Kachiru Ishizue

Bon voilà, tome 5 terminé et à la fin du livre, l'auteure Kuwabara Mizuna, annonce qu'une autre série suivra celle-ci, ce qui parait légitime au vu de la conclusion de ce volume. Comme le manga a été publié au Japon en 2010, je me dis que cette série supplémentaire doit être disponible quelque part... et bien non ! Comme cela arrive régulièrement, il sort un ou plusieurs volumes et on ne voit jamais la couleur de la suite. Pourtant elle existe cette série, "IIlegenes - Kokuyou no Kiseki", trois volumes parus au Japon qui seraient vraiment bienvenus en France pour conclure cette histoire, surtout qu'il y a matière avec un bon scénario et des personnages très intéressants. Donc, peut-être un jour sauront nous ce que le destin réserve à Fon F. Littenber, à Jake et à leurs amis. J'ai pris plaisir à lire ce manga, bien dessiné par Ishizue Kachiru, manga de science-fiction dont nous approcherons peut-être un jour la réalité avec nos avancées en génétique qui ont déjà rendu possible le clonage et autres manipulations peu naturelles.

J'avoue avoir été assez perdu alors que le début était plutôt prometteur. Ilegenes est une île du péché qui constitue un état. Dans ce pays, on a fait des recherches génétiques assez avancées qui ont permis la création de clones plutôt efficaces.



Nous suivions des garçons dans une école militaire pour pouvoir prétendre à de hautes responsabilités. On se concentre sur le fils de l'un des fondateurs de ce pays où la science ne connaît pas de limites morales. Cependant, il est soupçonné d'avoir été génétiquement modifié ce qui peut poser problème.



J'avoue que je n'ai pas trop apprécié les personnages qui sont sans envergure. On se perd vite dans les niaiseries du genre. La narration est même assez linéaire. Les passages dramatiques sont gérée à la légère. Bref, une accumulation d'erreur de mise en scène ont eu raison de ma patience légendaire.

Ilegenes est une île spécialisée dans la recherche génétique et le clonage. Les meilleurs élèves font carrière dans cette technologie génétique, les autres rejoignent l'école militaire. Malgré ses notes excellente, Fon, fils d'un des fondateur de l'île assassiné quatre ans auparavant, rejoint l'académie militaire et jure qu'il détruira un jour le marché noir qui gangrène l'île.



Côté dessin, ils sont assez classiques et sympathiques.



Côté histoire, ce premier tome apporte beaucoup de choses, le background a l'air bien travaillé. On nous parle de recherches génétiques de pointe, de clonage, mais aussi de création d'êtres hybrides (une fille avec des ailes) ou d'animaux à l'intelligence humaine, mais ce sont des thèmes assez peu abordés et pas encore vraiment détaillés. Cette toile de fond semble toutefois intéressante, et j'espère qu'elle sera creusée au fil des tomes pour apporter une histoire solide.



Pour le moment, le tome 1 explore surtout l'univers scolaire, difficile d'ailleurs de le qualifier de militaire tant la discipline et la sécurité y sont hyper laxistes. Les personnages sont assez clichés : le héros qui cache un lourd secret, le pote qui a l'air de se moquer de tout mais qui est intelligent, le pote intello, le gentil pote un peu boulet. Sans oublier les méchants que sont les fils de riches, qui eux sont très vilains, puériles et méchants. Ces deux aspects-là plombent un peu un manga qui a pourtant l'air riche, et j'espère vraiment que ces niaiseries scolaires passeront au second plan par la suite.



En bref, un tome avec du bon, avec du moins bon, à voir si l'histoire sera correctement développée.

Cette série continue à nous offrir un dessin des plus somptueux et à nous troubler au plus haut point. Elle joue aussi sur la psychologie des personnages, et nous montre des comportements qui peuvent par moment être malaisant. En même temps, nous ne savons jamais vraiment à qui nous fier, ce qu'il va arriver, et la série sait rebondit, innover, défier tous nos sens, pour le meilleur et pour le pire.

