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Citations de Joseph Finder (76)


La méfiance nous aide à nous défendre. Comme je le lui ai expliqué, la peur est un instinct infiniment utile qui joue le rôle de signal d’alarme en présence du danger.
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La méfiance était un atout inestimable.
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Si la médecine moderne acceptait de reconnaître la gravité réelle du Syndrome de l’Homme de Petite Taille, tous les manuels imprimeraient un portrait de Philip Curtis à côté de ceux de Mussolini, Staline et Attila, sans oublier le saint patron de tous les tyrans miniatures, Napoléon Bonaparte.
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Et j'ose espérer qu'au terme de votre peine, vous saurez mieux quel loup il convient de nourrir .
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A cette époque, il circulait une blague célèbre à son sujet : "Quelle est la différence entre Dieu et Nicholas Wyatt? - Dieu ne se prend pas pour Nicholas Wyatt."
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Cette femme-là, je ne voulais pas la perdre. j'avais l'impression de m'être arrêté dans un Seven-Eleven pour prendre un pack de six et un billet de loterie, et d'avoir gagné le gros lot.
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- Quelle est votre plus grave erreur professionnelle ?
- Naturellement, je suis censé répondre quelque chose ? ai-je demandé, tendu.
- Vous apprenez vite, a répliqué sèchement Judith.
- Un jour, j’ai voulu en faire trop et …
- Et vous avez tout fait foirer ? ce qui signifie que vous ne savez pas évaluer les limites de vos compétences ? Ca ne me paraît pas une bonne idée. Essayez plutôt ceci : « Oh, rien de très sérieux. Un jour où je tapais un rapport important pour mon chef, j’ai oublié de sauvegarder, et justement mon ordinateur est tombé en panne. Toutes les données ont été détruites, si bien que j’ai dû rester jusqu’à 3h du matin pour refaire entièrement le travail que j’avais perdu. C’est une leçon que je n’ai jamais oubliée, vous pouvez me croire. Maintenant, je sauvegarde systématiquement. » Vous pigez ? La plus grosse bourde que vous avez faite n’était pas de votre faute, et en prime, vous avez tout arrangé.
- Pigé.
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- Maintenant, ma première mission est de vous apprendre les arcanes de l’entretien d’embauche.
[...]
- Que pensez-vous de votre travail chez Wyatt ?
Je me suis retrouvé tout bête devant cette question.
- Ben, j’essaie quand même d’en partir, non ?
Judith a soupiré en levant les yeux au ciel.
- Non, il faut toujours rester positif. (Elle a tourné la tête, singeant ma voix à la perfection !) J’adore mon travail. Il est incroyablement stimulant ! J’ai des collaborateurs formidables !
[...]
- Dans ce cas, qu’est ce qui me pousse à passer un entretien chez Trion ?
- Une question d’opportunité, Adam. Vous ne reprochez rien à votre travail chez Wyatt. Vous ne nourrissez aucun grief. Il s’agit seulement de l’évolution logique de votre carrière. Trion vous offre une occasion d’aller plus loin, d’être encore meilleur. Quel est votre point faible, Adam ?
J’ai répondu après une seconde de réflexion :
- Je ne vois pas, honnêtement. Il ne faut jamais reconnaître une faille.
Son visage s’est rembruni.
- Bon Dieu, Adam, ils en déduiront que vous êtes soit stupide, soit malhonnête.
- Alors, c’est une question piège ?
- Evidemment, que c’est une question piège ! Les entretiens d’embauche sont des terrains minés, mon vieux. Vous êtes obligés de « reconnaître » une faille, mais ne vous dépréciez jamais. Surtout pas ! Vous pouvez avouer, par exemple que vous êtes un mari trop fidèle, ou un père trop affectueux. (Elle a recommencé à me singer.) Parfois, je me sens tellement à l’aise avec un logiciel que je néglige d’en essayer d’autres. Ou bien : Si je suis contrarié par une vétille, j’évite de m’énerver, parce que je pense que les choses finissent toujours par se tasser toutes seules. Vous ne vous plaignez pas assez ! Que dites-vous de ça ? J’ai tendance à me laisser complètement absorber par un projet, à tel point que j’y passe des heures et des heures, peut-être trop d’ailleurs, mais j’adore ça, j’aime le travail bien fait. Je consacre sans doute aux choses plus de temps que nécessaire. Vous voyez ? Vous allez les faire jouir, Adam !



