Jun Eishima

Dans ce tome 4, Aros a à peine le temps de reconnaître sa reconnaître et retrouver sa sœur visiblement amnésique que celle-ci repart dans l’autre monde retrouver le dénommé Empyréa… Plus de questions que de réponses, et après avoir discuté avec Luida (voir saison précédente) les nouveaux héros prennent le bateau de Mamul (voir saison précédente) pour rejoindre sur le Sanctuaire d’Empyréa gardé sur une île de glace par des prêtresses jumelles elfes (voir saison précédente), et ils sont suivis par Absinth et Bezel qui souhaitent s’emparer de l’épée d’Aros. En cours de route ils sont attaqués par un dragon-démon envoyé depuis l’autre monde par le dénommé Empyréa…

Mais une grosse partie du tome est consacré à Isari le maître ninja missionné par l’Impératrice du Jipang pour retrouver les trésors sacrés qui ont été dérobés. Un accident de téléportail l’envoie sur une île tropical où il fait la rencontre d’un drôle de jedi entouré d’Ewoks qui veut bien l’aider dans sa quête à condition de lui-même accomplir une quête. Et c’est ainsi que Wicket le conduit au cœur d’un volcan récupérer l’Épée de Gaïa gardé par un monstre terrifiant !

On ne sait pas trop qui sont les antagonistes et ce qu’ils veulent, donc on reste encore dans le schwartz concernant les tenants et les aboutissants de ce nouvel avatar de la saga "Dragon Quest", mais c’est toujours un peu le cas avec la saga "Dragon Quest" ^^

"Les Héritiers de l'Emblème" est l’un des très nombreux avatars de la franchise "Dragon Quest", issue d’une série de JRPG cultes au Pays du Soleil Levant mais encore trop méconnue de par le monde (à cause de guéguerres commerciales absolument débiles dont je vous épargnerais le récit). Culte au point qu’il fut décidé par les plus hautes autorités que les nouveaux opus sortiraient désormais le weekend, la sortie de chaque épisode de la saga étant accompagné de vagues massives d’absentéisme à l’école puis au travail… ^^

Cette saga doit sa popularité à sa simplicité : dans un univers fantasy générique un héros héroïque, dont le nom est « le héros » et qui appartient à la classes des héros, doit combattre des méchants maléfiques à l’aide d’un groupe de compagnon appartenant aux classes des guerriers, des budokas, des prêtres, des magiciens ou des sages biclassés prêtres et magiciens. Il va donc vivre moult aventures et périples, rencontrer de nouveaux alliés et rallier à sa cause des champions adverses, tout ce beau monde devenant de plus en plus puissant pour affronter des ennemis de plus en plus puissants jusqu’à l’inévitable boss de fin surpuissant (souvent à tiroir, dans la plus grande tradition vidéoludique ^^). Évidemment, les méchants ne pensent qu’à semer mort et chaos pour dominer le monde tandis que les gentils sont unanimement animés par l’amitié, le courage et l’esprit de sacrifice. Déjà vu certes, mais quand c’est bien fait l’esprit bon enfant de l’ensemble marche toujours très bien ! (d'autant plus que la plupart du temps les antagonistes sont manipulés et envoyés au casse-pipe par une oligarchie du mal dirigée par un parangon de crevardise débitant des discours suprématistes, du coup je me demande si ce n'est pas un critique déguisée mais édulcorée des épisodes noirs de l'Histoire du Japon)

Ajoutons également un magicbuilding complètement dédié au gaming avec des sorts à plusieurs niveaux de puissances avec les versions « normal », « super », « méga » voire « giga »… (On pourra apprécier ou déprécier le fait qu’on traduise les sorts en français plutôt que de garder le japonais : à chacun ses goûts, même si personnellement je trouve que cela sonne assez mal en français.) Et puis cela fait toujours plaisir de retrouver les éléments récurrents de la franchise : les slimes, le phénix Empyréa, le Roi Dragon, la forteresse volante, l’épée faucon, le brassard météore et tutti quanti ^^

Mais cette saga doit sans doute son succès d’abord et surtout à celui qui est chargé des graphismes des personnages et des créatures depuis le tout début de la saga, à savoir le mangaka le plus populaire de tous les temps après Ozamu Tezuka le dieu du manga : Akira Toriyama, l’auteur des Saintes Écritures de "Dragon Ball" !!!





