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Critiques de José Sanchis Sinisterra (11)
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Terror y miseria en el primer franquismo

Mix de récits de vies de ceux qui ont soutenu le régime franquiste durant la période considérée (1939-1953) et de ceux qui en ont pâti. Historiquement et humainement parlant, cette pièce de théâtre est intéressante et fort bien écrite.
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Monsieur Goya : Une exploration

La scène se déroule d’abord à Bordeaux, là où Goya – exactement Francisco José de Goya y Lucientes – vit en exil, à la suite du revirement absolutiste du roi Ferdinand VII, lequel avait dans un premier temps, en 1820, prêté serment sur la Constitution à la suite d’un soulèvement dans le pays. À une période plus libérale succède donc une autre, appelée « Décennie abominable ».



La pièce de José Sanchis Sinisterra n’est cependant pas historique ; elle est encore moins une œuvre de théâtre conventionnelle. C’est, son titre l’indique, une exploration personnelle de Goya – lequel, comme le métro de Zazie, « ne va pas apparaître », confirme Off – autant qu’un questionnement sur le théâtre en général. Ainsi, la didascalie ne se contente plus d’indiquer ; elle se personnifie : « Moratín étouffe un rire, j’ai l’impression. »



Il y a aussi Off, sorte de coordonnateur qui interpelle le spectateur de ses remarques et interrogations qui sont aussi les nôtres : « Off est comme le regard en miroir du spectateur, qui tente aussi de comprendre ce qui se passe sur la scène », explique Monique Martinez-Thomas dans la préface. Mais pas seulement, car Off se fait metteur en scène : « La scène gagnerait en réalisme si Moratín mettait ses lunettes, n’est-ce pas ? » Et Moratín de s’exécuter, pour cette fois, puisque plus tard il interpelle Off : « Tu as un problème avec cette pièce », lui lance-t-il, parce que « cette pièce » finit par lui échapper.



Quant aux personnages proprement dits, ils font partie de l’histoire de Goya. Il y a Leocadia Weiss, maîtresse du peintre répudiée par son mari à cause de sa conduite ; Rosario, fille de cette dernière et peut-être de Goya (ce que le personnage semble suggérer dans la pièce en répondant à sa mère que « ce n’est pas sans raison » qu’elle fait la paire avec le peintre, qu’elle assiste. Elle sera elle-même peintre) ; son frère Guillermo, idéaliste qui entend combattre l’absolutisme en Espagne avec les armes ; Leandro Fernández de Moratín, écrivain espagnol exilé lui aussi en France ; Margot, modèle de La Laitière de Bordeaux. Pour finir, il y a Antonio de Brugada, peintre et ami de Goya, mécontent d’apparaître inopinément, « d’un coup, en plein milieu de la pièce, sans avoir été présenté… ni même annoncé », comme pour souligner le caractère peu orthodoxe de ladite pièce, où l’auteur n’est plus « le seigneur et maître de ses créatures ». Désormais, « c’est un chien enterré dans le sable et qui cherche… qui cherche des étoiles dans un ciel trouble ». Autrement dit, Le Chien, de Goya…



À l’évocation de la Machine à Fantasmagorie de Mantilla et du Fantascope de Robertson, on ne peut s’empêcher de penser aux œuvres fantastiques de Goya telles Le Sabbat des Sorcières, La Lampe du diable, Les Moires – ou Parques, ces trois divinités qui décidaient du sort des hommes. Les créatures de ces œuvres sombres se rendent çà et là visibles. Et Guillermo de leur crier, comme pour les faire fuir et ne pas endosser la folie de leur créateur : « Restez tranquilles ! Ne vous approchez pas ! Vous n’êtes pas mes rêves ! »



La pièce de Sinisterra est très visuelle, la lumière y occupe d’ailleurs une place importante, tout comme les draps sur lesquels des silhouettes avancent. « Nous avons besoin de ces silhouettes pour évoquer un temps et un espace différents », souligne Off. Silhouettes chimériques ou du passé. Parce que l’unité de temps, ici, n’est pas respectée et l’on glisse aisément dans le passé, puisque « les taches, les déchirures, les reprises ont toutes leur importance ».



