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Blacksad tome 6 sur 7

Guarnido Juanjo (Autre)
EAN : 9782205078046
60 pages
Dargaud (01/10/2021)
4.3/5   577 notes
Résumé :
Chargé de protéger le président d’un syndicat infiltré par la mafia à New York, John Blacksad va mener une enquête qui s’avèrera particulièrement délicate… et riche en surprises. Dans cette histoire pour la première fois conçue en deux albums, nous découvrons à la fois le quotidien des travailleurs chargés de la construction du métro dans les entrailles de la ville, mais également la pègre et le milieu du théâtre, contraste absolu entre l’ombre et la lumière, le mon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'une pièce de théâtre se joue, dans le cadre du "Shakespeare in the park", la police intervient, jugeant que le spectacle enfreint le règlement municipal qui interdit toute détérioration de l'espace public. le public s'agite, s'énerve, s'insurge, criant à l'abus de pouvoir. Parmi eux, John Blacksad, qui ne perd pas une miette de l'échange entre la directrice de la troupe, Iris Allen, et le lieutenant. Pour éviter une bataille rangée, il lui conseille fortement de laisser la représentation se terminer et Iris lui promet de l'accompagner au poste à la fin. Blacksad, entretemps, lui donne sa carte, au cas où elle aurait besoin de ses services. À la fin de la représentation, Weekly apporte son aide à la belle Rachel Zucco pour ranger le matériel. C'est alors qu'il apprend qu'elle écrit, elle aussi, dans des journaux alternatifs. Il lui propose alors de l'accompagner à son journal, le "What's news", pour y déposer son C.V. John, en rentrant chez lui, tombe sur trois voyous agressant un homme. Il décide d'intervenir, les mettant sans mal à terre. L'homme le remercie grandement et se présente, tout en lui montrant la carte de visite que John a donné à Iris. Kenneth Clarke, président du syndicat des travailleurs du métro a, en effet, besoin de son aide : il est menacé par la mafia des belettes qui a envoyé un tueur à gages à ses trousses...

Voilà presque déjà 8 ans que l'on n'avait plus de nouvelles de notre chat détective préféré. Malgré les années, il n'a pas pris une ride ! le voici, cette fois, impliqué dans de sombres histoires de mafia, de corruption, de politique, de chantage, de trahison. Quant à son cher ami, Weekly, face à de nouveaux défis professionnels, il va se retrouver dans une situation compliquée. le duo Juan Díaz Canales / Juanjo Guarnido fonctionne toujours à merveille et ce sont les yeux fermés que l'on se retrouve dans les profondeurs du métro de New York. le scénariste prend le temps d'installer son intrigue, d'amener sur le devant de la scène les différents protagonistes pour dérouler, gentiment, une intrigue rondement menée et parfaitement huilée. Graphiquement, la patte de Juanjo Guarnido séduit toujours autant. Ses personnages anthropomorphiques, si justement trouvés, sont très expressifs, la palette de couleurs directes variée et riche.
Plus qu'à espérer que le second tome ne tarde pas trop...
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The cat is back !

Bonne nouvelle, c'est un nouveau Blacksad.
Mauvaise nouvelle, c'est un diptyque.

C'est toujours un moment de joie, de bonheur, de félicité ineffable que de retrouver notre matou dans les pires emmerdes qui soient.
Ici, la protection délicate d'un président de syndicat infiltré par la mafia.
Si la tâche s'avère ardue, l'ambiance tendue ne le reste jamais bien longtemps avec Weekly, comparse attitré en charge d'équilibrer le yin et le yang à sa sauce. Élément culinaire qu'il maîtrise à la perfection.

Le récit fait la part belle aux malversations en col blanc.
On reconnaît aisément la patte dévastatrice de Juan Díaz Canales flanqué d'un Guarnido Juanjo des grands soirs.
Un anthropomorphisme qui laisse toujours pantois et toujours cette faculté d'accoler l'animal adéquat au personnage esquissé.
Du grand art.

To be continued...
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Notre chat préféré, détective privé de surcroît, est de retour après une longue absence. C'est un plaisir de le retrouver dans de nouvelles aventures qui vont le plonger dans le coeur de la politique d'une ville entre pouvoir et compromission.

Je suis toujours en admiration devant ce dessin qui est vraiment unique en son genre. Les animaux paraissent tellement humain que cela en devient tout à fait surprenant. C'est pour moi la quintessence de l'art de la bande dessinée. On atteint une sorte de perfection au niveau du dessin qui reste un vrai régal pour les yeux.

J'ai bien aimé ce nouveau scénario ainsi que la profondeur des personnages à commencer par la directrice d'une troupe théâtrale à savoir Iris Allen. On va également faire connaissance avec un aigle pas très commode qui impose une domination urbanistique sur la ville. Cette cité va presque devenir un personnage à part car c'est la thématique principale de ce nouveau diptyque dans l'enquête de Blacksad.

Bref, il y a tout une ambiance et un souci du détail qui font la différence par rapport à d'autres séries. Blacksad, c'est le calibre au-dessus. C'est une lecture que je qualifierais d'indispensable pour tous les amoureux de la bande dessinée. Beaucoup y prendront du plaisir.
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La mafia des Belettes ? Punaise, les auteurs doivent m'en vouloir pour faire de mon animal totémique une bande de mafiosi...

Ma lecture du sixième tome commençait bien.