"Les Héritiers de l'Emblème" est le 3e épisode de la "Trilogie Roto" (qui est censée se dérouler entre "Dragon Quest I" et "Dragon Quest III") et présente la particularité selon sa scénariste Jun Eishima de vouloir être plus sombre qu'à l'accoutumée, mais je ne vais pas vous mentir nous sommes dans un niveau de noirceur équivalent à celui de la saga "Ji" de Pierre Grimbert (d'ailleurs les enfants en quête de leurs parents disparus peuvent rappeler quelque chose à ses lecteurs ^^) : 25 ans après la victoire d'Arus, Alan et Aster sur le Dieu de la Terreur, a lieu le « Jour de l'Extinction » quand disparaissent toutes les familles royales et que cessent de fonctionner tous les sorts du monde. Nous sommes donc dans le post-apo fantasy et règnent le chaos et la dévastation, et dans l'ancien royaume souterrain d'Aledgard nous suivons le mal-être d'Aros un jeune bandit frappé d'amnésie depuis le Jour de l'Extinction. Car s'il est un prodige de l'épée, la vue du sang l’insupporte et tuer lui répugne au plus haut point donc ses convictions ne sont absolument pas celles de ses compagnons d'infortune et chaque jour que les dieux font il traîne ses états d'âmes comme autant de boulets... Jusqu'au jour ou deux visiteurs venus du monde de la surface arrivent en Alefgard pour retrouver leurs parents disparus depuis le jour de l'extinction, et les experts en arts martiaux Li et Yui qui maîtrisent une puissante technique de combat appelé « kamehameha » reconnaissent Aros qui n'avaient plus vu depuis leur enfance ! A-Kagi amie, mentor et ange gardien d'Aros qui a toujours su qui il était en réalité n'a pas le cœur de le retenir contre son gré...

Kamui Fukiwara revient au dessin et sont style bien particulier parvient toujours à bien intégrer les créations d'Akira Toriyama. Mais ce mangaka est un vrai caméléon et parvient à conserver son trait fin et à soigner ses effets tout en dégageant à chaque œuvre quelque chose de différent ! Si "Emblem of Roto" faisait dans l'héroïsme starwarsien, "Les Héritiers de l'Emblème" fait lui dans la mélancolie et la nostalgie : on pose l'ambiance, on prend son temps et on s'attarde à mettre en lumière les émotions des personnages sans en faire des caisse niveau phylactère... Alors ça démarre lentement, mais je suis très confiant pour les 30 tomes à venir ! To Be Continued !!!

Aros est resté trop longtemps dans les ténèbres spectateur impuissant de sa propre existence. Dans ce tome 3, il décide de prendre son destin entre ses mains et un héros naît sous nos yeux : la saga "Dragon Quest" renaît alors de ses cendres plus belle et plus forte que jamais !

C'est ensuite par téléportail marchant de plus en plus aléatoirement (oh on dirait cette saloperie de système d'exploitation Windows ^^), qu'Aros, Li, Yui et Sœur Emelia regagnent la surface et alors qu'un nouvel enténèbrement gagne le monde souterrain moult révélations leur sont faites par le Clergé d'Aliah sur les tragiques événements d'il y a 5 ans à travers le témoignage d'un survivant...

Le foreshawding semble loin d'être exploité et beaucoup d'éléments restent en suspens, toutefois le combat final sous la pluie entre Li, Yui et Aniss est magnifiquement dessiné et plein d'intensité : To Be Continued !

