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Critiques de Juanjo Guarnido (662)
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Blacksad, tome 5 : Amarillo

Notre Duo espagnol, pour ce dernier épisode, explore encore un autre aspect du polar noir américain avec leurs personnages animaliers. Après le crime organisé, la politique corrompue, le monde du jazz, nous voici dans un Road Movie, avec la fuite en voiture décapotable, les bikers, les artistes maudits… Encore une belle réussite dans cette série à l’ambiance si réussie.
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Les Indes fourbes

Il y a des BD qui élèvent les "petits miquets" au rang d'art. Les Indes fourbes en fait partie. Alain Ayroles, connu pour De Cape et de Crocs, et Juanjo Guarnido, exceptionnel sur Blacksad, s'associent pour une pépite. Un trésor, l'El Dorado de la BD, rien de moins.



Le tandem part d'un roman picaresque de 1626 issu de la plume de Francisco Gomez de Quevedo y Villegas: Buscon, ou la Vie de l'aventurier don Pablos de Ségovie. Quevedo avait promis une suite, qui n'a jamais vu le jour. Dans le roman, don Pablos embarquait pour les Amériques. Ayroles et Guarnido invente ce second roman.



Et quel roman ! Mazette, fichtre, les mots manquent.



Le scénario est un chef d'oeuvre de faux-semblants, de miroirs aux alouettes. Le lecteur est baladé (avec un plaisir fou) d'un mensonge à un autre professé par ce pendard de don Pablos. Il va faire miroiter l'or des Incas aux envahisseurs espagnols. Rarement, on a porté le mensonge à un tel degré de maestria. Le lecteur va aimer ce Pablos, va lui souhaiter de réussir ses tours de brigand... Et avec don Pablos, il va pleurer, rire, souffrir... La fin amère va surprendre et magnifier le récit. Incroyable.



Côté dessin, on connaît la maîtrise de Guarnido, mais il se surpasse en convoquant les grands peintres espagnols à sa table. Velasquez est là à observer au-dessus de l'épaule de Guarnido. Francisco de Goya aussi. N'en doutons pas.



C'est beau, simplement beau. Et on sait à quel point il est difficile de faire simple. Cela se dévore de la première page à la dernière. Personnellement, j'aurais aimé que cela ne se termine pas. Voilà 180 pages qui méritent une seconde lecture, voire davantage. D'autre part, cela m'a donné envie de lire le roman picaresque dont cette exceptionnelle BD est la suite imaginaire.
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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Le nucléaire est-il une bonne affaire ? Pour nous éclairer, c’est pas si mal (hormis les déchets et les dangers des centrales qui fuitent).



Ici, on parle plus du nucléaire en tant qu’arme absolue à envoyer sur la gueule des ennemis afin qu’ils se taisent pour toujours et à jamais.



Blacksad, qui s’emmerdait à jouer le garde du corps pour un milliardaire, va mettre, une fois de plus, ses coussinets dans une affaire puante, le tout sur fond de traque aux communistes.



Comme pour les deux premiers, les dessins sont léchés (normal avec des chats et des chiens), les couleurs chaudes, vivantes, qui mettent en valeur l’excellent travail du dessinateur Guarnido.



La Guerre Froide n’est pas une guerre qui aurait lieu en Antarctique, c’est encore pire, car elle a opposé deux grandes puissances et à fait frémir la Terre entière.



C’est sur ce sujet que les auteurs vont se baser pour ce troisième opus de John Blacksad, en y ajoutant la chasse aux sorcières et les fameuses listes où se trouvaient inscrits des noms d’écrivains, de cinéastes, scénaristes… Le maccarthysme était une saloperie de maladie.



Le ton est toujours un peu ironique, cynique et en 56 pages, les auteurs arrivent à tout caser sans que l’on ait l’impression d’avoir été grugés ou que tout ait été scénarisé en accéléré.



Comme toujours, personne n’est tout blanc ou tout noir, certains ont des péchés horribles sur le dos et ont tenté de se racheter, de faire le bien… Faut-il leur en vouloir de leurs erreurs passées ? Les bonnes actions rachètent-elles les fautes impardonnables ? Ces erreurs, d’autres personnes n’auraient-elles pas pu les faire, elles aussi ?



Ces questions, vous y répondrez vous-même, en âme et conscience (ou vous n’y répondrez pas car il n’est pas facile de se prononcer définitivement) après avoir lu ce troisième album de Blacksad qui, sans atteindre l’excellence des deux premiers, n’en reste pas moins un excellent album.



