo pide,
ya no tengo corazón.
¿Quién me compra una naranja
para mi consolación?

¿Quién me compra una naranja?
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