Dans ce tome 2 Li et Yui entraîne Aros au château de Radatome, abandonné depuis le Jour de l'Extinction et où ils espèrent bien retrouver la trace de leur père Kira. Les adolescents mettent en déroute les monstres qui s'en étaient emparés, et la nonne Emelia qu'ils ont délivrés les ramène à son village... attaqué par une bande de brigands ! Aros fait alors face tant à ses anciens rivaux qu'à ses anciennes victimes : peut-il agir en héros lui qui a agit en criminel durant tant d'années ? Fils des légendaires d'Alan et Aster, bon sang ne saurait mentir ^^

To Be Continued, car il s'agit d'une tome riche en foreshadowing : après avoir délivrée Excalibur de son rocher Aros a des visions de sa sœur jumelle Aniss qui mène sa propre quête dans le monde de l'autre côté du miroir, escortée par une mystérieuse entité qui semble la manipuler... Quels sont les intentions du Roi des Dragons ? Qui sont Absinth et Bezel dont l'épée résonne avec celle du héros ? Qui est ce ninja qui semble en savoir bien long sur tous les mystères lostiens en cours ? Oh oui To Be Continued !!!

Surprenant et imprévisible, Drakengard offre une belle entrée en matière. Un 1er tome convainquant pour une trilogie sanguinaire.
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J’adore Final Fantasy XV, un de mes opus préféré avec le VII-Remake et le VIII, j’étais donc impatiente de découvrir les nouveaux DLC avant d’apprendre leur annulation. Qu’à cela ne tienne puisque Square Enix charge Jun Eishima de reprendre les idées de l’équipe de développement et d’en créer un roman. C’est le roman de l’amertume, parce que vu les idées, ces DLC auraient été de la bombe ! Ce roman est génial et peut-être qu’un jour Square Enix pourra aller au bout des choses avec une édition Ultime du jeu.



J’ai adoré chaque nouvelle, bien sûr le roman n’est pas parfait, bien sûr que j’aurais aimé de petits détails en plus, toutefois, Jun Eishima a su capter l’univers et la personnalité des protagonistes, elle a su composer de belles histoires qui se marient parfaitement bien aux thématiques et à l’ambiance du jeu. J’ai apprécié sa plume très agréable à lire, juste et efficace dans les actions et les scènes de combats, un style très cinématographique pour s’imaginer les lieux, les actions, les émotions. En revanche, ce roman il est destiné aux fans du jeu, à ceux et celles qui y ont joué, car les descriptions des personnages est très sommaire, voire inexistante. Bien que pallier ce souci, le livre fait un résumé de l’histoire très complet et en images ; sans oublier une galerie de portraits, juste avant de débuter le recueil de nouvelles.



La maquette est super chouette, je l’ai dit, mais ces petites pages du début sont très intéressantes pour remettre les choses dans son contexte ou se remémorer des faits importants si le jeu date un peu pour certains. Chaque nouvelle est introduite par une page d’illustration en noir et blanc de très belle qualité, l’ouvrage se termine également sur une belle illustration de ce genre. La couverture et quatrième de couverture forme une seule illustration absolument magnifique avec la très belle ville d’Altissia derrière, la ville inspirée de Venise.



Le texte est très lisible, aéré et comme je l’ai souligné plus haut, le style est fluide, efficace et moderne, de ce fait combiné à mon enthousiasme, la lecture n’a pas duré plusieurs jours ! Dès les premières lignes, j’étais ravie de retrouver cet univers et en fermant le livre je me suis dit que tout était fini et bouclé, quelle tristesse de dire adieu à ce monde incroyable. Pire encore, quelle tristesse de ne pas pouvoir y jouer, parce que les nouvelles envoyaient du lourd, donnant une toute autre vision des choses. De plus, l’ordre des histoires est parfait, j’applaudis l’idée d’avoir commencé avec Ardyn – dont le DLC est sorti, en changeant le final pour relancer notre intérêt et finir sur Noctis, la pierre angulaire de cet univers (comme Sora pour Kingdom Hearts).



L’histoire d’Ardyn reprend dans les grandes lignes son DLC tout en changeant la fin, c’est l’histoire idéale pour débuter le recueil puisque l’on fait appel à ses souvenirs. Ardyn est un antagoniste mémorable, du bon samaritain altruiste et sensible, les événements vont le faire basculer dans l’horreur, l’insensibilité et la folie. La nouvelle nous rapproche du personnage, de sa déchéance, de sa haine pour sa famille et pour les dieux, pour le destin et sa rigidité.