En tout cas, des certitudes, je n’en ai pas, je cherche toujours la bonne réponse. Ma seule certitude, c’est qu’il est plus que conseillé de lire Blacksad.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Indes fourbes

Ah les Indes Fourbes... J'ai hésité à le critiquer en me disant : à quoi bon ?



Bah oui à quoi bon ?

On réunit quand même Guarnido (Blacksad) et Ayroles (De capes et de crocs), deux monstres de la BD quand même.

Alors, sans compter les critiques qui sont déjà dithyrambiques à sa sortie, sans compter l'aura qui émane des deux auteurs, et bah on ouvre le livre en sachant que ça va être bien.



On lit et puis on ferme le livre, bah oui c'était bien pas de surprise.



Ah si quand même, si comme moi vous ne connaissez pas l'histoire de Don Pablos de Ségovie, alors plongez dans cette oeuvre parce qu'on a là un récit rocambolesque de ce que peut être l'ascension sociale à la sauce imposteur.



Alors oui c'est un très bel objet, oui les dessins sont beaux, oui l'histoire est cool, oui vous devez avoir cette BD dans votre bibliothèque parce que... oui vous la relirez !
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Les Indes fourbes

A relire dans un moment plus propice pour moi concernant le fond de l’histoire.



En attendant, de magnifiques illustrations, des planches très attrayantes, des couleurs laqué j’ai trouvées somptueuses.



En attendant je mets 4 étoiles qui me paraissent être dans tous les cas un minimum!
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Les Indes fourbes

Suite imaginaire d'un roman picaresque bien réel du XVIIème siècle, cette BD relate les aventures de Don Pablos de Ségovie telles qu'elles auraient pu être et telles que Don Pablos les raconte et bien sûr embellies, ou plutôt au contraire édulcorées? Cette histoire se lit comme un incroyable roman d'aventures et on ne peut s'empêcher d'être amusé par les coups foireux du héros qui veut se sortir de sa condition de gueux envers et contre tout, quitte à tromper le monde entier. Les planches sont magnifiques, en particulier la colorisation, et je comprend le succès de cette oeuvre sans problème car il n'y a rien a jeter. Un très beau livre à avoir dans sa bibliothèque qui ravira toutes les générations et tous les types de lecteurs!
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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Nouvel album, nouveau changement d’ambiance pour ce troisième album de la série Blacksad !



Cette fois-ci, l’album débute quelques temps après Artic-Nation. Notre chat noir préféré est parti à Las Vegas et tente, tant bien que mal, de survivre dans le milieu des casinos. Il est recruté par un mystérieux personnage. Voici tout un programme qui est rapidement expédié par le scénario qui s’ingénie à nous orienter vers une autre piste.



Blacksad va à la fois devoir plonger dans son passé, afin d’exhumer certains fantômes, tout en côtoyant une intelligentsia, engagée politiquement. Tout cela fini très rapidement par déraper et déjà un certain sénateur Gallo, impose sa propre vision du maccarthysme, thématique sui sera ici au cœur de l’album. L’une parmi quelques autres qui mêlent fin de la Seconde guerre mondiale et Guerre froide.



Cette voici, les auteurs admettent que leur troisième volume est bel et bien une fable... et ils ont bien raison ! Quelle fable ! Une nouvelle fois, le résultat est stupéfiant ! Les dessins sont d’une très grande qualité et comme de coutume nous avons affaire à un ouvrage clairement engagé et intemporel.



Le personnage continue ici son évolution. L’on pourra regretter l’ellipse, pourtant prometteuse, des premières pages. Tout comme l’on peut regretter que les perspectives laissées à la fin de l’album précédent n’ait pas été exploitées de manières plus poussée. Dommage, car il y avait de la place pour un album à part entière… Pourtant tout cela est rapidement balayé. Malgré une histoire riche en surprises, le personnage principal, n’est, pour autant pas oublié… même si ses aventures ont un air de déjà-vu…



Une nouvelle fois, voici un chef d’œuvre auquel il est difficile de résister !
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Les Indes fourbes

Première bande-dessinée de l'année et quelle belle découverte !

On y suit les traces de Pablos de Ségovie une fripouille sans foi ni loi, peu recommandable mais oh combien attachante. Parti chercher fortune sur les terres du Nouveau Monde, il y découvre que les hommes sont comme partout ailleurs et que l'argent - surprise ! - ne tombe pas du ciel. Qu'à cela ne tienne, Pablos deviendra riche, dût-il se lancer sur la piste de la mystérieuse Eldorado !

