Kathleen Duey

Sadima vient au monde en perdant sa maman, laissée sans assistance par une magicienne sans scrupules. Elle va être élevée entre son frère Micah débordant d’amour pour elle et un père devenu dépressif suite à la perte de son épouse. C’est vous dire si la magie n’est pas la bienvenue dans cette maison. Mais Sadima développe à son insu le don de comprendre et apaiser les animaux. Elle croise un jour Franklin, un magicien qui lui confirme qu’elle a un don et qu’elle n’a à en avoir ni peur, ni honte. Le cœur gros, elle quittera Micah à la mort de leur père. Un destin l’appelle.



A onze ans, Hahp qui a grandi entre un père très violent et une mère soumise, intègre contre son gré une école de magie. Il n’est arrivé à rien dans aucune autre école. Il ressent un fort sentiment d’abandon, pense à mourir, mais comme il se décrit lui-même, il est trop lâche. Une école de magie très rude où des enfants sont soumis à un régime bien trop dur pour eux. Un seul sera l’élu, les autres mourront certainement d’épuisement, de faim, de maladie, comme le leur ont dit leurs instructeurs Franklin et Somiss.



Somiss, magicien sombre et cruel et Franklin d’humeur plus paisible mais complètement soumis à son ami d’enfance, croient en la beauté de la magie. Selon Somiss elle peut sauver le monde de la faim et de la maladie mais les voies de l’apprentissage sont périlleuses, d’autant plus que nombreux sont ceux qui tentent par tous les moyens de faire obstacle à leur projet.



Les destins de tous ces personnages se croisent tout au long de l’histoire et à différentes époques de leur vie. Le livre est écrit ainsi : un épisode narrant l’histoire de Sadima, Franklin et Somiss jeunes, et un épisode concernant l’histoire de Hahp, Franklin et Somiss à l’école de magie se succèdent chacun leur tour. Ce mode d’écriture se révèle haletant on laisse les personnages à chaque fois dans l’attente impatiente du prochain épisode. Je ne saurais dire laquelle de ces deux histoires je préfère, les deux vous tiennent en haleine et les personnages sont attachants à chaque époque. Leurs évolutions respectives sont à la hauteur de nos attentes et servent parfaitement l’histoire.



La cruauté de Somiss jeune continue de se ressentir à l’école, et la soumission et l’admiration de Franklin envers Somiss restent les mêmes. Il leur impose ses volontés, ses angoisses, sa cruauté, ses doutes. Et on se laisse embarquer. On tremble devant tant de cruauté et d’évidence face à ses croyances. Sadima subit aussi ses foudres, elle le supporte par amour pour Franklin qui ne lui rend pas pour ne pas déplaire à Somiss. Elle développe encore d’autres dons à l’insu des garçons, elle travaille pour subvenir à leurs besoins. Ils ne lui sont reconnaissants de rien tant la magie prend toute la place dans leur vie.



J’attends la suite avec impatience, car nous avons laissé nos protagonistes dans des situations très précaires. Tout peut arriver, tout peut basculer. Hahp et Sadima peuvent se perdre dans leur relation avec Franklin et Somiss et chacun peut y laisser son âme et sa vie.

L'histoire : Hahp continue de lutter pour survivre mais les épreuves sont de plus en plus difficiles et Sadima établit un plan pour s'enfuir avec les garçons. Mais qui est Franklin ? Un ami ou un lâche ?

Notre avis : Nous avions adoré le premier tome de la trilogie et avions hâte de découvrir cette suite : ce deuxième tome a dépassé nos espérances !

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Comme vous le constatez, je n'ai pas attendu pour enchaîner avec ce tome 2. Malheureusement je ne pourrais pas en faire autant avec le tome 3 qui ne sort que dans un an (au moins), mais tant pis, j'avais besoin de connaître la suite, et la possibilité de le faire, donc je me suis lancée (et puis Sita me harcelait aussi :P)



Ce tome-ci reprend donc où le précédent nous laissait. Les choses avancent bien et l'intrigue est de plus en plus intéressante.

