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Citations de Julie Marcotte (45)


Ce sont les larmes qui se présentent chaque fois qu’on tourne la page sur une belle histoire. Cette journée est le point de bascule entre ma vie à la maison, avec Noah, et mon retour au travail. Ce sont des larmes d’adieu à ces deux années de grâce. Des larmes nécessaires pour passer à autre chose. Un dernier moment de fragilité avant de recommencer à courir avec force.
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Dans le monde des grands, l’amour n’a pas l’habitude d’être distribué aussi librement. J’espère juste être à la hauteur de son affection.
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Que je m’ennuie un peu ou que la vie à la maison ne me permette pas de m’accomplir pleinement représente pour lui un moindre mal ; du moment que je reste à l’abri du stress, de la crise et du burnout, il a l’esprit tranquille !
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L’odeur de l’école me manque. Le son de la cloche me fait curieusement envie. Les cris des enfants dans la cour, leurs déclarations surprenantes et leurs créations artistiques inédites… Je suis partie depuis assez longtemps maintenant, je suis plus que prête à retrouver ma classe et le tourbillon de l’univers scolaire. Je me surprends même à idéaliser un brin ce travail que j’ai laissé de côté le temps de mettre un petit au monde.
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Aucune maman n’y échappe ; confier son petit à une autre, c’est se torturer l’instinct maternel. Déraciner de nos tripes cet être qui a toujours vécu accroché à soi…
C’est aussi retrouver une liberté dont on avait oublié l’existence ! La liberté de penser sans interruption, de bouger sans contrainte, de marcher sans poussette, de manger à deux mains. De dormir dans le silence, de se doucher sans se faire flatter les jambes par de petites menottes indiscrètes.
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Les émotions encombrent ma gorge, que je racle à répétition pour éviter de pleurer. Je replace ma longue robe aux motifs estivaux, qui s’était coincée dans la portière. Alors que j’insère ma clé dans le contact, je vois apparaître deux grands yeux marron à la fenêtre de la maison. Des yeux humides, pleins de confusion. Noah m’interroge du regard, comme s’il se demandait si j’allais vraiment oser le laisser là. Attendrie, je lui fais un signe de la main et je vois qu’il commence à pleurer. J’enfile mes verres fumés en vitesse, espérant camoufler l’ampleur de ma déconfiture, et je continue à lui sourire.
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La famille est le cœur même de l’homme ; elle y verse l’amour sous toutes les formes qu’il a reçues de Dieu, et ce qu’il nous en reste en dehors d’elle est une goutte trop rare et trop amère pour nous contenter.
Henri Lacordaire
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A trente ans, ma vie n’est plus celle qu’elle était il y a dix ans, simple, rose et légère. Elle est plus complexe parce que d’autres vies s’y sont greffées. Même si je n’ai encore vécu aucun grand malheur, je commence à côtoyer la mort, à voir partir des gens près de moi. Toutes nos rencontres, nos expériences, nous façonnent et nous changent.
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J’adore les infirmières qui osent défier les protocoles par pur bon sens ! Quand vient l’heure de dormir, tous conviendront que l’hôpital est un milieu rempli d’obstacles. Particulièrement pour un bébé ! Les lumières, le bruit, les éclats de voix, les pleurs, les examens incessants, les prises de température… Plusieurs des médicaments administrés en cas de difficultés respiratoires sont des excitants, alors une fois traités, mes enfants se retrouvent souvent dans un état euphorique inimaginable !
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Travailler, c’est plonger chaque jour dans ce monde un peu fou où tout va trop vite, où la demande est forte, où les attentes sont grandes. Comme pour le plongeur qui descend dans les profondeurs, je sens la pression monter à mesure que la journée avance. Je la sens mais je ne m’y attarde pas, trop occupée à prendre soin de mes vingt-quatre élèves et à m’assurer de répondre aux attentes des parents, de la direction, des collègues… Toute cette action rend le stress gérable, invisible en fait. Mais voilà que la journée s’achève et qu’il faudra s’arrêter, remonter à la surface. Bien souvent, c’est là que survient le risque de panique, d’excès de stress, d’explosion émotive
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À mon avis, l’enseignement est d’abord une vocation. À mes débuts, en me voyant me démener pour mes élèves et parler d’eux avec passion, un de mes amis m’a mise en garde en me disant :
– Fais attention, Julie, les enseignants en épuisement professionnel sont ceux qui font l’erreur d’aimer leurs élèves. Tu dois enseigner avec ta tête, ne pas t’investir émotivement. Sans quoi, le burnout est assuré.