Levi et Stella symbolisent eux le couple qu'on aimerait voir réussir, qui dégage quelque chose, mais Lévi reste également blessé, et son passé le poursuit.

Lévi prend de plus en plus conscience de son amour pour Stella, mais du coup aussi du fait qu'il ne veut pas la partager, qu'il éprouve de la jalousie, il s'interroge également sur sa vie d'avant, ce qu'elle a vécu, fait, sa famille, qui elle connaît, qui l'attend.

Stella sait également faire semblant quand elle a vu clair pour préserver les choses. Nous sentons bien à demi-mot que malgré les risques, elle se libère de sa vie passée, de ses chaînes.

Elle semble être bien née, mais a toujours être gentille, docile, la fille et la femme parfaite, c'était bien trop lourd.

Chaque personnage nous permet de ressentir de nouveaux sentiments, de travailler différentes éléments de la psyché, mais cela peut aussi être éprouvant pour le lecteur.

Une série de vampire pas comme les autres qui semble avoir plusieurs niveaux de lectures, qui en tout cas fait réfléchir et fait réagir.

Rosen Blood est la quatrième série de la mangaka Kachiru ISHIZUE, ayant débuté sa carrière en 2008 avec Ilegenes en tant que dessinatrice. C’est le premier titre de l’autrice a être traduit en France, avec 4 tomes en cours dans le magazine Princess de Akita Shoten (Angel Voice, Beastars, Battle Royale) depuis 2018. Il rejoint la collection Shojo Addict des éditions Pika. Rosen Blood est un manga de type Dark Fantasy se déroulant à l’époque victorienne. Après un malheureux accident de fiacre, Stella se réveille dans un manoir habité par 4 jeunes hommes. Sans qu’elle ne comprenne le pourquoi du comment, elle se voit proposer un poste de domestique, qu’elle accepte avec joie. Mais au fur et à mesure elle découvre certains mystères entourant ces 4 jeunes hommes aussi beaux qu’intrigants. Que cachent le manoir et ses hôtes ? Bon, ne passons pas par quatre chemins, nous sommes en présence d’un récit surnaturel avec des vampires. On le comprend tout de suite, alors ce n’est pas un spoiler. De plus, l’histoire se trouve être un harem inversé où la jeune femme a le choix entre plusieurs gentlemen qui cherchent à la séduire. Ce n’est pas nouveau, alors rien d’étonnant. Et c’est peut-être ça le problème de Rosen Blood. Il n’y a pas de surprise à la lecture, puisque l’on sait pertinemment ce qui va se passer. Les idées ont été vues et revues dans de nombreux récits publiés depuis une dizaine d’années chez de nombreux éditeurs. De Vampire Knight à Chocolate Vampire en passant par Bloody Mary. Le scénario est bien construit, la lecture est fluide et les personnages sont sympathiques. Mais il manque réellement quelque chose… Si vous êtes fan du genre ou nouveau lecteur, cela peut vous plaire oui. Mais si vous en avez lu et que plus rien ne vous surprend, alors bous serez peut-être déçu. L’ambiance est un point fort du récit. La mangaka arrive à installer une atmosphère aussi mystérieuse qu’ambiguë. Les quatre jeunes hommes ont assez de charme pour que la lecture ne soit pas (trop) redondante. Le personnage de Stella manque parfois un peu d’épaisseur, même si on sent qu’elle a du potentiel. Il existe des questions lors de la lecture de ces deux premiers tomes. Comme par exemple le secret entourant la transformation des ténébreux vampires, ou encore les ronces protégeant le manoir. Ces énigmes peuvent pousser le lecteur à vouloir continuer à donner une chance au récit, mais pour moi cela n’est pas assez fort pour retenir mon attention. Visuellement, le trait de ISHIZUE est superbe. C’est fin, détaillé et délicat sans pour autant tomber totalement dans les clichés du style sombre dans ce genre de shojo. Les expressions sont très bien travaillées, et le design des personnages est séduisant à souhait. La traduction est celle de Léa LE DIMNA (Yona Princesse de l’Aube, Mon coloc d’enfer, Panda Detective Agency). En conclusion, Rosen Blood est un récit sur les vampires et l’amour qui possède quelques points intéressants, mais qui pour moi ne pèsent pas assez dans la balance pour que j’ai envie de continuer ma lecture. Mais le dessin est réellement très beau.
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Dès les premières pages, nous sommes plongés dans une ambiance sombre et mystérieuse. A son réveil, la vie de Stella est bouleversée à jamais. La jeune fille qui était partie pour obtenir une place de bonne quelque part en ville se retrouve dans un manoir austère entourée de beaux spécimens masculins tous aussi déroutants les uns que les autres et pour certains carrément dangereux.