Perosnnellement, j'ai eu plus d'une fois du mal à poser mon livre, avec ces chapitres courts, cette alternance de point de vue. Je voulais toujours lire un peu plus, et encore, puis un tout p'tit peu plus.. J'ai même failli prendre un patient en retard hier en stage parce que j'ai lu pendant ma pause déjeuner et que j'ai pas vu l'heure (*ashamed*). Les vies de l'un et de l'autre deviennent plus intéressantes, et ils sont tous les deux un peu moins passifs.



J'ai juste été agacée par le fait que Hahp nous répète au moins 3 ou 4 fois dans le livre qu'il sait décripter les émotions de Gerrard en regardant son dos. 1 fois ça suffit.. allez disons 2, mais à force ça devient un poil agaçant. ^^ [...]
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J'aime pas ce résumé parce que je trouve qu'il en dit trop. A un tiers du bouquin on sait quasiment rien de tout ça, alors si vous ne l'avez pas encore lu, ne le lisez pas, si vous l'avez fait, oubliez-le. J'aurais pu ne pas le mettre mais comme c'est un tome 1 ça m'embête de pas mettre du tout de quoi ça parle, et j'ai pas le courage d'en écrire un.



C'est un bouquin qui se lit assez rapidement parce que les chapitres sont cours et alternent entre Hahp et Sadima, ce qui fait qu'on a toujours envie de savoir ce qui arrive à l'autre, et on se retrouve embarqué rapidement dans plus de pages que prévues. Si la partie de Sadima est intéressante pour la découverte du monde dans lequel on est, la partie de Hahp m'a vraiment plus attirée et son avancée m'intéressait plus, même si j'étais curieuse de voir l'avancée de la demoiselle. Je le suis toujours curieuse, d'ailleurs, puisque c'est une saga, mais pas du genre à avoir une partie de la trame qui se termine à chaque tome, comme.. dans Harry Potter disons. Ici, on est interrompu en plein milieu de l'histoire (ou devrais-je dire au tiers, puisque c'est une trilogie), brûlant d'impatience de connaître la suite. C'est d'ailleurs pour ça que je suis allée m'acheter le tome 2 à peine 2 jours après avoir fini le 1. Et que je l'ai entamé aussitôt Faust Eric terminé (voire même un peu avant). [...]
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✭✭✭ Une nouvelle série jeunesse. Un livre que ma fille a reçu. Après lecture, je me demande si elle va aimer...

Un début très prometteur avec l’histoire de Micah, son père et sa petite soeur Sadima qui développe certains pouvoirs.

Parallèlement, on fait la connaisse de Hahp, détesté par son père et envoyé à L’Académie. Quelle académie, on n’en sait rien tout de suite, c’est par après qu’on l’apprend.

Puis Sadima grandit, elle fait la connaissance de Franklin et Somiss et c’est elle qu’on suit dans ce récit, avec toujours en parallèle (mais décalé dans le temps) l’histoire de Hahp, sa vie à l’Académie. Hahp et sa vie misérable et brimée à l’Académie.

Au bout du premier tome de cette trilogie, je dois avouer que l’histoire ne me plaît pas. Je trouve long un tome entier pour mettre l’histoire en place (du moins j’espère que c’est pour ça que c’est si long !). De magie, on n’en parle peu ou prou, il est plutôt question des conditions de vies déplorables des aspirants magiciens.

Un premier tome qui nous laisse sur notre faim, avec beaucoup de questions.

Quant à moi, il m’a laissé un sentiment de malaise, je n’ai pas apprécié cette lecture. ✭✭✭



Note : 1/3


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On suit donc d'un côté Hahp, envoyé contre son gré par son père dans une école de magie dont il n'est pas sûr de revenir. Les enseignements y sont rudes et seul un élève survivra et aura la chance de devenir magicien.