L’histoire d’Aranea nous propose une promenade soutenue dans la capitale du Niflheim, les ennemis de nos héros. Aranea voit la capitale chuter, le Niflheim s’éteindre et être ravagé par les flammes, dans le sang. Un chaos provoqué par la mort de l’Empereur et par la libération des daemons des laboratoires où ils étaient enfermés, sans oublier une machine infernale – celle qui a ravagé Insomnia (les événements du film Kingsglaive). C’est une histoire plus dynamique que la précédente (qui était plus introspective, plus explicative et personnelle). Là, Aranea doit aider la population à fuir, détruire l’arme de diamant, tout en assurant sa propre survie, c’est donc une nouvelle axée sur l’action.



Nous enchaînons avec l’intrigue de Lunafreya Fleuret, l’Oracle et fiancée du prince Noctis. Elle a terminé une partie de son travail en tant qu’Oracle, assassinée, elle sombre dans les eaux et pourtant, était-elle réellement morte ? Lunafreya se réveille dans un monde où la lumière du jour n’existe plus, avec des daemons de partout, un prince absent, perdue et avec un pouvoir offert par le dieu des dieux, Bahamut. Notre Oracle doit apprendre à se repérer, à se faire des alliés – ici la jeune Solara au caractère bien trempé, à comprendre les dieux et trouver sa voie. Ce qui difficile quand toute sa vie est rythmée par les croyances, les prières et offrandes aux dieux, au respect très méticuleux pour ces êtres divins jugés parfaits. C’est une intrigue bien équilibrée entre survie et introspection, entre action et révélations. C’est l’intrigue qui pousse au plus loin les thématiques du jeu, nous offrant de nouvelles informations, changeant à jamais notre perception de certains personnages. C’est probablement l’histoire que j’ai le plus préféré.



Enfin, dernière histoire, celle du prince Noctis. Notre héros si imparfait et tête de mule, et pourtant si malheureux et soucieux des autres, maladroit avec ses sentiments. J’adore son évolution au fil du jeu, mais l’histoire permet davantage d’apprécier l’homme et ses changements. Noctis est désormais au courant grâce au cristal de l’histoire du monde et celui de sa famille, il devient plus modéré, plus sage, plus digne d’être un roi. C’est avec lucidité, courage, foi en l’avenir et la volonté de sauver ceux et celles qu’il aime qu’il se lance à la poursuite de Lunafreya. C’est lui qui va mettre toutes les pièces du puzzle ensemble, va devoir combattre l’impossible et l’impensable pour construire une nouvelle ère, l’aube du futur. C’est une intrigue qui conclue le recueil avec brio, entre combats, retrouvailles touchantes et un final élégant. Probablement ma deuxième histoire préférée pour son côté intensité dramatique et son lot de péripéties épiques.
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Comme le titre l'indique, ce roman nous plonge dans un monde de fantasy. Nous suivons, tour à tour, sept personnages clés tirés du jeu vidéo ainsi que des personnages qui ont une importance moindre (tel que Rygdea, le capitaine sous les ordres de Raines). Les récits se recoupent, même si la narration n'est pas toujours linéaire, et c'est ce qui fait le charme de cette oeuvre.



Nous plongeons au cœur du monde de Cocoon, dans un univers futuriste où la vie, la nature et les objets sont devenus complètement artificiels. Un côté dystopique s’ajoute à l’histoire du fait que le peuple de cette planète soit sous le joug de sortes de dieux (appelés Fal’cie), d’un primarque (chef de l’Etat) et d’une armée puissante. Cette société est gouvernée par une dictature masquée mais ce n’est qu’au fil de l’histoire que nous le comprenons.



Les personnages sont attachants et il devient même frustrant de ne pas pouvoir en suivre certains plus longtemps.







Malgré le fait que l'histoire soit tirée d'un jeu vidéo (et peut donc rebuter les plus littéraires), le roman n'en est pas moins agréable à lire. Il permet, au contraire, aux "non-joueurs" de plonger dans cette fabuleuse histoire imaginée par l'équipe de Square Enix. Un pur plaisir aussi bien pour ceux qui connaissent déjà l'oeuvre de par le jeu vidéo et y retrouvent donc des personnages familiers que pour ceux qui la découvriront pour la première fois. Il serait donc dommage de vous arrêter au côté "adaptation d’un jeu vidéo" car le récit est écrit de telle façon que vous aurez autant de plaisir à la découvrir même sans avoir connu cet univers au préalable. De plus, l’ouvrage contient un petit lexique des personnages et des lieux qui peut vous permettre de mieux contextualiser l’histoire.



