Kaori Tsurutani

Dans ce troisième tome, le rythme ralentit un peu et les deux femmes se voient un peu moins souvent tandis que chacune mène sa vie.

Yuki est si passionnée par les manga, qu'elle bouscule ses petites habitudes et va jusqu'à traverser toute la ville pour pouvoir lire sans attendre le dernier épisode de sa série préférée. De son côté, suite à une suggestion de la vieille dame, Urara se lance dans l'écriture de son premier manga tout en préparant sans grande conviction ses examens de fin d'année.

C'est une lecture agréable, toute douce, même si ça manque peut-être un peu de rebondissements. J'espère que le quatrième tome sera un peu plus rythmé...

J'ai à nouveau passé un excellent moment avec BL Métamorphose. L'amitié Yuki et Urara, qui s'esquissait dans le premier tome, s'approfondit tandis qu'elles passent du temps ensemble pour parler des mangas. Autour d'elles, d'autres personnages prennent de l'épaisseur : la fille de Yuki, son mari (ou plutôt le souvenir de son mari décédé), l'ami d'Urara, Tsumu, qui a des ennuis avec sa petite-amie (je le verrais bien avec Urara au final...). Et puis on découvre aussi la mangaka auteur de la série qui a réuni Yuki et Urara.

J'aime beaucoup le rythme tranquille et l'atmosphère très douce de cette histoire très ancrée dans les petites choses du quotidien. Vivement le tome trois, dès demain si tout va bien !

Il faut toujours une première fois, pour tout, moi depuis un peu plus d'un an, plusieurs premières fois dans différents domaines !!!



Là, un manga !



Bon, il a d'abord fallu que ma fille m'explique dans quel sens ça se lisait, à l'envers et le sens des bulles....je l'ai fais rire tellement je suis novice en la matière.

Entre manga et bd , des défis de taille ! enfin , j'en fais un peu trop je crois....



Cette histoire d'amitié entre une jeune fille et une dame d'un certain âge se fait tout en douceur, comme le sont les dessins noirs et blancs mais moi, je les vois en pastel !



C'est une série de 5 mangas.



Je n'aime pas les séries , mais là, ça va , ce n'est pas très long.



" BL Métamorphose" me plaît bien.



Ceci ne veut pas dire que bd et mangas vont supplanter la poésie et les romans , mais de temps à autre vais continuer à me laisser tenter.



Il n'y a pas d'âge pour découvrir et surtout pas pour les premières fois !

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui raconte les débuts d'une amitié inattendue entre une adolescente et une septuagénaire qui se découvrent un goût commun pour les mangas, en particulier pour les BL.

L'autrice nous raconte le quotidien de ses deux héroïnes qui semblent toutes deux assez solitaires : la vieille dame, veuve, qui prend de plus en plus conscience des difficultés que lui posent son âge grandissant et l'adolescente, employée dans une librairie sur son temps libre et qui a du mal à se faire des amis.

Le récit se fait avec beaucoup de douceur et une touche d'humour qui se reflète aussi dans les dessins de Kaori Tsurutani.

J'ai passé un délicieux moment avec ce premier épisode et je vais tout de suite enchaîner avec le deuxième tome.

Me voici déjà avec le dernier tome de BL Métmorphose.

Après lz salon où elle a présenté son premier manga, la pression retombe pour Urara qui peut enfin consacrer un peu plus de temps à ses études et elle semble sortir de sa coquille pour se lier avec des camarades de sa classe. Elle est même présente pour Tsumu que sa petite amie vient de quitter pour aller étudier à l'étranger.Prise par ses études, elle voit moins souvent Yuki, même si leurs discussions lui manquent. De son côté, la vieille dame se prépare à aller passer quelques jours chez sa fille à l'étranger. Ces préparatifs sont l'occasion de la suivre dans son quotidien alors qu'elle est de plus en plus consciente de son âge et de ses conséquences.

Le dénouement m'a paru un peu abrupte. Cinq mois ont passé et si Yuki et Urara sont toujours amies, elles ne se voient plus car Yuki est restée vivre chez sa fille. Cette séparation m'a semblé un peu triste...