D'un autre côté nous avons Sadima, jeune fille qui possède le don de ressentir les pensées des animaux. Pour développer ce don, elle part en ville travailler avec deux autres magiciens.



Chaque chapitre alterne entre les deux personnages. L'histoire de Hahp nous est racontée à la première personne tandis que celle de Sadima à la troisième. Ces chapitres sont d'ailleurs souvent assez courts (parfois 2 pages !) mais ne coupent pas le récit.



Au niveau de l'histoire en elle-même, j'avoue que j'ai encore beaucoup de mal à savoir ce que c'était. C'est assez lent, il ne se passe rien tout en se passant des choses. Je sais c'est compliqué xD Pour être honnête, j'ai eu l'impression que l'on en était au même point au début et à la fin, pourtant en y repensant quelque jours après, j'ai vraiment senti que l'histoire avait évolué.



D'ailleurs, malgré les défauts que j'évoque au-dessus, j'ai été happé par l'histoire. Je ne voulais plus refermé le livre !



Les personnages sont pour la plupart très intéressants et attachants. J'ai particulièrement aimé Sadima, peut-être aussi parce que son passé est assez bien développé. Il en va de même pour les deux magiciens qui l'accompagnent, Franklin et Somiss. J'ai d'ailleurs trouvé ce dernier très mystérieux et intriguant ! J'espère qu'il sera plus développé au prochain tome.



Quant à Hahp, j'avoue que j'ai eu du mal à m'y accrocher. Je n'ai pas trouver franchement intéressant sa vie dans l'école de magie malgré tout ce qu'il y subit. A part nous dire qu'il meurt de faim, il n'y fait pas grand-chose finalement.



Le roman est bien écrit et l'auteur dissimule des indices sur le pourquoi d'un tel traitement pour les apprentis magiciens tout au long du roman. Cependant, il manque cruellement de réponses à toutes les autres questions. Quel est le lien entre Sadima et Hahp ? Quand se déroule l'histoire de Hahp par rapport à celle de Sadima ? (un indice à la toute fin a peut-être été donné en revanche) Quel évènement a bien pu ramener la magie au temps de Hahp ? Finalement quand on referme le livre on se demande "Tout ça pour quoi ? Où nous mène l'auteure ?"



En bref c'est un roman qui me laisse un sensation étrange. Il est lent et pose trop de questions qui ne trouvent pas de réponses mais malgré tout j'ai vraiment apprécié de le lire ! J'ai lu les 250 dernières pages d'une traite tellement j'étais envoutée. La fin est brutale et donne vraiment envie de lire le second tome ! J'espère qu'il donnera les réponses aux questions que je me pose encore et qu'il developpera un peu plus l'histoire de Hahp, ainsi que le lien qui l'unie à Sadima. Je le conseille vraiment malgré mon avis qui semble assez négatif. C'est un livre emplit de mystère et qui ne laisse pas indifférent. A lire d'une traite pour ne pas sentir la lenteur du roman !
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Katie vit aux États-Unis, dans l’Iowa, à Davenport. Sa famille a été emportée par une épidémie de fièvre et elle a été recueillie par un couple sans enfant, les Stevens. Katie passe ses journées à accomplir les tâches ingrates de la maison, sans qu’on lui parle, ni ne s’intéresse à elle. Un jour, M. Stevens revient avec un mustang sauvage. Très vite, Katie se prend d’affection pour ce cheval apeuré et déjà maltraité par son nouveau propriétaire. Celui-ci, d’ailleurs, veut émigrer dans l’Oregon afin d’échapper à la rude vie de l’Iowa. Katie ne dit rien, mais elle est contente car elle espère y retrouver son oncle Jack. Mais M. Stevens a d’autres projets pour elle et le superbe mustang que Katie commence à apprivoiser…



Une histoire se déroulant au temps de la conquête de l’Ouest américain qui pourrait être autobiographique tant les sentiments exprimés semblent vrais, du moins pour ce qui est de l’amour de l’auteur pour les chevaux (voir la dédicace en début d’ouvrage). Un petit roman en douze chapitres, qui se lit tout d’un trait. Certains passages sont durs mais ils mettent d’autant en relief la grandeur d’âme de l’enfant et l’espoir qu’elle met dans la vie. L’amitié très forte entre l’animal, (ici le cheval), et l’enfant, est encore à l’honneur et nous entraîne vers les émotions de l’enfance.
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J'ai voulu arrêter de lire ce livre à la fin du 2° ou du 3° chapitre.