Bon, ce n’est pas un spoiler, mais nos chers hôtes sont des vampires. Cela, on le devine dès l’ouverture du récit. Cependant, ils ne se dévoilent pas à Stella et la garde dans l’ignorance de tout un tas de choses. C’est là que j’ai été embarquée dans l’histoire de ce manga gothique. Si chacun d’entre eux s’intéresse à la jeune fille, elle va surtout se rapprocher du beau brun, Levi. Ce dernier voit en elle un vestige de son passé torturé. Mais est-ce une coïncidence ? Pour le moment rien n’est dit.



La trame du récit n’est certes pas des plus originale, mais je me suis laissée prendre au jeu et j’ai suivi Stella dans sa découverte d’un univers fantastique où le danger rôde que ce soit dans les couloirs du manoir ou bien à l’extérieur. L’ambiance effrayante et froide est à mes yeux, très bien retranscrite.



Et bien sûr, je n’apprécierais pas autant ce titre si les dessins n’étaient pas aussi bien réalisés. J’aime beaucoup le style de Kachiru Ishizue qui a un petit air de Kaori Yuki et Setona Mizushiro justement, et qui en tout cas, sert parfaitement ce genre d’histoire.



C’est un pur régal visuel !



Pour l’instant, je suis plus qu’enthousiaste vis-à-vis de ce nouveau titre qui me plaît beaucoup avec cette petite revisite des vampires que je trouve intéressante. Et pour parfaire le tout, nous avons même droit à un début de romance somme toute sympathique. De fait, je suis curieuse quant à la suite que je ne manquerai pas, c’est sûr !
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Avec ce second tome de la série "Ilegenes", on s'enfonce davantage dans la corruption de l'île et la difficulté croissante de Fon à retenir ses sentiments. Mizuna Kuwabara est une incroyable scénariste, son histoire devenant de plus en plus riche, mais surtout on gagne en intérêt. N'oublions pas les chara design de Kachiru Ishizue qui ne cesse de nous en mettre plein le yeux, en réussissant à rendre beau le plus horrible.

Fon s'est enfin ouvert à son colocataire et ami Jake en lui avouant le meurtre de ses parents et son lien avec Littenber, le fameux créateur du clonage humain. Sa fragilité et ses émotions à fleur de peau le rendent encore plus attachant, poussant Jake à le garder à l'œil et le protéger, tout en remettant en doute la nature des médicaments que prend Fon. Pendant ce temps, le petit génie aux yeux de paon continue de faire ses preuves à l'académie militaire, gagnant le respect de ses pairs.

Janis et son frère Es sont tout autant mis en avant que Fon, les héritiers du marché noir du clonage, la partie sombre du gouvernement qui semble avoir la main sur tout et tout le monde. Ce duo de frères est très mystérieux, étrange, étonnamment proche de Fon, tous deux à leur propre façon et pour des raisons bien différentes.

Même s'il y a des scènes plus douces et légères, propres à des jeunes gens, on retombe rapidement dans une ambiance lourde et malsaine. Meurtres, manipulations, kidnapping, le pire de l'être humain est mis en lumière, un savant mélange de thriller et de science-fiction. Cependant je suis un peu perdue et frustrée de ne voir aucuns indices qui tendent vers un yaoi/shonen-ai, espérons que cela arrive rapidement.