Une fois de plus, les particularités intrinsèques des différents animaux sont parfaitement utilisées et c'est toujours un régal pour les petites mirettes de se plonger dans un album de Blacksad.

Notre chat renoue avec les histoires sombres et le scénario est étoffé.

Une fois n'est pas coutume,  les magouilles politiques sont sur le devant de la scène et l'on comprend vite que tout va bien plus loin qu'on ne pourrait le penser. La toile est gigantesque, comme toujours (comme dans la vraie vie).

Plusieurs événements qui semblent n'avoir aucun rapport entre eux (la pègre, le théâtre, le métro, les travaux de construction en surface), qui semblent être sur des voies différentes, commencent à se rapprocher, sans que l'on sache encore à quel aiguillage ou à quelle gare ils vont se télescoper.

La mafia des belettes a infiltré le syndicat des taupes, ceux qui construisent le métro de New-York et tentent de décapiter la tête de ce syndicat. Tous les moyens sont bons, vous le savez comme moi et notre Blacksad n'aura pas le temps de se tourner les pouces. Weekly non plus, mais de son côté, en jouant au parfait petit journaliste pour ne pas perdre sa place.

Comme toujours, le scénario aborde plusieurs cas de la société, comme le harcèlement sexuel, les mains baladeuses, les pauvres filles obligées de jouer le jeu pour payer leurs études ou parce qu'elles n'ont pas trouvé d'autre boulot...

Les mauvaises conditions de travail seront mise sur le tapis aussi, avec ceux qui construisent le métro et les aigrefins de la construction qui sont prêts à tout pour bâtir leur empire qui leur survivra. Même au chantage (surtout au chantage, c'est si simple).

On renoue vraiment avec le Blacksad des débuts.

Les ambiances, même les plus colorées, ne sont jamais loin de la "sombritude" (néologisme offert) des conditions sociales des pauvres gens, à la merci des plus riches qui détiennent le pouvoir, l'argent et le pouvoir.

J'avais peur que ce sixième album ne soit pas à la hauteur, mais plus maintenant. Je n'ai qu'une envie, c'est de lire la suite pour voir comment tout ce beau merdier, dans lequel certains se trouvent englué, va se résoudre. Et pour savoir ce que va apporter le retour d'un personnage d'un ancien tome.

Ah, ces cliffhangers de malade qui nous laissent, pauvres lecteurs et lectrices, dans l'attente de la suite.

Mon avantage d'avoir découvert Blacksad cette année, c'est que je n'ai pas dû attendre des années en ma lecture du tome 5 et celle du 6... Maintenant, cela va changer.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il y a quelques auteurs de BD dont j'ai conservé l'envie de suivre les séries. *
Blacksad, commencé en 2000 en fait partie.
Il eût été dommage de s'arrêter alors que ce sixième tome et le septième à suivre semblent clore la série.

Blacksad, le chat qui a du chien, est l'archétype du détective américain, sombre et désabusé.
Il traîne sa silhouette dans une ville américaine gangrénée par la mafia.

Guardino sait donner des airs plus qu'humains à ces animaux qui menacent, s'étonnent, boudent, expriment leur quant-à-soi.
On peut se demander si, comme chez La Fontaine, les animaux ne sont pas plus appropriés pour raconter la vie des hommes.

Parfois, il arrive que l'on décroche du scénario à cause des dessins si riches et captivants.
Je râle souvent lorsque l'on divulgâche, mais ici je remercie Marina 53 de m'avoir permis de “m'accrocher” à l'histoire.

J'ai attendu pour lire ce tome que le 7 paraisse… chronique à suivre.
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critiques presse (4)
LaPresse
08 janvier 2022
Quel bonheur de retrouver les beaux dessins zoomorphiques de Guarnido, accompagnés ici d’un scénario joliment ficelé.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LigneClaire
05 octobre 2021
Des politiques véreux, Blacksad va faire le ménage et aura des surprises. Un grand bravo, Guarnido (ah, les couleurs) et Canales ont signé un des très rares albums indispensables de cette rentrée et plus loin encore. A lire et relire dans la foulée pour le fun.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
01 octobre 2021
Fort d'un scénario substantiel et exaltant, le duo d'auteurs hispaniques réalise ce vœu, inscrivant ce premier épisode dans la droite lignée de leurs précédents ouvrages. Une œuvre devenue formidable et totalement indispensable. Alors, tout tombe vraiment ? Assurément. Et vous avec.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
01 octobre 2021
L'écriture nous captive, avec des personnages extrêmement vivants et attachants, Juan Diaz Canales a visiblement gagné en technique et même s'il faudra attendre début 2023 pour avoir la suite de l'histoire, nous avons là certainement l'un des meilleurs volumes de la série, incontestablement !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Vous aimez l'archéologie ?
- Quand ce que j'ai sous les yeux me déplaît, ce qui arrive assez souvent, je me console en regardant le passé.
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La solidarité et l’espoir fleurissent au sein de la pauvreté et se nourrissent de la misère. Une fois que l’abondance revient, ils se fanent.
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L'avenir appartient aux courageux. A ceux qui savent que les seules limites sont celles que nous nous imposons.
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— Tant que tu seras incapable d'aller voir ce qui se cache derrière le masque, tu ne seras pas un vrai journaliste.
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La politique conduit à d'étranges ménages...
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