Comme je n'avais rien d'autre à lire j'ai insisté et je ne le regrette pas. C'est une histoire qui se lit bien. Ce n'est pas le livre du siècle mais son principe est assez original et l'auteur met en scène des personnages et un contexte qui sortent des clichés habituels.



Je le déconseille aux jeunes ados sensibles (des enfants meurent de faim et il y a quelques grossièretés qui se promènent sur les pages).

Une intrigue et une construction qui semblent plutôt classiques au premier abord (alternance des voix de deux personnages d'un chapitre à l'autre, univers d'inspiration médiéval où la magie est présente), mais qui ne le sont pas tant que ça, puisque ce qu'on pense tout d'abord être des aventures parallèles se déroulent à des époques et à un rythme différents. Par exemple, alors qu'il se passe quelques minutes ou heures entre les premiers chapitres de Hahp, il s'écoule des années entre chaque retour à l'histoire de Sadima. Du coup, le plaisir de la lecture se double d'un jeu intellectuel à essayer de deviner le lien entre les personnages, et les causes et les conséquences de leurs actes. prixdelamagie2Néanmoins, l'avancée de l'intrigue est
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Après avoir été 100% conquise par le premier tome des aventures parallèles d’Hahp et de Sadima, c’est avec avidité que je me suis jetée sur ce second volume, la veille de sa sortie. (N’est-ce pas, Sita?)



Et… la magie a opéré à nouveau. Car si ce deuxième livre est plus de cent pages plus long que le premier, je l’ai dévoré en encore moins de temps. C’est bien simple, il m’a été atrocement difficile de le déposer le premier soir, et le second, je l’ai terminé au milieu de la nuit, tant pis. C’était tellement prenant, passionnant, captivant…



L’alternance de points de vue reprend, entre les chapitres consacrés à Hahp et ceux consacrés à Sadima. Les rythmes narratifs restent très différents entre les chapitres, sur le modèle du premier tome.



Au cours de ma lecture, je me suis rendu compte que jamais je n’avais été amenée à lire un ouvrage aussi original. Tant au point de vue du monde décrit (villes, villages, pays, langues, religions, politique,…) que des personnages ou du temps ou… de tant de choses en fait. Kathleen Duey nous plonge encore plus dans son univers, créé sans modèle apparent.
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Et bien… quelle frénésie dévorante! J’ai lu ce livre en… deux jours. Une fois le premier tiers, une fois la suite (et fin). Wahw.



Faut dire que j’ai été captivée, pour ne pas dire emportée dans ce « double » monde. Et que je n’ai plus qu’une chose à attendre maintenant : que le second tome sorte!! (Je serai exaucée le mois prochain, ouf!).



Et pourquoi ai-je aimé à ce point?



Tout d’abord pour l’originalité de la narration. Un chapitre concerne Hahp (je ne sais pas comment vous prononcez ca. Dans ma tête j’entends A-ha-p), l’autre Sadima. Les chapitres d’Hahp sont écrits à la première personne du singulier, ceux concernant Sadima le sont à la 3e personne, par un narrateur quasi omniscient. Cette alternance de point de vue est très agréable… car en plus, elle ne ressemble à rien que j’ai lu auparavant. En effet, en plus d’alterner personnages et narrateurs, nous nous rendons bien vite compte que nous alternons également les époques et les rythmes narratifs.
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J'avais adoré cette lecture et j'avais donc hâte de connaitre la suite des aventures de Hahp et Sadima. Ce deuxième volume redémarre là où le précédent s'était arrêté et il reprend le même principe des chapitres alternés ainsi que la même construction. Comme le tome 1, il se lit rapidement et il est assez difficile d'arrêter la lecture puisque chaque fin de chapitre nous donne envie de continuer pour savoir ce qu'il va arriver à l'autre personnage.