Excellent manga. J'adore le style de la plume et le héros est très charismatique. A lire!!

J'ai hésité longtemps avant de lire ce manga. Les dessins m'attiraient, mais je ne savais pas si le sujet me plairait.

Eh bien, ce premier tome ne m'a pas déçue, au contraire. J'ai lu assez rapidement ce premier volume et j'ai trouvé le début de l'histoire assez intéressant.

Les dessins rajoutent à l'ambiance de l'histoire. J'ai vraiment beaucoup aimé.

Il ne me reste plus qu'à m'atteler au second tome, pour découvrir la suite des aventures de Fon et Jake sur Ilegenes.

Après avoir appris qui il est réellement, Fon est totalement abattu. Il retourne finalement à l'académie, mais plus rien n'est pareil à ses yeux...



Après les révélations à moitié ratées du tome 4, le tome 5 apparaît comme un tome de transition : Fon est perdu, il ne sait plus qui il est, il remet tout en doute et il ne sait plus comment avancer. Heureusement, Jake est là pour le soutenir, et un week-end passé dans sa famille va lui permettre de comprendre réellement ce qu'est l'amour. Là encore, cette évolution est assez classique, mais le souci c'est qu'elle n'évolue vers rien vu qu'il s'agit du dernier tome. Ilegenes termine donc sur un Fon plus déterminé que jamais, mais se termine très abruptement.



Une suite existe au Japon : ''Ilegenes - Giyoku no Koukyoukyoku''. Il s'agit d'un manga terminé en trois tomes mais qui n'est jamais paru en France, ce qui est assez agaçant (mais pas si étonnant que ça vu que l'éditeur français est Soleil...).



Au final, je suis déçue de cet énième manga sans fin. L'histoire n'est pas mauvaise bien qu'elle ne soit pas inédite, mais par contre le mystère entourant Fon a été très très mal géré. Le manga disposait pourtant d'une base attrayante, dommage.

Es a enfin retrouvé le meurtrier des parents de Fon, et il prévient celui-ci qui fonce aussitôt dans l'arrière-île dans l'espoir de le rencontrer et de le venger...



Avec ce tome 4, ''Ilegenes'' abandonne totalement les gamineries du débuts et devient de plus en plus sombre. Confronté à l'homme qui a assassiné ses parents, Fon pète totalement les plombs, et Jake arrive trop tard pour le raisonner. C'est également le moment des révélations le concernant... et je dois bien avouer ne pas avoir été convaincue.



La vérité concernant Fon n'a rien d'exceptionnel, c'est du déjà vu, mais le véritable souci c'est qu'on s'en doutait depuis le tout début du tome 1. A longueur de chapitres, on nous rabâche que Fon sait absolument tout faire, qu'il apprend à une vitesse hallucinante, qu'il est très supérieur aux autres, et que son père est bizarrement l'un des généticiens les plus importants de l'île. Quand les révélations arrivent, elles tombent donc à plat, parce qu'on se doutait de tout depuis le tout début. Dommage d'avoir fait preuve d'une telle maladresse.

Après s'être mis en danger en s'infiltrant seul en arrière-île, Fon se fait enguirlander par Jake qui lui fait promettre de le prévenir la prochaine fois qu'il compte y aller, afin qu'il puisse venir avec lui et le protéger...



Dans ce tome 3, Andrew et le groupe de fils de riches a totalement disparu, et c'est tant mieux ! Le manga se resserre donc sur l'histoire et se débarrasse des gamineries scolaires, ce qui lui permet de devenir plus intéressant. On apprend ainsi que Fon n'est pas le seul à vouloir se venger du gouvernement corrompu et de l'arrière-île, et lui et ses acolytes mettent doucement une action en place.



Ce tome 3 approfondi également les relations entre Janis et son clone Es, et même si ces chapitres sont agréables, je trouve qu'il leur manque un petit quelque chose, un peu plus de consistance, de réflexion aussi. Après, Ilegenes est classé shojo, donc c'est sûr qu'il n'apporte pas la même profondeur qu'un seinen, mais je trouve néanmoins que c'est un poil dommage.