L'histoire est composée de trois chapitres d'inégales longueurs, exposant chacun un aspect de l'intrigue, le tout formant une histoire unique, sans suite à attendre (ce qui change agréablement en BD). Le dessin est riche et vif, avec un talent certain pour les portraits, d'une infinie diversité dans tout l'album et le mieux, c'est que cela entre parfaitement en résonnance avec l'histoire. La mise en couleurs est somptueuse : j'ai aussitôt été entraînée dans ces paysages de bout du monde aux teintes éclatantes. L'intrigue en elle-même avance sous forme de récit rapporté, ce qui peut déranger un peu au début, mais on s'y fait.

Le retournement final m'a complètement prise de cours. Je ne m'y attendais pas du tout et la fin n'en est que plus ironique.

Bref, une très belle découverte que je relirai avec plaisir à l'occasion.
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Les Indes fourbes

Fan absolue de de Cape et de crocs, je me suis jetée sur les Indes fourbes du même auteur. Au début, j'étais déçue parce que ce n'était pas aussi drôle que de Cape et de crocs. Il m'a fallu quasiment un chapitre (sur 3) pour admettre que le style était différent. Une fois, ce paramètre intégré, j'ai passé un moment délicieux à suivre les aventures truculentes du gueux Pablos entre ancien et Nouveau monde, au Siècle d'or. Ses coups bas, ses fourberies, son génie m'ont divertie et ébahie. Les dessins sont sublimes et la langue délicieuse. Je m'en vais le relire immédiatement avant de le rendre à la médiathèque.
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Les Indes fourbes

J'ai pas mal hésité avant d'acheter cet album, pour la simple raison que je ne suis pas très adepte du style picaresque en littérature. Puis à force de voir les petites étiquettes : coup de coeur chez mes libraires préférés, je me suis laissé tenter. Grand bien m'en a pris. J'ai rarement eu l'occasion ces derniers temps de lire de BD de cette qualité. L'histoire est assez dense et ménage le suspens avec grand art. Il y a du usual suspect dans les multiples rebondissements que nous proposent les auteurs. Sans trêve, dans un rythme fluide, l'histoire se déroule avec brio. Les dessins sont magnifiques et collent bien à la réalité duPérou. Ceux qui ont eu la chance d'aller à Cuzco reconnaîtront même quelques vues comme celle de la cathédrale sur la place d'armes. D'autres vignette représentent des rues descendant vers cette même place d'armes et l'on se repère très bien. Les paysages de campagnes sont tout aussi réalistes dans l'agencement des paysages et l'architecture des bâtiments. Seul l'Eldorado me semblait plus tiré d'un imaginaire lié à la mythologie grecque plus qu'inca, mais les auteurs s'en expliquent. J'ai admiré le talent du dessinateur pour jouer avec la morphologie de ses personnages. Pour un dessinateur, stabiliser les traits de ces personnages est déjà chose complexe, mais pourvoir jouer avec ces derniers relève du grand art.

Je mets 5 étoiles faute de pouvoir en mettre plus.
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Blacksad, tome 5 : Amarillo

Et une nouvelle aventure pour John Blacksad ! Cette fois, direction Amarillo, petite ville du Texas où notre chat détective préféré se voit forcé de se rendre afin de récupérer une voiture qu'on lui a subtilisé. Le voyage va toutefois s'avérer plus mouvementé que prévu... Sans surprise on ressort de la lecture de ce cinquième album aussi ravi que pour les précédents, même si cette fois le félin se fait plutôt discret et n'a, au final, qu'un rôle très mineur à jouer dans la résolution de cette histoire. Que les fans se rassurent, Diaz Canales et Guarnido nous offrent tout de même de belles scènes consacrées à notre héros, qu'il s'agisse de celles avec son acolyte Weekly (toujours aussi amusant) ou bien de celles avec...sa sœur. Et oui, Blacksad a de la famille et on en découvre ici un sympathique aperçu. Ce cinquième volume est également l'occasion de faire connaissance avec toute une galerie de nouveaux personnages au passé trouble : Chad, lion auteur de roman à succès totalement bouleversé par sa récente notoriété, et Luanne, mystérieuse et séduisante chatte exerçant le périlleux métier d'assistante de lanceur de couteaux...



Car après le monde du jazz, le Ku Klux Klan et le maccarthysme, Canales et Guarnido nous entraînent cette fois dans l'univers du cirque. L'occasion pour les deux artistes de laisser libre cours à leur imagination et de donner naissance à des planches très réussies mettant en scène singes acrobates, koala clown ou encore éléphant présentateur. Les graphismes sont toujours aussi sublimes et les animaux anthropomorphes toujours aussi variés et réalistes, qu'il s'agisse de ce séduisant lion écrivain ou de cette hyène avocat, très élégant en costume trois-pièces. L'intrigue est quant à elle un peu plus morcelée que dans les tomes précédents et on pourrait regretter que Blacksad n'ait a jouer ici qu'un rôle secondaire, toutefois l'histoire est assez bien ficelée pour que le lecteur en suive le déroulement avec un intérêt croissant. Quant au détective, il reste un personnage toujours aussi attachant, torturé et mélancolique mais très humain et très efficace dès qu'il est question de faire usage de ses poings...