Dans le premier tome, nous nous .. (la suite sur la bibliothèque de Lilie)
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"Le Choix" est la suite directe du premier tome du Prix de la Magie sorti en ? dernier et j'ai pu retrouver les personnages et l'ambiance très sombre de cette série. Il y a peu de romans qui me font cet effet mais les deux tomes du Prix de la Magie ont réussi à m'emmener dans leur univers si bien que quand je les lis, plus rien n'existe autour. [...]
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Le monde et toute chose est composé de cinq éléments. Il y a bien sûr les quatre fondamentaux (l'eau, la terre, l'air et le feu) mais il y a aussi le lien qui rend toute chose unique et liée à l'autre. Cet ultime élément est la magie. Et elle a disparu.

L'académie... L'école la plus dure qui existe. Elle forme les magiciens et leur apprend le respect dû à l'exercice de la magie. Rare sont les élèves à finir leurs études avec succès. Ceux qui échouent ne sont pas là pour les applaudir. Nul ne sait ce qu'ils deviennent. Hahp est membre de la dernière promotion mais il se demande lui-même pourquoi il est là. Pour haïr son père peut-être... Si c'est le cas, c'est fait!

Sadima est une jolie jeune fille élevée par son père et son frère. Sa mère est décédée en accouchant, pendant qu'elle était dépouillée par une magicienne sans scrupule. Parce qu'en ce temps, c'est ça la magie. C'est l'apanage des faibles qui ne savent mentir et voler. Sadima, elle, ne connaît en rien la magie. Elle a été bannie de son monde. Et pourtant, elle est le réceptacle d'un don hors du commun. Elle est celle par qui la magie reviendra. Mais en attendant, elle n'est qu'une enfant d'un père qui ne veut rien savoir de tout cela.

Plusieurs années plus tard, Hahp en est à éprouver toutes sortes de sentiment. La peur, la colère et la faim se mêlent pour lui apprendre sa force. Dans la souffrance, on apprend à maîtriser ce don qui est en chacun d'entre nous. Certains le paient de leur vie.



Un Harry Potter plus mûr! Le postulat de départ est le même: un jeune garçon va apprendre la magie. La comparaison s'arrête là. Le traitement est différent. Ici, vous avez affaire à une vision plus terre-à-terre. Pas de créature merveilleuse ici. Seulement une vision réaliste d'un apprentissage dur et mortel. Parce qu'il faut le dire, ici, les apprentis magiciens n'apprennent pas dans la bonne humeur et la rigolade. Très simplement, si vous n'arrivez pas à créer de la nourriture par magie, vous mangez pas. C'est brut mais efficace

Puis, de l'autre côté, vous avez une autre narration, un autre temps. Du coup, l'auteur arrive à créer deux intrigues étroitement liées puisque l'une des deux est la conséquence de l'autre. Deux story-lines indépendantes d'un intérêt comparable. On prend du plaisir à voir l'auteur à jouer avec les allusions d'une période à une autre sans jamais perdre le sens de l'histoire. On veut la suite pour connaître le fin mot de tout cela.
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Ce qui est bien c’est qu’on rentre vraiment dans l’histoire dès les premières pages, enfin plutôt, dès le premier paragraphe, et on en ressort pas avant d’avoir lu la dernière page. C’est le genre de livre qui vous trotte dans la tête tout au long de la journée, vous pousse à vous poser plein de questions, celui qu’on veut absolument continuer alors qu’on doit travailler ! C’est une histoire vraiment prenante, très mystérieuse aussi. On ne comprend pas tout de suite où l’auteur veut en venir, qu’est-ce que les deux personnages principaux (oui parce qu’on suit Hahp (cf résumé) et Sadima, une jeune fille) ont en commun ? Et puis petit à petit ça prend forme, on devine peu à peu, beaucoup d’indices sont intégrés (je trouve), et pourtant on doute toujours, du genre : « Non, est-ce que c’est vraiment ce que je pense ?! ».