Autre petite déception : la personnification de la vengeance de Fon, c'est vraiment un cliché qui a tendance à m'agacer et qui n'apporte pas grand chose. A moins qu'il ne s'agisse pas d'une voix intérieure mais d'autre chose ? A voir par la suite.



En tout cas, la disparition des gamineries d'Andrew et l'approfondissement de l'intrigue font de ce tome 3 le meilleur des tomes pour le moment !

Après un cauchemar, Fon dévoile à Jake le meurtre de ses parents...



Avec le tome 2, l'année scolaire continue, et elle continue à être parasitée par les mesquineries stupides des vilains fils de riches. Heureusement, Andrew et ses amis disparaissent à environs un tiers du tome, ce qui permet de se pencher un peu plus sur des sujets comme le clonage, l'éthique, la corruption... Le propos s'étoffe donc, Fon mène son enquête afin de trouver le meurtrier de ses parents, et c'est l'occasion de visiter l'arrière-île pour la première fois. Malheureusement, j'ai trouvé cette partie très ''gentillette''. Le thèmes de la ''folie génétique'' qui gangrène l'île est abordé mais de manière assez légère, dommage que le manga ne rentre pas davantage dans le vif du sujet.



Ce tome est également l'occasion de découvrir Es, le clone de Janis, qui n'existe que pour servir de réservoir de membres/organes pour son ''frère''. Bien que cette idée ne soit pas nouvelle, je la trouve toujours intéressante, même si ici elle est utilisée de manière assez maladroite : Fon est ulcéré, Es admire béatement Janis sans qui il n'existerait pas... j'espère que là aussi, le manga va creuser davantage son thème et ne pas rester dans quelque chose de trop manichéen.



A voir la suite donc !

C'est une série atypique, belle, sensuelle, parfois malaisante, mystérieuse, énigmatique qui nous laisse parfois un peu perdu, mais en même temps elle évolue. Nous apprenons à chaque fois de nouveaux éléments qui nous aident à comprendre, à appréhender. Le graphisme est tout simplement une tuerie, et c'est un régal de le regarder, chaque élément, les détails. Nous avons aussi le droit à des scènes très romantiques.

Ce tome nous permet d'en apprendre plus sur Stella, ses choix, et cette façon qu'elle a d'être résiliente. Il apparait ainsi plus clairement l'effet qu'elle a sur eux, et un côté totalement trompeur.

Elle a développé une forte relation avec Levi, au grand détriment des autres, qui frôle par moment les comportements indécents et limites.

Il y a aussi un étrange jeu du chat et de la souris entre deux hommes. Un certain Claude, qui aurait été le fiancé de la grande sœur de Stella cherche avec beaucoup d'énergie sa Stella.

Encore un personnage troublant aux multiples couches. Mais c'est effectivement à travers lui que nous apprendre des éléments sur Stella.

Il est appréciable d'avoir au début une récapitulatif des personnages et de l'histoire.

C'est une série qui aime s'amuser avec nos nerfs et être tellement ambivalente, que souvent il y a une sorte d'indécision pour savoir où en est avec elle, ce qu'on en a pensé, mais en même temps elle nous vampirise et rend curieux.

Ce nouveau tome de Rosen Blood est dans la ligné du précédent, il reste une lecture divertissante sans forcément être révolutionnaire, mais il reste tout de même plus intéressant que le premier. On se fait aux personnages à leurs caractéristiques, surtout que le récit n’est pas des plus original, et les personnages des plus classiques…



On retrouve dans ce tome, notre protagoniste féminine Stella, qui on peut presque le dire, mais vit sa meilleure vie dans son harem inversé fantastique. Elle est au service de quatre êtres surnaturels, chacun souhaitant ses faveurs, rien d’étonnant encore une fois, mais ici, on voit que ces mâles se font un peu la guerre, et de façon plus ou moins directe.

