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Critiques de Karl Schroeder (11)
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Ventus

Ce roman de science-fiction qui exploite avec brio ,envergure et poésie la thématique des nanotechnologies , de l'intelligence artificielle menaçante et de la terra formation n'est pas un roman sans défauts , mais les quelques impairs que commet l'auteur (un brillant jeune auteur au moment où ce texte est paru au Canada) sont d'ordre narratifs et discrets. Ils ne parviennent pas à rendre ce texte pénible , décevant ou fatigant .

Les personnages sont fonctionnels et les descriptions sont excessivement puissantes (c'est un faible mot) et elles confèrent énormément de cachet , d'envergure et de solidité à l'univers systématiquement dangereux et équivoque de cette planète , où ce qui est vivant (au sens biologique) est tout juste toléré par un environnement à dominante nano et même de la vie on peut dire que finalement elle est assez rare au final .

C'est vrai que par exemple , si l'auteur vous parles du ciel dans ce texte , ou bien d'une simple clairière ou encore d'une lande atypique , mystérieuse et déroutante , ce sera fréquemment grandiose et presque le théâtre d'une quasi hiérophanie .D'ailleurs les hiérophanies ne sont pas rares dans ce roman , et ce qui est déroutant , c'est qu'elles en sont de véritables , plus du fait du recours à un certain lexique que du fait de la présence réelle de divinités . D'une certaine façon il y a des puissances partout dans cette nature qui n'est pas seulement une nature naturelle .

Qui, n'a pas eu l'occasion d'être impressionné devant certaines créations surdimensionnées de l'homme ?

Ces créations qui quelquefois le dépassent au point de le rendre insignifiant devant le produit de sa propre pensée inscrite dans le réel par ses créations . Dans ce roman solide les hommes furent des demiurges qui en créèrent d'autres , et ceux-là , parcourent désormais les horizons de cette planète coloniale, non comme des spectres ,mais tels les maitres de maison. Ils sont bien réels et menaçants et leur puissance les rends plus angoissant encore .De par leur apparente et relative indifférence à tout ce qui est vivant ils sont absolument étrangers .

Ampleur , ambition , envergure , dimension sont des mots qui caractérisent cet univers fabuleux et tellement trop méconnu et le style de l'auteur confère à ce monde de la grandeur , sans être heureusement le théâtre pour un triste langage ampoulé ou encore simplement surchargé , ou encore inapproprié et lassant .

Ce monde est une planète terra formée par des machines qui ont fini par dérailler ,du moins si on se réfère au projet initial qui était de rendre cette planète habitable par l'homme et pour l'homme. Bien certainement cette tache devait être sous control et ne pas rendre ce monde réellement inhabitable . Ces machines à la complexité infinie , constituent une lourde menace de chaque instant pour tous ce qui est vivant sur Ventrus et même pour le reste des mondes qui sont occupés par des sociétés humaines du moins potentiellement.

Ventus , n'est pas inhabitable mais elle est loin d'être un environnement de tout repos , par contre la question est posée de savoir si elle est habitable sur le long terme ? .

Ce qui fait la spécificité de cet univers , c'est cette association entre le thème l'éco-formation et celui de l'émergence d'une conscience chez les agents nano de la terraformation .Il matérialisent de manière imprévue mais pas vraiment nouvelle dans l'histoire de cet univers , un embranchement pseudo-vivant potentiellement rival de l'humanité .

Cette approche « scientifique « est très pointue et elle constitue selon moi le grand attrait du roman et c'est vraiment époustouflant ,car cela est animé de diverses façons dans le récit .

Il y a le point de vue du narrateur sur l'histoire de cet univers et sur la civilisation humaine en général , et il y a aussi celui des divers personnages qui ont un bagage culturel suffisamment différencié pour afficher de façons crédibles des différences notables quant à la perception de cette très curieuse planète , curieusement « animée « ou l'herbe peut ne pas être de l'herbe et avoir son propre agenda !

Voici donc un univers fabuleux très ambitieux , très solide du point de vue prospectif et du point de vue ingénierie planétaire ,avec l'usage symbolique et singulier d'un vocabulaire poétique et grandiose pour ce qui est de nommer les spécifications des différents acteurs technologiques artificiels plus ou moins conscients et plus ou moins complexes , qui sont décrit et évoqué presque à chaque page de ce texte.