Un cinquième volume tout aussi divertissant que les précédents et dans lequel on s'éloigne pour une fois un peu de la Nouvelle Orléans. On referme la dernière page avec la même envie que d'habitude : découvrir au plus vite ce que l'avenir peut bien réserver d'autre à Blacksad !
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Blacksad, tome 3 : Âme rouge

Dans ce troisième tome, notre héros est confronté à son passé car son ancien ami et mentor n'est pas celui qu'il prétend être. Physicien il aurait"flirté"avec le régime nazi.

D'autres sujets sont abordés dans cet épisode, dont celui sous-jacent du Maccarthysme.

Dialogues et dessins toujours de qualité.
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Les Indes fourbes

C’est une expérience originale que m’a fait vivre cette lecture ! Je ne vais pas ici répéter les concerts de louanges que tant d’autres lecteurs ont rédigé avant moi sur les somptueux dessins, les rebonds inattendus du récit original et truculent, les personnages à la psychologie plutôt fine, bref une ribambelle de qualités que l’on n’attend pas forcément dans une BD. J’ai croisé énormément de supers critiques sur cet album depuis sa sortie et l’ai pris plusieurs fois dans les mains à la librairie sans l’acheter, pas plus emballée que ça... Puis, nous voilà en vacances à la montagne et jour de pluie oblige, réfugiés à la médiathèque locale aux rayons hyper bien garnis. Mon homme se jette sur Les Indes fourbes et moi sur Joséphine de Pénélope Bagieu... No comment, j’assume !! :o) Bref, mon homme termine hyper emballé et moi je hausse les épaules quand il me le propose, bof, bof, ça ne me dit rien ! Puis, il a ces petites phrases qui me pique au vif « tu crois que c’est simplement un énième récit sur la quête de l’Eldorado mais c’est plus que ça. L’auteur te mène en bateau et c’est super bien fait. Tu passes à côté de quelque chose si tu ne le lis pas... » Il n’en fallait pas plus pour me convaincre d’ouvrir l’album... Et... Résultat, j’ai fait attendre ma tribu plus d’une demi-heure pour que je termine la lecture de l’album, impossible pour moi de partir sans l’avoir terminé ! Pourtant, les premières cases de la BD faisant directement références au tableau de Vélasquez les Ménines m’ont arrachée un soupir, c’était donc une BD historique soucieuse du détail et d’une certaine fidélité à la réalité passée... Puis, la première partie achevée, les ruses et fourberies en tout genre de Pablos de Ségovie m’ont tour à tour intriguée, fait sourire, m’ont fait prendre le personnage en horreur puis en pitié. A la troisième partie, j’étais complétement suspendue au récit, allant de surprises en surprises tant visuelles (certaines pages sont des pépites graphiques) que narratives. Bref, j’ai été bien malgré moi complétement transportée par cet album. Comme en 5eme, quand j’ai commencé - la mort dans l’âme - l’île au trésor de Stevenson que je n’ai pu lâcher après ma rencontre avec Long John Silver. Alain Ayroles et Juanjo Guarnido sont eux aussi comme Stevenson des drôles de « pirates » qui vous entourloupent et vous baratinent avec leurs bobards. On se laisse prendre dans leur filet sans l’avoir vu venir ! Et que demander de plus à un livre que de nous embarquer pour un voyage aux mille péripéties même si l’on se rend compte à l’arrivée que nous avons été bernés de façon magistrale !
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Les Indes fourbes

Pablos - Pablicos pour les intimes - gueux de son état, tel qu'il se décrit lui-même, a pour ligne de conduite de suivre les deux commandements transmis par son père : Ne pas travailler. Ne pas crever. "Etre honnête et travailler ? Mentalité de bourrique, d'animal de ferme ! " Notre anti-héros de l'Espagne des conquistadors use de fourberie et de moults stratagèmes pour parvenir à ses fins.



A la recherche de la fortune, le voilà au Pérou ! A la conquête de l'Eldorado, avec ses mensonges et filouteries, son ingéniosité et ses multiples visages, Pablos nous conte ses incroyables aventures... d'ailleurs, faut-il toutes les croire ?



La fin est surprenante !!



