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Critiques de Karin Albou (8)
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La grande fête

Un roman assez difficile sur la découverte de l'amour par une jeune femme dans une famille algérienne traditionaliste. Son père voudrait absolument la marier avant l'Aïd el Kedir car il est mourant et il voudrait faire taire les rumeurs du village.

Un roman très intéressant mais parfois difficile notamment la première scène où une mère abandonne son nourrisson à la mort sur une plage...
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La grande fête

Un très beau livre, bien écrit, et qui décrit la découverte de l'amour pour une jeune Algérienne qui croule sous le poids des traditions d'un autre âge.
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La grande fête

Très beau roman sur l'histoire d'une jeune femme algérienne, de nos jours, naïve et victime des traditions et croyances de sa famille et de tout un village. Ici est également abordé l'infanticide. Une histoire d'amour impossible où l'ordre, la morale et les traditions sont de mises.
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La grande fête

Hanifa, adolescente Algérienne, découvre l'amour et va se heurter avec courage aux traditions bien ancrées, à la religion et aux rumeurs d'un petit village d'Algérie. Un très beau roman.
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La grande fête

Ne vous laissez pas impressionner par le début de l'histoire, persévérez : vous ne serez pas déçu !
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La grande fête

J'ai beaucoup aimé ce livre qui décrit avec justesse et pudeur les émois d'une adolescente en proie aux interdits pesants de la religion et des coutumes.
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La grande fête

Hanifa vit en Algérie, elle est amoureuse de son beau-frère et tombe enceinte... Situation difficile qui aurait mérité une écriture plus vive, plus revendicative, contre la toute puissante loi des hommes et de la religion. Dommage.
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La grande fête

Critique de Evelyne Bloch-Dano pour le Magazine Littéraire



La fête de l'Aïd El Kébir célèbre le sacrifice d'Ibrahim. A la place de son enfant que le patriarche s'apprête à tuer, le Dieu de l'Islam, comme celui de la Bible, envoie un bélier. Symbole de l'humanisation d'un rite sanglant, la journée de l'Aïd plane sur La Grande Fête, premier roman de la cinéaste Karin Albou, déjà auteur d'un scénario sur ce sujet. Le sang et l'enfantement, la vie et la mort, autant de thèmes fondateurs de ce texte, à la ligne narrative simple et forte. Dans un village de l'Est algérien, une famille s'apprête à fêter l'Aïd tandis que le père est en train de mourir. Mais pour Hanifa, la jeune héroïne, ce jour a une signification toute particulière : on doit lui trouver un mari, avant la disparition de ce père qui souhaite la protéger des rumeurs dont elle est l'objet. Il sait qu'après lui, le tuteur légal de la jeune fille sera Ahmed, le beau-frère d'Hanifa, qui a rejoint depuis quelques années les rangs des islamistes. Or, on a trouvé un bébé mort rejeté par les vagues sur la plage. Une voisine accuse Hanifa... Le roman raconte, avec délicatesse, sensibilité et une intériorité très émouvantes, l'éveil à l'amour de cette très jeune fille, presque encore une enfant, pour son beau-frère Sélim, un avocat d'origine berbère qui a fait ses études en France. La passion qui les lie est aussi une façon pour chacun d'entre eux d'échapper au poids des traditions et de la famille. Mais le prix à payer sera infiniment plus lourd pour Hanifa. La trame romanesque de l'amour interdit et nocturne sert de fil conducteur à l'exploration d'une société dans laquelle se croisent coutumes et rituels. Les femmes du village n'ont que peu d'occasions de s'évader hors de la maison : le hammam de la source, où l'on se rend en voiture, en est une. Il est pour elles un lieu de parole et de plaisir, de sensualité et de magie. Les interdits qui pèsent sur elles sont d'autant plus sensibles que certaines, comme Sonia, l'épouse de Sélim, vivent à Alger une existence de femme moderne. Mais Karin Albou se garde de tout manichéisme. Le foulard que décide de porter Hanifa parce que c'est sa « façon d'être » est moins la marque du religieux qu'une façon de soustraire son secret aux regards. Les croyances s'enracinent dans un passé archaïque, mais elles constituent aussi le lien vivant qui unit les différents membres de la famille. En partageant avec les siens le foie du mouton sacrifié le matin, la jeune femme se sent réintégrée dans la chaîne humaine. La tension permanente entre le passé et le présent, l'individu et le clan, l'intimité et le regard des autres, le recours à la tradition et son rejet, le village et la ville, l'Algérie et la France tisse la matière même des relations des personnages entre eux, mais aussi celles qu'ils entretiennent avec eux-mêmes. Le talent de Karin Albou consiste à nous le faire ressentir, à nous en faire vivre de l'intérieur la complexité, le tragique parfois mais aussi la richesse.
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