Tout de même, je préfère sa relation avec Levi, qui reste sans conteste la plus vraie, la plus profonde et la plus agréable. Surtout que ces deux personnage se sont grandement rapprochés dans le tome précédent, quand Stella a voyagé dans l’âme de ce dernier pour le sauver de son coma.

Mais à cause de ces événements Friedrich se permet quelques libertés alors que c’était le personnage qui semblait être le plus de confiance. Mais ça c’est la spécialité de ce titre, bats les masques !



Niveau de l’histoire dans ce tome, on ne va pas vraiment avancé, il ne va pas se passer grand-chose, on avait eu de nombreuses révélations intéressantes dans le précédent. Dans ce troisième, on va se contenter de faire avancer les relations entre les personnages, et elles ne sont pas au beau fixe, elles se dégradent toutes de plus en plus, que ce soit entre les quatre garçons ou entre les garçons et Stella.

Comme dit précédemment, les garçons se font la guéguerre pour savoir qui aura les faveurs de Stella, quitte à passer par des méthodes douteuses et pas très correctes, exactement comme le fait Friedrich. C’est celui qui me met vraiment le plus mal à l’aise et ses manières ne sont pas plaisantes du tout… Il n’y aucun respect de l’autre, et aucun consentement, mais on fera avaler la couleuvre par son regard empli de désir… C’est dommage, surtout que le titre met en avant à plusieurs reprises l’idée du consentement, mais ça reste peut-être anecdotique…



Dans l’idée de « bats les masques mais on a tout vu venir à 10 kilomètres », ce sont les comportements de Yoel d’une part. Le revirement ici est assez moyen, et pas forcément des plus compréhensibles. Mais j’ai trouvé bien qu’une partie de son histoire soit développée, ça met en avant son manque d’équilibre mental, les complexes aussi de ce personnage, mais ce n’est pas pour autant que je m’attache à ce personnage…

En revanche, c’est une surprise, et pas vraiment en même temps, mais pour le personnage de Guilbert, qui est plutôt en retrait, débarque ici comme une fleur et sème le trouble. C’est un trouble intéressant mais que je me doutais de voir venir, ce n’est pas le premier personnage de ce genre et ce ne sera pas le dernier. Mais il peut apporter quelque chose, voire même avoir un inversement de rôles entre lui et Yoel. A voir comment la mangaka va tourner le récit, mais il pourrait très facilement s’imposer comme personnage touchant, surtout quand on voit le traitement que lui réserve les autres personnages mais surtout Yoel.



Malgré cela, et malgré la situation de Stella, elle reste un personnage que j’apprécie parce que j’aime beaucoup sa relation avec Levi en premier lieu. Mais elle arrive tout de même à s’imposer sur certains points, et à avoir ses idées, bien qu’elle soit manipulée parfois, et que l’on se demande comment c’est possible… En revanche, un personnage de son passé débarque et permet d’en savoir plus sur elle, j’espère que cet homme va avoir un rôle à jouer intéressant et pas juste pour raconter cette partie. C’était intéressant de la développer et de lui donner de l’importance, de ne pas juste travailler sur ces hommes.

J'ai préféré ce deuxième tome au premier, qui permet d'approfondir le personnage de Levi sur son passé et sa relation avec Luccia. La mangaka nous présente d'autres facultés de ces êtres surnaturels dont l'immersion dans l'inconscience que j'ai trouvé intéressant à développer. Bien que ce soit classique et que les personnages révèlent leur vrai visage, j'ai aimé l'idée du consentement avec Stella.

Ce titre saura-t-il vous ensorceler ou vous fera-t-il fuir ? Les deux sont possibles. Ou alors vous pouvez être partagé. Il faut dire que le travail sur les décors, sur les ombres, sur la police de caractère nous charment totalement. La relation entre Stella et Levi a ce petit quelque chose qui donne envie de les suivre, d'y croire. Stella semble prête à tout, elle est la gentillesse personnifiée, elle a des réactions un peu aux antipodes et semble capable d'entrainer les gens dans son sillage, de leur faire revoir la lumière. Ok ça peut être niais, mais c'est quand même beau aussi.