Par ailleurs ce monde est peuplé par des sociétés qui sont loin d'être au niveau technologique de leur planète qui elle n'en fait qu'à sa Tête et qui semble se débrouiller très bien toute seule . Ces civilisations sont même inferieure technologiquement du niveau technologique du reste des hommes dans l'espace colonisé par l'humanité , ailleurs sur d'autres mondes.

Le fond de l'intrigue est ni plus ni moins d'empêcher la résurrection d'une intelligence artificielle menaçante qui a déjà existée et qui serait capable de mettre en péril à nouveau la sécurité globale des mondes humains. C'est une forme de guerre finalement que cette problématique nano .

Cet enjeu est grandiose et il est examiné par le petit bout de la lorgnette au fil du roman . le lecteur aura peut-être un peu de difficulté à mesurer ces enjeux à cause d'un sens du détail foisonnant principalement dédié à faire de cette planète un univers réel tout en jouant sur les mots avec l'usage d'un vocabulaire et de concepts quasi métaphoriques parfois et souvent elliptiques au minimum , mais aussi , épiques le plus clair du temps .

Le charme de Ventus tient dans le fait que de par la volonté de l'auteur et de par le choix des mots , le lecteur aura un peu de difficulté à catégoriser les choses et donc à différencier par exemple ce qui est vivant et ce qui ne l'est pas , et il aura de même , du mal à ne pas loger du divin et de la magie , là où il n'y en a pas .Ces procédés ont les charmes accomplis de l'équivoque et de la tension .

Un univers de science-fiction absolument intelligent , original et novateur pour tout dire .

Ce long ouvrage est un petit cycle en fait .

C'est le plus grand texte de terraformation nano problématique que j'ai jamais lu avec Hammerfall et Forge of Heaven de Carolyn J. Cherryh qui sont aussi absolument époustouflants et situés également dans cette problématique nano implacable et hors control .

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Permanence

Permanence a beaucoup de qualités et c’est un beau space opera .



Un univers très crédible qui exploite des données astronomiques très intéressantes ( les étoiles qualifiées de naines rouges et la matière noire pour être simple ) ...

Des artefacts extraterrestres et un contexte d'expansion spatiale complexe et attractif , ainsi que soigné , dessinent la trame de l’univers .



Le style est aussi très soignée et les personnages sont très bien construis , de même que l’univers qui possède beaucoup de présence .

Résultat : un space opera très consistant et qui fonctionne bien .



Un roman très attractif sincèrement .



Cependant il y a une certaine naïveté et un certain " langage " qui fait que pour moi , que c'est un excellent roman , mais que c'est plutôt un roman pour une collection : " jeunesse " ?

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Permanence



Pas mal ce space opera venu du Canada.



Alors bien sûr Schroeder ne révolutionne pas fondamentalement le genre (est-ce encore possible d'ailleurs?), mais son univers est bien campé et les personnages itou.



Il y a du rythme, des rebondissements et de bonnes "trouvailles" technologiques.



On regrettera peut-être quelques descriptions relativement absconses et quelques passages mystico-religieux plus ou moins vaseux mais l'auteur reste sobre et l'ensemble se laisse lire.
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The Million

Malgré le fait que j'ai été vraiment étonné que cette novella ne soit pas un oneshot je l'ai trouvé bien intéressante. Il me manquait cependant pas mal d'explications sur l'univers pour être totalement satisfaite.



Gavin est un "visiteur", un enfant illégal. Un mois tous les 30 ans les 50 milliards d'habitants de la Terre se réveillent et profitent de leur environnement, puis ils se rendorment et rendent la planète à ses gardiens, héritiers chargés de l'entretenir en leur absence.

Ces hommes la sont appelés le Million car ils sont ce nombre et n'ont pas le droit d'augmenter leur population suite au pacte qu'ils ont signés avec les autorités des vrai habitants endormis.