Les personnages sont très attachants. Ils ne sont ni pathétiques, ni exécrables ... juste comme on les aime ! Ce que j’ai aussi beaucoup apprécié c’est que le sexe n’a pas sa place dans ce livre (enfin 1 ligne sur 352 pages … je pense que ça ne compte même pas !). Je ne suis pas contre le sexe, mais c’est bien aussi de trouver des livres qui s’intéressent plus à l’histoire qu’aux autres choses. Ça devient rare … Je pense donc que tout type de public peut le lire, même s’il y a peut être un peu de vulgarité (mais bon, ça se limite à « Merde » dans mes souvenirs …).



Le style de l’auteur est agréable fluide et son choix de faire un chapitre par personnage en alternance est pas mal. En plus on arrive bien à suivre car Hahp parle à la première personne du singulier, tandis qu’on suit Sadima de l’extérieur.



La fin est peut-être un peu brutale, dans le sens où on n’a pas vraiment eu de réponses à toutes les questions qu’on a pu se poser durant la lecture. Mais c’est plus un livre où on attend impatiemment la suite sans vraiment rester sur ça faim. Car le livre se termine d’une manière spéciale, cette fin promet bien des rebondissements et futures aventures … en gros ce n’est que le début !



En conclusion un véritable coup de cœur pour moi. A la sortie du Tome 2 je sauterai sans aucun doute dessus. Je vous le recommande vivement. On ne s’ennuie pas, au contraire on est scotché, on le dévore littéralement. Il n’y a, pour moi, aucun point négatif.


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Une lecture vraiment sympathique même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début. Ma critique plus complète sur mon blog.




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Les chapitres sont très courts et relatent tour à tour la vie de Sadima et celle de Hahp. Cela donne du rythme à la narration et ainsi le lecteur ne s’ennuie pas et est pressé de savoir la suite.

Les personnages ne sont pas particulièrement attachants mais prennent peu à peu de l’ampleur.

Hahp est un enfant gâté issu d’une riche famille alors que Gérrard son camarade de chambre est un enfant de la rue. Ils sont différents mais les souffrances vont les rapprocher. Sadima est plutôt naïve,elle éprouve des sentiments envers Franklin. Celui-ci est tiraillé entre son amour pour Sadima et ses obligations envers Somiss, le fondateur de l’académie à la fois mystérieux et cruel.

Le style de l’auteur est très agréable, les descriptions de nourriture nous font saliver.On visualise très facilement les différents lieux.

L’atmosphère est oppressante comme si nous étions des élèves de l’académie confinés dans des galeries ,comme eux nous cherchons une logique à cette école et attendons avec méfiance la suite des événements. Ce livre est le premier tome d’une trilogie, l’auteur pose donc les bases de son histoire. Il n’y a pas énormément d’actions, le lecteur est dans l’attente .En effet Kathleen nous fait languir, on se demande où elle veut en venir. A la fin quelques révélations nous sont faites et nous donne envie de connaitre la suite.

Le livre se lit très rapidement. Ce fut une lecture très agréable pour moi, la suite de cette trilogie semble prometteuse. J’ai hâte de lire la suite…
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Je devais lire Le Prix de la magie, un roman de Kathleen Duey dans le cadre de la masse critique Babelio, spéciale "imaginaire". J'avais quinze jours, un mois maximum pour le lire. J'ai lutté.



