Je vais certainement me faire lyncher mais moi je dirais "si t'as rien à dire ne dis rien" et surtout n'écris pas. Non pas que cet auteur soit mauvaise, non, je pense même qu'elle sera très intéressante le jour ou elle écrira de la fiction, parce que là vraiment, je me suis ennuyée, et si je l'ai lu jusqu'au bout c'est juste parce qu'elle écrit bien.
je pense que les gens qui lui ont dit "tu devrais écrire" avait raison, ils ont juste oublié de lui dire sur quoi.
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Un chouette livre, une histoire des plus banales mais qui fait du bien !
Un livre écrit avec beaucoup d'humour aussi et ça, et bien ça fait du bien !
Je conseille cette lecture détente :)
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«J'adore mettre des mots sur la vie, aussi banale soit-elle.» Et c'est en cela que la vie de Julie Marcotte est intéressante: elle n'a besoin ni de drame familial ni de problèmes personnels pour oser écrire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Notre façon d'affronter la vie dépend de l'angle sous lequel on choisit de regarder les évènements. On peut voir de l'opportunité dans une injustice. On peut trouver de la force dans nos malheurs (...) Et la vie, le simple don de la vie aura pris beaucoup, beaucoup de valeur avec les épreuves.
L'amour c'est se consacrer à quelqu'un,même si cela implique de mettre quelques rêves, habitudes, lubies ou envies de côté pendant un moment. Et recevoir en retour la présence inébranlable de l'autre à travers les hauts et les bas de la vie.
Le summum du bonheur, c’était lorsque nous décidions de passer la nuit chez eux. S’entamait alors la course jusqu’à l’étage pour choisir LA chambre où nous allions dormir. Il y en avait trois de libres, pittoresques, avec des commodes pleines de bijoux et de vieilles photos, où j’adorais fouiller en cachette. Une des chambres de l’étage était occupée par mon oncle Amable qui, jusqu’à son décès, distribuait des billets de cinq, dix ou vingt dollars à tous les enfants qui lui rendaient visite dans sa chambre. D’un point de vue actuel d’adulte, ça peut sembler louche, comme comportement… Mais je n’ai aucun souvenir d’avoir ressenti un malaise en sa présence. Je crois qu’il appréciait simplement que nous prenions la peine de monter le voir et qu’il n’avait plus grand-chose à faire de son argent.
Après plusieurs observations et réflexions concernant les gens qui m’entourent, je suis récemment arrivée à une conclusion assez simple au sujet des trentenaires sans histoire : ils ont presque tous été, dès leur plus jeune âge, des enfants sans histoire. J’entends par là des enfants qu’on a laissés se gaver d’innocence, des gamins qui ont eu droit à une insouciance sans casse-tête, sans faille.
Je suis de ceux-là. Peut-être même me suis-je mérité une légère surdose d’innocence. J’étais de ces « petites âmes roses » dont parle si bien Lynda Lemay dans sa chanson. Celles qui ne soupçonnent ni le mal ni la douleur. J’ai longtemps cru que tout le monde avait une maman gentille et douce pour nettoyer ses bobos, ainsi qu’un papa rigolo dont la voix grave calmait toutes les angoisses.
Travailler, c’est plonger chaque jour dans ce monde un peu fou où tout va trop vite, où la demande est forte, où les attentes sont grandes. Comme pour le plongeur qui descend dans les profondeurs, je sens la pression monter à mesure que la journée avance. Je la sens mais je ne m’y attarde pas, trop occupée à prendre soin de mes vingt-quatre élèves et à m’assurer de répondre aux attentes des parents, de la direction, des collègues… Toute cette action rend le stress gérable, invisible en fait. Mais voilà que la journée s’achève et qu’il faudra s’arrêter, remonter à la surface. Bien souvent, c’est là que survient le risque de panique, d’excès de stress, d’explosion émotive