Mais évidemment à chaque fois que le réveil à eu lieu, des personnes cherchent à gruger le système pour faire parti des millions, considérés comme chanceux de pouvoir profiter de la terre quasiment vide et non surpeuplée comme elle l'est quand les habitants se réveillent. Ces personnes la sont surnommés des visiteurs, ils sont chassés par les Auditeurs, la police en quelque sorte.



Gavin a été récupéré et élevé par son père adoptif, il n'est en effet pas difficile de se cacher si on a de l'aide quand il y a autant de place et si peu de monde répartis équitablement sur toute la surface de la planète. Mais un jour une force d'invasion arrive dans la zone de sa famille et tue son père. Gavin est obligé de fuir et ne doit sa vie qu'au fait qu'il réussi à prendre la place d'une personne qu'il voit mourir sous ses yeux.



Cette personne sont il a prit l'identité était inscrite dans l'école des Auditeurs, et Gavin va devoir réussi à s'intégrer tout en ne se faisant pas repérer. En plus cette place lui permettra d'enquêter sur la mort mystérieuse de son père adoptif ...



Oula, il n'était pas facile d'expliquer ce monde en si peu de lignes. Et encore la je n'ai fais qu'effleurer les thématiques. On est dans un monde très riche et finalement très mystérieux. C'était une gageure d'arriver à nous rendre ça vivant en plus de raconter une histoire en si peu de pages.



J'ai bien aimé ma lecture. Ce monde fait vraiment une impression de "waou" quand on le découvre. Surtout que le million est vraiment maitre du monde, ils ont des bots pour les aider dans tout et leur vie est du coup extrêmement extravagantes, il peuvent faire tout ce qu'ils veulent.

On croise donc des vaisseau-ville, des bals costumés merveilleux,... J'ai trouvé cette atmosphère vraiment à la limite du gothique certaines voir par son coté très visuel.



Mais d'un autre coté tout cette technologie était un peu trop "parfaite" pour moi, pas du tout au niveau du crédible ou de l'expliqué. Les bots par exemple sont des boites noires capable de tout faire, ce qui donne une impression de magie plus que de technologie.



De même je reste à la fin avec de nombreuses questions sur l'ensemble du monde qui n'ont pas eu de réponses. Mais étant donné que cette novella se passe dans le même monde que d'autres textes de l'auteur, je trouverais peut être mes réponses dedans, ou simplement dans la suite de celui ci, vu que l'intrigue n'est clairement pas terminée.



Au final j'ai adoré le coté grandiose et extravagant du monde, ainsi que l'intrigue, mais j'ai tout de même été refroidie par un manque d'explications du monde qui m'ont laissé sur ma faim.



16/20
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Virga, tome 1 : Sun of Suns

En décrivant le monde ou l'action de ce livre à lieu on pourrait croire que ce livre puisse appartenir à de la hard science fiction vu la quantité de données sur la question qu'il nous faut pour comprendre même le monde, mais en fait non pas du tout, ce livre est de la vrai Aventure, presque à l'ancienne, et très classique dans son genre d'ailleurs.



Pour vous expliquer un peu de quoi il s'agit je dois vous expliquer un peu le monde :

Imaginez une bulle d'air sans gravité perdu dans l’immensité de l'univers, une bulle immense. en son centre le Soleil des Soleils : Candence, un soleil artificiel créé il y a des milliers d'années dont on a perdu la technologie. Mais vu que ce n'est pas du vide autour de lui, la lumière ne traverse pas bien loin, et toutes les zones non illuminées sont appelée "Glacées". D'autres soleils de bien moins envergure ont fleuri dans cette zone, chaque soleil devenant une nation peuplée d'un certain nombre de villes en forme de roues tournant sur elles même pour avoir de la gravité. Ces nations devenant au fil des années des constellations autour de Candence, se battant les une contre les autres pour l'espace ou la chaleur. Mais il n'y a pas que des soleils plus ou moins fixes qui tournent autour du point central, il y a aussi des astéroïdes, une chance pour ceux qui les possèdes car ils sont les seuls à posséder les ressources qui le composent, ainsi que des mers ou des icebergs.

J'ai totalement été prise par cet univers, imaginer toutes les possibilités d'habitat à l'intérieur, les conséquences technologiques etc ... c'est vraiment un point qui m'a passioné.