Malgré cette fin en demi-teinte, la série BL Métamorphose m'a beaucoup plu tant pour son atmosphère douce que pour l'amitié inattendue qu'on nous raconte.

J'avance doucement dans ce manga

où l'histoire est certes intéressante et jolie

une belle amitié intergénérationnelle

mais alors , qu'elle gymnastique des yeux

pour lire dans le bon ordre !!!:)

Les amateurs et amatrices de manga +++

vont se moquer de moi !!!



Je vais terminer la série de cinq, pour connaître

la fin



Mais décidément pas adepte !

Nous retrouvons dans ce quatrième tome, Yuki et Urara, les deux amies amatrices de manga.

Urara travaille sur son premier manga et découvre les affres de la vie d'auteur : angoisse de la page blanche et des délais à tenir, trac de présenter son travail au public lors d'un grand salon, etc.

De son côté, Yuki la soutient et l'encourage, même s'il y a parfois un décalage entre la réalité et ce qu'elle imaginait qui souligne la différence de générations entre les amies qui se montrent toujours bienveillantes l'une envers l'autre.

Le récit suit son cours paisiblement, mais j'avoue que je suis un peu déçue que Tsumu ne soit pas davantage présent dans l'intrigue alors que je l'imaginais déjà avec Urara au dénouement (il reste encore un tome mais ça semble bien improbable...).

Urara, une jeune fille mal dans sa peau, travaille dans une librairie en parallèle de ses études. Un jour elle rencontre Yuki, une veuve septuagénaire qui se redécouvre une passion pour les mangas, et en particulier pour un yaoï dont Urara est aussi une grande fan.



A partir de là, une relation très amicale se créée entre ces deux personnages réunies par la passion du manga. La relation qui se construit est très touchante et aide chaque personnage à surmonter ses "blocages" : la peur d'aller de l'avant et d'être heureuse sans un être cher disparu et le manque de confiance.



Le découpage est très classqiue, sans surprise. Le trait extrêmement minimaliste et pas particulièrement joli ; mais la relation entre les personnages prend toute la place !

Cette lecture a été une très bonne surprise avec ce manga qui nous parle du temps qui passe, de l'imuable et du renouveau en plus de cette amitié intergénérationnelle dont j'ai hâte de voir l'évolution.

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, on va parler manga avec BL Métamorphose, de Kaori Tsurutani.



-Encore du manga ?



-Oui. Je me repose un peu. Tu as vu la joliesse de cette couverture ? Les persos lisent tranquillement au frais, la douceur des couleurs donne une impression de calme joyeux…



-Mmmbof.



-Tu n’as aucune sensibilité. Bref ! Or donc Yuki, 75 ans, vit seule et donne des cours de calligraphie. Un jour, elle entre dans une librairie et achète un manga choisi un peu au hasard. Surprise : elle a pêché un boy’s love (BL), une histoire d’amour entre garçons ! La vendeuse, Urara, remarque cette mémé aux goûts inhabituels et va se rapprocher d’elle : peut-être qu’elle pourra enfin partager sa passion du BL avec quelqu’un ? La jeune fille a du mal à se lier au lycée…



-HA ! Voilà !



-Quoi, « HA ! Voilà ! » ?



-Je le savais ! Une de mes némésis littéraires : une histoire de lycéen ! Déguisée en histoire de vieux ! Tu ne m’auras pas comme ça, Déidamie, je t’ai déjà dit que j’en avais plus que marre des histoires au lycée, du harcèlement scolaire, des uniformes, des « j’ai seize ans et je vais me battre contre les copains/sauver le monde/trouver l’amour/punir les harceleurs/apprendre à m’accepter/aimer les autres/combattre les zombies » au choix !



-D’accord ! Moi aussi, j’en ai marre ! Et c’est précisément pourquoi j’ai choisi ce manga. La vie de Yuki est minutieusement détaillée. Je me suis vite attachée à cette gentille vieille dame qui fait de son mieux pour rester en forme.



J’ai beaucoup apprécié cette histoire aussi pour la mise en abyme. Le lecteur assiste à la lecture du manga qu’elle achète et j’ai trouvé ces scènes réjouissantes !



-Ah bon ?



