Mercedes Lackey | Miami Book Fair 2017.
Ces Hérauts possèdent une maîtrise certaine de la Magie Psychique. J'ai l'intention de conquérir leur pays. Pour cela, j'ai besoin d'un Adepte, car ces terres sont protégées contre la magie véritable. Elle ne fonctionne pas à l'intérieur des frontières, et les sorciers qui s'y aventurent deviennent fous s'ils essaient d'employer leurs pouvoirs. Vous m'êtes donc utile, mais pas indispensable au point que je ne puisse pas me passer de vous. Gardez ça à l'esprit.
Devant lui se trouvait une armée; une armée de monstres sans âmes, des créatures n'ayant qu'un seul objectif : l'écraser. Il était déjà blessé; il se contorsionna pour faire s'abattre un éclair dans leurs rangs, et ressentit une douleur qui élança son flanc droit, sentit le sang chaud qui coulait le long de sa jambe puis à l'intérieur de sa botte et qui y gelait. Ils étaient trop nombreux. Il était maudit. Il haletait et versait des larmes à cause de l'horrible souffrance qu'il ressentait au flanc, et il sut qu'il était en train de mourir. De mourir seul. Tellement seul...
- Vanyel !
Il arrive qu'une personne tombe amoureuse de l'idée qu'elle se fait d'une autre, tout en se laissant aveugler par ses propres désirs. Parfois, on est amoureux de l'amour, pas d'une femme.
Il y a très longtemps, le premier souverain, Valdemar, qui donna son nom à son royaume, s'aperçut qu'il vieillissait. Il avait sauvé son peuple du joug d'un monarque impitoyable et n'avait nulle envie de le voir retomber aux mains d'un tyran.
Le roi souhaitait ardemment trouver une façon de choisir à coup sûr l'héritier de la couronne, afin que le royaume de Valdemar ne perde jamais la liberté qu'il lui avait donnée.
[...]
Quand moururent les derniers rayons du soleil, le vent se déchaîna, le sol trembla, et ce qui avait tout l'air d'un destrier blanc émergea du bosquet.
Les ruines couvertes de neige avaient un aspect presque irréel. À certains endroits, elles distillaient un sentiment aigu de désolation tandis qu'à d'autres, elles titillaient l'imagination par leur curieux aspect.

Tarma se pencha sur la table, tel un ange noir, prit la dague glissée dans sa ceinture et la présenta à la lumière de la chandelle, la pointe vers le bas, le poing tellement crispé que ses jointures étaient blanches.
- Parjure, je le nomme, doit doucement Tarma, mais ils devinèrent derrière les paroles du rituel ancestral de proscription, tous les sentiments qu'elle se refusait à exprimer. Car parjure il est, et tous ceux qui sont avec lui. Parjure une fois, pour avoir enfreint les promesses faites aux siens. Parjure deux fois, pour avoir rompu le serment qui lie tout monarque à ses sujets. Parjure trois fois, parjure mille fois, pour avoir violé tous les liens du sang et porté le fer dans sa propre chair.
Kethry se leva, posa sa main glacée sur celle de Tarma et reprit le passage si rarement utilisé du rituel de Banissement du Parjure prévu par le Code des mercenaires.
[...]
- Parjure, je le nomme, de magicienne à prêtresse. Parjure une fois..., [...] pour avoir violé des liens sacré. Parjure deux fois, pour avoir détourné à ses propres fins les pouvoirs à lui conférés pour le bien de tous. Parjure trois fois, pour avoir pris plaisir à infliger la douleur et la mort.
A sa grand surprise, elle vit Jadrek se lever, poser sa main moite, tremblante, sur les deux leurs, et reprendre les paroles du rituel. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il le connaissait.
- Parjure, je le nomme, ainsi que tous ceux qui lui apportent leur aide [...]. Parjure, je le nomme, moi, l'homme de bonne volonté, troisième élément de la triade requise pour prononcer l'anathème contre lui. Parjure une fois, pour sa langue mensongère. Parjure deux fois, pour son cœur perverti. Parjure trois fois, pour avoir fait don de son âme aux ténèbres.
Tarma enfonça la dague qu'ils tenaient tous les trois, avec une telle violence qu'elle s'enfonça presque jusqu'à la garde dans la table
- Parjure, tel est son nom, fit-elle avec un rictus haineux. Tous les serments à lui prêtés sont nuls et non avenus. Puisse la main de chacun se lever contre lui. Puissent les dieux détourner leur regard de lui. Puisse la noirceur le corrompre de l'intérieur et quand il sera pourri, puisse-t-il rendre des comptes aux dieux. Et puissent les dieux m'accorder que La main soit ma main !
L'oiseau d'Aubefeu était un faucon au plumage roux, Kyrr, aussi gracieux que la Taleydras et aussi recherché qu'elle pour les accouplements.
Le rayon de lumière qui reflétait une des lanternes illuminait son visage, la faisant ressembker à une elfe
Elle commença par se laisser faire et vit aussitot qu'il mamoeuvrait de telle sorte qu'elle se retrouve le soleil dans les yeux. Elle ricana intérieurement, lui laissa croire qu'il allait parvenir à ses fins, et renversa les roles.
Vous avez violé les terres des Taleydras. Partez tout de suite. Rebroussez chemin!
Les Taleydras n'ont pas besoin d'écriteaux, je suis un garde. Vous voilà prévenus: repartez par où vous êtes venus, ou vos vies seront en danger.
Oui, petite soeur, te voici enfin. Tu es mon élue. Toi entre toutes. Après tant de recherches, je t'ai enfin trouvée, petit soeur de mon âme ! Je suis à toi comme tu es à moi. Nous ne connaîtrons plus jamais la solitude...