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Citations de Julie Moffett (11)


Au diable, l’alimentation saine ! J’étais stressée et déprimée. Ce n’était pas drôle de se trouver du côté des pauvres, d’avoir des muscles douloureux, et de se retrouver coincée avec un type qui trouvait cool de danser sur de la disco.
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Au fond de moi, je connaissais la vérité éhontée. J’étais une poule mouillée. Une poule mouillée diplômée en maths et en informatique qui aimait les éclairs au chocolat, faire les mots croisés du dimanche du Washington Post, et qui menait une vie ennuyeuse et fastidieuse. Je n’étais pas du tout armée pour supporter la disparition de ma meilleure amie, les hommes qui braquaient leurs armes sur moi et ceux qui parlaient de super-terroristes. J’avais envie de pleurer.
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Quand on vit en Amérique, on fait comme les Américains.
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Je ne suis pas médecin, mais, en général, tout est très simple. Quatre-vingt-dix pour cent des clients de la société sont mariés, des couples ordinaires qui ont eu du mal à avoir des enfants. Ils viennent nous voir sur recommandation de leur médecin traitant. Nous leur faisons passer un examen médical et décidons ensuite quelle méthode de fécondation in vitro a plus de chance d’aboutir.
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Je ne voulais pas impliquer qui que ce soit d’autre et lui causer des ennuis. J’étais déjà suffisamment dans la mouise pour avoir demandé aux jumeaux de pirater une société privée. Et, franchement, je ne voulais pas sombrer encore plus bas et disparaître dans le sombre vide de la criminalité en entraînant tout le monde dans ma chute.
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J’aimerais qu’il y en ait au moins un exemplaire en sécurité. Et à mon avis, il n’y a pas d’endroit plus sûr au monde que votre ordinateur.
Ça, j’en étais absolument certaine. Personne ne pouvait logiquement entrer dans leur ordinateur. Il était mieux protégé que celui du Président. Je le savais parce qu’ils étaient pratiquement les seuls et uniques architectes de la sécurité informatique du Président, entre autres choses.
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Chaque chiffre représentait la place d’une lettre dans l’alphabet et, quand j’eus terminé, j’avais écrit un mot sur le papier : Achéron.
Je n’avais pas la moindre idée de ce que ça pouvait bien signifier, alors, juste par acquit de conscience, j’essayai plusieurs autres codes plus complexes. Mais rien n’avait de sens et le code amateur me paraissait juste parce que j’étais convaincue qu’il venait de Basia. Si elle était surdouée en langues, écrire des codes n’était assurément pas son point fort.
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Thomas Marshall III était un homme politique en herbe et elle n’avait pas pu résister à l’envie de me piéger. Elle savait que je mettais un point d’honneur à ne jamais, au grand jamais, sortir avec qui que ce soit qui veuille faire de la politique ce qui, bien sûr, rendait Thomas irrésistible à ses yeux.
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Imaginez une fille aux joues roses, aux os fins, aux longs cheveux blonds et bouclés avec un adorable nez mutin. Eh bien, je ne suis absolument pas comme ça. Au grand désarroi de ma mère, je n’ai pas du tout hérité de sa beauté exceptionnelle, hormis ses jambes extrêmement longues. En cinquième, je mesurais un mètre cinquante-deux – mince et toute en jambes, le torse court, pas de seins et des cheveux châtains ordinaires comme mon papa.
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J’ai beau travailler pour une agence ultra confidentielle, je n’ai malheureusement jamais participé à une seule course poursuite infernale, n’ai jamais siroté de martini (mélangé au shaker et non pas à la cuillère, contrairement à James Bond) ni décoché de flèche empoisonnée avec un parapluie. Ça, c’est pour les barbouzes de la CIA. Chez nous, à la NSA, on plaisante en disant que nous sommes le cerveau de la nation, et la CIA, les muscles. Je ne suis pas sûre que notre petite blague ferait rire les agents de la CIA s’ils nous entendaient.
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Quand j’étais petite, tous ceux qui me connaissaient me trouvaient bizarre. Je n’ai jamais voulu jouer à la poupée ni m’inscrire à la danse ou à la gym. Ma grande passion, c’était les chiffres. Pendant des années j’ai trimballé des fiches mathématiques et j’aimais divertir les amis de mes parents en additionnant, soustrayant et multipliant mentalement. En grandissant, je suis passée à des sujets un peu plus ardus, dévorant l’algèbre linéaire, les équations différentielles, la réciprocité quadratique, et les calculs stochastiques. Les ordinateurs étaient mes seuls amis, et Internet ma cour de récréation.
Aujourd’hui, quelque vingt ans plus tard, les chiffres, les ordinateurs et les codes continuent à me fasciner. Mais, cette fois, je suis payée pour ça ; je suis technologue en sécurité informatique au sein de l’Agence pour la Sécurité nationale américaine, la NSA en abrégé. La plupart la surnomment la « Non Sous-Agence » tellement nous sommes secrets. J’ai entendu quelque part que moins de cinq pour cent des Américains étaient au courant de notre existence.
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