-Mais oui ! Parce que c’est tellement ça ! Les réflexions qu’on se fait sur les personnages, la hâte de lire la suite, la frustration provoquée par les cliffhangers… Le manga m’a fait revivre des sensations que je connaissais déjà en proposant une nouvelle façon de les éprouver grâce au prisme que représente Yuki. C'était comme si les émotions de cette dernière se superposaient aux miennes. Malin ! Très malin jeu de miroir entre le manga et son lecteur !



-Moi je trouve que le dessin est inégal, quand même. Urara a l’air toute sommaire, comme un personnage de comédie, simplifié à l’extrême. Elle aurait pu avoir un peu plus de caractère dans le visage.



-En tout cas, j’ai adoré ses réflexions sur ce qu’elle peut ou pas conseiller comme lecture. Là encore, il y a du vécu.



J’espère que le manga va continuer à offrir une belle part de présence à Yuki. Sa fragilité et la conscience qu’elle a de sa fin prochaine ajoutent une touche de douce mélancolie à ce manga.



-Euuuh… t’es en train de dire qu’elle va bientôt mourir, là, Déidamie…



-Oui.



-M’enfin, tu délires ! Comment ça peut être doux et mélancolique, de vieillir et de se dire « bon, ben, je risque de mourir bientôt » ?



-Très simple. Déjà, parce qu’elle ne se morfond pas, elle constate que ses forces déclinent sans se lamenter. Elle reste sereine. Ensuite, les calculs qu’elle fait ont quelque chose de comique dans leur précision et de triste aussi. Enfin, parce qu’elle choisit de vivre comme elle l’entend, et qu’elle découvre de nouvelles choses à son âge, sans préjugés, ce qui la rend attachante.



J’espère que la suite sera du même niveau que ce tome. »

Un troisième tome qui tient les promesses suggérées par la fin du second. Si la jeune Urara est mise face à la réalité de l'âge de Yuki (difficultés de déplacement notamment), dans cet épisode, c'est surtout sur sur l'évolution de la jeune fille qu'on concentre l'attention du lecteur. A son tour, Urara s'aventure à exprimer ses talents en dessinant quelques personnages de manga...

Bien sûr, on retrouve l'intrigue du yaoï qui se développe, et quelques indices semés par-ci par-là pour nous laisser deviner l'évolution du personnage de la vieille dame également.



Ce titre garde donc la fraîcheur et son originalité et nous touche toujours autant dans cette relation pré-Pygmalion qui se noue grâce aux fabuleux pouvoir de la lecture dans un monde qu'on dit si virtuel et déconnecté !

Voilà une suite que j'attendais avec impatience, un sujet aussi original qu'une amitié intergénérationelle autour d'une passion pour une série de manga yaoï valait bien ça !



Le rythme ralentit un peu afin que la mangaka nous présente un peu mieux ses deux personnages, l'accent est plus mis sur Yuki la vieille dame, que sur Urara, mais ça n'a rien de gênant.

On a plaisir à en apprendre plus sur ses deux personnes attachantes, l'arrivée inopinée de la fille de Yuri après le salon de manga a de quoi intriguer. De même, une amitié entre Urara et un camarade de classe, qui pourrait être banale prend des tournures qui pourrait faire penser à un début de triangle amoureux. Et c'est là que se pose la question fatale : lire les histoires d'amour des autres dans un manga est-il un substitut aux histoires réelles qu'on peine à comprendre et/ou gérer, maîtriser ? Urara sollicite les conseils et l'expérience de Yuki sur la question.

Cette situation promet des épisodes intéressants entre ces personnages : à suivre !

J'ai eu un peu un coup de foudre immédiat pour l'ambiance que dégageait la couverture lors de l'annonce de la licence de ce titre. Alors forcément en partant avec un tel a priori aussi positif je ne pouvais qu'aimer et ce fut vraiment le cas. Je sais que certains appréhendent un peu le titre à cause du biais que propose l'histoire : une mamie qui redécouvre les manga avec les Boys Love, mais pour moi ce ne fut pas un frein loin de là, tant l'histoire propose autre chose.



Ce premier tome est un peu court, il faut l'avouer, mais il propose déjà un univers et une ambiance qui lui sont propre. En optant pour l'histoire de cette grand-mère qui se passionne pour un titre de BL, Kaori Tsurutani nous embarque dans quelque chose de terriblement doux, mignon et bienveillant, à l'image de son héroïne de 75 ans.



