AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Karine Glorieux (18)


Au fait, je tiens tout de suite à clarifier quelque chose. Vous vous dites peut-être : « Je sais où elle s’en va, cette histoire. On va apprendre que Viktor a eu des parents méchants, qu’il a beaucoup souffert et que, dans le fond, c’est un bon garçon. Lou et lui vont se détester un bout de temps, puis ils vont se rendre compte que finalement, s’ils se détestaient autant, c’est parce qu’ils étaient follement en amour dès le début. » Mais vous vous trompez. Com-plè-te-ment. Primo, cette idée que les gens qui tombent amoureux commencent par se détester, je n’ai jamais compris d’où ça venait. Sérieusement, pourquoi tu devrais détester quelque chose avant de l’aimer? Moi, la première fois que j’ai mangé un banana split, je n’ai pas eu à me demander : Hmmm, est-ce que j’aime vraiment ça? Ça a été un coup de foudre. Eh bien, je ne vois pas pourquoi l’amour fonctionnerait différemment avec un être humain qu’avec les banana splits. Tu aimes, tu n’aimes pas.
Commenter  J’apprécie          50
Les relations sexuelles sont souvent décevantes, c’est normal. J'aurais aimé qu'on me dise, par contre, que le désir n'est pas négociable. Que l'éprouver est non seulement important, mais essentiel.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai résisté à l'envie de donner un coup de pied sur son énorme fessier rouge. Mais l'intrigante avait atteint son but : elle venait de mettre une bonne dose d'engrais sur la petite graine du doute que je garde toujours en réserve pour les jours trop paisibles, graine qui allait croître pendant la journée comme un haricot magique.
Commenter  J’apprécie          30
C'était ridicule.

C'était absurde.

Ça n'avait absolument aucun sens.

Et pourtant.

C'était comme si... je ronronnais.

Comme un chat.

Miaou.

Impossible.
Commenter  J’apprécie          20
- Il s'appelle comment, ton chien ?

- Trois.

- Trois ?

Je n'ai rien trouvé d'autre à dire, mais Trois... C'était vraiment bizarre, comme nom. Un peu comme appeler un bébé avec un gros nez >, pour mettre l'accent sur ce qui ne marchait pas.

- Mais... Il a déjà eu quatre pattes ?

- Sûrement.

- Il s'appelait comment, dans ce temps-là ? Quatre ?

Elle a éclaté de rire.
Commenter  J’apprécie          20
La grosseur du pénis ne fait pas les couilles.
Commenter  J’apprécie          10
Elle était frêle, mais avait de très longues jambes, une volonté de fer et, si elle perdait l’avantage, n’hésitait pas à se ruer sur ses adversaires qui, à force, lui laissaient le champ libre, ce qui avait fini par la convaincre qu’elle possédait un super pouvoir la rendant invincible.
Commenter  J’apprécie          10
-Je m'en fais pas avec ça, a répondu mon père. Pis, je sais ce que c'est, avoir votre âge. C'est pas parce que vous en parlez pas que ça se produira pas bientôt. Lui, il attend juste ça.

Je fronce les sourcils.

-Pourquoi tu dis ça?
-Parce qu'un gars, c'est toujours prêt. On est fait de même, c'est comme ça. Ça va être à toi de mettre les limites, parce que lui, c'est sûr qu'à la seconde où tu vas lui entrouvrir la porte, il va sauter sur l'occasion à pieds joints. Maintenant, étudie, si tu veux pouvoir aller t'amuser tantôt!

[...]

-Qu'est-ce qui se passe, Fred?

Je l'ai entendu soupiré.

-C'est juste que...je suis plus sûr.

-Plus sûr de quoi?

Une éternité s'est écoulée et il a enfin lâché:

-Je sais pas si je veux qu'on fasse l'amour.
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu plus qu'un pénis finalement, j'en ai eu plusieurs, comme les barreaux d'une échelle pour me hisser vers la femme que je suis.
Commenter  J’apprécie          00
Pour faire oublier les défauts de l’œuvre, il faudrait mettre le paquet sur le merchandising : une quatrième de couverture punchée, une jaquette aux couleurs attrayantes, une photo sexy de Katia, qui permettrait facilement aux lectrices d’associer personnage et auteure – très vendeur, l’aspect vécu.
Commenter  J’apprécie          00
...il était très facile de disparaître du côté des has been, ce lieu dont personne ne revenait – à part les Rolling Stones ou les zombies. Le plus ironique, c’est que son dernier roman l’avait éjectée encore plus rapidement du sommet que si elle n’avait rien écrit du tout.
Commenter  J’apprécie          00
Le happy ending, c’est le b.-a.-ba de la comédie romantique !
Commenter  J’apprécie          00
Il me semble qu’on était toutes les deux d’accord sur le fait que disparaître pendant un moment était la meilleure des choses à faire…
Commenter  J’apprécie          00
Elle qui s’était trouvée nulle, moche, qui avait traîné pendant des mois entre son lit, son ordinateur et sa machine à café, errant dans les brumes de la création, voilà qu’elle accédait enfin à sa place au soleil. Désormais, on la félicitait, on approuvait ses choix, on lui souriait, on ne s’inquiétait plus de son sort. Ses deux années qu’elle avait appelées de « ressourcement », expression ayant inquiété unanimement sa mère et sa sœur, avaient porté fruit. Elle s’était endettée, avait tout risqué pour un rêve fou auquel personne n’avait vraiment cru, mais elle faisait maintenant la couverture du Châtelaine. Elle disait : « Un pour cent de hasard, quatre-vingt-dix-neuf pour cent de défoulement » et on prenait des notes.
Commenter  J’apprécie          00
Écrire, c’était exaltant. Désormais, elle serait son propre patron. Elle n’attendrait pas le jeudi, jour de paie, pour se saouler. Elle vivrait à sa manière, dirait tout ce qui lui passerait par la tête, sans censure, sans personne pour l’empêcher de s’exprimer.
Commenter  J’apprécie          00
Dans le domaine de la culture, écrire était un passe-temps reconnu, assez courant, particulièrement si on était une personnalité publique et que le titre de l’Œuvre contenait les mots « Ma vie », « Mon histoire » ou « Comment j’ai vaincu mon cancer ».
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne s’était jamais droguée ni prostituée dans un ghetto berlinois à treize ans, n’avait pas fréquenté de vedettes et n’avait pas assez d’imagination pour rédiger sept livres sur une école de magiciens. À vrai dire, elle aimait écrire parce qu’elle ne savait rien faire de mieux.
Commenter  J’apprécie          00
Adoré!
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Karine Glorieux (93)Voir plus

Quiz Voir plus

L'ÎLE DES ESCLAVES, de Marivaux

PARTIE 1 : COMPRÉHENSION - Où se situe l'île des esclaves ?

Au large de la Grèce
Au large de l'Espagne
Au large de l'Angleterre

10 questions
1315 lecteurs ont répondu
Thème : L'Île des esclaves de Pierre de MarivauxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}