Enfin, ce désordre qui ne respecte ni l’unité de temps, de lieu ou d’action, ni même la frontière entre réel et fiction, ne serait-ce pas une appropriation momentanée de la folie – si créatrice ! – de Goya par le dramaturge Sinisterra ? C’est une question…



Pour finir, j’ai lu le texte en français, mais puisqu’il s’agit d’une édition bilingue, je me suis frotté à la langue d’origine de la pièce. J’ai beaucoup perdu de mon espagnol, c’est indéniable…

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¡ Ay Carmela !

Dans cette pièce on assiste au retour des spectres de la guerre civile espagnole (1936 à 1939). Rappelons que la victoire a été obtenue par les franquistes en grande partie grâce au soutien inconditionnel des armées de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie ; les démocraties (France et Angleterre) elles se refusaient à toutes interventions pour ne pas risquer de froisser les fascismes.



¡ Ay Carmela ! N'est pas un exposé historique mais bien plus une évocation poétique de la Guerre d'Espagne. Même si le titre de la pièce est une référence explicite à celle-ci ; « ¡ Ay Carmela ! » est aussi le nom d'une chanson de combat célèbrissime dans le camp républicain, un peu comme la « Carmagnole » l'était pour les Sans-culottes.



En homme de théâtre Sinisterra utilise la scène comme l'espace propice au retour des fantômes d'un passé douloureux. La scène devient le lieu où se rejoue leur dernier drame. Un peu à la manière du Nô japonais ce texte est un long flashback. L'action s'ouvre alors que tout est fini. Seul un homme, Paulino, erre désœuvré sur le plateau d'un théâtre déserté. L'attitude de Paulino, l'éclairage froid des lumières de service (de l'intérêt des didascalies) engendrent tristesse et résignation ; tout laisse supposer que cet homme n'a plus d'avenir : des souvenirs,... peut-être. Rompant la torpeur, l'âme de Carmela apparaît. Cette apparition redonne vie à Paulino. Le dialogue entre l'homme et le fantôme de sa compagne réveille des relations faites de connivences, de sensualité, de jalousie et de désillusion. Ces deux-là formaient un couple banal parmi tant d'autres ; sans la moindre conscience politique rien ne les prédisposait à l'action héroïque. Paulino et Carmela deux comédiens sans envergure survivaient grâce à un spectacle de music-hall fait de numéros grossiers (un solo de pétomane, blagues salaces …). Durant leur pérégrination dans l'Espagne en guerre ils se retrouvent sur une ligne de front, plus précisément dans le village de Belchite (dans la région de Saragosse nord/est du pays). — Ce village est devenu l'emblème de la violence des combats de la guerre civile de 36/39 ; le village ne fut d'ailleurs jamais reconstruit : aujourd'hui encore les ruines témoignent de l'âpreté de la lutte. — Ils se trouvent là dans une situation délicate ; ils doivent se produire dans une même représentation pour les franquistes et leurs prisonniers, des républicains, qui seront fusillés le lendemain. Ce spectacle devait offrir un délassement pour les vainqueurs et un ultime réconfort pour les vaincus.



Sinisterra progressivement réussit à dissoudre le quatrième mur, transformant les spectateurs en protagonistes de l'action, et par là les ramenant en 1938. Les deux personnages interpellent la salle, qui pour réclamer son indulgence et qui pour exprimer sa compassion ou sa solidarité ; pendant que Paulino s'enfonce dans la basse flatterie, Carmela refuse l'indignité du jeu qu'on lui impose. Et enfin telle une icône révolutionnaire elle se drape nue dans le drapeau républicain et entonne la chanson qui porte son nom, que la partie républicaine de la salle reprend en choeur.