J'ai d'emblée apprécié celle-ci. Yuki est le portrait typique de la mamie japonaise qui est encore pleine d'énergie même si elle est veuve et vit seule. Elle donne des cours de calligraphie, discute avec ses voisins, a sa petite routine quotidienne. Mais un jour, elle tombe par hasard sur un BL dans une librairie et redécouvre le plaisir de suivre une belle histoire comme elle a pu le faire autrefois quand elle était jeune mariée, et ce sans le moindre a priori dû au genre des héros. C'est l'occasion pour elle de renouer avec une passion et surtout de découvrir une personne la partageant et ainsi de se faire une nouvelle amie qui sera l'occasion de briser le mur des générations.



A partir de là, j'ai vraiment apprécié la direction qu'a prise le titre. L'alchimie entre les deux femmes est palpable d'emblée. Elles dégagent la même douceur et la même nonchalance, l'une avec la sérénité due à son âge, l'autre avec encore la maladresse de sa jeunesse. Cette dernière, Urara est d'ailleurs un peu le maillon faible du duo. J'ai du mal avec le personnage dans sa caractérisation, trop maladroite, trop mal à l'aise en société, comme si le fan de manga et plus particulièrement de BL devrait forcément l'être... Heureusement, ça lui donne un vrai potentiel pour évoluer, parce que Yuki est tout le contraire d'elle de ce côté et qu'elle sera probablement la clé pour l'aider à s'assumer et s'épanouir. Le titre s'ouvre donc sur une belle histoire d'amitié naissante.



Du côté des dessins, je suis un peu réservée. J'adore l'ambiance douce et apaisante qui s'en dégage grâce à son trait simple et sans fioriture, ses cases assez vides où du coup le moindre décor prend de l'importance. Cependant, le trait est aussi fort maladroit et il y a de vrais problèmes de proportions à certains moments qui peuvent rendre le dessin fort peu élégant... Le travail de Ki-Oon, lui, est encore une fois à saluer. Le traitement de la jaquette est superbe et donne clairement le ton. A l'intérieur, on a droit à page couleur, papier de qualité et traduction sans faute.



BL Métamorphose se révèle donc un petit coup de coeur pour moi, une brise d'air frais et de douceur, où la rencontre de cette mamie amusante et pleine de vie, et cette ado mal dans sa peau, a su trouver le chemin de mon coeur. Je suis ravie de cette découverte et j'espère que les prochains tomes seront à l'aune de celui-ci entre tendre humour et doux sentiments.
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Ce tome est un peu en-deçà des précédents. Alors que la série prône les relations senior/jeune, on ressent de plus en plus le décalage entre Urara et Mme Ichinoi. Notre petite vieille est archi motivée et fière du choix de sa jeune amie, c'est elle qui la booste: je lui vois une seconde jeunesse avec ce projet de Comitia. Urara vise la réalisation de son manga en même temps que la préparation aux concours. Complètement novice, cela paraît invraisemblable qu'elle puisse réussir à imprimer pour le jour J, son doujinshi. Petit hic pour moi dans ce tome alors que j'aime tant l'ambiance douce et bienveillante.

Avis portant sur la série:



Dans ce manga, il s'agit de la relation entre une jeune fille et une vieille mamie passionnée de manga. Cela fait voler en éclat tout ce qu'on pouvait penser sur les préjugés. On peut être unie par une même passion. Il n'y a pas d'âge pour dire ce que l'on aime par exemple.



Cela renvoie également à ma propre histoire où j'adorais véritablement ma grand-mère qui aimait tout comme moi par les clips musicaux du top 50. Elle connaissait tout les artistes qu'aimaient normalement les jeunes. Aujourd'hui, je suis un peu comme elle vis à vis des plus jeunes sur de nombreuses passions entre la musique, le cinéma ou la bande dessinée. Il faut être ouvert pour rester jeune d'esprit. Cependant, ce n'est pas donné à tout le monde, j'en conviens.