Ce roman, j'ai fini par le haïr et le mépriser. Je me suis forcée et ce n'est jamais concluant comme méthode. J'ai fini par détester ces chapitres ridicules de trois pages, cette intrigue alambiquée qui nous fait passer sans cesse d'une histoire à une autre. D'un côté il y a Hahp le narrateur qui est envoyé dans un pensionnat de la magie où il subit des épreuves cruelles, et en parallèle il y a Sadima, une jeune fille qui quitte sa campagne après avoir rencontré Franklin qui la mène chez le magicien Somiss, qui enseigne à l'académie. Pff... Les deux intrigues vont évidemment se croiser puisque Sadima va découvrir le sort infligé aux jeunes garçons.



C'est obscur, pas très bien écrit, assez lent. L'atmosphère est assurèmment oppressante (ironie), mais un tome entier pour placer une problèmatique (le mystère de cette académie) c'est... comment dire?... mortel.



Malheureusement ma critique n'est pas très objective. Ma persévérance aura sans doute été regrettable car elle a rendu chaque phrase de ma lecture insupportable et chaque détail que j'aurais certainement laissé passer dans un autre roman m'est apparu très énervant. 347 pages et 65 chapitres?? Bientôt un chapitre équivaudra à un paragraphe...Même Stephenie Meyer a compris qu'un chapitre doit dépasser quatre pages pour assurer une concentration du lecteur et un intérêt mineur. Comment s'attacher à des personnages déployés dans un bric à brac de trois pages par-ci par-là. Il faudrait presque arracher les pages et reconstituer l'histoire de Hahp et Sadima l'une après l'autre. Vous aurez compris que je ne le recommande pas. Et que je ne lirai pas les prochains tomes.



Merci tout de même à Babelio et Castelmore. Ce n'était pas un roman pour moi, tant pis.

Lorsque j'ai commencé à lire ce livre, je me suis demandée si j'allais vraiment aller au bout. L'univers oppressant, sombre, glauque des premiers chapitres n'a, en effet, rien d'encourageant. Mais ce serait une erreur de s'en tenir là ! Kathleen Duey distille à merveille le mystère. Nous sommes tenu à la limite de l'indicible en suivant pas à pas les personnages, Sadima et Hahp, qui prennent corps chapitre après chapitre. Le monde dans lequel ils évoluent est sans pitié, angoissant, mais leur présence est comme une lumière. On devine que la vérité viendra d'eux, que les rouages qui les enferment se briseront grâce à eux et que nous saurons, enfin, pourquoi la magie exige un tel tribu ! Mais comme ils sont fragiles ! On tremble et pourtant, on ne lâche plus le récit et on court chercher le tome suivant !

C'est mon premier livre de la collection Castelmore et je dois dire qu'il m'a donné envie de la découvrir.



Ce premier tome est très prometteur. Certes il manque un peu de dynamisme, mais l'intrigue se met doucement en place. Les deux histoires en parallèle (celle de Sadima et celle d'Haph) se croisent avec brio et aucune ne prend le dessus sur l'autre.

Sadima reste pour l'instant plus intéressante et plus attachante que le petit garçon.

La complexité de Franklin ajoute un côté plus adulte au livre. Quant à Somiss, sa perversion se dévoile au fur et à mesure de l'intrigue faisant du personnage le "méchant" de l'histoire. Le sadisme dont il fait preuve auprès des enfants glace vraiment le sang.



Le livre propose une certaine originalité puisqu'ici point de créatures féeriques ou de combats extraordinaires. L'ambiance m'a rappelé grandement celle du jeu vidéo FABLES avec sa ville médiévale et sa campagne alentour. Même dans les descriptions, j'ai pensé aux visuels du jeu! L'apprentissage magique auquel doit se plier Haph rappelle celui d'Harry Potter en un peu plus trash.

La fin est bien amenée et pas du tout prévisible: elles présage d'un deuxième tome plus sombre encore et plus tendu.



L'écriture est très fluide et les chapitres courts ce qui empêche de s'essouffler au cours de la lecture.



Ce premier tome est prometteur. J'espère cependant que le second tome proposera un peu plus de rebondissements et de découvertes de l'univers.