Nous suivons l'histoire d'un de ses cailloux appelé Rush, en très lente rotation autour de Candence. Dans sa rotation Rush, sa ville gigantesque et son soleil attitré se trouvent sur la trajectoires d'autres villes installées la depuis des siècles. Bien sur son arrivée déclenche à tous les coups des guerres car il ne peut y avoir plusieurs villes dans le même espace. Il y a de cela une 10ène d'année Rush à croisé la nation d'Aerie, et l'a annexée suite à sa défaite,



Hayden Griffin d'Aerie à tout perdu , il ne lui reste plus que la vengeance pour vivre, il se rapproche donc avec patience du commandant de la flotte qui a tué ses parents quand il était trop jeune pour les défendre, et petit à petit il arrive à son but, le tuer, mais tout ne va pas être aussi facile qu'il se l'imagine. C'est donc un roman d'aventure avec un peu de politique, j'ai bien aimé les magouilles présentes et la question de la responsabilité qui reste un mystère tout du long.



La technologie à l'intérieur de la bulle est faible, ça ressemble beaucoup à du Steampunk, l'univers tel quel me fait beaucoup penser au monde de l'Air des Portes de la Mort de Weis et Hickman une série que j'avais adorée.

En fait Candence bloque toute technologie supérieure, bien qu'elle existe à l’extérieur, qu'on nous décrit comme un monde ou chaque individu ne crains plus la mort et vit dans un paradis virtuel et ou depuis longtemps tout le monde à oublié comment marchaient les machines qui ont évoluées toute seules pour satisfaire les besoins de leurs occupants.



Au final si on cherche un livre d'aventure, avec des pirates, des rois, des fous au pouvoir, de la politique... on est bien servi. Mais j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose. Je ne sais pas trop quoi en fait, mais je sais que ça vient des personnages. Je n'ai pas vraiment réussi accrocher sur ce point. C'est sans doute parce que le début se passe très vite pour Hayden on le rencontre à peine que déjà le passage est fini, mais ça serait une excuse qui ne tiendrait pas pour les autres pour lesquels je n'ai pas plus accroché que ça non plus.

En fait l'auteur à du mal avec les dialogues j'ai trouvé, même aux moments des grands discours qui devraient être motivant et prenant, je les ai trouvé un peu creux, sans substance, ils n'ont pas réussi à me faire ressentir quoi que se soit de plus.

Ceci dit l'histoire en elle même a un rythme rapide et est bien prenante, et la fascination sur le monde et la façon dont il marche et toute ce qui est lié à ce point m'a vraiment tenu jusqu'au bout, ça rattrape bien pour moi le léger problème du manque d’empathie pour les personnages, surtout que l'intrigue elle même est basée sur les mystères du monde, passionnant !



15/20
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Permanence

Les auteurs de SFFF sont souvent des gens très intelligents dont le talent littéraire n’est pas toujours à la hauteur de leur imagination. Ici c’est presque le contraire. Nous avons affaire à un roman à l’écriture fluide et assez riche produit par quelqu’un qui n’est malheureusement pas équipé intellectuellement pour exploiter et développer les thèmes qui lui sont venus à l’esprit. A l’arrivée ça donne un texte très confus qui part dans toutes les directions, sans jamais rien approfondir. La plupart des thèmes sont effleurés quand ils ne sont pas saccagés, par un auteur incapable de comprendre les potentialités de ses idées. On se prend à rêver de ce qu’Asimov aurait fait de la Civilisation des Cycleurs ou Silverberg de l’Economie des Droits. Sans compter qu’écrire près de 600 pages en étant infichu de produire un seul personnage un peu original est une forme d’exploit. Rue, l’héroïne, est le prototype usé jusqu’â la corde du personnage féminin vu par certains auteurs masculins peu évolués. Vous savez : orgueilleuse, impulsive, têtue jusqu’à la bêtise, indomptable mais tout de même fragile et ayant bien besoin d’un homme fort et pondéré à ses côtés. Et bla, bla bla.