Tout cela pour dire que c'est le fond qui importe. L'auteur a voulu nous montrer que les échanges intergénérationnelles sont possibles si on est uni par une même passion. Le yaoi n'est alors qu'un prétexte. Je vois également qu'être lecteur de yaoi ne signifie pas pour autant qu'on est gay. On peut se prendre parfois des remarques assez blessantes qui sont toujours guidées par des a priori. Or, la nature est parfois plus complexe.



En ce qui me concerne, c'est une excellente découverte. Ce manga est une vraie pépite. J'ai bien aimé le style de cette mangaka pour amener les choses. Nous avons un duo de personnages que tout oppose et qui est véritablement attachant. C'est doux, bienveillant et sympathique. Bref, une lecture qui fait du bien dans ce qu'elle a de plus attendrissant.

C'est l'histoire d'une petite mamie toute mignonne et d'une jeune fille introvertie qui se lient d'amitié grâce aux mangas de love stories masculines.



Empreint de douceur, ce premier volume de "BL métamorphose" est vraiment sympathique. On y suit les vies quotidiennes de Yuki et Urara, tout en découvrant le manga Boys Love pour lequel se passionnent les deux jeunes femmes. Il n'y a pas vraiment d'actions dynamiques, tout se passe dans un quotidien bien rodé, mais c'est apaisant. Je me suis laissée porter par la tendresse et la jovialité de Yuki.

Sans surprise, j'ai une nouvelle fois beaucoup aimé ma lecture de BL Metamorphose, un seinen qui décidément à une ambiance et des thèmes qui me parlent et me touchent. J'adore suivre les petites rencontres de notre mamie et sa jeune amie, toutes deux fans de boys love. C'est fait simplement, sans fioriture, avec beaucoup de simplicité et un côté tranche de vie affirmé, du coup c'est assez calme et pourtant je ne vois pas le temps passer en suivant leurs aventures.



J'ai été amusée et émerveillée de leur première fois à une Convention BL avec cette confrontation à l'artiste qu'elles aiment tant. Leur passion pour ce titre est évidente et c'est très sympa d'ailleurs de retrouver des pages de celui-ci au fil de notre lecture. J'ai également été touchée par la façon dont certains de leurs proches réagissent à la découverte de leur passion, c'était mignon et surtout tellement loin des jugements habituels, ce qui montre l'ouverture d'esprit dont l'autrice souhaite nous faire part. J'apprécie également de voir la lente évolution d'Urara qui s'ouvre au monde qui l'entoure depuis sa rencontre avec Yuki, faisant plus attention à ce qu'il se passe autour d'elle, notamment du côté des gens qui lui sont proches. C'est touchant, c'est comme voir un tout jeune enfant faire ses premiers pas.



Tout cela ne peut que donner le sourire au lecteur. Et alors que l'histoire est toute tranquille, on se passionne à chaque chapitre. Le petit bonus du tome, c'est l'ajout petit à petit d'autres personnages autour de notre duo, que ce soit l'ami d'enfance d'Urara ainsi que sa petite amie, ou bien la fille de Yuki, ou encore l'autrice de BL qu'elles suivent. Ça enrichit petit à petit l'histoire et rend celle-ci plus consistante, promettant de nouvelles intrigues qu'il me tarde de découvrir.
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D’abord je vais laisser mon côté rationnel (et protecteur aussi du coup) vous parlez des choses qui fâchent et pourquoi il ne voulait absolument pas qu’on le prenne tout de suite : le manga n’est pas bien épais, il fait environ 140 pages tout en conservant son prix assez haut de 7.90€ (soit près de 8€…le fait de mettre un peu moins c’est juste un prix psychologique…mais sur beaucoup, cela fera toujours un petit gain bienvenue, mais généralement c’est juste pour ne pas être un chiffre au-dessus, mais juste le frôler.)



Bref, ça s’est fait.



J’ai été littéralement conquise et touchée par la douceur et le charme de ce titre. La dame âgée est terriblement attachante et tente de continuer de profiter de la vie malgré tout. A mettre entre toutes les mains.



Le graphisme n’est pas non plus très emballant a priori, mais la lecture se passe finalement sans problème, et sans gêne, on s’y fait à ce graphisme pas si mal que cela. C’est juste que si j’ouvre juste, ça ne me fait pas trop d’effet). Alors qu’au cours de l’histoire, il sait me toucher et sonner juste.