Cette pièce au moment de sa création aux débuts des années 1990 eut en Espagne un grand retentissement doublé d'un succès tout aussi grand. Il y avait certes à cela le contexte historique traité qui résonnait fortement dans l'esprit du public espagnol, mais la grande maîtrise formelle de la pièce a lui aussi contribué à ce succès mérité. Sinisterra est l'un des plus grands (si ce n'est, le plus grand) dramaturge contemporain qui manie en virtuose la relation entre scène et salle, allongeant et raccourcissant la distance entre les deux groupes. En bref, du grand, du beau, du magnifique théâtre à lire mais bien plus sûrement à voir.
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Monsieur Goya : Une exploration

Une pièce théâtrale historique qui relate, sans jamais le faire apparaître, le peintre Francisco Goya, vieux, malade, exilé à Bordeaux avec sa maîtresse et ses enfants. Un texte dense, qui évoque amplement les œuvres sombres de l𠆚rtiste et leurs jeux sur la lumière, qui alterne les époques et laisse une large place au narrateur et à une réflexion sur l’écriture théâtrale, et qui mériterait d’être vu plutôt que lu.

Un livre reçu dans le cadre de Masse Critique Babelio.
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Le siège de Léningrad : Histoire sans fin, [Par..

Encore une fois Sinisterra prend pour décor et sujet, le théâtre. Il y a dans toutes les pièces de Sinisterra un élément d'étrangeté et une très légère tendance au fantastique: un peu comme l'ivresse que provoque une coupe de champagne. Dans Le siège de Leningrad le merveilleux est instillé tout au long de la pièce, et ne devient réellement explicite qu'à la toute fin. L'art dramatique a un rôle similaire à celui du Génie de la lampe, il apparaît juste au bon moment pour sauver une situation désespérée.



Pourtant le cadre et les deux personnages qui composent la pièce n'ont franchement pas grand-chose de merveilleux. Deux femmes relativement âgées, survivent dans un théâtre désaffecté et délabré. Leur vie à tous trois s'est figée depuis la mort de Nestor. Nestor, outre ses fonctions de metteur en scène, chef de troupe et directeur du théâtre était le mari de l'une et l'amant de l'autre. La mort de Nestor reste un mystère. Est-il tombé des cintres accidentellement ou non ? Toujours est-il que depuis 23 ans tout le monde a fuit ce lieu hormis la propriétaire et une comédienne qui était aussi la légitime du défunt. Mais Nestor avant son accident, avait parlé d'une pièce extraordinaire qu'il espérait monter rapidement. Or, de cette pièce on ne sait rien, sauf son nom « Le siège de Leningrad  » ; malheureusement en vingt-trois ans de recherche le manuscrit reste introuvable. Afin de faire face à une situation financière difficile, décision est prise de vendre le théâtre. Alors que le théâtre est cerné par les bulldozers le manuscrit tant recherché est enfin découvert. Trop tard, la destruction est inéluctable. Pourtant ces deux femmes vieillissantes sont habitées par une puissance qui stupéfiera les conducteurs d'engin, qui resteront bouche bée et benne en l'air. Cette puissance s'appelle : « L'ART DRAMATIQUE ».



Avec Le siège de Leningrad Sinisterra rend un hommage à un art qu'il pratique depuis plus de cinq décennies. Cependant la pièce ne se limite pas simplement à cela, elle est d'une très grande richesse, ainsi sont abordés le vieillissement, l'amour, la politique, l'économie...Et jamais d'une manière pesante en assénant des discours didactiques, uniquement par le jeu et la poésie des répliques et des didascalies. Pour conclure, je le dis, je l'ai déjà dit, mais je redis, comme ça, ce sera dit : José Sanchis Sinisterra est le plus talentueux dramaturge contemporain. ¡ VIVA ! SINISTERRA !
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Monsieur Goya : Une exploration

1825, Francisco de Goya y Lucientes coule ses derniers jours à Bordeaux entre sa surdité, son isolement et ses démons, loin de son Espagne natale qu'il a quitté pour fuir l'absolutisme. C'est le temps des peintures noires.