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- Si vous êtes embauché pour de bon chez Trion, vous devrez arriver dans votre box avec quarante-cinq minutes d’avance. Il est totalement exclu que vous preniez un verre au déjeuner ou après le travail. Interdiction de fréquenter les happy hours et les cocktails, et de « boire un pot » avec des « copains » de bureau. Pas de bringue non plus. Si vous êtes obligé d’assister à une réception professionnelle, vous prendrez une boisson sans alcool.
- On se croirait chez les Alcooliques Anonymes.
- L’ébriété est un signe de faiblesse.
- Par conséquent, je suppose que le tabac est défendu aussi.
- Faux. Certes, fumer est une habitude répugnante et méprisable, qui dénote un manque de contrôle de soi, mais il y a d’autres considérations à prendre en compte. Aller traîner dans la zone fumeurs est une excellente méthode pour échanger avec les autres, se lier avec des membres de différents services, obtenir des informations intéressantes. Voyons maintenant votre poignée de main.
Elle a secoué la tête.
- Non, c’est raté. La décision d’engager quelqu’un se prend dès la première seconde, au moment où il vous serre la main. N’en croyez pas un mot si l’on vous soutient le contraire. On obtient le poste au moment de la poignée de main, et pendant l’entretien on se bat simplement pour le garder, pour ne pas le laisser échapper.
[....]
-Gardez la main dans la vôtre quelques instants de plus que nécessaire. Regardez-moi bien en face, avec le sourire. C’est votre cœur qui me parle. Allez, on recommence.
Je me suis levé pour serrer à nouveau la main à Judith Bolton.
- C’est mieux. Vous n’êtes pas comme tout le monde, Adam. Quand vous rencontrez quelqu’un, il se dit instantanément que vous lui plaisez, sans savoir expliquer pourquoi Vous avez un plus.
[....]
- J’ai compris. Ca tient à votre façon de marcher, de mouvoir votre corps. Néanmoins, vous manquez de synchronisation.
- Pardon ?
- Il faut être synchronisé. Imiter l’autre. Si je m’incline en avant, vous faites de même. Croisez les jambes si je croise les jambes. Observez le mouvement de ma tête, et copiez-le. Vous devez même synchroniser votre respiration avec la mienne. Mais restez discret, évitez que cela se remarque trop. C’est de cette manière que vous créez un lien avec l’autre au niveau inconscient, qu’il se sent à l’aise avec vous. Les gens apprécient ceux qui leur ressemblent. C’est compris ?
Je lui ai adressé un sourire désarmant, ou du moins ce que je prenais pour tel.
- Encore une chose.
Elle s’est penchée un peu plus près, son visage tout proche du mien, et m’a chuchoté :
- Ne vous aspergez pas d’after-shave.
La confusion m’a mis le rouge aux lèvres.
- Du Drakkar Noir, si je ne m’abuse ? (Elle n’a même pas attendu la réponse, sachant qu’elle avait raison.) C’est bon pour les tombeurs de lycée, je sais que ça fait craquer les minettes.
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Ca me faisait tout drôle de me retrouver dans le métro à une heure de l'après-midi, avec les vieux et les étudiants, les mères de famille et les gamins.
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Le bureau de Wyatt était assez spacieux pour abriter tout un village bosniaque.
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Ils racontaient aussi qu'il avait un corps à la Schwarzenegger, pareil à un préservatif marron bourré de noix.
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Quand on travaille dans une grande entreprise, on ne sait jamais trop à quoi s'en tenir. On est gavé en permanence de discours machos et stressants, comme quoi on doit "écrabouiller les concurrents", "taper là où ça fait mal", On te rabâche sans cesse que c'est "la loi de la jungle", le "panier de crabes", qu'il faut "casser du jeune" et "piétiner le voisin".
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Jusqu'à ce qu'il m'arrive cette histoire, je m'étais toujours moqué du vieux dicton qui nous invite à bien réfléchir à ce que l'on désire, parce qu'on risque un jour de l'obtenir pour de bon.
Aujourd'hui, j'ai changé d'avis, je prends très au sérieux tous ces proverbes édifiants. Je crois à l'adage tel père, tel fils, je crois aussi qu'un malheur n'arrive jamais seul, que tout ce qui brille n'est pas or, qu'un mensonge en amène un autre. Et ainsi de suite tant que vous voudrez. Pour moi, ils sont tous vrais.
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Tout le monde a un passé, tout le monde cache quelque chose. On ne se livre jamais tout entier, il reste toujours des zones d’ombres, intentionnelles ou pas…
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