C’est une tranche de vie, mais aussi une véritable bouffée d’air frais qui nous rappelle de profiter de nos vies, et de faire ce qu’on a envie de faire quand c’est possible.



Notre dame âgée n’a pas de problèmes de santé trop énormes, par contre elle ressent plus d’une fois le poids de son âge, ce qui est capturé très justement et sans pathos. Elle reste assez active et sort, ce qui est bien (on m’a toujours dit que rester enfermer chez soi ne serait pas bon). Elle fait des mots croisés (bien pour le cerveau), donne des cours de calligraphie (bien aussi pour le cerveau et le côté social). Elle n’hésite pas à se faire plaisir et aller prendre un café, un bon dessert …



Elle fait ses courses, va à l’hôpital chercher ses médicaments (pourquoi à l’hôpital et pas chez le médecin généraliste ?) …



Elle se rappelle sa jeunesse, son mari, elle lui parle. Vous savez ils érigent souvent des autels avec une photo, ce qui est plus pratique et discret qu’en plein cimetière, et moins glauque.



La jeune demoiselle est encore lycéenne et travaille à la librairie aussi. C’est assez curieux car elle est solitaire mais pas tant que cela. En classe, elle n’a pas trop de gens à qui parler ou trouver comment faire. Mais elle y arrive à son travail, et a également un ami d’enfance mais duquel elle s’est un peu éloigné avec le temps. Que s’est-il passé ? Elle n’est pas si isolée que cela, ou non sociable.



C’est une belle amitié qui va se lier entre elles, petit à petit, et si elles sont prêtes à l’accepter. La différence générationnelle est surprenante sur le coup, mais c’est leur passion des manga qui va commencer à les relier. La dame âgée est très tranquille, pas gênée, elle connaissait déjà les manga, mais pas ce qu’on appelle les boy’s love (amour entre garçon). Elle ne connaît pas mais reste ouverte.



C’est l’occasion pour la jeune demoiselle de partager sa passion avec quelqu’un, de passer du temps, d’aller échanger pour de vrai autour d’un « café ».

On parle de beaucoup de choses, par ex. la difficulté du rythme de publication, l’envie de lire la suite …

Au-delà, je pense que la dame âgée va aider la jeune demoiselle à se sentir mieux dans sa peau, progresser, s’assumer …



Même si aujourd’hui, la dame âgée agit avec un grand naturel, elle est parfois passée elle aussi à côté d’occasion. Vous savez quand on se dit non pas aujourd’hui, car …, une autre fois, mais que finalement cette autre fois n’arrive jamais...à nos actes manqués.



C’est vraiment une pépite et un grand coup de coeur.



PS : Une scène dans le bus est assez étonnante surtout au Japon (avec le gamin sans gêne).



Maintenant il est temps que je vous fasse participer, dites moi aussi si le titre vous intéresse.



Et vous ? Avez vous déjà fait des pauses dans la lecture de manga et/ou de livre ? Pensez vous en faire ? Ou continuer à en lire jusqu’à atteindre son âge (à la dame âgée) ?



Pouvoir partager sa passion. En discuter ensemble. Se voir, aller prendre un café. Échanger dessus ainsi que ses livres, manga … avez-vous l’occasion de faire cela aussi ?




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Nous continuons à passer un instant douceur et sympathique avec cette série pas comme les autres. De quoi joliment se détendre.

La grand-mère assure quand même assez bien pour continuer à vivre toute seule. Nous voyons quand même ne filigrane que rien n’est simple. Et prise dans cette passion, nous la voyons devoir faire quelques kilomètres pour obtenir son précieux. Une situation pas très agréable, quand tous les magasins n’ont pas le livre/magazine ou toute autre chose dont vous avez envie/besoin, et tout de suite. Il reste la possibilité de commander.

Nous ressentons également bien le poids des années, et le corps qui est sans pitié.



D’un autre côté Urara est en plein dans les examens, mais pas toujours très concentrée. Elle doit également réfléchir à son avenir.



Nous voyons toujours l’histoire BL qu’elles suivent ressortir sur quelques pages, en fond noir.