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J’aurais tellement aimé vivre dans un monde sans miroir. Un monde où l’apparence aurait été sans importance. Malheureusement, ce monde n’a jamais existé et il n’est pas sur le point d’être inventé.
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À ce moment de ma vie, je ne voyais pas vraiment en quoi une césarienne était différente d’un accouchement normal. Si j’avais su, j’aurais insisté pour que le médecin tente de retourner mon bébé. J’aurais peut-être même demandé qu’on essaie de m’accoucher en siège… Après tout, même si cette pratique n’est pas courante, il arrive que tout se passe bien, malgré les risques de complications plus élevés. Mais j’étais immense et j’en avais marre de tous ces questionnements sur la façon d’extirper ma petite Mia de mon corps. Je n’ai donc pas insisté. J’ai laissé le corps médical agir dans mon intérêt et celui de mon bébé à naître.
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Je ne savais pas alors que la vie n’est pas souvent comme dans les films… Que la plupart des hommes n’aiment leurs enfants qu’une fois qu’ils les ont rencontrés. Qu’ils n’ont pas tous la faculté de se projeter dans l’avenir pour anticiper le bonheur qu’un enfant leur fera vivre.
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Et douze ans plus tard, me voici. Toujours mariée à cet homme que j’aime. Quand je repense à cette époque, à nos débuts, j’ai l’impression que ça fait des siècles ! La belle euphorie du début a fini par s’estomper. Son sac à dos ne me fait plus frémir. Nous avons dû nous ajuster souvent et nous parler durement aussi, parfois. Mais à mon âge, on commence à comprendre que les battements de cœur, les frissons et l’euphorie du début sont l’équivalent du gloussement d’un animal en rut, du déploiement magistral des plumes d’un paon ou de la parade colorée d’un insecte étrange.
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L’été arriva et je ne reçus toujours pas de visa. De fil en aiguille, nos chemins se croisèrent de plus en plus souvent, sans que le hasard en soit responsable cette fois. Nous parlions de son désir nouveau de s’occuper davantage de son âme, de sa spiritualité. Il nous arrivait même de discuter de sa relation et du fait qu’il souhaitait y mettre fin. Mais un cœur meurtri ne s’emballe pas aussi facilement, et je redoutais de me faire prendre une deuxième fois à ce petit jeu, à la fois doux et amer. J’espérais très fort la venue de ce visa, qui y mettrait un terme.
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C’est fou, cet état léthargique dans lequel l’amour peut nous plonger ! Rien de raisonnable, une perte de contrôle totale. Moi qui, naïvement, avais pris la peine d’insister auprès de mon bourreau pour que nous restions amis, je n’avais plus la force de me retrouver dans la même pièce que lui. J’ai donc tôt fait de l’éviter, incapable de le voir sans que mon cerveau déraille et se fabrique une nouvelle histoire, dans laquelle l’amour de ma vie me reviendrait.
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Plaire. À tout prix. À tel point qu’on y perd notre identité. Vouloir plaire au point de se faire mal, de se priver, de se torturer l’esprit. Vouloir toucher, sentir. C’est un retour à l’aspect sensitif qu’avait l’amour à notre naissance, l’innocence en moins.
Survient alors la première histoire d’amour. Le cœur qui bat jusque dans les oreilles. L’image de l’autre, omniprésente, comme un fond d’écran dans le cerveau. Et les scénarios… Avant de fixer toute mon attention sur mon bel Adonis, j’ai eu le temps de m’en faire des tonnes, de ces films, et ils étaient tous plus quétaines les uns que les autres !
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Je crois à l’amour. Je n’ai pas le choix, je suis mariée avec un homme que j’ai désiré en secret pendant plus de cinq ans…

Quand on naît, l’amour n’est rien de précis. Il est une odeur, un parfum. La chaleur du lait, la douceur des bras qui nous tiennent. Il est au fond des yeux de celui qui nous contemple, dans le son de la voix de celle qui chante pour nous, nuit et jour. À mon sens, il est à son état le plus pur.
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Il est plus facile de faire les bons choix quand toute notre enfance a baigné dans le bonheur. Il est plus aisé d’écarter de notre vie les gens dangereux quand on n’a ni manque ni carence. Il est plus simple, aussi, de faire confiance, de pardonner, d’espérer.
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