Mais qu'est-ce qu'est vraiment leur relation à tous les deux ? Est-ce bien de l'amour ? Qu'est-ce que Stella peut y faire à la situation ? Peut-elle tout lui pardonner ? Quel avenir l'attend ?

D'une manière assez différente et originale, peut être même plus risquée, nous replongeons tous dans le passé de Levi. Nous nous enfonçons dans les méandres de l'âme.

Une façon assez originale surtout avec les cristaux et cruelle de revisiter le mythe des vampires et leurs besoins.

Si Levi peut vous mettre de temps en temps mal à l'aise, c'est encore bien pire avec d'autres vampires, mais en même temps nous posons des questions plus profondes, intéressantes.

Tout dépend de comment vous vous placez, si ça peut vous déranger et freiner dans la lecture, mais elle dégage quand même ce petit quelque chose qui donne envie de connaître la suite.

Pour public mûr et averti, à ne pas prendre trop littéralement, prenez le plus pour vous divertir, vous en mettre plein les yeux.

Avec ce cinquième tome, le duo Kuwabara-Ishizue conclue "Ilegenes" de façon inattendue et quelque peu inachevée. Que ce soit au niveau du dessin ou de l'intrigue, la série aura été top tier du début à la fin, une excellente épopée SF qui rappelle des classiques tels que "Les Héros de la galaxie" ou bien "Knight of Sidonia".

Maintenant que Fon connait sa véritable nature, il remet absolument tout en doute. L'amour de ses parents, ses liens avec ses camarades de classe, ses choix jusqu'à présent, sa haine envers Ilegenes, même son point de vue sur les clones et la vision de vie d'Es. Sans la présence de Jake, il aurait probablement prit des décisions irréversibles qui aurait eu des conséquences catastrophiques sur son entourage.

Face à la noirceur de Fon et les desseins funestes de Janis, la famille de Jake est un véritable rayon de soleil et bouffée d'air frais. Fils aîné d'une famille nombreuse, on comprend enfin comment il a réussi à prendre aussi bien soin de Fon jusqu'à présent et l'idée de l'amener pour une escapade parmi eux pendant deux jours était une idée de génie. L'amour et la joie est toujours présente chez eux, permettant à Fon de se souvenir de ses parents et enfin sortir la tête de l'eau.

Avec une fin plutôt abrupte et une impression d'incertitude douce-amère, on dit au revoir à Fon, Jake et leurs proches, mais ce n'est pas un adieu. Une suite existe ("Ilegenes - Giyoku no Koukyoukouku) et espère que la version numérique cartonne suffisamment pour avoir un jour peut-être la véritable conclusion arrivée en France.

"Ilegenes" est une série de 2008 comptabilisant un total de 5 volumes et qui malheureusement n'a pas trouvé le succès escompté, au point que la série est en arrêt de commercialisation en France, mais espérons que la version numérique lui donnera un second souffle.

Fon est un petit génie aux yeux de couleur de paon, une couleur impossible à recréer génétiquement, ce qui attire l'admiration et la jalousie de son entourage de l'école militaire de l'île d'Ilegenes. Malgré une apparence froide, c'est un jeune homme droit, passionné et bon, avec pour volonté de détruire le marché noir qui règne sur l'île. Il va faire la rencontre d'aspirants militaire qui vont soit le soutenir, soit lui mettre des bâtons dans les roues, mais le plus marquant reste son colocataire, Jake, qui a un charisme magnétique et lui vient en aide lorsque nécessaire.

Même si "Ilegenes" était annoncé comme un yaoi, on n'y retrouve pas les codes pour le moment, il y a de fortes choses que ce ne soit au final qu'un shonen-ai, un amour platonique entre Fon et Jake qui se soutiennent mutuellement face aux obstacles à venir.