Néanmoins, nous ressentons (ou en tout cas moi) un manque dans ce tome. Pas le même partage. Il faut dire qu’elles se voient peu, heureusement à la fin, elles se retrouvent justement.



Un tome qui m’a moins emporté que les deux premiers, mais qui reste une lecture plaisante.



J’aime bien le mot de l’éditeur sur la quatrième de couverture, qui est assez juste, même si on le ressent moins dans ce tome : « BL Métamorphose fait voler en éclats tous les a priori sur les seniors et les jeunes ! Quand il s’agit de partager la même passion, l’âge importe peu. Ce récit touchant, drôle et d’une justesse incroyable est un véritable hymne à l’échange intergénérationnel. A mettre entre toutes les mains…même celle de sa grand-mère. »



Justement, il y a moins de partage dans ce tome, Urara a l’air de se retenir, de peur de l’importuner etc.
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Finalement après un milieu de série où j'avais eu l'impression que l'autrice se perdait un peu, celle-ci a su nous offrir un final logique, émouvant et tout en finesse qui m'a reconquise.



BL Métamorphose, c'est l'histoire d'une rencontre entre deux femmes très différentes autour des mangas mettant en scène des hommes amoureux. Cette rencontre va permettre à chacune de se transformer pour se rapprocher un peu plus de celle que, sans le savoir, elle voudrait être.



Dans cet ultime opus, on les voit évoluer aussi bien ensemble que séparément mais toujours en pensant l'une à l'autre. S'y ajoute en plus, la figure de la mangaka autrice du titre qui les a rapprochées et qui est sur le point de se terminer. Un cycle s'achève. Leurs rencontres sont donc de plus en plus importantes sous leur dehors banal, on le sent. L'émotion est fleur de peau et chacun se retient autant qu'elle peut, c'est très émouvant.



L'impatience de découvrir la fin de leur histoire préférée fait écho à notre propre impatience, et la peur de devoir quitter leurs personnages adorés fait également écho au nôtre, c'est très joliment écrit et mis en scène. Avec une grande simplicité qui confère encore plus de force à l'intrigue, on les suit lors de leur dernière convention, lors de la préparation aux exams d'Urara, lors de leur ultime séance de dédicace, lors de la préparation du voyage de Mme Ichinoi et lors de leur au revoir. C'est doux, émouvant et plein de sens.



L'autrice de manière très subtile montre bien l'importance que cette rencontre et ces échanges ont eu pour chacune. Mme Ichinoi a réussi à renouer avec sa vie de femme et pas seulement de mère et d'épouse, ce qui lui a permis finalement de renouer avec sa famille. Urara, elle, a appris à plus s'aimer, à plus croire en elle et en son potentiel, ce qui lui a permis d'être là elle aussi pour un ami dans le besoin et de réussir ses examens. C'est une belle évolution de chacune.



Ainsi, c'est sur une note très positive quoique un peu triste que nous les quittons car nous nous étions vraiment attachée à elle, enfin surtout à Mme Ichinoi pour ma part. J'ai vraiment beaucoup aimé cette rencontre intergénérationnelle avec tout ce qu'elle a apporté à chacun et j'espère bien relire d'autres histoires avec des personnages âgées, ce qui est encore trop rare par chez nous.
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C'es également au tour de BL Métamorphose de se clôturer au bout de cinq tomes et là je dois dire que je suis très satisfaite de la fin proposée par l'autrice.

Car c'est un manga très contemplatif qui nous a été proposé durant ces cinq tomes, avec un ton extrêmement doux et chaleureux, comme un petit cocon ouaté.



La relation entre Urara et Madame Ichinoi s'est donc construite au fil des tomes, pour nous donner une très jolie amitié qui ne se laisse pas définir par une différence d'âge.

L'une comme l'autre ont appris beaucoup de chose et ont su trouver un bel équilibre, même si finalement Urara reste une jeune fille encore très taciturne. Cependant, l'influence de Madame Ichinoi lui aura permis d'avoir un peu plus confiance en elle par rapport à ses compétence en dessin et on peut espérer un avenir prometteur à cette ado.



En bref, un manga tout doux qui se termine au bout de cinq tomes, c'est exactement ce dont on en besoin en cette période propice au cocooning.
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