Un très bon moment de lecture.

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Les Indes fourbes

Une excellente BD. Le dessin est superbe, dépaysant, riche en couleurs et évocateur. Quant à la narration, elle est digne d'un roman d'aventure. C'est bourré de rebondissements, c'est très habilement mené. L'auteur explique en avant-propos qu'il donne une suite à un roman picaresque daté du XVIIe siècle, et ça se sent, le personnage principal a du corps, on sent qu'il a un passé.
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Les Indes fourbes

ATTENTION, CHEF-D’ŒUVRE !!!



Don Pablos de Ségovie est un homme fourbe, malin comme un singe et rusé comme un renard. La seule et unique chose qui l'intéresse c'est l'or, et surtout comment s'en procurer ! C'est pourtant mal parti pour lui, enfant de gueux, son avenir n'est pas tracé de lignes d'or...

Donc notre Pablos rêve de devenir riche et pour ça il lui faudra user de beaucoup de friponnerie et de malice !! Est-ce qu'il va réussir à trouver l'Eldorado et revenir richissime ?

Dans cette BD, nous partons à l'aventure avec lui, c'est lui qui nous conte son périple et c'est exactement comme s'il était réellement en face de nous et que nous l'écoutions !!

Cette histoire est incroyable, son protagoniste est plus que culotté et c'est aussi grâce à ça qu'on passe un si bon moment de lecture.

Les planches sont toutes sublimes et les dessins sont superbement réalisés.

J'ai adoré cette BD dont tout le monde fait l'éloge et maintenant, je comprends pourquoi ;)
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Les Indes fourbes

Magnifique roman graphique signé Alain Ayroles et Juanjo Guarnido. L'histoire de Pablos, gueux prêt à tout pour devenir riche et s'élever dans la société, sur fond de nouveau monde et d'eldorado. La riche intrigue est découpée en trois chapitres qui portent un éclairage différent. Les dessins sont splendides.
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Les Indes fourbes

Cette BD est une petit chef-d'oeuvre. D'un côté quand on réunit le scénariste de De cape et de crocs et le dessinateur de Blacksad on ne pouvait pas s'attendre à moins.

L'histoire est très bien faite. En trois parties. Elle nous surprend à chaque chapitre, prenant un virage différent. Alors que le premier ne nous laisser voir d'un récit d'aventure assez classique. Le contexte est exploité et a bon escient. La colonisation, le mythe de l'El Dorado, l'Amérique du Sud... Tout fonctionne très bien, tout s'imbrique avec logique au fur et à mesure.

Le tout tourne autour d'un personnage très particulier. Truand, filou, il a plusieurs facettes. Parfois pathétique, parfois aventurier, il est très attachant. Unique dans son genre.

Je n'en dirai pas plus, de peur de trop en dévoiler.

Les dessins sont, évidemment, sublimes avec une colorisation douce et lumineuse. Les personnages sont très expressifs, les paysages font voyager.



Sans hésiter, laissez vous tenter !
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Les Indes fourbes

Une très chouette BD, où l’on suit les aventures d’un gredin qui cherche à s’élever, servie par des planches d’une beauté folle.



Graphiquement, c’est vraiment sublime, l’Amérique du Sud est magnifiée sous le dessin de Guardino, c’est complètement fifou. Les références aux peintres et grands auteurs sont partout, ça fourmille, ça vit, c’est magistral. Et en terme de scénario, c’est un très chouette voyage et une sacrée arnaque ^^. Il m’a peut être manqué un peu de liant à certains moments (on comprend le fin mot de l’histoire et de l’étrange découpage en suite de tome, mais au début ça m’a perturbée) mais ce n’est pas étonnant que cette BD soit considérée comme un incontournable de ces dernières années : c’est un must-read, et il n’y a pas grand chose à ajouter ^^
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Blacksad, tome 6 : Alors, tout tombe (1/2)

On peut dire que je n'osais pas trop l'espérer, ce 6e tome de Blacksad, il s'est fait attendre! Et moi qui l'ai acheté à sa sortie, j'ai mis un temps infini avant de le lire...

Mais bon, c'est maintenant chose faite et c'était, à nouveau vraiment très très bien. Histoire prenante, bien rythmée et bien construite.

Dessin impeccable, d'une maitrise technique incroyable et servi par une mise en couleurs irréprochable.

Je salue une fois de plus le talent animalier de Guarnido qui arrive à exploiter les caractéristiques des animaux à la psychologie des personnages qu'ils campent.

Un chef d'oeuvre, encore...mais pour la première fois les auteurs nous imaginent un diptyque.... Attendre, donc...pfff
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