Le duo Mizuna Kuwabara et Kachiru Ishizue ont créé une histoire complexe, dure et malaisante qui remet en question les avancées génétiques, ainsi que la réaction de l'Homme à celles-ci, le tout sous un coup de crayon sublime. La création de clones est considérée comme normale à Ilegenes, bien que décriée par les habitants de l'extérieur de l'île, ce qui pousse les iliens à avoir des comportements inhumains vis-à-vis des êtres modifiés génétiquement, ne les considérant même pas comme humains mais plutôt comme des animaux de compagnie. Personne ne remet en doute ces avancés, ni les maltraitements et dénigrements, encore moins la suprématie des platines dans une école militaire des plus laxiste.

Ce premier tome était à la fois très rapide à lire et bourré d'informations, la complexité de l'intrigue peut aussi bien passionné que perdre le lecteur. Pourtant on ne s'ennuie pas un seul instant, tout se déroule de façon fluide avec de l'action et des révélations bien rythmé.

! Attention, c'est une critique groupée des 5 tomes de la série !



L'histoire est celle de Fon F Littenber qui intègre une école militaire qui sert a devenir un haut fonctionnaire. Cette école se situe sur l’île Ilegenes, île qui a vu les débuts de la recherche génétique de pointe et le clonage.



Le première chose que je souligne c'est la mauvaise classification de cet œuvre, ce n'est clairement pas un shojo au sens commun du terme. Non, dans Ilegenes, il n'y a pas d'histoire d'amour entre filles et garçons. L'histoire est plus noir et mature qu'un shojo c'est pourquoi je le classerai dans la catégorie Josei. Mais attention, le scénario n'est pas non plus dramatique et vraiment noir. Le manga oscille entre le récit sombre et un récit plus léger.



Le but de Fon est de détruire le marché noir (comme on l'apprend dans les première pages du tome 1) qui pullule à l’arrière de l'île-pays Ilegenes. Ce marché noir revend en sous-mains des clones plus ou moins modifié génétiquement ; on trouve donc toutes sortes d’humanoïde.Au fil du manga, on apprend que l’île entière est corrompue et que quelques militants résistent encore contre le marché noir.



L'histoire se concentre vraiment autour de Fon et de ses décisions, son avenir. On découvre dans ces 5 tomes tout le passé de Fon. Ce sont vraiment les bases de Fon qui sont jetés. J'ai été surprise de la fin après les 5 tomes, c'est plutôt une fin de premier acte que la fin de la série. Comme je le disais, l'auteur lance les bases et l'histoire coupe après, j'ai ressenti un peu de frustration jusqu'à ce que je découvre qu'il existe une suite non traduite.



Les personnages se révèlent peut être le point le moins réussit excepté Fon et Jake, le bras droit et meilleur ami (futur amant?!) de Fon. L'équipe autour de Fon sont au nombre de 3 dont Jake, les deux autres sont très plats et inintéressants alors je ne citerai même pas leurs noms, déjà oubliés. Les antagonistes principaux de l'école militaire sont les platines, comprenez des gosses de riche pourris gatés. Ils sont assez énervants surtout Andrew, leur chef, car très enfantins mais leurs présences révèlent la corruption et les abus de pouvoir de l'univers. Un plus pour Janis et Es et leur intrigue et relation intéressante. Les antagonistes réellement dangereux reste évidement le marché noir et ses dirigeants.



Pour moi le vrai point fort du manga, c'est l'univers qu'il crée et les questions qu'il nous pose à travers l’éthique de la génétique, la création de clones, la reconnaissance d’être humain... Quand je lis un manga comme ça, j'imagine de suite cet univers dans le notre et là, mon intérêt est piqué. Bref, le mangas soulève des questions intéressantes et peu abordées.



Le dessin est pas mal, assez simple dans d'arrière plan très développés, mais des personnages agréables à regarder.



Pour conclure, Ilegenes est un manga intéressant de par l'univers mis en place et les questions qu'il soulève sans être transcendant : la faute à un scénario faible si on ne peut avoir la suite. Mais je trouve que c'est un manga qui change des autres et j'ai passé un bon moment à le lire.
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