Pour les connaisseurs: ce livre ne sera pas seulement un accessoire fait pour décorer votre étagère; il vous propulse au coeur de l'histoire de Final Fantasy XIII et la rend réelle. Un film ou un jeu vidéo ne peuvent transmettre autant d'émotions qu'un roman. Sous la plume de Jun Eishima, vous plongerez au coeur même du monde de Cocoon et en découvrirez bien des aspects qui ne sont pas visibles dans le jeu vidéo. De nombreuses zones d’ombres sont ainsi expliquées et permettent de mieux comprendre la psychologie des personnages. Pour tous les fans de la série, c’est un outil indispensable dont vous ne pourrez vous passer si vous souhaitez en savoir plus sur Lightning et ses compagnons mais aussi leur vie sur Cocoon.







Ce roman sera donc une très belle découverte pour les fans de science-fiction et fantasy tout comme les fans de jeux vidéo.
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C'est avec plaisir que je me suis replongée dans l'univers de Final Fantasy XV.

N'ayant pas fait le DLC d'Ardyn, j'en sais enfin plus sur lui et sur ce qui l'a conduit à vouloir anéantir la lignée des Lucis Caelum.



La première partie était donc intéressante sur ce point puisqu'elle nous permet de voir Ardyn lorsqu'il était un jeune homme, destiné à régner. On voit ce qu'il c'est ensuite passé pour qu'il soit évincé et emprisonné, traité en paria et oublié.

Durant les parties suivantes, on suivra des personnages différents, qui se croiseront. Si l'on se concentre très peu (pas du tout) sur le groupe que l'on suit dans le jeu, à part Noctis, on passe plus de temps avec Lunafreya et Aranea. Ce qui est plutôt sympa pour les découvrir un peu plus, et j'ai plutôt apprécié la partie d'Aranea. En revanche, si sur le fond j'ai aimé suivre Lunafreya, j'ai eu plus de mal à accrocher au personnage qui m'a paru différent du jeu. Du moins, cette Luna se détachait de l'image que j'ai d'elle et je n'ai pas réussis à m'adapter. J'aurais également aimé avoir quelques souvenirs avec Ravus. Je comprends bien que Luna se réveille après 10 ans sans savoir ce qu'il s'est passé et que tout est un peu chaotique, mais elle ne pense jamais à son frère et j'ai trouvé ça dommage.



Autre différence, c'est Bahamut et son réel but. Cette fois j'ai vraiment aimé voir le dieu comme ça, méprisant envers les humains, de même que le plan mis en place pour l'empêcher de nuire. La fin offre une autre dimension à Ardyn, pas aussi profonde que ce que j'attendais, mais c'est tout de même pas mal.



En revanche, les deux points sur j'ai moins appréciés et qui m'ont fait hésité sur ma note, ce sont le côté un peu rapide de la plupart des évènements. Tout s'enchaine assez rapidement et je trouvais que ça manquait de relief. Aussi, je ne sais pas si cela est dû à la traduction ou uniquement à la plume, mais j'ai trouvé l'écriture vraiment simple. Un peu trop même certaines fois.

J'ai trouvé cela dommage, parce qu'avec une plume un peu plus travaillé (ou une traduction plus "complète" ?) et un peu plus de reliefs et profondeurs, le roman aurait gagné en qualité.

Le scénario en lui-même est plutôt sympa, et quel plaisir d'avoir une fin alternative à FFXV ! J'ai terminé 3 fois le jeu, je pleure toujours comme un bébé à chaque fois et je ne peux pas entendre Stand by me sans penser aux garçons, haha...



Point important, le livre s'adresse clairement aux personnes ayant joué au jeu. Le manque de certaines descriptions et explications risquent de perdre un lecteur ne connaissant pas l'univers.