Cette pièce de théâtre, reçue dans le cadre de la masse critique Babelio, qui dans en premier temps semble mettre en scène Goya et sa deuxième famille qui l'a accompagné dans son dernier périple dans une sorte de huis clos historique s'avère beaucoup plus complexe.

José Sanchis Sinisterra s'attarde sur cette période d'exil particulière et les racines de la période noire mais il ne se contente pas de l'Histoire, il en profite pour interroger la création théâtrale et artistique dans sa globalité ainsi que les limites entre fiction et réalité.

Il y aurait beaucoup à dire mais n'étant pas spécialiste du théâtre je vais plutôt souligner les points les plus marquants pour moi.

Tout au long de la pièce Goya n'est qu'evoqué, il n'apparaît jamais. En revanche les décors, ces ombres qui vont et viennent et qui font forcément penser aux peintures noires, des allusions fréquentes à son oeuvre ainsi que sa présence presque spectrale crée un mystère que j'ai trouvé original et très réussi .

J'ai aussi trouvé très originale la voix de Off qui se situe entre personnage, didascalie et metteur en scène. Il questionne les personnages, rembobine, fait refaire... Ce "personnage" apporte des détails et une réflexion sur la création théâtrale.



En résumé, je dirai que cette oeuvre de Sinisterra est complexe et intelligente. Elle demande de s'accrocher un peu mais vaut le détour. J'ai vu la bande annonce de la représentation sur scène et ça fait vraiment envie.
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Los figurantes : les figurants

Une scène désertée par les acteurs, seuls face à face les spectateurs et les figurants sont dans une relation équivoque. Les premiers ne sont qu'attentes, les seconds ne peuvent offrir qu'un ornement au drame qui doit se jouer. C'est sur ce principe que fonctionne cette pièce. Petit à petit ceux qui n'avaient pas voix au chapitre vont oser prendre de l'épaisseur. Nous assistons à l'épanouissement d'individualités qui révèlent des trésors de fantaisie, d'imaginaire et de poésie. Mais Sinisterra joue d'une bien cruelle ironie en faisant apparaître le manuscrit du texte que les figurants sont en train d'énoncer, car ce qu'ils ce qu'ils avaient cru prendre pour une liberté offerte, se révèle n'être qu'une manipulation orchestrée par un auteur un tantinet pervers.

Pièce que l'on pourrait prendre pour une allégorie de notre condition de citoyen dans ces démocraties du 21e siècle.

Cette farce chaotique mériterait d'être jouée et rejouée.
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¡ Ay Carmela !

La pièce est un véritable petit bijou

Les 2 thèmes principaux: la guerre civile, et le théâtre populaire

(vue en 2001 au théâtre de Pont-Scorff)

- Le film de Carlos Saura qui s'en inspire est aussi une immense réussite (j'avais vu ce film de 1990 avant la pièce, les 2 valent vraiment le déplacement!)
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Conspiration vermeille Sang de lune / Consp..

CONSPIRATION VERMEILLE



Sinisterra a déjà fait montre d'une grande inventivité dans les formes théâtrales, si l'on pense au jeu d'aller-retour temporel avec Ay Carmela (retour vers la guerre civile espagnole : 1936/39) ou à l'absence des comédiens en titre remplacés par des figurants dans « Los Figurantes ».



Dans « Conspiration vermeille » il s'agit également d'une disparition, mais cette fois c'est celle de l'interlocuteur. En clair toute la pièce est construite sur des conversations téléphoniques d'une seule personne. Sinisterra a conçu là une pièce très économe : pas de décor, un éclairage qui circonscrit l'action, une bande son qui détermine les lieux narratifs et un unique comédien n'ayant qu'un téléphone portable comme accessoire : on peut donc parler de minimalisme. En ces jours d'austérité et de budget riquiqui c'est une pièce qui devrait attirer l'attention de productions désargentées. L'histoire n'avance que par les multiples conversations que notre personnage unique a avec ses correspondants, soit qu'il les appelle ou qu'il le soit par eux. Mais ne nous y trompons pas, il ne s'agit pas d'une pièce uniquement verbale, il y a de l'action physique. Ainsi nous voyageons beaucoup, du sommet d'un immeuble en cours de construction, au fin fond des égouts, dans une église, dans un concert techno... on doit avoisiner la dizaine de lieux différents. Ce qui réclame de la part du comédien une capacité physique à les rendre concrets. Par ailleurs le système de la conversation téléphonique implique que nous ne connaissons qu'une partie du dialogue, nous sommes donc obligés de reconstruire le reste et Sinisterra se joue de nous et nous mène malicieusement vers des quiproquos absurdes et drôles.