Bref si vous n’êtes pas un lecteur de SFFF très expérimenté, vous pourrez sans doute trouver ce livre assez plaisant et même original. Si vous avez déjà lu pas mal de Space Opéra, les emprunts systématiques, les poncifs lourdingues et le manque de maitrise de l’ensemble vous feront assez vite bailler d’ennui.
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Ventus

Jordan, un jeune garçon travaillant à la rénovation d’un château, veut rattraper sa sœur qui s’est enfuie dans la forêt pour éviter d'être abusée par Turcaret, un riche notable. Il se perd dans celle-ci et tombe sur Calandria May qui a apparemment besoin de lui.

Aventure, hard science avec les nanotechs, ce livre est un mélange des deux plutôt bien réussi.

J'ai ressenti un certain ralentissement vers les pages 500 pendant +- 150 pages, je ne sais pas si c'est dû à l'auteur ou à moi car je lisais le livre pendant mes nuits et j'ai eu de gros coups de fatigue.

Donc pour moi ce livre n'est pas trop mauvais mais pas extraordinaire, d'où ma cote de 3 étoiles.
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Ventus, tome 2

On en sait plus sur les Vents et leur évolution. On comprend mieux le lien avec les technologies modernes dont parle le quatrième de couverture.



L’intrigue est un peu confuse même si elle s’accélère bien dans ce second tome. J’ai toujours du mal à comprendre les raisons des allées/ venues des héros.



Une histoire sympathique sans être un chef-d’œuvre.
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Ventus, tome 1

Un roman un peu déroutant au début. Malgré le quatrième de couverture très SF, cela démarre comme un roman de fantasy et il faudra attendre les 2/3 du roman pour comprendre ce que sont les Vents et ce qu’ils font à la planète.



L’idée des Vents et de la façon dont ils ont évolué est originale.



Le cheminement du héros est un peu lourd (au niveau des ficelles). On ne comprend pas toujours bien pourquoi il part ici ou là et l’intrigue un peu longue à démarrer.



Une histoire sympathique sans être un chef-d’œuvre.

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Ventus, tome 1

Ce roman volumineux (deux volumes) est un mélange de Fantasy et de Hard Science, ce qui peut dérouter les puristes des genres. Pourtant, après quelques chapitres, l'ensemble se tient très bien et offre au lecteur un récit intelligent, tranchant et abouti.

A la croisée des genres, une réussite.
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Permanence

Une jeune écervelée, vivant dans une région attardée de l'espace (le Halo) occupé par les humains, fugue de sa station spatiale vers le monde le plus proche. Par hasard, en chemin, elle croise un vaisseau spatial extra-terrestre et, par le biais d'un système juridique pour le moins déroutant, s'en retrouve plus ou moins propriétaire, à la condition de trouver le moyen d'y accoster.

Réunissant aussi rapidement qu'incongrument une équipe de personnages tous plus falots les uns que les autres, elle se lance dans une aventure qui pourrait lui permettre d'en apprendre plus sur les extra-terrestres ayant fabriqué ce vaisseau. À la clef : révélations quasi-mystiques, richesse et considération ainsi que, sans doute, des découvertes technologiques époustouflantes.

Malheureusement, en cours de route s'invitent des militaires et des scientifiques venant de la région développée de l'espace humain, qui semblent avoir leurs propres motivations à mettre la main sur ledit vaisseau (motivations que le lecteur mettra les deux-tiers du livre à cerner). Tout ce joyeux monde, l'équipage, les militaires et les scientifiques, se retrouve embringué dans des pérégrinations entre différentes planètes assez exotiques, avec, bien sûr, des trahisons et des retournements de situation.

En sus : un peu de romance et des questionnements métaphysique, puisque l'héroïne réussit à s'enticher du scientifique le plus ennuyeux de l'équipe, mais curieusement adepte d'un culte philosophico-religieux, le “néo-shintoïsme”(*).

À la fin, on se retrouve juste avec une quête façon “l'objet magique à rapporter au royaume”, et quelques considérations sur le destin, en général, de la vie dans l'univers. Pfff !



Impossible d'apposer l'étiquette “abordable” à ce livre, tellement je l'ai trouvé ennuyeux et verbeux ! En la matière, j'estime qu'il y a bien mieux à lire, et je ne vais donc pas vous encourager à vous envoyer 600 pages d'un auteur obscur.
Lien : https://jackbarronreads.com/..
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