Mon avis est certes un peu mitigé, mais ayant adoré le jeu j'ai été vraiment contente de retrouver l'univers et c'est pour cela que Dawn of the Future obtient un 4/5 (si je pouvais être plus précise, on serait sur un 3,8/5).

Bref, un roman pour les fans, sympa à lire même si pas révolutionnaire, qui offre une autre vision des choses ainsi qu'une autre fin.

Voilà un manga qui m'a tout de suite attirée par sa couverture.

L'histoire paraît sombre, mystérieuse, floue, et le scénario de ce premier tome est cru, ce qui peut déplaire à certains.

Connaître le jeu vidéo est certainement un atout pour bien cerner et apprécier le manga, mais même sans le connaître, j'ai plutôt apprécié ce premier tome. Cependant, l'histoire n'est pas encore dévoilée, et j'attends donc d'avoir lu le deuxième tome avant de me faire un avis dessus.

Concernant les dessins, je les aime beaucoup, si ce n'est pendant les combats, qui sont parfois un peu "brouillons", et qui ne facilitent pas la compréhension. Néanmoins, c'est le premier manga de l'auteur, et je suis sûre qu'il peut encore s'améliorer pour, par la suite, nous donner des dessins d'une grande qualité !

Drakengard prend place dans un monde assez sombre, tout comme l’annonce le résumé du volume. On y découvre One, un personnage masculin qui ressemble beaucoup à une jeune femme, ainsi que Nero un elfe armé d’une arbalète. Nos deux individus semblent faire la traque, de manière violente à des êtres infectés par une maladie qu’ils nomment « Yeux rouges ». Les êtres ne ressentent plus la douleur et voient leurs agressivités décuplées une fois que la maladie a pris possession de leurs corps.



Tout n’est que supposition, car au bout du compte ce tome un n’apporte pas vraiment beaucoup plus de réponses que cela. On sait que nos deux personnages sont justement immunisés contre cette maladie, d’où leur affrontement pour la vaincre (du moins, on suppose). One semble quant à lui pouvoir invoquer un dragon, mais une fois de plus on ne comprend pas vraiment l’utilité puisque nos deux personnages vont l’abattre après seulement trois pages… Globalement, ce premier tome nous montre un affrontement puis ouvre sur un flash-back qui permettra sans doute de découvrir les origines de nos deux héros, et d’en comprendre plus sur la motivation de leur combat.



Mais le hic, c’est qu’après ce premier volume, il ne m’a pas vraiment donné envie d’en savoir plus. Des combats assez brouillons qui font perdre rapidement le fil de l’action. On n'arrive plus à savoir qui donne les coups ni comment on en est arrivé là. Autre point qui n’aide vraiment pas à la compréhension du récit, tous les personnages se ressemblent. Seul Nero est vraiment reconnaissable facilement… Beaucoup de sang aussi, mais sans réelle explication. On ne sait pas pourquoi ni comment. C’est présent et c’est tout. Nero montre aussi une certaine facette de la personnalité assez dérangeante vers la fin du tome. Rien qui ne laisse présager de bonnes choses pour la suite de la série.



En bref, un manga trop brouillon, au point que l’on ne comprend pas grand-chose à l’histoire, aussi soit-il qu’il y en ait vraiment une au finale…
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Drakengard, un manga Sheinen inspiré d'un jeu vidéo, sort de mes habitudes de lecture et m'a quelque peu déroutée.



J'ai eu quelques difficultés à situer les personnages : quelles sont leurs quêtes, qui sont-ils ? Des êtres bienveillants ou des âmes déchues ? Le récit reste à mes yeux décousus et le retour en arrière placé en fin de tome n'est pas des plus judicieux à mes yeux.



Les premières pages nous font tout d'abord découvrir One, un jeune homme prenant les traits d'un guerrier adepte de la magie et capable de faire venir un dragon par un "simple" chant. Nero, son "acolyte" et elfe noir, plutôt violent et aux mœurs douteuses, l'accompagne dans sa mystérieuse quête qui, au premier abord, semble être de détruire les habitants possédés mais non moins atteints de la maladie de l’œil rouge (qui se caractérise par agressivité prononcée, une absence de douleur, des yeux exorbités). Au fil des pages nous découvrons les caractéristiques particulières de ces deux personnages, tout deux immunisés contre cette épidémie dont l'origine reste inconnue.