Quant au personnage qui s'agite devant nous, il est tout simplement en train de travailler. Ah bien sûr la nature de son employeur est énigmatique, s'agit-il d'un service d'espionnage, de la pègre, d'une agence de presse... Toujours est-il que notre personnage doit suivre des indications précises et qu'il doit les suivre à la lettre sans les discuter. Mais il ne peut pas s'empêcher de poser des questions auxquelles on répond plus ou plus moins poliment. Parallèlement comme tout bon salarié, il profite de son temps de travail pour régler des problèmes personnels avec sa maman ou avec une dame qu'il essaie de charmer au téléphone.

Les préoccupations politiques ne sont jamais totalement absentes des pièces de Sinisterra, cependant dans cette comédie quasi burlesque les aspects politiques ou sociaux sont très allusifs.



Cet auteur dramatique espagnol est trop peu connu des scènes francophones, car ses pièces sont d'une inventivité et d'une profondeur assez peu communes. Alors je n'ai qu'un conseil à vous donner, lisez les pièces de José Sanchis Sinisterra et si vous en avez la chance allez les voir sur scène !
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Terror y miseria en el primer franquismo

Plusieurs petites pièces racontant la vie de toux ceux qui ont vécu le franquisme en Espagne.

Jeunes et moins jeunes, femmes ou hommes, on en découvre davantage sur cette sombre période post guerre civile et post franquisme.



Très intéressant de voir que les espagnols n'ont pas tous vécu de la même façon cette époque.
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¡ Ay Carmela !

je n'ai étudié qu'Ay, Carmela pour les cours et ce fut passionnant. La pièce en elle-même est extrêmement déroutante, on ne comprend pas exactement où on se trouve dans l'intrigue puisque plusieurs temporalités se succèdent sans transition particulière. Mais une fois qu'on a compris le principe de l'oeuvre et qu'on l'analyse, alors l'admiration pour José Sanchis Sinisterra arrive. C'est en tout cas mon cas, j'ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre qui parle de deux acteurs de théâtre ambulant, Paulino et Carmela, se retrouvant obligés de faire un spectacle pour l'armée franquiste. Il y a dans cette pièce à la fois de l'humour et de la réflexion. Cette oeuvre est un excellent moyen pour rendre hommage aux victimes de la guerre civile espagnole et de faire passer un message : ne les oublions pas !

Naque n'était pas à lire pour mes cours mais je l'ai quand même fait, par curiosité. J'avais été prévenue de sa difficulté et elle consiste dans le fait que... il ne s'y passe pas grand chose. Déjà familière avec le théâtre de José Sanchis Sinisterra, j'ai pu me faire une idée du message que l'oeuvre voulait transmettre mais disons qu'elle est particulière et pas aussi impactante que l'est Ay, Carmela.

Je vous recommande donc Ay, Carmela pour qui souhaite découvrir cet auteur impressionnant et la littérature espagnole. Mais je n'ai aucune idée de si cette pièce existe en français ou non...

Et le lire en espagnol ? Le vocabulaire est varié et simple à la fois, tombant parfois dans le familier donc j'ai trouvé ces pièces faciles à lire de ce point de vue. En revanche, le fait que comprendre la signification de ces textes soit difficile ne les rend pas très indiqués pour des débutants.
Lien : https://livresdecoeur.blogsp..
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