Entre violence, sexe, ambiance sombre et coup de crayon marqué (quoiqu'un peu brouillon, j'ai parfois dû m'y prendre à deux fois pour analyser qui était dans le combat ... sans compter ces petits cœurs ajoutés dans les bulles de Nero, qui sonne plutôt hors de propos), Drakengard perd un peu le fil et semble davantage vouloir marquer son originalité par un flux de violence que par un récit cousu correctement.

Malgré cela il m'intrigue suffisamment pour avoir envie de lire le Tome 2 en vue de satisfaire ma curiosité quand au personnage de One et à sa quête. En espérant seulement que l'auteur aura amélioré sa narration et aura structuré son récit.

Ayant adoré le jeu vidéo ça a été pour moi une évidence de lire ce roman.

La première nouvelle reprend la DLC centrée sur Ardyne. Étant ma DLC préféré ça a été une expérience vraiment intéressante de lire la version romancée et je n'ai pas été déçu du voyage loin de là !

Pour ce qui est des autres nouvelles, elles offrent une nouvelle version de la fin du jeu. Entre mon coeur et ma raison difficile de savoir celle que j'ai préférée mais il est indéniable que j'ai été plongée dans ces nouvelles aventures.

En outre, j'ai souvent été déçu par les romans provenant de la pop culture japonaise (souvent issus de mangas et/ou de jeux vidéo). Ici ça n'a pas du tout été le cas, bien au contraire. Le style est très agréable à lire.



Attention par contre a ceux qui n'ont pas joué au jeu ou qui ne l'aurai pas terminé, le roman contient des spoils majeurs.

Aujourd'hui je vous parle d'un roman portant sur l'une de mes séries de jeux vidéo préférées, les Final Fantasy, et sur l'un de mes épisodes préférés : Final Fantasy XV.



Pour les gamers, cette franchise historique vous parlera immédiatement. Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'une série de jeux dont le 1er épisode est sorti en 1987 (j'étais même pas née 😅). Chaque épisode se veut indépendant et prend place dans un univers magique, où une équipe de héros doit sauver le monde. Classique mais ô combien addictif !



Le dernier épisode en date, le XV, a beaucoup fait parler de lui, en bien comme en mal. Personnellement, je l'ai adoré ! Forcément, il me fallait donc Dawn of the Future, qui n'est ni plus ni moins que la version écrite des épisodes du Season Pass.



Honnêtement, il n'apporte pas grand chose par rapport au Season Pass. Pour exemple, l'épisode d'Ardyn est identique dans les deux versions, le roman ne donnant que quelques tout petits détails supplémentaires. Mais comme j'adore Ardyn et ses répliques cultes, c'est pas grave !! En revanche, il était prévu initialement d'autres épisodes supplémentaires sur console. Or, malheureusement, ceux-ci ne verront jamais le jour (Lunafreya, Aranea). le seul moyen de les découvrir est donc de les lire ici. Et là, il y a un réel apport.



Est-ce que cela suffisait pour justifier l'achat de ce roman ? À mes yeux de fan, oui, certains vides du jeu ayant pu être comblés. Mais cela m'a également frustrée car j'aurais tant aimé jouer à ces épisodes...



Bref, vous l'aurez compris, c'est un roman essentiellement à destination des joueurs de FFXV qui permet de prolonger encore un peu l'aventure dans le monde d'Eos.
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..

Si le premier livre consistait plus ou moins en une version romancée de l’aventure du jeu, Short story long se concentre au contraire sur des périodes ayant lieu avant celle du jeu (hormis pour une très courte nouvelle mais qui nous apporte un nouveau point de vue). On y découvre ainsi tout un nouveau pan de cet univers, on approfondit également notre connaissance de personnages du jeu et on fait également la rencontre d’autres protagonistes qui, à travers leur histoire, nous donne à voir l’étendue immense de ce monde. Si le premier livre était un petit bonus sympathique pour les fans du jeu, celui-ci est [...]



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J’ai été très contente de retrouver les personnages du jeu. Sous la plume de Jim Eishima j’ai découvert les personnages sous un nouveau jour. Par contre je ne peux pas dire que l’univers en lui-même soit plus riche, je l’ai trouvé beaucoup plus vivant en jouant aux jeux. Il faut dire aussi que le jeu est plus dans l’action que ce roman.



Néanmoins le roman apporte plusieurs réponses sur la façon dont la transition s’est opérée après la Chute de Cocoon, le monde suspendu où vivaient tous les personnages avant la Purge. Je trouve que c’est très intéressant pour quelqu’un qui a joué au jeu.



Par contre je ne sais pas si je recommanderai ce livre aux personnes ne connaissant pas l’univers de Final Fantasy XIII. Ce livre est le deuxième écrit autour de la série, mais même le premier semble prendre place avant le 1er jeu. De ce fait des questions font rester sans réponses.... Je recommande à ceux qui ne connaissent pas d’attendre que d’autres livres autour de cette série sortent. J’espère voir des livres qui reprendront les jeux en même, pour que les non initié puissent y trouver leur compte. Car l’univers est très riche, et il y a beaucoup à faire avec les intrigues politiques dans lequel les personnages sont mêlés bien malgré eux.



Pour résumé, j’ai passé un moment agréable avec ce roman, il n’apporte pas beaucoup de richesse par rapport aux jeux, mais il permet néanmoins d’assimilé quelques notions que le jeu ne faisait pas ressortir. Ce qui est dommage c’est que les personnes ne connaissant pas l’univers seront sûrement perdues.
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C'est vraiment dommage, pour moi l'histoire à vraiment du potentiel mais je pense que lorsqu'on ne connaît pas le jeu vidéo, il n'est pas possible comprendre et d'apprécier ce manga. Le fait qu'il soit terminé en 3 tomes est vraiment problématique, on ressent clairement qu'on ne nous explique pas tout et on ne fait que survoler l'histoire et les personnages. Je suis déçue car l'univers avait vraiment l'air intéressant mais au final je termine ma lecture complètement perdue et mitigée.

Je pensais avoir quelques réponses dans ce tome mais en fait on se pose encore plus de questions. J'ai un peu peur en sachant que l'histoire se termine au bout du troisième tome. J'ai la désagréable impression que je serai laissée sur ma faim et que dans ces trois tomes l'histoire ne sera pas complètement exploitée.



Cependant j'ai passé une bonne lecture, j'ai toujours aimé les histoires de zombies et même s'ils les personnes contaminées ne sont pas appelées ainsi elles y ressemblent beaucoup. Rajoutons à ça le côté un peu gore et trash, il faut avouer que c'est un manga distrayant lol.

Alors, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en commençant cette saga, mon mari m'avait juste dit que l'univers venait des jeu vidéo. Je n'avais pas fait attention au petit "public averti" sur la quatrième de couverture 😅



Pour le moment, l'intrigue est très mystérieuse, on ne sait pas grand chose à part que mystérieuse maladie sévi et que notre duo de protagoniste s'est donné pour mission d'exterminer toutes les personnes infectées. Je ne vais pas me risquer à les appeler les "heros" car pour le moment ils n'en ont aucun traits 😅 Cependant, il faut avouer qu'ils sont plutôt badass et m'intriguent beaucoup.



Ce manga est violent, gore et ne prend aucun gants. Tout comme Dead Tube, j'ai un peu honte de dire que j'ai bien aimé lol.

Découverte du l'univers Dragon Quest à travers cette série sur les Héritiers de l'Emblème.

Un royaume plongé dans le chaos dont la magie s'est envolée, un prince qui doit trouver sa place et retrouver ses souvenirs.

Un premier tome qui pose bien les bases, accrocheur et prometteur.

honnêtement j'ai voulu lire les 3 tomes par rapport aux jeux Nier que j'ai vraiment aimé... mais au final les 3 tomes de résument à du sang et du viol ... je considère que sans avoir jouer aux jeux Drakengard sur PlayStation a l'époque ces tomes ne sont pas accessibles malgré des interviews qui entrecoupent chaque chapitre censées nous aider... Ceci dit ce Tome est sûrement celui a le plus d'histoire au final